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FredericBezies

source: FredericBezies

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« L’enchanteresse » d’Anna Khazan : la légende arthurienne revisitée.

mardi 6 mai 2014 à 09:49

S’il est bien un monde que les auteur(e)s ont exploité, c’est bien celui des légendes arthuriennes, avec des personnages emblématiques comme Merlin, la fée Viviane, Lancelot du Lac, Guenièvre, etc…

L’auteure Anna Khazan a sorti début avril sur Amazon (désolé les grincheux !) un roman intitulé « L’Enchanteresse » qui nous replonge dans ce monde baigné de magie. Je tiens à remercier l’auteure d’avoir posté un annonce sur le forum d’Agnès.

Anna Khazan nous raconte l’histoire de Nivienne, jeune prétresse, qui se morfond pour un barde du nom de Méliador. Par malchance, celui-ci ne s’interesse pas à la jeune femme. Dépitée, elle se décide à aller voir Merlin pour lui demander comment se faire aimer du barde, au corps défendant du sorcier…

On pourrait penser que c’est une romance, mais il y a aussi plusieurs points qui font que ce roman est plus qu’une simple histoire d’amour : que cache réellement le lac jalousement surveillé par les enchanteresses ? Pourquoi Merlin se laisse-t-il avoir par le charme qu’il veut enseigner à Nivienne ?

Il faut vraiment attendre le dernier quart du livre pour avoir plein de réponses. Même si le démarrage est un peu lent, dès qu’on attaque le troisième chapitre, on sent que tout se précipite. J’avoue que j’ai été un peu perdu au début, surtout avec le nombre important de personnages, et la magie omniprésente, mais c’est une excellente surprise au final.

A vous de voir maintenant !

En vrac’ rapide, spécial « #méchantfred ».

lundi 5 mai 2014 à 13:06

Une fois n’est pas coutume, un en vrac’ spécialisé dans ce que j’ai pu voir de pire dans les derniers jours, tous domaines confondus. Préparez la serpillère, je sors la hache à double tranchant.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

Guide d’installation d’Archlinux, version de mai 2014.

dimanche 4 mai 2014 à 01:02

Avec un peu de retard, voici la 9ième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète de celle de janvier 2014.

NB : si vous voulez faire une installation avec UEFI, il faut utiliser gfdisk ou gparted, et créé un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Il faut dire que j’ai été un brin occupé sur le plan littéraire et que j’attendais l’ISO du mois de mai pour rafraîchir la documentation.

Ajout au 8 mai : Une énorme coquille de ma part dans le tutoriel.

Si on fait un partitionnement en mode bios, voici la liste des commandes pour monter les partitions correctement :

mount /dev/sda3 /mnt
mkdir /mnt/{boot,home}
mount /dev/sda1 /mnt/boot
mount /dev/sda4 /mnt/home

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier (corrigé du bug ci-dessus) au format zip contient :

  1. La version odt
  2. La version pdf
  3. La version ePub
  4. La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0. J’en ai aussi profité pour montrer les différentes machines virtuelles utilisées pour mettre à jour le document.

Bonne lecture !

Et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

OpenMandriva LX 2014.0 : l’acharnement thérapeutique continue ?

vendredi 2 mai 2014 à 15:28

Après la sortie de la Mageia 4.0 il y a quelques semaines, voici que l’autre héritière de la Mandriva Linux propose sa deuxième version stable, la OpenMandriva LX 2014.0. Dans l’article qui annonce l’arrivée de la nouvelle OpenMandriva LX (uniquement en anglais) on apprend qu’elle utilise le noyau en fin de vie 3.13.11 « nrjQL » (non, je ne parle pas du robinet à daube à destination des djeunez), mais d’un noyau optimisé pour la gestion de l’énergie, qu’elle apporte le support de systemd 208, KDE SC 4.12.4 avec Homerun, LibreOffice 4.2.3 et plein de petites choses.

J’ai donc récupéré l’ISO de 1,6 Go, et j’ai utilisé mon ami qemu pour émuler l’ensemble, en créant une machine virtuelle avec 2Go de mémoire vive et 128 Go de disque.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom OpenMandrivaLx-2014.0.x86_64.iso -boot order=cd &

On a l’option de démarrer en mode liveCD ou de lancer directement l’installation. J’ai choisi la deuxième option dans le cadre de cet article.

