PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ mercurien.

mercredi 13 avril 2016 à 00:05

Un rapide en vrac’ mixte. Ça arrive parfois 🙂

Commençons par le monde où « se quereller pour un oui ou pour un non est un mode de vie », j’ai nommé le logiciel libre.

Côté livres et apparentés ? Rien cette semaine. On verra la semaine prochaine !

Côté musique ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂
Bon mercredi !

Les projets un peu fous du logiciel libre, épisode 7 : Pan, LE client libre pour Usenet.

lundi 11 avril 2016 à 21:01

Pour ce septième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de Pan, LE client libre pour Usenet. C’est un projet relativement vieux, car l’une des premières versions numérotée 0.4.3 est sortie en… août 1999 !

Merci l’internet Wayback machine :)

Mais avant tout, c’est quoi un client Usenet ? Internet de nos jours, on le résume à la toile qui est né en 1992. Sauf qu’il y a d’autres aspects, comme les forums usenet. Ce sont les ancètres des forums qui pullulent sur la toile, mais avec une hiérarchie mondiale.

C’est aussi le lieu d’une des plus célèbres controverses du monde libre en 1992, avec le long fil entre Andrew Tanenbaum et un certain Linus Torvalds sur l’obsolescence du noyau linux qui n’était qu’en version 0.0.2 à l’époque. Merci google groups pour avoir conservé une archive du débat :)

En 1999, il y a un projet de client pour le tout jeune Gnome qui est lancé, PAN pour « Pimp-ass newsreader ». Inutile de me le demander, je ne traduirai pas. C’est aussi un des rares clients qui respecte le GNKSA, pour « Good Net-Keeping Seal of Approval« , en gros des règles d’hygiène minimale pour les personnes qui utilisent Usenet : pas de réponse au dessus du message cité, possibilité d’annuler un message posté, respect des bases d’utilisation des forums usenet. Les vieux de la vieille qui ont connu Outlook Express 6.0 savent de quoi sont capables les pires clients usenet.

Entre 1999 et 2004, jusqu’à la version 0.14.2.91, le logiciel est développé en C. En 2006, le développement recommence, mais en C++. Pour l’occasion, on passe à la version 0.90, certain que la mythique version 1.0 est proche… 10 ans plus tard, nous en sommes à la version 0.140… Merci à la page oldnews du site de Pan pour les références historiques.

Bientôt 17 ans que le logiciel est développé, et toujours pas de symbolique version 1.0 en vue. M’occupant de maintenir la version de développement dite git du client usenet sur AUR, je me suis dit que ce serait une entrée parfaite pour la série « Les projets un peu fou du logiciel libre. » Donc acte.

J’ai donc fait compiler le futur Pan 0.141 alias « Tarzan’s Death » et j’ai décidé de faire une vidéo pour vous montrer l’outil en action. Vidéo dans laquelle je n’ai fait qu’effleurer la surface du logiciel :)

Oui, Usenet c’est vieux. Oui, sur certains plans, c’est dépassé. Mais de voir que ce mythique client est toujours en développement 17 ans après sa toute première version, ça fait chaud au coeur !

Publication de mon dernier roman « Un mois d’octobre sans fin… » en accès libre.

lundi 11 avril 2016 à 07:50

Comme je l’avais annoncé le 30 mars 2016, je publie en accès libre sur Atramenta mon dernier roman en date. Au début, j’avais prévu le classique duo formats papier et électronique payants.

Cependant, j’ai décidé de ne pas le faire cette fois. Quelle folie me pousse à offrir un tapuscrit de près de 170 pages A4 gratuitement sous licence Creative Commons CC-NC-ND 3.0 ?

Quelle mouche maladive m’a piqué ? Aucune. Au début, je comptais faire comme pour ma trilogie de science-fiction. Mais j’ai changé d’avis. Voici la couverture :

Si vous voulez juste accéder la page du roman, la voici, en vous souhaitant une bonne lecture au passage : http://www.atramenta.net/lire/un-mois-doctobre-sans-fin/58361

Pour les autres personnes, voici les raisons de cette publication non payante :

  1. Pas envie de tomber dans le travers de l’auteur(e) auto-édité(e) qui va draguer tous les webzines dédiés et les blogueurs litteraires pour quémander une lecture et une bonne critique. Travers à mettre en relation avec le trafic de bons commentaires sur des sites comme Amazon.
  2. Je voulais laisser mon texte accessible au plus grand nombre. Même si cela coupe les personnes allergiques aux livres électroniques sur le bord de la route. Ce qui désole au passage.
  3. J’avais envie de ménager mes finances, tout en sachant que même avec une promotion XXL je rentrerai difficilement dans les frais engagés, car je ne passe pas par Amazon.
  4. Enfin, c’est un texte qui a été difficile pour moi d’écrire, l’année 2015 ayant été une succession d’emmerdes.

