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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ mercurien et musical.

mercredi 16 septembre 2015 à 14:50

En ce jour de Mercure, voici quelques liens musicaux qui s’accumulent dans les signets marque-pages de mon Mozilla Firefox. Certains liens ci-dessous seront à la base d’articles plus copieux… ou pas !

C’est pas grand chose, mais rien que la compilation « Un pavé dans l’asphalte » propose presque 10 heures d’écoute…

Bonne fin de journée :)

Critiques de deux livres : « Le guide pratique Windows 10 » et « À la découverte de Windows 10 »

lundi 14 septembre 2015 à 14:00

Je dois faire une confession avant de commencer cet article. Je suis dans mon entourage proche « celui qui s’y connait en informatique et qui te dépannera en cas d’ennuis ».

Quel(le) geek(ette) n’est pas dans ce cas ? 99% du temps, c’est pour dépanner un ordinateur sous MS-Windows, que je n’utilise plus depuis des années à la maison. Cependant, il est nécessaire de se garder au courant des nouveautés.

Comme j’ai pu le préciser dans un article de début juillet 2015, je suis régulièrement contacté par le service presse de l’éditeur Eyrolles pour me faire découvrir tel ou tel ouvrage. La proposition de me faire découvrir deux livres sur MS-Windows 10 a été pour moi une occasion en or de me tenir au courant des nouveautés.

J’ai donc reçu gracieusement de la part de l’éditeur en question deux livres rédigés respectivement par Fabrice Neuman et Mathieu Lavant. À savoir « Le guide pratique Windows 10« , sorti le 3 septembre et « À la découverte de Windows 10« , sorti le 10 septembre. Avec la sortie du dernier OS en date de Microsoft, je m’attendais à de telles publications.

Je tiens à remercier Marion Marin-Dubuard pour m’avoir envoyé gratuitement un exemplaire de chaque ouvrage. Au moins, on ne pourra pas dire que je ne joue pas la transparence :)

Bien entendu, je ne compte pas parler des déboires éthiques liés à l’OS, mais uniquement des livres dédiés à cette version de MS-Windows.

Commençons donc le livre de Fabrice Neuman, « Le guide pratique Windows 10 ».

J’ai bien aimé la navigation entre les chapitres qui fera se souvenir à certains quadragénaires les « livres jeux de rôles » qui ont peuplé leurs années adolescentes. Les renvois entre les diverses catégories, avec des phrases du genre « rendez-vous à la page » ou encore « voir tel chapitre » qui sont d’agréables réminiscences.

C’est un guide très bien conçu. Il est rempli de sections « FAQ » qui permettent de mettre des points sur des « i », et d’aborder certaines technologies nouvelles pour l’OS proposées par Microsoft, comme la gestion des écrans virtuels ou les fenêtres en pavé.

De temps en temps, quelques exercices sont proposés pour concrétiser et compléter les connaissances abordées dans les pages qui précèdent.

Évidemment, avec un livre de 160 pages, il est impossible d’explorer Windows 10 en long, en large et en travers, surtout pour aborder des outils plus pointus comme le Powershell par exemple, qui demanderait à lui seul un livre de 200 ou 300 pages au bas mot.

La mise à en page est parfois un peu chargée et peut gâcher le plaisir de lire le guide qui est d’une grande richesse.

C’est un livre qu’il faut mettre de côté et sortir en cas de doute, ou pour avoir un complément d’informations. Parfois, on tombe dans des digressions qui n’intéresseront que les plus curieux.

C’est un guide qui est vraiment destiné à dégrossir les utilisateurs pour qu’ils se sentent un peu moins perdus, qu’ils aient déjà une plus ou moins longue expérience de Windows ou qu’il le découvre pour la première fois.

Car sous son apparence « simple », MS-Windows 10 est plus complexe qu’on pourrait l’imaginer, car toujours tiraillé entre son utilisation entre les tablettes et les ordinateurs classiques.

Le seul point noir, c’est la tendance de l’auteur à tomber parfois dans la promotion pure et dure de Microsoft et des technologies. Le guide se transforme alors en brochure publicitaire, ce qui est assez agaçant. On a presque l’impression de se trouver dans un marché de campagne avec un maquignon qui en fait des tonnes pour vendre son bétail. Ce qui est dommage.

Passons maintenant au deuxième livre, « À la découverte de Windows 10 ». Dès la couverture, l’information passe : c’est à destination des grands débutants. Ayant eu l’occasion de travailler avec des grands débutants, je sais que c’est une source de plaisir mais aussi une source de calvitie précoce quand les informations ne passent pas, malgré l’utilisation de plusieurs tentatives.

Divisés en 13 parties et 60 ateliers pratiques, ce livre rédigé par Mathieu Lavant aborde MS-Windows 10 sous toutes les coutures. C’est un outil idéal pour pouvoir dégrossir une personne qui découvrirait l’informatique.

On peut le concevoir comme un cours magistral, avec de nombreuses photos qui permettent à un utilisateur, derrière son clavier d’interagir avec un MS-Windows 10 fraichement installé. Les ateliers sont très bien conçus, chaque étape étant accompagnée d’une image et d’un rapide paragraphe qui va directement dans le vif du sujet.

