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FredericBezies

source: FredericBezies

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Non, mon blog n’est pas à vendre : le retour.

lundi 18 novembre 2013 à 13:49

J’ai eu envie de pousser cette gueulante suite à la réception d’une offre d’affiliation. Je l’ai capturé en anonymisant les détails qui permettrait de remonter sur l’offre en question.

On me propose simplement de transformer mon blog de manière ou plus dissimulé en vitrine commerciale. En clair, acheter partiellement mon contenu via un retour sur les ventes potentiellement effectuées.

Inutile de préciser que cette offre va partir chez /dev/null avec un plaisir non dissimulée, car non, pour la énième fois, mon blog n’est pas à vendre. Cyrille Borne dans un article du 17 novembre 2013 l’a bien expliqué :

En 2013 lancer un blog pour être célèbre, pour gagner de l’argent, j’entends un blog traditionnel qui n’est ni basé sur le porno ni sur le Warez n’est pas simple, en fait même lancer un blog en 2008 c’était déjà trop tard, c’est triste.

Il cite aussi un excellent billet de Xavier alias Maniatux, qui reprend ma pensée en tout point, surtout avec une conclusion bien cinglante qui fait remonter la polémique arrivée au moment de l’affaire du free adgate. Sans oublier un excellent article de PC Inpact à l’époque.

Il faut être bien clair : on ne fait pas un blog pour devenir célèbre ou gagner de l’argent, sinon c’est l’échec assuré. Ceux qui essayent de vivre de leur blog tournent au blog-poubelle, avec des articles sponsorisés, de la publicité partout et la perte de leur authenticité.[...]En conclusion ne bloguez que si vous aimez ça et êtes motivés. Ne prostituez pas votre blog pour faire plus d’audience.

Déjà j’avais eu droit à des offres en février 2011. Puis une deuxième en novembre 2012.

Je me suis alors demandé pourquoi j’avais eu droit à cette offre. Ma place au classement eBuzzing du mois de novembre 2013 – aussi fiable que le classement de distrowatch ? – dans le domaine des blogs consacré au logiciel libre ?

Peut-être. Mais si je suis troisième, je n’ai pas pour autant un blog qui drainent des centaines de milliers de pages vues par mois.

Sur mes statistiques mensuelles, entre juin 2011 et octobre 2013 (sur 28 mois), je suis passé d’un peu plus de 10000 pages vues à un peu moins de 39 000, dont une grosse moitié étant des êtres humains. Des chiffres déjà intéressant, mais qui sont loin de certains gros du domaine. Dont les blogueurs influents ;)

Même si je dois faire encore un article, non mesdames et messieurs du marketing des différentes agences de publicités, mon blog n’est pas à vendre.

Je n’ai jamais touché le moindre centime avec lui, et je ne suis pas intéressé par vos offres, aussi alléchantes soient-elles.

L’intégrité de mes propos, leur honnêteté et leur objectivité ne tient qu’à une chose : l’indépendance par rapport aux annonceurs. Sans oublier que je tiens à respecter les quelques dizaines de lecteurs quotidiens qui jettent un oeil à mon humble prose.

Qui irait mordre la main qui le nourrit ? Formulé autrement : quel blogueur avec des articles sponsorisés dirait du mal d’une marque si elle le méritait ?

Je ne suis pas comme Esaü qui troqua son droit d’ainesse contre un plat de lentilles. Toutes vos offres n’auront comme réponse qu’une fin de non-recevoir…

Si j’ai le courage et l’envie d’en écrire une. Aussi longtemps que je maintiendrais cet humble blog en vie, aucun article sponsorisé n’y sera publié. Et c’est mon dernier mot.

Les tailles annoncées par les installateurs : du grand n’importe quoi au détriment des distributions GNU/Linux ?

samedi 16 novembre 2013 à 15:37

Certaines distributions, dans un but bien compréhensible de transparence et d’information de l’utilisateur, annonce dès l’installation quelle est la taille requise pour mettre en place l’ensemble de leurs outils sur le disque dur.

Cela semble être une quasi-exclusivité des distributions basées sur Ubuntu, sauf oubli complètement involontaire de ma part. Seul OpenMandriva est le premier contre-exemple me venant à l’esprit. Mais il doit y en avoir d’autres, non ?

