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FredericBezies

source: FredericBezies

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EvolveOS, le retour de SolusOS en plus viable ?

mardi 25 mars 2014 à 14:15

Ah, SolusOS. Distribution GNU/Linux qui devait révolutionner son petit monde, dont la version 2 qui devait utiliser le code de Gnome 3.4 pour proposer un environnement spécifique, ConsortOS, qui se révéla être un sacré flop. Au point que la fin du projet fut explosive.

Donc, le développeur derriere SolusOS a décidé de remettre un projet sur la table, EvolveOS. Cependant, cette fois, le projet est plus modeste. En effet, l’environnement de bureau d’EvolveOS, Budgie Desktop utilise les technologies d’affichage de Gnome 3.

Comme un certain Cinnamon, sauf qu’il ne forke pas le code du moteur d’affichage, mutter. D’ailleurs, c’est précisé en toute lettre dans les orientations du projet : pas de fork.

Avoid forks. Forking is part of the beauty of free software, however it should always be considered as the very last possibility. An example of this is our desktop environment, which is both a dependent technology and avoids the need for a fork, by leveraging the GNOME 3 stack.

Ce qu’on peut traduire par :

Éviter les forks. Forker le code fait partie de la beauté du logiciel libre, mais cela doit toujours être considéré comme la dernière possibilité. Un exemple est notre environnement de bureau, qui est à la fois une technologie dépendante et évacuant la nécessité d’un fork, en tirant parti des technologies de GNOME 3.

La version 2 de son environnement étant sortie le 12 mars dernier, c’est grace à un article partagé par Devil505 que j’ai pris connaissance de son existence. Et si on en croit l’annonce, il est fort possible qu’EvolveOS utilise une base OpenSuSE… En effet,les paquets précompilés n’étant disponibles que pour Fedora et OpenSuSE.

J’ai voulu voir ce projet qui est basé tout comme Cinnamon sur les technologies de Gnome 3. J’ai donc installé une Archlinux avec Gnome 3, et j’ai récupéré le paquet budgie-desktop-git sur AUR.

En n’oubliant pas que c’est encore un environnement en plein développement, avec les limitations que cela implique. De plus, c’est une version plus récente que la 2.0 de l’annonce du site. Donc, potentiellement améliorée :)

L’ensemble est très rapide à compiler, c’est pour cela que je l’ai inclus dans la vidéo ci-dessous. Il suffit d’utiliser yaourt et d’utiliser les commandes suivantes :

yaourt -G budgie-desktop-git
cd budgie-desktop-git
makepkg -s
yaourt -U budgie-desktop-git-2.242.ba79d62-1-x86_64.pkg.tar.xz

Une fois le paquet compilé et installé, j’ai fermé la session gnome et ouvert la session Budgie Desktop. Mais vous verrez tout cela et plus dans la vidéo.

Comme vous avez pu le constater, le démarrage est très long, l’interface fait furieusement penser à certaines captures d’écran de ChromeOS. Pour info, il est possible de récupérer des ISOs de la version ChromiumOS (libre) chez ArnoldTheBat et vous pourrez voir !)

En tout cas, on reprend l’ergonomie des projets à la MS-Windows avec une interface générale qui fait penser à celle qui a été le standard entre 1995 et 2011.

Parmis les bons points ? Franchement plus rapide que Cinnamon une fois lancé. Mais il est assez lent à se lancer, la faute à VirtualBox ?

L’ensemble est assez intuitif, mais il n’apporte rien de révolutionnaire, c’est juste une réinvention de la roue. Dommage que le clic droit ne semble pas fonctionner, et que la zone de notification en bas à droite semble un brin figée.

Cinnamon n’a pas beaucoup de cheveux blancs à se faire pour le moment. Restera à voir quand EvolveOS sortira une première version indépendante, avec une version moins spartiate de cet énième clone visuel de l’interface qui a été celle de Microsoft Windows 95 à Windows 7 inclus.

Cubuntu : une distribution qui veut être calife à la place du calife mentholé ?

lundi 24 mars 2014 à 20:14

Par mentholé, je pense bien entendu à la plus célèbre des dérivées de la distribution de Canonical, Linux Mint. En effet, il y a une distribution qui reprend la base de la Linux Mint : Ubuntu en remplaçant Unity par Cinnamon.

Donc, en clair, reproduire ce qu’est la Linux Mint. D’ailleurs, il faut pas oublier que le projet Cinnamon est développé par les codeurs de la Linux Mint.

Avec l’approche de la nouvelle version LTS d’Ubuntu, à savoir la 14.04, les distributions GNU/Linux dérivées commencent à proposer leurs versions « alphas ». Parmi elle, la Cubuntu.

Elle se définit comme étant, je cite le site officiel :

Profitez du meilleur d’Ubuntu avec Unity en version améliorée + Cinnamon + Gnome, OpenBox & de très nombreux Extras

Avec Cubuntu vous ne serez pas perdu, c’est 100% Ubuntu dans une édition Deluxe, nous avons ajouté le meilleur sans rien retirer.

