PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Ryzen3 2200G, la fin d’une longue galère.

samedi 27 octobre 2018 à 13:15

J’écris ce petit billet dans une gare SNCF, ce qui explique qu’il sera assez lapidaire.

Fin février 2018, une personne que je ne remercierai jamais assez m’avait fait don d’un PC flambant neuf, propulsé par un Ryzen3 2200G. Autant le CPU ne m’a posé aucun problème, autant le GPU intégré a été une galère sans nom durant des mois.

Quand j’ai reçu l’ordinateur en question, le processeur d’AMD était encore tout jeune. Autant dire que le support du GPU était des plus… casse-gueule. Non seulement, j’avais droit à des démarrages laborieux, mais aussi à des gels incompréhensibles.

Donc au fil des mois et des mises à jour, que ce soit le noyau, le micrologiciel de ma carte mère ou encore des composants logiciels, j’ai tenté plusieurs fois ma chance… Mais cette vilaine a été des plus infidèles. L’approche du noyau linux 4.19 LTS a été pour moi l’envie de tenter une nouvelle fois ma chance. A près avoir rajouté le paquet amd-ucode, j’ai débranché la carte Nvidia qui m’avait dépanné… J’ai serré les fesses, et j’ai rallumé le PC… Qui a tenu le choc. Plus la moindre emmerde après des mois de galères.

La preuve ? Cette capture d’écran 🙂

Donc si vous avez un Ryzen avec GPU intégré, prenez le trio suivant : amd-ucode, mesa 18.2 et noyau linux 4.19… C’est royal 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 26 octobre 2018 à 21:12

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Antergos, Reborn, ArcoLinux, Namib, Anarchy Linux : des problèmes plus qu’une solution ?

mercredi 24 octobre 2018 à 15:05

Oui, c’est un article qui va être très méchant et qui va tacler au niveau de la carotide. Car il faut le dire, ces distributions sont plus un problème qu’une solution. Leur but est louable : simplifier l’installation d’une Archlinux.

Autant ce sont des outils qui peuvent être apprécié par des personnes ayant déjà goûté à Archlinux et autres distributions GNU/Linux mère, autant c’est une connerie monstrueuse car cela attire aussi un public qui pensent – pour suivre la mode – qu’installer Archlinux, c’est atteindre le sommet de la geekerie linuxienne.

Devenir l’élite de l’élite, la crème de la crème. Mais il faut se calmer un peu. Car il faut l’admettre, Archlinux est une distribution exigeante. J’avais enregistré la vidéo suivante début septembre 2018.

Maintenant, les raisons pour lesquelles je considère que ce sont des projets dangereux :

Antergos : elle impose son dépôt tiers au dessus des dépôts officiels. Si le dépôt tiers part en cacahuètes… Sans oublier son installateur toujours en bêta, alors que le projet est né en 2012 🙁

Reborn OS : car c’est une Antergos étoffée, même si les dépôts tiers sont à la fin du fichier dédié.

ArcoLinux : car elle donne l’impression qu’installer Archlinux c’est facile. Mais le projet se disperse avec pas moins de 18 images ISO en octobre 2018, et si un jour Erik Dubois décide qu’il en a marre du projet…

Namib GNU/Linux : la distribution qui a pompé les outils de Manjaro et devient une espèce de distribution Iznogoud, voulant devenir calife à la place du calife… De plus, comme la ArcoLinux, c’est un projet mono-développeur, et si ce dernier se tire…

Anarchy Linux : même si j’ai pas mal participé au projet, je connais ses forces et ses faiblesses. Rien ne dit qu’il existera encore dans un an.

Donc c’est pour cela que je répéterai toujours la même chose, dussè-je employer la trépanation à la sauvage pour le message passe : si vous voulez débuter dans le monde Archlinuxien, commencez par une Manjaro, qu’elle soit officielle ou une tux’n’vape.

Si vous voulez vraiment avoir la maison mère dans les mains, commencez par une machine virtuelle, et surtout avec une installation À LA MAIN soit en suivant mon guide, soit en suivant le wiki.

Si vous cassez votre machine virtuelle, ce n’est pas grave. Ensuite, conservez l’ensemble en fonctionnement durant un mois, histoire de savoir si vous arrivez à la maintenir en vie, et surtout si ça vous convient.

Je dois dire que j’en ai plus que marre d’entendre des personnes se plaindre d’Archlinux – souvent installée avec un outil simplificateur – au premier pépin qui arrive. Si les personnes pètent plus haut que leurs culs, est-ce la faute de la distribution ? Ou de leur manque de prise de conscience sur leurs connaissances techniques ?

Est-ce que le lendemain du jour où on arrive à marcher pour la première fois, on s’attaque au marathon de New York ? Je ne pense pas.

Rester honnête envers ses connaissances et ses compétences, c’est le meilleur moyen de limiter la casse. Enfin, je dis cela, mais il y aura toujours des personnes qui se prendront pour plus fortes qu’elles ne sont en réalité…

GhostBSD 18.10rc1 : que devient ce FreeBSD convivial ?

dimanche 21 octobre 2018 à 15:56

S’il y a un projet tiré du monde des BSD libres que je suis avec attention, c’est bien GhostBSD. La dernière fois que j’en avais parlé, c’était à l’époque de sa publication 11.1 en novembre 2017.

