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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 24 avril 2024 à 00:00

Petit en vrac’ en ce quatrième mercredi d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 19 avril 2024 à 18:00

Petit en vrac’ en ce troisième vendredi du mois d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Sur ce, bon week-end

Money Manager EX, un gestionnaire de finances peu connu mais plutôt costaud.

vendredi 19 avril 2024 à 10:00

Cet article est la suite de l’épisode 344 de ma série « Vieux Geek ». Si je vous dis gestionnaire de finances en logiciel libre, vous me répondrez GnuCash, Homebank, KMyMoney ou encore Grisbi.

Les personnes les plus pragmatiques me diront qu’une feuille de tableur dans Microsoft Excel ou LibreOffice Calc fera tout aussi bien l’affaire. Mais restons dans les logiciels dédiés dans cet article.

MoneyManagerEX comme ses petits camarades est disponible sur MS-Windows, MacOS ou encore Ubuntu Linux. Mais il ne faut pas s’inquiéter pour Linux, on peut aussi le trouver sur AUR pour Archlinux et Manjaro, Comme le précise la page principale du site du logiciel :

It is possible to use it also on other OS building it directly from source code.

Que l’on peut traduire par :

Il est possible de l’utiliser sur d’autres OS en le compilant directement depuis le code source.

De plus une page dédiée du Github du projet liste les principales distributions GNU/Linux supportées. Mais trève de bavardage technique, passons au logiciel en lui même.

Comme sa concurrence, il propose une longue liste de fonctionnalités, comme les classiques imports depuis Microsoft Money, le multi-compte, des catégories prédéfinies qui ne laissent que l’embarras du choix, les classiques graphiques, mais aussi une interface web qui n’est disponible qu’en anglais 🙁

Mais le mieux est de vous le montrer en action.

Vous avez pu le voir, on est sur du complet et du sérieux. Comme je l’ai précisé un peu plus haut, l’interface web en anglais limite un peu son intérêt, mais si cela permet de rentrer rapidement une opération alors qu’on est hors de chez soi, c’est pas plus mal.

Il est dommage que je n’ai pas pu vous le montrer en action, mais j’ai été confronté à un petit bug énervant. Mais l’existence de l’interface web est quand même bien pratique quoique limité en terme de langue utilisée.

C’est un bon logiciel qui fera de la concurrence à KMyMoney, Homebank, GnuCash ou encore Grisbi. Mais vu l’offre peu étendue disponible, ce n’est pas un mal.

En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 17 avril 2024 à 12:00

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Cosmic Ground vient de sortir son nouvel album, « Melt ». Pour les personnes qui aiment l’ambiant et le kraut rock.

Pour finir, une rapide partie de « Pirka » pour Amstrad CPC. Enfin deux, dont une qui a été plus longue que l’autre. Si on s’applique, on peut avoir de très gros scores, même si c’est un jeu pour quand on a 5 minutes dans la journée.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 345 : Lindows, ou quand Linux avait une tronche à la MS-Windows…

dimanche 14 avril 2024 à 12:30

Depuis que les distributions GNU/Linux existent, il y a toujours eu des tentatives pour proposer une ergonomie générale ressemblant à celle de MacOS – comme avec le projet PearOS que les vieux de la vieille se rappelleront ou encore ElementaryOS et CutefishOS – ou encore MS-Windows. Pour ce dernier, faire la liste serait longue et ennuyeuse.

Parmi les derniers projets dans cette catégorie, on peut citer la DGLFI Wunbuntu (la continuation de WindowsFX ?) ou encore la FreeSpire 10 proposée par PC/OpenSystems LLC.

C’est justement à cette dernière dont nous allons faire un historique rapide. Tout commence en 2002. Une entreprise du nom de Lindows Inc propose une distribution basée sur la Debian GNU/Linux de l’époque en lui mettant une interface à la Windows. Il y aura en l’espace de deux ans les versions 1.x, 2.x, 3.x et 4.x.

Microsoft voyant d’un mauvais oeil ce projet fait entendre sa voix, et les dernières versions du projet seront les 4.5 et 5.x en 2004/2005. Xandros rachetera le projet et l’abandonnera dans la foulée. Il faudra attendre 2017 pour que le projet renaissence de ses cendres avec l’intervention de PC/OpenSystems LLC qui proposera un duo Linspire (à 29,99$ la license simple en téléchargement sans support technique) et FreeSpire qui sera gratuite.

Mais revenons à Lindows. À l’époque, proposer une interface à la MS-Windows en bidouillant le KDE 3.x contemporain est une idée assez neuve. Il y avait bien eu des adaptations de fvwm pour le faire ressembler à MS-Windows 95, mais on était loin de ce que proposait Lindows.

Outre un ancêtre des « applications store » dénommé Click’n’run, on avait aussi une version revampée de la suite Mozilla, le support intégré d’Adobe Flash – et oui à l’époque Flash était incontournable – et plein de petites choses qui sont évidentes de nos jours. Cependant, il y a un hic, Lindows n’est disponible qu’en anglais.

J’ai donc utilisé PCEM pour émuler un Pentium 2 à 233 Mhz, avec 64 Mo de mémoire vive et un disque dur de 4 Go et une carte vidéo S3 Virge. Pour le son, une Sound Blaster 16 L’image ISO n’étant pas démarrable, il a fallu que je passe par une disquette de boot.

Après une installation plutôt rapide, j’ai pu accéder au projet de Lindows Inc. On est avec un KDE 3.0.x un peu modifié et franchement castré. L’outil Konsole n’est pas installé, donc on ne peut faire aucune réparation en ligne de commande si le besoin s’en fait sentir.

Mais le plus simple est de vous montrer l’ensemble en vidéo. Les ralentissements observés sont dû au duo OBS avec Pcem, les deux étant gourmands en ressources.

Vous avez pu le voir, on est dans un projet qui ne représentait aucun danger pour Microsoft, mais comme ce dernier est assez tatillon sur sa propriété intellectuelle…

Bref, un projet dédié aux États-Unis, comme le prouve les raccourcis disponibles dans les outils de connexion.

C’est un projet qui est intéressant à lancer au moins une fois, pour montrer les ancêtres des projets moderne reprenant une interface générale à la MS-Windows.