C’est en testant – par curiosité – la version RC de la Linux Mint 16 en saveur Mate que je suis tombé sur une incohérence. En effet, l’installateur m’annonçait que 8,1 Go était requis pour avoir de meilleurs résultats. Hors, après installation et mises à jour, seulement la moitié était prise, captures d’écran à l’appui.

Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,92.

Je me suis alors demandé : et les autres principales distributions ? J’ai voulu voir si on avait toujours une telle différence entre la taille requise et la taille réellement prise au final. Dans ce but, j’ai rajouté à ma liste, en restant dans les grands noms dont la célébrité est parfois faite à leurs corps défendants :

  1. Linux Mint 16 Rc saveur Cinnamon
  2. Ubuntu 13.10
  3. ElementaryOS 0.2
  4. PearOS 8
  5. OpenMandriva Lx 2013.0rc2

Je suis resté dans des distributions grand public. De mémoire, les distributions basées sur Fedora ou sur Archlinux n’annonce aucun pré-requis au niveau de la place nécessaire. En ce qui concerne OpenSuSE, je l’ai trop peu fréquenté récemment pour me prononcer. J’aurais bien rajouté la Mageia 3, mais elle ne donne aucune information sur la taille recommandée.

Pour chacune des distributions listée, c’est simple : elle est installée, mise à jour, et les caches vidés.

La Linux Mint 16 RC Cinnamon : annoncée ? 7,8 Go. Installée ? 3,7 Go. Rapport taille annoncée sur taille prise ? 2,10.

Ubuntu 13.10 : annoncée ? 5,9 Go. Installée ? 3,4 Go. Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,73.

ElementaryOS 0.2 : annoncée ? 4,4 Go. Installée ? 2,5 Go. Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,76.

PearOS 8 : annoncée ? 6,1 Go. Installée ? 3,7 Go. Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,64.

OpenMandriva Lx 2013.0rc2 : annoncée ? 10 Go. Installée ? 5,2 Go. Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,92.

Je veux bien que ce soit des tailles recommandées, et que l’utilisateur soit tenté par la suite d’installé d’autre logiciels. Et qu’il faut prévoir un peu de marge par sécurité.

Mais pourquoi annoncer parfois plus du double de la taille réellement utilisée ? Surtout que le partitionnement est simplifié, et qu’il se résume le plus souvent en un duo partition / qui contient aussi le /home (je ne lançerais pas de flamewars sur la séparation ou pas du répertoire /home) et une partition de swap.

Il est cependant dommage que la taille soit autant surestimée, car cela laisse l’impression d’une surcharge pondérale qui est finalement inexistante. Dommage :(

En vrac’ de fin de semaine

vendredi 15 novembre 2013 à 19:43

Avant une pause de week-end, un petit billet en vrac’

  1. La LinuxMint 16 vient de sortir en version RC, avec Cinnamon et Mate Desktop. Préparez-vous à une tétrachiée d’articles sur la distribution dans les jours qui viennent.
  2. La première béta de la Mageia 4 a aussi pointé le bout de ses octets.
  3. Pour les fans un peu cascadeur de PC-BSD, une béta de la version 10.0 de PC-BSD est disponible. Attention, c’est du rustique ;)
  4. Pour changer de l’informatique, si vous aimez la folk anglaise, Josienne Clarke et Ben Walker ont lancé en précommande leur album de Noël qui sortira le 1er décembre.
  5. Pour finir, n’oubliez pas que jusqu’au 19 novembre 2013, 23 h 59 (Heure de Paris), j’ai un concours ouvert. Si vous voulez participer… :)

Bon week-end !

La Fedora Linux 20 béta mérite-t-elle son nom de code ? ;)

jeudi 14 novembre 2013 à 19:34

La Fedora Linux 20 beta est sortie récemment. Elle a pour nom de code « Heisenbug ». C’est un clin d’oeil au découvreur du principe d’incertude ou d’indétermination dans la physique quantique, Werner Heisenberg. On parle d’Heisenbug pour parler de bug limite impossible à reproduire.

