PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

« Enlist Today! » d’Oneironaught : un mélange de rock progressif instrumental, metal et psychédélique de haut vol.

lundi 23 décembre 2013 à 12:18

J’ai pu connaître le groupe Oneironaught et son premier album, après avoir été contacté par un de ses membres pour me faire découvrir la vidéo d’un des titres, « Sludgery ». J’ai vite accroché et j’ai pu écouter par la suite l’ensemble de l’album, sorti début décembre 2013 sur la page Bandcamp du groupe.

La page bandcamp du groupe précise que leurs influences sont multiples : rock progressif, avec des influences psychédéliques, metal et classique. Autant dire, que du beau linge. C’est comme si on prenait ensemble Pink Floyd, King Crimson, Opeth, avec du bon vieux rock « classique ». Du moins dans l’esprit.

L’album dure 41 minutes environ, les pistes sont assez longues, loin des 3 minutes formatées par le passage en radio. La plus courte fait 3 minutes 49, la plus longue, la dernière fait plus de 11 minutes.

La première piste « The Schillinger Escape Plan » a une introduction d’une dizaine de seconde à la Pink Floyd, suivi par des riffs plus lourd, typique du metal, mais sans jamais tomber dans les guitares ultra-saturées qui cache souvent le manque d’inspiration. Ce qui est bien, c’est que cette piste reste assez légère, très rythmique.

« Ace High », piste la plus courte avec seulement 3 minutes 49 au compteur, est clairement d’inspiration psychédélique, avec une introduction à l’orgue digne encore des Pink Floyd ou de King Crimson sur leur premier album. Le dialogue entre la basse et la guitare dans le morceau est intéressant à écouter.

Arrive ensuite la piste qui m’a fait découvrir le groupe, « The Sludgery ». Ici les influence progressives du groupe se font sentir dès l’introduction. La montée en puissance est assez rapide, et on sent les influnces metal à la Opeth du groupe qui se font sentir. Tous les instruments semblent dialoguer entre eux, se motivant les uns les autres tout au long de la piste. La fin de la piste est assez amusante, je vous laisse la découvrir ;)

Ce qui est bien dans cet album, c’est l’alternance des pistes progressives, recherchées, travaillées à l’extrème, avec des morceaux plus court, comme si le groupe cherchait à libérer son inspiration par des pistes moins alambiquées, plus directes.

« World 8-4″ qui suit « The Sludgery » confirme cette idée. Le morceau est plus direct, avec un rythme qui fait penser à celui des titres de jazz. Mais toujours le coté metal qui arrive. Je me demande s’il existe du jazz-metal, tiens :)

« ‎Your Body is Responding Incredibly Well (to the Pregnancy) » commence par une introduction au piano, longue et douce. Le morceau est un des plus léger de l’album pour sa première partie. Il aurait pu trouver sa place sans problème sur un album de rock progressif des années 1970. La deuxième moitié est largement plus teinté metal, la montée en puissance étant vraiment régulière. Et il se termine avec un peu d’orgue…

L’avant-dernier morceau « Emerald City » est une mise en bouche. Avec un morceau inspiré jazz-rock, puis alternant les phases de guitare claire et un peu plus lourde, on sent que le groupe veut préparer l’auditeur pour la claque qu’est le dernier titre de l’album, « Palace of The Beast ». D’ailleurs sur l’avant-dernière piste, c’est le seul moment où on l’a droit à quelques secondes avec du chant :)

La dernière piste « Palace of The Beast » est surement la plus metal progressive de tout l’album. Et progressive, c’est peu que de le dire avec, plus de 11 minutes au compteur. Elle termine en beauté un album qui sait prendre soin de l’auditeur.

Si vous aimez le métal, le rock progressif, avec un peu de psychédélique, écoutez donc cet album. Après, c’est à vous de voir !

En vrac’ rapide de fin de semaine.

vendredi 20 décembre 2013 à 11:55

A l’approche des fêtes de fin d’année, je vais passer le blog en mode vacances jusqu’en gros la Saint Sylvestre. Donc, ce sera un ou deux billets par semaine.

Commençons par la partie libre de cet en vrac’

Passons à la partie non-libre de cet en vrac’

Je vous laisse, et bon week-end :)

« NoHo Confidential » de Brady Harris Band : un hommage à la deuxième époque des Quatre de Liverpool ?

jeudi 19 décembre 2013 à 10:18

J’ai découvert Brady Harris via le blog d’Agnes en juillet dernier. Mais je n’avais pas écouter outre mesure cet artiste et son groupe. L’opération de Noël d’Agnès a été l’occasion de me plonger dans le dernier opus de Brady Harris, « NoHo Confidential ». Je ne m’y étais pas plongé auparavant, grosse erreur !

