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FredericBezies

source: FredericBezies

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Critique de livre : « David Atlan : Le bout du tunnel » de Jérôme Dumont.

dimanche 30 août 2015 à 10:14

J’ai fini de lire le premier tome de la nouvelle saga du papa de « Rossetti et McLane », Jérôme Dumont. Comme pour ses précédents romans, ceux-ci sont disponibles au format électronique sur la plateforme détestée par de nombreux barbus, Amazon.

Dans ce nouveau roman, Jérôme Dumont mélange le thriller et le roman policier. Le héros et narrateur de l’histoire, David Atlan est un sombre gratte papier d’une agence d’assurance qui, suite à sa séparation, a du prendre un deuxième travail, dans une station service. Et un soir, dans cette station service, il fait une rencontre qui changera sa vie pour le pire… Et peut-être pas pour le meilleur :)

On reconnait le style de Jérôme qui mélange les scènes les plus tendues et les pointes d’humour et d’ironie qui permettent au lecteur de respirer un peu avant une scène qui s’avère tragique.

Entre David Atlan, l’invisible gratte papier et Lisa Marmara, la femme de choc, un duo de choc se met en route. J’avoue que j’ai bien ri avec les réflexions de David, surtout après des situations plus que tendues.

C’est un bon début de saga. Reste à Jérôme Dumont à exploiter cette saga.

En vrac de fin de semaine.

samedi 29 août 2015 à 10:10

Pour finir ce mois d’août 2015 en beauté, un billet fourre-tout.

Commençons par le logiciel libre pour commencer.

Passons maintenant au culturel.

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end.

L’avenir de la musique enregistré passe-t-il par des sites comme Bandcamp ou encore Jamendo ?

mercredi 26 août 2015 à 15:02

La génèse de cet article est à imputer en partie à Péhä, auteur du blog « les p’tits dessins de Péhä ». Dans un article assez ancien, j’avais déjà utilisé une de ses oeuvres, où il m’avait bien croqué soit en passant :)

Ce matin, il m’a envoyé un courrier via la framasphere* – réseau encore plus désertique que Google plus, c’est dire – avec le lien vers un dessin qu’il avait fait pour Unfamous Resistenza, se basant sur une citation d’Alan Lomax. Je dois dire que Péhä a visé dans le mille, car la citation colle bien à ma vision de la musique.

UR-10

Si le dessin ci-dessus n’est pas suffisamment lisible, voici ce que dit la citation de l’ethno-musicologue américain décédé en 2002 :

Nous avons maintenant des machines culturelles si puissantes, qu’un chanteur peut atteindre n’importe qui dans ce monde et faire que tous les autres chanteurs se sentent inférieurs à lui parce qu’ils ne sont pas comme lui.

Une fois qu’il est lancé, il est supporté par tant d’argent et tant de pouvoir, qu’il devient un monstrueux envahisseur venu de l’espace, écrasant ainsi toutes les autres possibilités de l’Humanité.

Ma vie a été consacrée à s’opposer à cette tendance.

Je tiens à préciser que je rédige cet article en écoutant le CD fraichement acheté auprès des Compagnons du Gras Jambon, dont j’ai parlé dans un précédent article.

Comme je l’ai dit un peu plus haut, je suis entièrement d’accord avec cette citation d’Alan Lomax. Il suffit de voir les rouleaux compresseurs qui monopolisent les ondes radio, le média de masse en lente perte de vitesse (la télévision), ou encore des sites de vidéos comme Dailymotion ou Youtube.

Depuis que je connais Bandcamp – je me souviens plus comment j’en ai entendu parlé – mes achats en terme de groupes et d’artistes commerciaux soutenus par des monstres de battage médiatique comme Universal, Warner ou Sony se sont réduits comme peau de chagrin.

Mis à part l’envie de compléter la discographie de certains groupes qui ont marqués la deuxième moitié du XXe siècle, à savoir des monstres comme Pink Floyd, les Beatles, Led Zeppelin, Genesis (époque Peter Gabriel), Iron Maiden ou encore Deep Purple (époques Mark 2 et 3), je n’achète plus aucun artiste ultra-médiatisé. Sans oublier des artistes français ou francophone comme Jacques Brel ou encore Léo Ferré.