C’est le genre de livres qui ferait sûrement énormément plaisirs à des animateurs d’ateliers d’initiation à l’informatique comme le font nombre d’associations. La mise en page est claire, et les ateliers font au maximum 4 pages.

La progression est idéale, car on part des fondements de l’utilisation d’un ordinateur vers des sujets plus complexes et plus chatouilleux, comme l’ajout de périphériques (comme les imprimantes) ou encore la maintenance de base pour conserver un MS-Windows 10 en pleine forme.

L’auteur ne s’enferme pas dans l’initiation à MS-Windows 10, il donne aussi quelques conseils de temps en temps pour une meilleure utilisation de l’outil informatique.

Ce que j’ai particulièrement apprécié, ce sont les tableaux récapitulatif pour les raccourcis claviers ou encore le rapide glossaire en fin de livre.

C’est le complément idéal du guide dont j’ai parlé un peu plus haut. Je me suis amusé à vérifier une grande partie des ateliers avec un MS-Windows 10 installé pour l’occasion, et même si je ne suis pas un grand débutant en informatique, j’ai apprécié la découpe de chaque cours. C’est un peu le principe du ACA – non pas la danse rituelle des All Blacks Néo-Zélandais, mais un acronyme pour : Apprendre, Comprendre, Appliquer.

Pour conclure cet article, je tiens encore à remercier Marion Marin-Dubuard et Eyrolles pour m’avoir fait découvrir des livres qui me serviront quand des ami(e)s m’appelleront à l’aide en cas de problèmes avec leur ordinateur fourni avec la dernière mouture en date de l’OS de Microsoft.

GhostBSD 10.1 : le retour de l’autre dérivée FreeBSD convivial.

dimanche 13 septembre 2015 à 18:01

Avec PC-BSD, GhostBSD est l’autre OS basé sur FreeBSD qui a pour but de rendre cet unix convivial et abordable sans avoir besoin de faire une overdose d’aspirine pour l’utiliser. La dernière fois que j’ai parlé de ce BSD, c’était pour sa version 4.0, début octobre 2014.

Onze mois sont passés et la nouvelle version de GhostBSD, comme son nom l’indique est basé sur FreeBSD 10.1 . La version 10.2 de FreeBSD est arrivée entre temps. Si on regarde les notes de publications de GhostBSD 10.1 alias Ève, on apprend principalement que :

J’ai donc fait chauffé mon client Bit Torrent pour récupére l’image ISO avec Mate Desktop et en 64 bits.

Par la suite, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox avec 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel sans oublier de mettre l’horloge interne sur UTC pour éviter de mauvaise surprise en terme d’heure affichée.

J’ai lancé directement l’installateur. Les différentes captures d’écran ci-après montre les étapes. Pour le disque dur, j’ai décidé de me simplifier la tâche et de lui laisser le disque en entier.

Pour le gestionnaire de démarrage, c’est tout simplement celui de BSD que j’ai choisi.

Par chance, le clavier choisi est bien conservé par la suite. Ce qui est idéal pour la saisie du mot de passe ! :)

Après avoir créé l’utilisateur, l’installateur s’occupe des tâches ingrates : partionnement, formatage et copie des fichiers prend une grosse quinzaine de minutes.

Une fois l’installation terminée et GhostBSD redemarré, GDM nous accueille. Mate Desktop est en anglais, ce qui est franchement ennuyeux. Ce qui est une purge pour le faire passer dans la langue de Molière.

Pour modifier cela, j’ai du modifier le fichier .profile en utilisant les valeurs dans LC_CTYPE et LC_MESSAGES. Il suffit de se déconnecter et de se reconnecter pour être tranquille. Bizarre !

J’ai rapporté le bug sur l’outil de suivi de GhostBSD, on verra bien.

Une fois le système passé en français, j’ai décidé de capturer l’ensemble en vidéo.

Pour conclure cet article, je dois dire que le bug au niveau de la configuration des traductions a été assez laxatif à corriger. Les traductions restent le gros point noir de cet OS, et des BSDs libres en général. Sans oublier le bug de la traduction de LibreOffice qui refuse de s’installer.

Par contre, il y a de très bons points :

  1. octopkg qui me fait penser étrangement à l’outil octopi qui fait son travail et le fait bien.
  2. La logithèque tierce est assez récente.
  3. C’est un OS léger, même si je trouve que GDM est un peu lourd par rapport au reste.
  4. Les greffons gstreamer assez complets pour permettre une utilisation multimédia de l’ensemble.

On est loin du monstrueusement gourmand PCBSD qui est limite insupportable par moment. Dès que les problèmes de traductions ne seront plus que de l’histoire ancienne, GhostBSD aura sa chance auprès des personnes qui en ont marre des querelles constantes du monde GNU/Linux.