J’avoue qu’à la nouvelle écoute, j’ai accroché. Cela m’a donné envie de réécouter ma période préférée des Quatre de Liverpool, qui va de 1965 à 1970 de Rubber Soul à Let It Be. Car Brady Harris et son groupe, c’est un hommage constant aux Beatles de la deuxième époque.

Dès la première piste, on se dit que cet album aurait pu être composé par Lennon et McCartney. Des sonorités assez teintées milieu des années 1960, mais sans tomber dans la photocopie pure et simple.

« Mexico » est la meilleure piste de la première partie de l’album. Car elle est très rythmée, comme si les deux premières pistes lui avait servi de tremplin.

La deuxième partie de l’album commence avec un slow aux sonorités jazzy. Inutile de préciser quelle piste de l’album « Rubber Soul » me vient à l’esprit avec ce titre :)

« Northern Soul » donne un petit coup de fouet pour réveiller les auditeurs qui se seraient laissés bercés par la piste précédente.

« Heart Of Glass » ? Encore un titre qu’aurait pu composer les Beatles. Cette balade acoustique est une pépite de douceur supplémentaire.

L’album se termine avec « Night at La Carafe », un morceau instrumental. Un album que j’ai vraiment, vraiment aimé. Car c’est tellement bon de retomber dans ses classiques par moment :)

Mais il y a un autre album, un peu plus spécial, dont je voudrais parler ici. C’est son EP entièrement en français, « Mectologie ».

J’avoue que l’idée m’intrigait un peu. Et quand on écoute les paroles de la première piste, on a tendance à sourire par moment :)

Je vous laisse découvrir les autres pistes. En tout cas, j’ai toujours apprécié les paroles en français chanté par des artistes anglophones. Le charme du mélange de la langue et d’un accent différent, sûrement !

Cependant, j’ai toujours eu du mal avec le folk chanté en français. Pour moi, est-ce une déformation d’écoute, mais la folk rime avec texte en anglais :)

Manjaro Linux réussit-elle où la Linux Mint Debian Edition s’est « plantée » ?

mercredi 18 décembre 2013 à 18:04

Derrière ce titre un brin provocateur, se cache une question de base : peut-on faire une distribution GNU/Linux rolling release rationalisée, à destination des utilisateurs ne voulant pas se prendre la tête, sans se planter dans les grandes largeurs ?

La réponse est non, si on regarde la destinée de la Linux Mint Debian Edition. La première fois que j’ai parlé de la distribution, c’était en août 2011, avec la sortie de la LMDE 2011.08RC. Les notes de publication précisaient à l’époque :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) is a rolling distribution based on Debian Testing.

Ce qu’on peut traduire par :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) est une distribution à publication en flux continu basée sur Debian Testing.

9 mois plus tard, en avril 2012, le discours avait bien changé. On pouvait lire dans les notes de publication :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) is a semi-rolling distribution based on Debian Testing.

Ce qu’on peut traduire par :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) est une distribution à publication en flux semi-continu basée sur Debian Testing

Ce qui m’avait fait dire lors du bilan de l’année 2012 :

Commençons par l’occasion manquée de l’année sur le bureau Linux, j’ai nommé la LinuxMint. Elle avait tout cette année pour prendre son envol, en proposant une vraie distribution à publication en flux continu avec son interface Cinnamon par dessus. La LinuxMint Debian Edition est un fiasco, avec des « services pack » réguliers qui est tout sauf de la publication en flux continu.

Je pourrais réécrire la même chose. J’ai eu l’occasion d’installer une LMDE 2013.03 basée sur Mate Desktop.

Apparemment, l’ISO de la Linux Mint Debian Edition n’a pas été régénérée pour faire prendre en compte le septième Update Pack. Outre les montées en version de logiciels, la plus grosse modification a été l’arrivée du noyau linux LTS 3.10. Ce qui entraine la récupération de 1133 paquets pour un total de 713 Mo.

Mais si on regarde l’exemple de Manjaro Linux, qui reprend le principe de la LMDE mais en utilisant une base Archlinux, on serait tenté de répondre que oui, on peut faire une distribution conviviale en flux continu et le tout rationnalisé par un tampon hebdomadaire voire plus court.

La base Archlinux pourrait faire peur et être synonyme pour certaines personnes de l’hérésie qu’est la ligne de commande.