Pour info, la version 17 de la LinuxMint a été annoncée récemment par l’équipe qui propose la distribution pour une sortie prévue fin mai 2014.

Ce qui laisse poser la question : pourquoi faire une énième distribution dérivée de la Ubuntu ? Mais ne soyons pas négatif, et récupérons donc la dernière image de développement de la Cubuntu 14.04 LTS. Autant dire que je ne parlerais pas des problèmes de stabilité inhérent à une version non définitive.

Je dois dire que je n’aurais pas pensé à parler de la distribution si elle n’avait été rajouté récemment à la liste des distributions en attente d’indexation sur Distrowatch. La seule fois que j’en avais parlé, c’était sur un billet concernant les 6 mois de Cinnamon, en… juin 2012, qui pointait vers un article de Clapico.

Bref, j’ai récupéré l’ISO « 14-04-64bits-v158b.iso » apparemment produite le 20 mars dernier, si j’en crois les informations fournis par l’onglet propriétés de Nautilus.

Bref, j’ai décidé de voir l’ensemble dans une machine VirtualBox pour éviter que l’ensemble ne ralentisse pas trop. Déjà que Cinnamon n’est pas une foudre de guerre à se lancer, je n’ai pas voulu l’handicaper en passant par Qemu. Pour gagner en souplesse, j’ai décidé de lancer l’installation dès le départ.

Ce qu’on constate, c’est déjà que l’ensemble assez gourmand : il est recommandé d’avoir 8,6 Go d’espace disponible pour installer l’ensemble. Gloups ! Je veux bien qu’il y ait Gnome, Openbox et Cinnamon d’installer à la fois, mais 8,6 Go ?! Les « 100 addons » ne peuvent pas justifier une telle gourmandise, quand même… Sinon, l’installateur est celui de la Ubuntu, du grand classique. Inutile de s’apesantir dessus.

J’ai du installer les pilotes de VirtualBox sous peine de me retrouver avec une résolution écran trop petite pour être utilisable. Avec la logithèque fournie, on en est presque à se dire : qui fait quoi ?

A croire que certaines personnes oublient un proverbe tout simple : « Le mieux est l’ennemi du bien ». On se croirait sous un MS-Windows fourni avec un ordinateur du commerce, avec ses 15 millions de logiciels redondants et inutiles… Après avoir redémarré, on se retrouve avec une résolution exploitable.

Après avoir installé les mises à jour, en ligne de commande pour repérer les problèmes., j’en ai profité pour voir l’étendue du… massacre. Il ne faut pas oublier que la Ubuntu 14.04 LTS doit sortir le 17 avril 2014.

J’ai fait une vidéo de la Cubuntu 14.04 LTS. Etant donné que j’ai réussi à régler le micro de mon casque à un niveau audible, vous allez avoir une version commentée par mes soins…

Pour conclure, comme je l’ai abordé dans la vidéo, une question me vient à l’esprit : pourquoi vouloir concurrencer LinuxMint sur son propre terrain ?

C’est inutile et suicidaire. Donc, si vous voulez une base Ubuntu avec un Cinnamon bien intégré, repliez-vous sur LinuxMint, car c’est elle qui sera la référence pour le duo base Ubuntu + Cinnamon.

La culture écrite par les personnes qui la produisent. L’exemple avec Isabelle Rozenn-Mari

lundi 24 mars 2014 à 11:01

J’avais envie de questionner les auteur(e)s qui franchissent le cap de l’auto-édition. Dans ce but précis, je compte contacter quelques auteur(e)s dont les œuvres m’ont particulièrement « parlé ». Honneur aux dames, avec Isabelle Rozenn-Mari.

1) Peux-tu te présenter rapidement ?

Isabelle Rozenn-Mari est un pseudo, mais j’ai gardé mon prénom néanmoins ! Quant au reste, il s’agit de mes deuxième et troisième prénoms que j’ai convertis en breton. Je suis donc originaire de Bretagne et j’y vis toujours.

J’écris deux styles de livres. Le premier, c’est de la fantasy façon anglo-saxonne avec ma saga « Les Enfants de Dana », et le second c’est du thriller fantastique orienté « terreur ».

2) Comment en es-tu arrivé à écrire ?

En général, écrire n’est pas un choix. C’est un appel en quelque sorte. Je pense que tous ceux qui écrivent ne me contrediront pas ! J’écris depuis l’âge de huit ans et romancière était mon premier choix de métier ! Un peu plus original que « maîtresse d’école » non ? Par la suite, c’est en lisant (beaucoup !) que j’ai orienté mes choix d’écriture. J’écris des livres que j’aurais aimé lire…

3) Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ? Combien d’oeuvres as-tu auto-édité ?

L’auto-édition n’est pas un choix non plus !! Dans un premier temps, j’ai envoyé mon premier livre à des éditeurs, et voyant que cela ne servait à rien, je l’ai rangé dans un tiroir pendant de longues années ! Puis j’ai écrit mon deuxième roman et j’ai réalisé que les livres numériques existaient et qu’il était possible de s’auto-éditer via Amazon. Une vraie révolution ! Enfin, je pouvais être lue…

J’ai ensuite continué à écrire et j’ai sorti récemment mon quatrième roman.