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 11 septembre 2015 à 11:58

Alors que je viens de finir le brouillon de mon prochain roman, une uchronie, dont la publication est prévue chez Atramenta pour fin 2015 ou début 2016, voici un en vrac’ pour finir la semaine avec un peu d’avance. J’ai pas mal de choses à faire en ce moment :(

Commençons par le logiciel libre.

Passons à la culture, c’est chargé.

C’est tout pour aujourd’hui !

LuninuX OS 15.00 béta 1 : tiens, elle est encore en vie ? :)

jeudi 10 septembre 2015 à 13:03

Il y a des distributions GNU/Linux qui ont une actualité trépidante, d’autres pas. Il y a des distributions GNU/Linux qu’on donnent pour mortes, étant donnée qu’aucune version n’a été publié depuis des mois, voire des années, mais qui reprennent du poil de la bête comme par magie.

Dans cette deuxième catégorie, je demande la LuninuX OS, dont la dernière version remonte à la fin 2012, vous savez le moment où la fin du monde devait arriver. Le 17 décembre 2012, dans un billet en vrac, j’écrivais ceci :

Vous cherchez une dérivée d’Ubuntu au nom limite imprononçable sans bafouiller ? Essayez donc la LuninuX. Elle est basée sur Ubuntu et Gnome-Shell. Sa version 12.10 est disponible sur le site officiel.

Depuis, un silence étourdissant. Faisant ma visite quotidienne sur Distrowatch, j’ai pu lire ceci dans les dernières publications : « 09/06 LuninuX • 15.00-beta1 »

Piqué par la curiosité, j’ai été voir sur le site officiel, et voici ce qu’on peut lire sur le blog :

15.00 Victory Viper

The anticipated latest stable release of LuninuxOS is set for December 12th 2015, this is a tentative time line, it could be release earlier if time permits. There will be much improvement in speed, usability and aesthetics for the new update.

Une traduction rapide ?

15.00 Victory Viper

La prochaine publication stable de LuninuxOS est prévue pour le 12 décembre 2015, qui est une date estimée, qui pourrait être avancée si le temps le permet. Il y aura beaucoup d’amélioration en terme de vitesse, d’utilisabilité et d’esthétique dans cette nouvelle mise à jour.

Si on jette un oeil sur la page de téléchargement, on s’aperçoit que nombre d’étapes n’ont pas pu être suivi, la vraie vie de l’auteur y étant responsable. Mais ne soyons pas trop méchant. J’ai donc fait chauffer mon wget et j’ai récupéré l’ISO en 64 bits. Étant donné que c’est une version béta, je peux m’attendre à un sacré lot de bugs divers et (a)variés.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/luninuxos/15/LuninuXOS-15.00-Desktop-amd64-Beta-1.iso
–2015-09-10 11:08:00– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/luninuxos/15/LuninuXOS-15.00-Desktop-amd64-Beta-1.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1804840960 (1,7G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « LuninuXOS-15.00-Desktop-amd64-Beta-1.iso »

LuninuXOS-15.00-Des 100%[=====================>] 1,68G 3,03MB/s ds 8m 23s

2015-09-10 11:16:23 (3,42 MB/s) — « LuninuXOS-15.00-Desktop-amd64-Beta-1.iso » sauvegardé [1804840960/1804840960]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle avec 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et 128 Go de disque dur pour voir ce qu’a dans le ventre cette énième dérivée d’Ubuntu. Dès le démarrage, on s’aperçoit que la base est une Ubuntu Gnome. Le démarrage fait penser à une base d’Ubuntu Gnome 15.04.

La présentation générale est pompée sur MacOS-X avec son dock, basé sur Docky en bas de l’écran. Classique, non ? L’ensemble est quand même un brin gourmand, conseillant un peu plus de 8 Go de libre sur le disque dur.

On a ensuite la confirmation de l’utilisation d’une base d’Ubuntu Gnome 15.04 dès le premier écran de l’installateur.

Après l’installation et le premier démarrage, on peut constater que le clavier est en anglais par défaut.

Quelques mises à jour étant disponibles, elles ont été installées.

J’ai ensuite mis en route Kazam pour capturer cette préversion de la LuninuxOS 15.0 en action.

Le problème de cette version béta – qui sera sûrement corrigé pour la version finale – c’est le franglais qu’on rencontre un peu partout.

J’avoue qu’en écrivant la fin de cet article, une question me vient à l’esprit : pourquoi ? Cette distribution n’est qu’une Ubuntu Gnome avec Docky, quelques logiciels en plus et quelques extensions de l’interface Gnome Classique activées. Sans oublier les désormais démodées icones Faenza.

Ne serait-il pas plus simple de proposer un tutoriel d’une ou deux pages à suivre pour avoir le même résultat ? C’est certain, mais vu la propension de l’humain à minimiser les efforts pour maximiser le profit, c’était sûrement plus simple de proposer une distribution prête à l’emploi.

Si cela peut draguer quelques utilisateurs de MacOS-X qui en ont assez des ordinateurs hors de prix, pourquoi pas ? Après, libre à chacun de dépenser du temps dans une distribution dont l’intérêt n’est pas franchement des plus évidents.