Qui dit convivial dit installateur simple d’accès et qui fait bien son travail. Thus, introduit avec la Manjaro Linux 0.8.8 prend en charge cette partie sensible Le support en mode graphique utilisateur (et donc convivial) est annoncé pour la version de Thus pour la Manjaro Linux 0.8.9 des technologies comme l’UEFI, LUKS et LVM. Version qui sortira au début du printemps 2014.

Thus est très simple d’accès, il reprend l’ergonomie générale de l’installateur de la LMDE. Donc, difficile de faire plus simple. Voici les principales étapes de Thus.

Il y a aussi des outils graphiques pour gérer les paquets, comme Pamac ou Octopi. Même si les deux sont encore en cours de développements intense, ils n’en restent pas moins utilisable.

Cerise sur le gateau, on peut récupérer les packs de mises à jour hebdomadaire, le deuxième pack pour Manjaro Linux 0.8.8 étant le dernier en date, sans passer par la ligne de commande.

Pamac est encore rustique, mais il fait son travail, et oui, en mode graphique ! Donc convivial, non ? :)

Vous me direz : Archlinux, c’est pas vraiment une distribution qui est connue pour avoir des vieux logiciels comme un noyau linux LTS. C’est faux. Par défaut, la Manjaro Linux propose un noyau linux LTS assez récent. Au moment où je rédige cet article, c’est le 3.10.22.

Le seul point difficile, c’est la gestion des paquets linguistiques complémentaires. Mais cela se résout par l’utilisation de l’outil Manjaro Gestionnaire de paramètres. Et même s’il reste quelques minuscules bugs, que l’on peut mettre sur le dos d’une version non encore finalisé de la distribution, ça reste très acceptable. Surtout en comparaison de certains autres projets où rajouter les paquets de traduction et les faire prendre en compte est une vraie galère :(

La réussite actuelle de la Manjaro Linux peut-elle s’expliquer par le fait qu’elle peut s’occuper à plein temps d’adapter les paquets d’Archlinux, et ne pas avoir à gérer une deuxième distribution en parallèle comme c’est le cas pour la LMDE ?

La LMDE, est-elle cinquième roue du carosse pour l’équipe de LinuxMint ?

Evidemment, il restera à voir comme l’équipe de la Manjaro Linux va gérer l’année qui vient. Si elle la gère comme 2013, il y a fort à parier que Manjaro Linux va se faire une jolie place au soleil.

Au détriment de ce qui aurait pu être une vraie révolution et une bouffée d’air frais dans le petit monde des distributions GNU/Linux, la LMDE qui s’est révelée être au final un pétard mouillé.

Bilan culturel 2013. Oui, culturel en un seul tenant, pas comme sur les grandes chaines télévisées non publiques :)

mardi 17 décembre 2013 à 22:54

Je suis un fou de musique. L’année 2013 a été pour moi une succession de bonne surprise. Sur la quarantaine ou la cinquantaine de billets que j’ai fait depuis janvier 2013 sur le plan musical, il y a d’énormes coups de coeur.

J’ai eu envie de faire un petit bilan sur les artistes non-commerciaux que j’ai découvert cette année. Comme il y a eu de tout, un peu dans tous les domaines, ça sera par ordre de pagaille.

Commençons par la musique douce. Dans ce domaine, mes grands coups de coeur de cette année 2013 ont été :

Dans le domaine de la musique psychédélique et / ou teintée début années 1970 ? Deux énormes coups de coeur.

Dans le domaine purement instrumental ?

Si on aime le rock et le metal ? Et j’ai du en oublier, car j’ai plongé tête la première dans le métal cette année, spécialement ses variantes symphoniques et progressives.

Pour finir, les albums « inclassables ».

Je n’ai pas tout listé, et j’ai cité vraiment mes coups de coeurs. Sur le plan « commercial », je n’ai eu qu’un seul groupe cette année qui m’a fait acheter toute sa discographie ou presque en l’espace d’un an. C’est le projet Blackmore’s Night monté par Ritchie Blackmore et Candice Night.

Et un artiste solo, Steven Wilson, que j’ai découvert via son duo avec Mickael Ackerfeldt, Storm Corrosion. Sans oublier le sublime « The Raven That Refused To Sing ».

L’année 2014 sera difficile à battre en terme de richesse et de nouveautés.

Pour finir cet article, je vous rappelle qu’Agnès de Destinations Passions propose jusqu’au 31 décembre 2013 une opération pour faire plaisir sur le plan culturel.

« La culture, c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié. » (Edouard Herriot)