C’était aussi pour moi une façon de dire aux auteur(e)s qu’il faut arrêter de croire que des « testicules en or 24 carats » sont au bout de la route pour les auteurs auto-édités.

Aussi bien Jérôme Dumont, qu’Isabelle Rozenn-Mari, Wendall Utroi ou Christelle Morize confirmeront cela. Dans les auteur(e)s auto-édité(e)s que j’ai pu suivre depuis des années, seule Alice Quinn a réussi à se faire signer par une grosse écurie.

L’auto-édition est un domaine qui mériterait un grand nettoyage comme celle des écuries d’Augias. Mais je crains que le demi-dieu Heraklès perdrait tout ambition d’y arriver. J’ai choisi dès le départ de ne pas passer par Amazon pour m’auto-éditer.

Car cela demande de sortir la carte bleue pour faire héberger ses textes payants. Faudra-t-il qu’un jour Amazon impose un paiement même symbolique pour que certaines personnes réfléchissent à deux fois avant de poster leur prose ?

Je l’ignore. Si j’écris et je m’auto-édite via Atramenta, ce n’est pas pour devenir riche. C’est pour le plaisir de raconter des histoires, et disponible dans plusieurs formats. Si je peux toucher de l’argent tant mieux. Mais si je n’en touche pas, tant pis.

J’ai été étonné de voir à l’annonce que je publierai un travail qui m’a demandé six mois d’écriture et trois de relecture que certaines personnes le lirait avec plaisir. Est-ce à dire que s’il avait été payant, j’aurais perdu des lecteurs potentiels ?

Sur ce, je vais laisser les commentaires sur ce billet ouvert plus longtemps que sur les autres. Peut-être resteront-ils ouvert ad vitam aeternam ?

J’attends vos commentaires et vos remarques. Si vous vous plaignez de l’existence de coquilles, de fautes d’orthographes ou de grammaire, n’oubliez pas que vous n’avez rien eu à débourser pour obtenir le texte en question !

Encore une fois, bonne lecture !

Petit amuse gueule auto-édité : « Allez sans rancune – Partie 1 »

dimanche 10 avril 2016 à 16:12

Comme demain – au moment où j’écris ce court billet – j’aurai publié en accès libre mon roman d’uchronie, j’en ai profité pour boucler le premier quart de mes chroniques humoristiques et un brin misanthropique.

Ne vous attendez pas à du « méchant fred » comme quand je parle des distributions GNU/Linux finie à l’urine frelatée.

Non, c’est du plus doux qui n’oublie pas de taper là où ça fait mal. Vous pouvez y accéder et téléchargement librement le texte à cette adresse : http://www.atramenta.net/lire/allez-sans-rancune–partie-1/56710

Sur ce, bonne lecture !

« Nuits macabres » de Christelle Morize : un bon roman policier et fantastique, c’est possible ! :)

dimanche 10 avril 2016 à 11:39

C’est via l’article des 4 ans du blog « Destination Passions » et l’opération anniversaire, courant du 9 au 13 avril 2016, que j’ai pu acquérir gratuitement un exemplaire numérique du dernier roman en date de Christelle Morize.

« Nuits macabres » est un roman qui mélange le policier et le fantastique. L’histoire commence en septembre 2014 dans la ville de Toul. Un homme est retrouvé sauvagement assassiné. Benjamin Delavaut, officier de police et enfant de la ville, se retrouve chargé de cette enquête un peu déroutante.

On peut alors se demander ce que viennent faire dans cette galère trois étudiants en master de journalisme ? Pourquoi les faits divers macabres ont tendance à s’amonceller ?

On est directement plongé dès l’introduction dans le vif du sujet. Même si le roman est court, on sent que Christelle Morize a pris plaisir à semer des indices au fil des pages. Mon seul regret, et il faut observer la couverture pour le voir, c’est que le roman est divisé en plusieurs tomes.

Le tome 1 s’arrête sur une chute qui donne vraiment envie de connaitre la suite. Surtout que cette chute est assez « jouissive » du point de vue des personnages. Mais je ne vous en dit pas plus…

Simple question : À quand le tome 2 ? :)