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FredericBezies

source: FredericBezies

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De l’uniformisation des distributions GNU/Linux… L’exemple avec le top 10 de Distrowatch

dimanche 2 juin 2013 à 19:27

Après un article très intéressant de Cyrille Borne, j’ai eu envie de montrer pourquoi présenter et tester rapidement des distributions GNU/Linux devient de moins en moins intéressant. J’ai pris le top 10 de Distrowatch (qu’il vaut ce qu’il vaut), et j’ai essayé de prendre des versions KDE SC de chaque membre du top 10, si les versions sont disponibles, aussi bien en version officielles que communautaires.

Pour KDE SC ? Car historiquement, KDE SC – à l’époque KDE – est le premier environnement libre jamais créé en 1997, modulo QT qui ne l’était pas à l’époque qui provoquera la naissance de Gnome en 1998.

Pour mémoire, le top 10 de distrowatch au 2 juin 2013 ressemble à ça :

  1. Linux Mint
  2. Mageia
  3. Ubuntu
  4. Debian GNU/Linux
  5. Fedora Linux
  6. openSUSE
  7. PCLinuxOS
  8. ArchLinux
  9. Manjaro Linux
  10. Puppy Linux

Pour mémoire, il y a 3 distributions basées les paquets Deb (Linux Mint, Ubuntu, Debian GNU/Linux), 4 sur les paquets RPMs (Mageia, Fedora Linux, openSuSE et PCLinuxOS), les 3 restantes étant basées sur des formats de paquets indépendants, quoique j’ai un doute pour la Puppy cependant.

Pour les distributions proposant KDE directement (Mageia, Debian GNU/Linux, Fedora Linux, OpenSuSE, ArchLinux et PCLinuxOS) je n’ai pas eu trop de problème. Cependant il a fallu que je passe par Kubuntu (le pendant communautaire de KDE pour Ubuntu), Manjaro Linux KDE, idem pour la Mint, même si la version 15 n’est pas encore disponible pour KDE SC.

Pour la Puppy Linux, mes recherches n’ont pas été franchement couronnées de succès, mais je ne connais pas trop cette distribution.

Voici donc, dans l’ordre de distrowatch des captures d’écran des différentes versions de KDE, en fonction de la distribution utilisée. Et on peut voir que si on se limite à l’affichage général, les différences sont infimes. Parfois le thème utilisé, les « tripes » ou le lanceur d’application diffèrent. Mais en règle générale, on va de KDE SC 4.8 à KDE SC 4.10.

Linux Mint 14 (la 15 n’est pas encore disponible) : KDE SC 4.9, noyau Linux 3.5

La Mageia 3 : KDE SC 4.10, noyau Linux 3.8

Kubuntu 13.04. J’aurais pu prendre une Ubuntu et lui installer dessus KDE SC, mais j’ai préféré prendre la version communautaire. KDE SC 4.10, noyau Linux 3.8

Debian GNU/Linux 7 (alias Wheezy) : KDE SC 4.8, noyau Linux 3.2

Fedora Linux 18 : KDE SC 4.10, noyau Linux 3.9

openSuSE 12.3 : KDE SC 4.10, noyau Linux 3.7

PCLinuxOS 2013.04 : KDE SC 4.10, noyau Linux 3.2

ArchLinux : KDE SC 4.10, noyau Linux 3.9

Manjaro Linux 0.8.5.2 : KDE SC 4.10, noyau Linux 3.9

Mis à part quelques outils spécifiques, des thèmes qui diffèrent ou le type de paquet employé qui diffèrent, on peut se demander quelles sont les vraies différences ? Sur le top 10, 7 proposent KDE SC 4.10. 5 propose des noyau Linux 3.8 et 3.9.

Donc autant dire que sur le top 10, les différences se joue plus sur des éléments tiers : l’apparence, les outils systèmes, et parfois une partie de la logithèque qui diffère.

Mais si on prend sur l’apparence générale, les distributions du top 10 avec KDE SC se ressemblent toute. J’aurais pu faire la même chose avec Xfce ou Gnome.