Les notes de publication sont très complètes, et nous annoncent plein de bonnes choses. Outre les obligatoires montées en version des briques basiques de toute distribution GNU/Linux, on peut trouver aussi Gnome 3.10, KDE SC 4.11, sans oublier le support de certaines architectures ARM. Sans oublier que Fedora Linux fête ses 10 ans en ce mois de novembre 2013.

J’ai donc pris l’image ISO en 64 bits de la version Live (qui propose une version allegée de Gnome). Le tout dans une machine Qemu.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -no-frame -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-Beta-5.iso -boot order=cd &

L’installateur Anaconda est presque le même que celui de la Fedora Linux 19. Cependant, un bug marrant arrive. Si on demande à avoir l’installateur en français, ça plante dans les grandes largeurs. Oh, le beau bug ! ;)

On peut cependant définir et utiliser le clavier français par la suite. C’est plus pratique. L’installation est assez rapide. Dix minutes au grand maximum.

Pour me simplifier la vie, j’ai choisi de laisser les options par défaut. Et je n’ai pas créé de compte utilisateur. L’assistant de première connexion de Gnome s’en occupe.

Ensuite, je suis passé par la ligne de commande pour faire les mises à jour. Oui, je sais, j’aurais pu utilisé l’outil de mise à jour graphique, mais au niveau d’une version béta, je préfère encore rester avec la bonne vieille ligne de commande :)

Après l’application des mises à jour, j’ai rajouté les dépots de RPM Fusion pour avoir accès aux techonologies non-libres qui sont encore assez difficile à ignorer de nos jours.

Ce que j’ai aimé, après l’ajout des dépot tiers, un yum update m’a installé les ensembles de greffons gstreamer ugly et bad.

J’ai donc ensuite fait une capture vidéo de la distribution en action. La bande son est tirée de l’album « Ashes » de Josh Woodward.

Comment conclure ce rapide test ? Que la Fedora Linux 20 pour une version béta se débrouille très bien. Il est cependant dommage que la logithèque fournie avec le live soit aussi réduite. Mais si on veut rester sous la barre du gigaoctet symbolique, il n’y a pas franchement le choix. Pour une béta, l’expérience est plus que satisfaisante.

Ce sera un bon choix pour des personnes ayant déjà un peu d’expérience avec une distribution GNU/Linux et ne voulant pas d’une distribution plus austère et plus « mécano ».

Les seuls hics que j’ai trouvé en dehors du bug de l’installateur ? La relative lenteur des paquet au format RPM. Et que l’outil d’ajout / suppression de logiciels soit presque inutilisable. Espérons que ce soit corrigé pour le Fedora Linux 20 finale.

Concours « Selene »… Un CD signé à gagner.

mercredi 13 novembre 2013 à 11:26

Suite à des aléas que j’explique rapidement dans la vidéo ci-dessous, je vous propose un petit concours qui commencera aujourd’hui et s’arrêtera le 19 novembre 2013 à 23 h 59. Vous aurez une petite semaine – si vous êtes intéressé – pour gagner un des deux exemplaires de l’album « Among The Frozen » du groupe de metal symphonique Nord-Irlandais Selene.

J’avais déjà parlé de ce groupe en octobre 2013.

Voici donc les questions auxquelles il faudra répondre et qui sont bien entendu, orientée sur la musique « metal » et sa floppée de dérivées. Désolé pour la qualité de la vidéo, ma webcam n’est plus toute jeune :)

  1. J’ai parlé d’un groupe français de metal symphonique originaire de Tours sur mon blog. Comment s’appelle-t-il ?
  2. Comment s’appelle le groupe de metal progressif suédois mené de main de maître par Mikael Åkerfeldt ?
  3. Trent Reznor est connu pour avoir monté le groupe de metal industriel Nine Inch Nails. Mais comme s’appelle le projet qu’il a monté avec son épouse Mariqueen Maandig et Atticus Ross ?
  4. Question subsidiaire : Black Sabbath est connu pour avoir été un des groupes fondateurs du Heavy Metal britannique. Qui sont les quatre membres d’origine du groupe, celui de la période 1970-1978 ?

Ces quatre questions suffiront. Les commentaires sont exceptionnellement fermés dès le départ pour ce billet.

Bonne chance ;)