Les seuls contre-exemples ? Les réalisations du groupe Blackmore’s Night, les productions de Steven Wilson. Tout le reste, à savoir 80 à 85% de mes achats sur l’année ? Des petits groupes et des artistes que j’ai pu trouver via Bandcamp ou via le « bouche-à-oreille » comme pour Cortesia ou encore Maz Plant Out.

C’est un site qui m’a redonné envie d’écouter de la musique et de me plonger dans des domaines que je n’aurais pas effleuré auparavant, comme la folk médiévale, le black metal à chant féminin (ah, Myrkur), ou encore certaines tendances du Jazz, comme le Jazz-Rock.

Évidemment, cela demande un peu de temps pour trouver la pépite qui fera dire : c’est un album que j’ai envie d’acheter. Comme partout, il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie. C’est vrai qu’il est plus facile de prendre du prémâché qui envahit ce qu’il reste dans les rayonnages des grandes surfaces culturelles.

Avec la paranoïa croissante des industries de l’inculture musicale, il est maintenant impossible ou presque d’écouter un album en entier avant de se décider à passer ou non à l’acte d’achat.

Sur ce plan, des sites comme Bandcamp ou Jamendo sont respectueux des mélomanes et autres lisztomaniaques. C’est un retour à des espaces où la personne peut acheter en toute connaissance de cause, et non pas uniquement car c’est un phénomène de mode et qu’il faut posséder l’album à tout prix.

Pour moi, des sites alternatifs comme Bandcamp sont un avenir possible de la musique enregistrée, où tout le monde est gagnant. Ce qui change vraiment du modèle classique qui est celui du trio infernal et de ses faux nez que sont les petits labels soit disant indépendants.

Maintenant, la balle est dans votre camp. Bonne musique :)

« A Place to Hide », le premier opus de Syncatto.

mardi 25 août 2015 à 11:34

Fouillant dans la catégorie rock progressif de Bandcamp, je suis tombé sur le premier opus de Syncatto, projet de Charlie Robbins originaire de Fresno en Californie.

Bien que les morceaux soient relativement courts pour du rock progressif, le plus long des sept n’atteignant que 4 minutes et 41 secondes, on y retrouve tout ce que j’aime dans ce genre musical : une virtuosité, un mélange d’influences qui font la richesse de ce genre de rock.

On pourrait se dire, et ce n’est pas complètement faux, que c’est un seul long titre découpé en sept parties.

On sent que les influences sont nombreuses : classique avec la piste d’introduction, du rock progressif répondant aux canons du genre avec « Memory Lapse ». On s’imagine bien avec ce titre un concert avec une foule nombreuse qui se presse vers le groupe. Avec « The Magician » on tend à la fois vers le jazz, avec le piano et le metal, avec la batterie et la guitare.

La piste « Life » nous la joue plus rock électrique, mais reste des plus agréables à l’écoute. « Aquatic Resonance » est la piste la plus calme de l’album, avec une ambiance digne à la méditation et sert d’intro à la piste la plus inspirée metal de l’album « Constant Flow ». Que c’est bon !

La transition avec l’ultime piste se fait sans que l’auditeur ne s’en aperçoive, ce qui confirme l’idée d’un seul morceau d’une vingtaine de minutes découpés en plusieurs parties.

L’album est court, mais c’est comme une dose de caféine matinale pour se donner un coup de pied au… et se lever :)

La cerise sur le gateau ? Cet opus est disponible à prix libre, à vous de définir ce que vous voulez donner pour acheter cet album.

Microsoft et MS-Windows 10 : l’espiogiciel géant caché sous la forme d’un OS sera-t-il l’objet d’une prise de conscience ?

lundi 24 août 2015 à 16:48

Il ne se passe plus une semaine depuis la sortie de MS-Windows 10 sans qu’un nouveau scandale ne vienne ternir le dernier né de Microsoft.

Voici une chronologie non-exhaustive des principaux « scandales » que j’ai pu trouver :

17 juillet 2015 : les mises à jour seront automatisées et obligatoires, sauf pour les versions Entreprises de l’OS.

Même si cela part d’un bon sentiment (vouloir limiter la casse), cela peut entrainer des situations cocasses en cas d’une mise à jour faisandée qui finira un jour ou l’autre par arriver. D’ailleurs, dès le 10 août, dixit ZDNet, ce fut le cas.