L’uniformisation est en route, est-ce un mal ? Non. Cela permet de montrer que le marché des distributions GNU/Linux devient mûr, et que les différences sont plus des questions de sensibilité que purement techniques.

Vers une RedHatisation des distributions GNU/Linux ? Ou comment des utilisateurs un peu trop impatients auront envie de casser du sucre sur le dos d’ArchLinux…

vendredi 31 mai 2013 à 21:00

RedHat a entamé un mouvement de « simplification » de la hiérarchie des fichiers exécutables. Dans un système GNU/Linux classique, les fichiers exécutables étaient historiquement disponibles dans 4 endroits différents : /bin, /sbin, /usr/bin et /usr/sbin.

Une idée a été mise en route : mettre tous les exécutables dans /usr/bin. Les précédents répertoires devenant alors des liens symboliques pointant vers /usr/bin.

Dans un article assez complet, le mouvement des exécutables vers un répertoire unique est expliqué pour différentes raisons, dont la compatibilité accrue avec les autres unix. Et aussi dans le cadre de l’implémentation de systemd.

En dehors de la Fedora Linux 17 qui a déjà effectué la migration, Mageia l’a fait pour sa version 3, Gentoo propose un guide, OpenSuSE l’aurait fait pour sa version 12.3 (même si cela n’est pas précisé dans ses notes de publication). Pour Ubuntu, je ne saurais me prononcer, car je n’ai trouvé qu’un document technique datant de la période de développement de la Ubuntu 12.10.

Des grandes distributions du top 10 de distrowatch, il ne restait en gros que les distributions basées sur ArchLinux à ne pas avoir fini la grande fusion des exécutables en un seul emplacement. Or, en lisant la liste de publication arch-dev-public, j’ai pu trouver un fil qui annonce la grande migration, et un message a attiré mon attention. Celui qui permet de migrer tranquillement et en évitant de tout casser.

Les manipulations sont à faire à vos risques et périls. Inutile de me balancer une bombe à neutron en pleine tronche si votre système est planté par la suite.

Pour le moment, la migration a été effectuée sur testing, et je rédige ce billet depuis une ArchLinux qui a fait la migration sans casse. Le problème se situe au niveau des paquets tiers trouvé sur AUR. Et j’ai du modifié le paquet iscan qui me bloquait la migration autrement.

La migration se fait en plusieurs étapes. La première est de vérifier qu’aucun paquet n’a laissé trainer de fichiers dans un des répertoires qui deviendra au final un simple lien symbolique.

Dans un terminal, il suffit d’entrer la commande suivante :

comm -12 <(pacman -Qqm | sort) <(pacman -Qqo /bin /sbin /usr/sbin | sort -u)

Si la liste est vide tant mieux ! Sinon, il faut voir les paquets en question, voir si les auteurs sont au courant, car cela plantera la mise à jour.

Si les problèmes sont réglés, on entre les deux commandes magiques :

sudo pacman -Syu --ignore filesystem
sudo pacman -Su

Et on redémarre en serrant les fesses, même si tout s’est bien passé. Pour le moment, la manipulation est réservé aux utilisateurs d’ArchLinux testing. Cependant, je suis curieux de voir comment les développeurs de Manjaro Linux vont gérer le passage, surtout vu la popularité croissante de la distribution.

Décidément, le Royaume-Uni est bien la nation européenne du folk : la preuve avec Woodfield.

jeudi 30 mai 2013 à 16:54

Via le blog de Greg, j’ai pris connaissance du premier EP d’un duo de folk americana, Woodfield. L’EP est sorti début mai 2013.

Le groupe, principalement constitué du duo Tom Crosley-­Thorne et Rebecca Leach, nous propose une folk rock assez classique, un peu teinté de country. Leur premier EP contient 4 titres et dure une grosse douzaine de minutes.

Avec le premier titre, on pourrait se croire dans un appartement des années 1960, l’air saturé de senteurs de patchouli, passant à l’envers la deuxième face de « Sergent’s Pepper Lonely Heart Club Band » des Beatles pour entendre le message subliminal contenu dans la dernière piste.