À l’époque j’avais utilisé l’interface historique du projet, Xfce. Je concluais l’article ainsi :

En un mot comme en cent : c’est un projet qui a compris que l’avenir du bureau libre ne passait pas par la sacralisation de la ligne de commande mais par l’utilisation d’outils graphiques. Même si j’adore la ligne de commande, j’aime utiliser les outils graphiques quand ils existent et qu’ils sont pensés pour être ergonomiques.

Une année s’est écoulée, et si on en croit les notes de publication, le projet est parti de sa base FreeBSD pour adopter une base TrueOS. Donc en gros, d’une base FreeBSD stable vers une base tirée de FreeBSD en développement. Sans oublier quelques technologies qui vont plaire aux geeks ayant oubliés l’existence des rasoirs : OpenRC pour gérer les services, LibreSSL en lieu et place d’OpenSSL. Bref, des appeaux à geeks dont la barbe touchent le sol.

J’ai utilisé mon ami wget pour récupérer l’image ISO d’installation qui est aussi un live.

fred@fredo-arch-mate ~/Téléchargements/ISO à tester % wget -c https://download.ghostbsd.org/releases/amd64/ISO-IMAGES/18.10/GhostBSD18.10-RC1.iso
–2018-10-21 13:08:43– https://download.ghostbsd.org/releases/amd64/ISO-IMAGES/18.10/GhostBSD18.10-RC1.iso
Certificat de l’autorité de certification « /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt » chargé
Résolution de download.ghostbsd.org (download.ghostbsd.org)… 192.99.188.34
Connexion à download.ghostbsd.org (download.ghostbsd.org)|192.99.188.34|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2658142208 (2,5G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « GhostBSD18.10-RC1.iso »

GhostBSD18.10-RC1.i 100%[===================>] 2,48G 1,24MB/s ds 29m 36s

2018-10-21 13:38:21 (1,43 MB/s) — « GhostBSD18.10-RC1.iso » sauvegardé [2658142208/2658142208]

J’ai ensuite décidé de créer une machine virtuelle dans VirtualBox et j’ai lancé mon enregistreur de vidéo.

J’avoue que je suis déçu par la qualité de cette première RC. Non seulement il y a deux gros bugs qui la touche, à savoir celui d’OctoPKG et du lancement de LibreOffice et qui la rende à la limite inutilisable, mais on se demande si le projet n’a pas fait une grosse erreur en migrant vers TrueOS… J’espère qu’il y aura une RC2 pour rattrapper tout cela, mais en l’état, je vous déconseille de penser à GhostBSD si vous voulez changer d’OS libre.

L’achat d’abonné(e)s « fantômes » pour Youtube, est-ce financièrement abordable ?

vendredi 19 octobre 2018 à 16:13

Au début, je voulais faire une vidéo sur youtube, mais je me suis dit que des personnes pourraient se sentir visées et voudrait me faire subir un deuxième « strike ». C’est pour cela que je me suis limité à un article de blog.

C’est un peu la suite de l’article sur la Youtube Money que j’avais écrit le 8 octobre, en vous donnant une recette pour les chaînes « douteuses ».

J’ai volontairement caviardé les captures d’écran, pour des raisons évidentes de sécurité. Mais il vous suffira de rentrer la phrase magique « comment acheter des abonnés sur youtube ? » et vous aurez vite votre réponse 🙂

Voici donc les tarifs que j’ai pu constater, tout en sachant que si youtube trouve que votre chaine connaît une croissance trop rapide, des représailles seront engagées et ça piquera vraiment. Vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer au final.

Si on reste dans les abonné(e)s nationaux :

100 personnes ? 49,00€

10 000 personnes ? 1799,00€

Une paille, non ?

Si on veut être plus international ?

100 personnes ? 29,00€

10 000 personnes ? 999,00€

Dans les deux cas, c’est vraiment abordable, sauf si on veut charger la mule… Mais est-ce conseillé ? Je l’ignore. Autant dire que les responsables de Youtube vont encore pouvoir rire jaune devant les montées en puissance trop rapide de certaines chaines…

Amusez-vous donc à faire une division entre le nombre total d’abonné(e)s et la moyenne du nombre de vue sur les vidéos sorties dans la semaine en cours sur vos chaines préférées.

Prenons mon exemple. Au 19 octobre, j’ai 4768 abonné(e)s. Si on remonte jusqu’au 12 octobre, cela concerne les vidéos suivantes, allant de l’épisode 41 à l’épisode 42 de « C’est trolldi, c’est permis ».

  1. C’est trolldi, c’est permis, ép. 41 : 574 vues
  2. Parabola GNU/linux en octobre 2018… : 643 vues
  3. Le wiki d’Archlinux est vraiment une bible : 547 vues
  4. Les distributions GNU/linux (in)justement oubliées, ep. 22 : 471 vues
  5. Pamac 7.2.0, un nouveau point d’étape : 486 vues
  6. Le monde du libre est capable du meilleur comme du pire : 679 vues
  7. Ghostwriter, le markdown facile et sans prise de têtes : 686 vues
  8. Les distributions GNU/linux (in)justement oubliées, ep. 22 : 479 vues
  9. Que devient elementaryOS : 801 vues
  10. C’est trolldi, c’est permis, épisode 42 : 178 vues

10 vidéos pour un total de 5544 vues. Donc une moyenne de 554,4 vues par vidéos. Si on divise 4768 par 554,4, ça donne 8,60. 1 vue pour 8,60 abonné(e)s à ma chaine, ce qui est un score plus qu’honorable 🙂

Maintenant, prenez votre vidéaste favori et faites ce calcul. Si vous avez un rapport qui dépasse les 15, posez vous des questions…