En mai 2015, je parlais de l’utilisation d’un eeePC 1005 HAG, un notebook avec un écran de 10 pouces en affichage 16:9. À l’époque, j’utilisais Archlinux avant que celle-ci ne laisse tomber les ordinateurs 32 bits en novembre 2017.
Cependant, je n’ai pas utilisé la machine en question durant près de 3 ans à cause d’un chargeur défectueux. Moralité, c’est un jour en faisant des recherches sur eBay que j’ai pu trouver un chargeur compatible à petit prix (15€ environ pour être plus précis).
Mon premier choix a été d’installer une archlinux32 avec un noyau LTS. Cependant, j’ai tellement eu d’ennuis avec l’installateur dont des clés gpg complètement explosées en vol qu’il a fallu que je tourne vers un autre choix.
J’aurais très bien pu pousser le geekisme au maximum et installer un OpenBSD, étant donné que j’aime bien cet OS et le détourner en station bureautique. Mais je me suis dis que la reconnaissance du matériel pouvait être capricieuse et aléatoire.
Dans le monde du Linux 32 bits, il ne reste plus grand monde : Slackware et Debian GNU/Linux pour être plus précis. J’aurais très bien pu me tourner vers ma distribution de coeur, à savoir la Slackware en la passant en current, mais je me suis dis qu’une Debian GNU/Linux testing avec Xfce, ça rentrerait très bien dans le Go de mémoire vive du notebook.
Pourquoi Debian GNU/Linux testing ? Simplement pour ne pas me retrouver avec un trop grand écart de différence entre mes ordinateurs du monde archlinuxo-manjaresque pour LibreOffice. La Debian GNU/Linux 11.4 ne propose par défaut qu’une version 7.0.0 alors que la version « still » est en 7.3.x et la version « fresh » est en 7.4.0.
Étant donné que je compte utiliser le notebook comme une station de travail nocturne sur mes projets scripturaux en cours – même si Grammalecte n’est pas utilisable à cause de la petite taille de l’écran – la solution Debian GNU/Linux testing était la solution la plus pragmatique.
Ce que j’apprécie, c’est la durée de vie de la batterie. Elle frôle les 5 heures malgré l’âge du notebook. Il est à la limite de l’increvable
Le seul hic ? Le circuit wifi n’est pas compatible avec ma Livebox 5 fibre. Tant pis. J’utiliserai le notebook en connexion filaire sur la Livebox, soit en partage de connexion avec mon téléphone portable.
Le plus important ? Pouvoir réutiliser cet ancêtre basé sur un Intel Atom N280.
Savoir être pragmatique, c’est souvent utile dans le monde du logiciel libre !