PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Antergos, Reborn, ArcoLinux, Namib, Anarchy Linux : des problèmes plus qu’une solution ?

mercredi 24 octobre 2018 à 15:05

Oui, c’est un article qui va être très méchant et qui va tacler au niveau de la carotide. Car il faut le dire, ces distributions sont plus un problème qu’une solution. Leur but est louable : simplifier l’installation d’une Archlinux.

Autant ce sont des outils qui peuvent être apprécié par des personnes ayant déjà goûté à Archlinux et autres distributions GNU/Linux mère, autant c’est une connerie monstrueuse car cela attire aussi un public qui pensent – pour suivre la mode – qu’installer Archlinux, c’est atteindre le sommet de la geekerie linuxienne.

Devenir l’élite de l’élite, la crème de la crème. Mais il faut se calmer un peu. Car il faut l’admettre, Archlinux est une distribution exigeante. J’avais enregistré la vidéo suivante début septembre 2018.

Maintenant, les raisons pour lesquelles je considère que ce sont des projets dangereux :

Antergos : elle impose son dépôt tiers au dessus des dépôts officiels. Si le dépôt tiers part en cacahuètes… Sans oublier son installateur toujours en bêta, alors que le projet est né en 2012 🙁

Reborn OS : car c’est une Antergos étoffée, même si les dépôts tiers sont à la fin du fichier dédié.

ArcoLinux : car elle donne l’impression qu’installer Archlinux c’est facile. Mais le projet se disperse avec pas moins de 18 images ISO en octobre 2018, et si un jour Erik Dubois décide qu’il en a marre du projet…

Namib GNU/Linux : la distribution qui a pompé les outils de Manjaro et devient une espèce de distribution Iznogoud, voulant devenir calife à la place du calife… De plus, comme la ArcoLinux, c’est un projet mono-développeur, et si ce dernier se tire…

Anarchy Linux : même si j’ai pas mal participé au projet, je connais ses forces et ses faiblesses. Rien ne dit qu’il existera encore dans un an.

Donc c’est pour cela que je répéterai toujours la même chose, dussè-je employer la trépanation à la sauvage pour le message passe : si vous voulez débuter dans le monde Archlinuxien, commencez par une Manjaro, qu’elle soit officielle ou une tux’n’vape.

Si vous voulez vraiment avoir la maison mère dans les mains, commencez par une machine virtuelle, et surtout avec une installation À LA MAIN soit en suivant mon guide, soit en suivant le wiki.

Si vous cassez votre machine virtuelle, ce n’est pas grave. Ensuite, conservez l’ensemble en fonctionnement durant un mois, histoire de savoir si vous arrivez à la maintenir en vie, et surtout si ça vous convient.

Je dois dire que j’en ai plus que marre d’entendre des personnes se plaindre d’Archlinux – souvent installée avec un outil simplificateur – au premier pépin qui arrive. Si les personnes pètent plus haut que leurs culs, est-ce la faute de la distribution ? Ou de leur manque de prise de conscience sur leurs connaissances techniques ?

Est-ce que le lendemain du jour où on arrive à marcher pour la première fois, on s’attaque au marathon de New York ? Je ne pense pas.

Rester honnête envers ses connaissances et ses compétences, c’est le meilleur moyen de limiter la casse. Enfin, je dis cela, mais il y aura toujours des personnes qui se prendront pour plus fortes qu’elles ne sont en réalité…