4) Avec le recul, l’auto-édition, bon plan ou galère ?

Les deux !

Côté bon plan, c’est évidemment la seule chance que j’avais d’être lue ! L’Héritage des Damnés a déjà franchi la barre des 1000 ventes. D’un certain point de vue, ce n’est pas énorme, mais ce n’est pas rien non plus !

En plus, ce n’est pas très compliqué de mettre ses livres sur la plate-forme. Il faut avant cela se procurer une couverture sympa. Il existe de nombreux sites où l’on peut trouver son bonheur pour pas bien cher et on peut trouver également des dessinateurs sur d’autres sites d’entre-aide.

Côté galère, ce qui est un peu pénible, c’est la relecture pour la correction des fautes. Là, on est tout seul et ce n’est pas évident de voir toutes les erreurs !

Personne non plus pour vous donner des conseils. En général, les auteurs « connus » sont entourés de professionnels, ce qui leur permet de transformer un premier jet en quelque chose d’abouti.

Nous, on le fait tout seul encore une fois. Pas toujours simple car il faut proposer aux lecteurs des ouvrages de qualité si on ne veut pas être « assassiné » par la critique et être définitivement grillé…

Et puis difficile (voir impossible) d’en vivre en France. Les lecteurs ne sont pas assez nombreux à s’être tournés vers le numérique, et nous ne bénéficions pas de couverture médiatique pour nous faire connaître.

Mais cela reste une formidable aventure et je ne regrette rien !

5) Peux-tu nous parler de tes projets « scripturaux » si ce n’est pas trop indiscret ?

J’ai attaqué le troisième tome des « Enfants de Dana ». C’est une série qui me tient très à cœur. D’une part, elle se situe en terre bretonne, et d’autre part, c’est un univers complexe, avec de vraies valeurs et des personnages que j’aime beaucoup.

J’ai deux autres scénarios en « stock » sinon. Là, je mettrai à nouveau ma casquette « thriller fantastique ». Le premier sera plutôt « terreur ». Ce sera l’histoire d’une jeune femme qui hérite d’une vieille maison avec tout un tas de secrets à dépoussiérer.

Le second sera plutôt « romantique » avec une histoire d’ange gardien.

Mais je ne vais pas mentir, ils ne sortiront pas tout de suite !!

Je sais aussi que certains lecteurs aimeraient retrouver Méjane, l’Héroïne d’ »Avant les Ténèbres et l’Oubli » dans d’autres aventures. Je vais donc y réfléchir également…

6) Pour finir, ta citation préférée ? Que ce soit un(e) auteur(e), acteur, actrice, humoriste… Mais par pitié, pas Woody Allen, c’est trop facile !

Alors ce serait « A l’impossible nul n’est tenu ». (Saint Thomas d’Aquin).

Et une deuxième un peu plus longue pour le fun ! :
« L’être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l’existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu’à vivre. Or, survivre, c’est exister sans vivre et c’est déjà mourir ». C’est de Frédéric Lenoir (romancier, philosophe et spécialiste des religions, et oui tout ça !).

Pour Woody Allen, je n’en connais aucune de toute façon !

Merci d’avoir répondu à ces quelques questions.

Merci à toi de me les avoir posées !

La publicité, c’est bien… Mais à dose homéopathique… Surtout pour la sécurité informatique !

dimanche 23 mars 2014 à 12:38

J’ai eu envie de faire cet article à la suite du coup de gueule de Cyrille Borne parlant du meilleur antivirus du monde.

J’ai donc voulu vérifier une hypothèse, concernant toutes les saloperies en dehors des classiques virus et chevaux de troies, que sont les barres d’outils, et autres machins inutiles qui ne servent qu’à ralentir la navigation internet.

Pour une fois, j’ai utilisé ma propre voix, en espérant qu’elle soit audible. Désolé pour la faiblesse de ma voix, j’ai eu du mal à régler le micro de mon casque :(

Je sens que je vais me faire encore incendier, mais une mesure de prophylaxie indispensable sous Microsoft Windows, en complément d’un antivirus, pour éviter de se retrouver avec des véroles : un bloqueur de pub. Je vous renvoie au passage de la vidéo où je montre la différence entre la page « nettoyée » et la page d’origine.

Je dois dire que j’ai été aussi déçu par la politique de Sourceforge et des saloperies potentiellement récupérée si on ne fait pas attention.

Et j’en ai tiré un leçon de plus : ne pas utiliser bing mais Google ou DuckDuckGo, ne serait-ce qu’au niveau de l’inondation publicitaire ;)

En vrac’ culturel de fin de semaine

samedi 22 mars 2014 à 10:53

Comme je ne compte pas poster de nouveaux billets avant lundi voire mardi prochain, un « en vrac’ culturel » de fin de semaine.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui ! Bon week-end.