La deuxième piste nous envoie au far west avec des ambiances qu’on pourrait trouver autour d’un feu de camp, à la belle étoile.

La troisième piste est plus teinté pop-rock que les précédentes. La dernière piste clot l’EP en douceur, avec un mélodie à tendance country. Et on peut se dire : déjà ? C’est tout ? Allez, on se le remet :)

L’album n’est pas excessif côté prix, surtout pour un CD imitation vinyle, un poster de leur tournée et une petite étiquette avec le nom du groupe le tout pour 5£, soit 5,82€. Si vous ne voulez que la version numérique, il vous en coutera 4£, soit 4,66 €.

Inutile de préciser que j’ai acheté une version physique d’un des 200 exemplaires disponibles. Il me tarde de le voir rejoindre ma collection de folk anglaise déjà constitué de la discographie de Dave Gerard and The Watchmen et du duo Josienne Clarke et Ben Walker.

Petit ajout du 31 mai : la vidéo officielle du titre « When You Call ».

Le retour en force du vintage : le vinyle CD.

jeudi 30 mai 2013 à 11:27

Derrière ce titre un peu énigmatique, je ne parle pas d’une galette hybride de la taille d’un vynile qui serait aussi lisible sur un lecteur CD. Non, juste d’une tendance croissante sur le plan de l’apparence des galettes plastifiées qui fête cette année leur 31e anniversaire. Il faut dire que le premier CD jadis produit au Japon était une réédition d’un album de… Billy Joel !

Cette apparence est celle de la face d’un vinyle avec ses microsillons. Pour les personnes n’ayant pas connu l’époque glorieuse des 33 et 45 tours, mais uniquement le CD, imaginer que l’on devait acheter des bouts de plastique de 30 cm de diamètre contenant 25 à 30 minutes par face, c’est comme revenir au temps des cavernes :)

Bref, pour une raison qui sera dévoilée dans un prochain article à venir, j’ai remarqué que les CD imitation vinyle était une tendance qui commençait à apparaître. Dans la photo ci-dessous, les 4 CDs imitations vinyle de ma collection qui contient environ… 550 références :) Oui, je sais, moins d’un petit pourcent ce n’est rien, et pourtant… Pour prendre un parallèle douteux, les utilisateurs de GNU/Linux pour les ordinateurs domestiques ne représentent aussi qu’un petit pourcent :)

CDs imitation vynile

De gauche à droite et de haut en bas : Epilogues avec leur premier EP éponyme, « When Stars Fall E​.​P » des The Dark Flowers, « D.I.Y #1″ de Big Bang Factory et l’album « Denmaaahhrk » du supergroupe Aaahhhrchestra.

J’avoue que le côté vintage de la présentation des galettes plastifiées est sympathique et permet un délire nostalgique. En tout cas, ça change du CD fourni avec sa notice torchée sur ce qui ressemble à du papier hygiénique recyclé.

De la pollution publicitaire. Première partie.

mercredi 29 mai 2013 à 12:25

Ce matin, en allant prendre mon courrier, j’ai été agressé par la publicité qui s’y trouvait. j’ai eu la chance d’avoir du courrier qui n’était pas uniquement de la propagande commerciale.

Et cela m’a donné une idée : savoir combien de kilo de papiers sont ainsi gâchés et quel est le nombre total de pub que j’aurais reçu quotidiennement.

Donc d’aujourd’hui 29 mai 2013 jusqu’au 5 juin 2013, chaque fois que j’aurais de la publicité, je la prendrais en photo, et je la pèserais en vidéo.

Jour 1 : 24 prospectus. Quand à la masse, je laisse la vidéo vous donner la réponse.

Désolé pour la qualité de la vidéo, mais je n’ai que mon vieil APN pour faire les vidéos :]

Pour vous donner un ordre d’idée du gâchis, j’habite dans une résidence de 19 appartements. Et je peux vous dire que les poubelles de recyclables ont des indigestions de publicité… Et je vous conseille de lire l’article de Ploum sur le modèle publicitaire appliqué aux sites internet

La suite ? Dès que j’aurais de la publicité dans la boite aux lettres physique.