Après avoir choisi la langue d’installation et accepté la license d’utilisation, on est guidé, étape par étape.

Une erreur nous annonce que les minimums requis ne sont pas atteint, alors que c’est faux. Bref, l’installateur est le même que celui de la OpenMandriva 2013.0 dont j’avais parlé en novembre 2013.

Ce qui est agréable, c’est la possibilité offerte par l’installateur de faire disparaitre les paquets inutilement installés.

Au premier démarrage, un assistant de bienvenue guide l’utilisateur dans l’univers de la distribution fraichement installée. Sans oublier que la distribution est directement et correctement configurée au niveau des dépots. Ce qui permet d’avoir directement un système utilisable.

J’ai ensuite effectué la recherche de mise à jour, pour permettre la récupération des correctifs sortis depuis la production de l’image ISO.

Le plus étrange, c’est qu’on a l’impression que l’interface Homerun est prévue pour une utilisation tablette. On pourrait même dire qu’il y a une inspiration « gnome-shellienne » et « unityienne » dans la présentation des logiciels ou encore dans la gestion de l’ordinateur.

J’ai donc capturé en vidéo l’OpenMandriva Lx 2014.0 pour montrer ce qu’elle a dans le ventre.

J’avoue que j’ai un sentiment mitigé. D’un côté, le duo / duel OpenMandriva / Mageia me fait un peu penser à celui entre Apache OpenOffice et LibreOffice. L’interface Homerun est bizarre, car elle est à mon humble avis plus dirigée pour une utilisation sur tablette qu’une utilisation bureautique.

Il y a aussi l’éternel problème du double panneau de configuration, celui de la distribution et celui de KDE SC qui peuvent parfois faire doublon. Problème visible avec Yast sous OpenSuSE ou encore avec Mageia. Problème moins fréquent chez Canonical et ses dérivées officielles.

Ou encore l’accès qui n’est pas franchement simple pour accéder à ce qui est Adobe Flash ou encore le mp3.

Sans oublier le problème du multilib qui pourrait amener à installer les paquets de la mauvaise architecture.

Ensuite, y a-t-il un quelconque intérêt à avoir deux distributions qui se battent pour continuer à faire vivre la Mandriva Linux ? Ne serait-il pas mieux de regrouper toutes les énergies sur une distribution unique et déjà bien implantée ? Je n’ai pas la réponse à la question, mais à chaque fois que je vois deux distributions aussi proche dans l’idée comme OpenMandriva Lx et Mageia, je me dis qu’il y a un léger problème quelque part.

Mourning Dove : « Chrysalis », un album qui sent bon la folk psychédélique des années 1960 ?

vendredi 2 mai 2014 à 11:35

Mourning Dove est un duo formé par la chanteuse et guitariste Lisa Stubbs, le chanteur et guitariste Niel Brooks acccompagné du percussionniste Jeff Rice pour l’occasion. C’est un groupe originaire de la Caroline du Sud. J’ai découvert le premier EP du groupe via le blog de Grégory, et je tiens à le remercier.

L’album est disponible sur bandcamp depuis le 12 avril 2014.

On se retrouve avec des sonorités folk teintée de psychédélique des années 1960. « Pluck » commence l’album en douceur, avec un titre qui devient assez rythmé au bout d’une quarantaine de secondes. Avec des sonorités qui font penser à de la country music.

« Flower Song » commence avec un ensemble de cordes, et propose un titre à la rythmique rapide, porté la voix de Lisa Stubbs.

Le titre éponyme est une balade à la guitare acoustique. L’avant dernière piste commence avec une introduction à la flute. Et toujours ce mélange de folk acoustique, saupoudrée de country, et d’une voix qui n’est pas sans rappeller celle de Norah Jones au début de sa carrière. Simplement excellent !

La dernière piste, « Jolene » est une reprise d’un titre de Dolly Parton, sorti en 1974. Superbe reprise de ce titre à l’origine en rythmique country.

Inutile de me le demander, j’ai déjà commandé un exemplaire du CD, en espérant l’avoir rapidement dans ma boite aux lettres !