30 juillet 2015 : Il faut faire attention de bien configurer les options concernant l’envoi des informations auprès des serveurs de Microsoft. Ce dernier s’avérant être une commère de haut vol.

La CNIL a fait un article à ce sujet, que je vous conseille de lire.

18 août 2015 : selon les licences d’utilisation, textes que personne ne lit complètement, Microsoft se réserve le droit de désactiver des logiciels non légaux des ordinateurs sans prendre de pincettes. Simple reprise des conditions d’utilisation d’utilisation de la Xbox.

21 août 2015 : Microsoft annonce en tout tranquillité que les notes de publication ne concerneront que les mies à jour les plus importantes. En clair, circulez, il n’y a rien à voir.

Dernier « scandale » en date ? Certains sites de partages ont décidé de mettre à la porte les utilisateurs de MS-Windows 10.

Selon torrentfreak, certains sites de partage, vu les dérives concernant la gestion des données de l’utilisateur dans MS-Windows 10, ont décidé de ne plus accepter leur présence. Sûrement lié à l’histoire de la désactivation automatique de certains logiciels non légaux selon Microsoft. Ouille 😀

Cela doit faire partie à certains lobbys d’ayants-tous-les-droits soit dit en passant, qui n’auront bientôt plus besoin d’usine à gaz comme l’Hadopi pour combattre les méchants pirates qui les empêche de vendre de la pollution de trottoir à prix d’or.

Cela commence à faire beaucoup pour un OS sorti depuis moins d’un mois quand j’écris cet article.

Je dois dire que je ne suis pas le moins du monde surpris par les polémiques qui entourent le nouvel opus de Microsoft. Si j’ai laissé tomber les OS de Microsoft, ce n’était pas par idéologie, mais simplement par curiosité et car j’avais atteint un certain niveau d’utilisation de logiciels libres pour franchir la dernière étape : celui de l’OS. Et aussi pour ne plus avoir à chercher de cracks pour certains logiciels trop onéreux 😀

Grand bien m’en a pris, le dernier MS-Windows que j’ai utilisé en dur sur mes ordinateurs fut MS-Windows XP.

Depuis 2006, soit 9 ans, je n’ai utilisé que des distributions GNU/Linux. Mais je ne suis pas ici pour faire du prosélytisme.

Cependant MS-Windows 10 sera un succès car il surfera sur trois principes :

  1. Une interface classique qui rompt avec le saut ergonomique de MS-Windows 8.x
  2. La vente conjointe avec les nouveaux ordinateurs plus ou moins verrouillé au niveau du circuit UEFI
  3. Un « TINA » qui prospère sur la croyance que les OS libres ne sont pas encore assez matures pour une utilisation courante et spécialement pour le ludique.

Quand je vois la liste des scandales liés à MS-Windows 10, ma culture historique revient à la charge, spécialement une séquence d’un documentaire de Frédéric de Rossif, « De Nuremberg à Nuremberg » où le narrateur cite Hans Friztsche (1900-1953)

« Vous tous qui nous accusez n’attendiez rien de bon d’Hitler et vous êtes effondrés par l’horreur de ce qui s’est passé vraiment. Mais alors essayez de comprendre l’indignation de ceux qui attendaient quelque chose de bon d’Hitler et qui furent trahis. Je suis l’un d’entre eux. »

Bien entendu, il n’y a pas de genocide et autre massacres généralisés liés à MS-Windows 10, seulement une destruction méticuleuse de la vie privée des utilisateurs. Mais remplacez Hitler par MS-Windows 10, et la phrase s’étoffe assez bien.

Il faut dire que Microsoft ne fait que suivre le mouvement engagé par le réseau social le plus gros du monde, vous savez, celui du fesseur de caprins…

fessebouc

C’est aussi du pur miel pour moi que de voir une partie de la blogosphère et de la webzinosphère retourner sa veste. On peut y lire certains discours que je vous laisse découvrir. Ma seule remarque sera : « Il ne faut jamais dire jamais », surtout quand on parle d’informatique.

Pour finir, je vous renvoie à l’article de Damien qui croit encore – c’est respectable – que MS-Windows 10 sera une occasion de faire comprendre l’importance d’utiliser du logiciel libre.