Comme on est vendredi – trolldi en culture geek – un petit en vrac’ rapide et libre qui essayera de ne pas suivre la tradition de la journée du vendredi.
Toine, le responsable du site @diffuser nous propose une compilation de musique libre francophonepotable. Si, si, c’est possible, même si j’étais plus que dubitatif au moment de télécharger la compilation.
En rapport avec le lien précédent, un groupe que j’ai découvert, Have The Moskovik, situé sur Orléans propose un excellent album (dont je reparlerais bientôt), « Une Simple Théorie des Glaces en Terrasse« . Et pour cause, je l’ai acheté. Article à venir en fonction de mon inspiration
J’allais presque oublier, une excellent vidéo de Cyprien sur la mode du Geek, histoire de remettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ».
Environ 18 mois après, où en est-il ? La version 1.4.0 est sortie en juillet dernier, intégré dans un nombre croissant de distribution (Linux Mint, SalixOS, openSuSE, en cours pour Mageia).
J’ai donc pris une archlinux virtualisée – autant reprendre l’environnement qui a vu la naissance du fork – et installé la dernière version en date.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting ‘disk.img’, fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archlinux-2012.10-1-archboot-dual.iso -boot order=cd &
L’installation se fait en deux étapes, en partant d’une archlinux avec Xorg installé et configuré. J’ai aussi rajouté Gimp, Mozilla Firefox et LibreOffice
On rajoute le dépot dédié en tête de liste dans le fichier /etc/pacman.conf
[mate]
Server = http://repo.mate-desktop.org/archlinux/$arch
Puis avec la ligne de commande :
yaourt -S mate mate-extras
Pour le gestionnaire de session, j’ai installé LightDM, lxdm refusant de se lancer ?! Le gestionnaire de connexion MDM (utilisé par la version Mint de Mate) est indisponible sur les dépots pour archlinux. On arrive sous Mate 1.4.2 lors du chargement de l’environnement.
Et la logithèque fournie par défaut est très légère : pas de gestionnaire de vidéo, ni de lecteur de musique par exemple, ou encore de gestionnaire de connexion réseau
A noter que je n’ai pas réussi à avoir les options d’extinction au niveau de LightDM.
L’environnement est vraiment réduit à son strict minimum, ce qui est ennuyeux, car si on veut installer des outils, on est obligé de broder, alors que la force des environnements comme Gnome, c’est de proposer un univers cohérent. Car si on doit installer Totem (pour avoir les vidéos) ou Rhythmbox (pour la musique), cela installe des paquets de Gnome 3.x en quantité.
Alors, Mate, semi-échec ou semi-réussite ? A vous de décider. Dommage que près d’un an et demi après le lancement du projet, les ports de certains outils de Gnome soit encore absent, mais vu la taille du projet d’origine, ce n’est pas étonnant.
Or, l’article est trompeur à plusieurs titres. Car nulle part, il n’est précisé que cela ne concerne que la version pour Microsoft Windows qui est concernée, nullement celle pour les distributions GNU/Linux ou encore MacOS-X qui depuis sa version 10.4 alias Tiger ou 10.5 alias Leopard est purement 64 bits.
En effet, l’article se base sur un fil initié par Benjamin Smedberg dont le titre est clair pour qui sait lire : « Turning off win64 builds », qu’on peut traduire : « Arrêt des compilations win64″. Nulle autre architecture n’est concernée.
Les justifications sont l’absence de greffons en 64 bits, plantage plus fréquent, bugs difficilement reproductibles, bref ce qui a ralenti l’adoption des OS 64 bits depuis des années. Même si j’avais constaté du progrès comme résumé en décembre dernier.
Pour faire un résumé rapide : oui, il n’y aura pas pour le moment de version 64 bits de Mozilla Firefox pour la plateforme Microsoft Windows. Et uniquement elle !
Tom’s Guide a donc volontairement oublié 12% du marché de l’informatique, à savoir l’univers du Mac (qui a du matériel proche du PC au final), et les péquins libristes qui peuvent avoir une version 64 bits du navigateur de la Fondation Mozilla.
Sans oublier le paquet qemu-kvm-spice pour l’émulation. Une fois tout installé, il est simple de configurer une nouvelle machine virtuelle. Les disques virtuels OS sont stockés dans ~/.local/share/gnome-boxes/images.
Même si pour les captures d’écran, j’ai utilisé une ISO de la Linux Mint 14 version Mate, pour la vidéo ci-dessous, j’ai pris une image de la Linux Mint 14 version Cinnamon préinstallée. J’ai fait quelque chose de rapide, et la vidéo parle d’elle-même sur certains plans.
Même si j’ai quitté la machine virtuelle de manière un peu abrupte (quel intérêt de voir une Linux Mint se mettre à jour), l’outil est encore rudimentaire. Je n’ai pas trouvé le moyen de mettre en pause une machine virtuelle (à moins que l’option ne me crève les yeux) ?
En tout cas, c’est un logiciel prometteur s’il rajoute la mise en pause, et la possibilité de gérer facilement le son et d’autres petites choses, comme le circuit réseau utilisé.
D’ailleurs, je me suis basé sur une préversion quasi-finale de la version bêta, qui doit sortir le 27 novembre, sauf nouveau report de dernière minute.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/18-Beta-RC1/Live/x86_64/Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso
–2012-11-21 11:18:00– https://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/18-Beta-RC1/Live/x86_64/Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso
Résolution de dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)… 209.132.181.23, 209.132.181.27, 209.132.181.26, …
Connexion vers dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)|209.132.181.23|:443…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 824180736 (786M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso»
Moins d’étapes, plus rapide, c’est déjà un bon point. Au premier démarrage, après avoir créé un compte utilisateur, nous arrivons dans une session Gnome 3.6.2. Et comme c’est une version en développement, les mises à jour sont assez nombreuses. J’ai fait la mise à jour en ligne de commande, même si un outil de vérification et d’installation graphique existe.
Cette dernière peut-être trouvée dans les détails des paramètres systèmes.
J’ai rajouter toujours en ligne de commande LibreOffice ainsi que gimp et gnome-tweak-tool et shotwell, avec la simple commande :
A noter que l’outil de comptes en ligne est un peu plus complet que la version officielle, ne serait-ce que le rajout du support de Kerberos.
D’ailleurs, j’ai trouvé yum un peu plus rapide, ce qui n’est pas un mal. Il faut dire que la récupération en parallèle de plusieurs paquets est bien utile. L’ensemble est vraiment très à jour, mis à part Mozilla Firefox qui n’est proposé qu’en version 16.0.2… Mais on ne va pas chipoter, surtout que la version 17.0 n’est sortie… qu’hier
Désirant avoir une version aussi complète que possible, j’ai rajouté en ligne de commande le dépot RPMFusion, et j’ai installé les greffons multimédias manquants. Pour Flash ? Il faut rajouter le dépot d’Adobe, mais j’ai préféré utiliser une solution libre, ne voulant pas déstabiliser la pré-béta de la Fedora 18
Parmi les très bons points, la logithèque est très complète, même avec l’installation par défaut, avec certains outils comme Machines (anciennement Gnome Boxes), ou encore l’outil de gestion de parefeu. Bien entendu, en passant par l’image DVD, l’installation des outils Gnome serait plus exhaustive. Mais déjà, rien que la version CD est très complète.
Dommage que la distribution ait pris autant de retard, la nouvelle génération d’Anaconda étant en cause. Mais mieux vaut une version qui prend son temps pour être déboguée qu’une version sortie car il faut respecter une date limite impérative.