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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 17 : La CBS Colecovision

samedi 27 juillet 2013 à 21:05

Si on vous demande : « Quelle a été votre première console de jeu vidéo », les plus vieux répondront la NES de Nintendo, ou encore la Master System de Sega, voire la première PlayStation de Sony.

J’ai eu envie de vous parler de la seule console que j’ai jamais eu en main, un ovni de la deuxième génération de console, celle d’avant le krach du jeu vidéo de 1983. Et qui comme les autres consoles de la deuxième génération ont disparu par la suite.

Dans la deuxième génération, il y a la celebrissime Atari 2600, mais ce n’est pas d’elle dont j’ai envie de vous parler. Non. J’ai envie de vous parler de console sortie par Connecticut Leather Company, plus connu sous le nom de Coleco avec sa console, la Colecovision.

Basé sur le même matériel que mon premier micro-ordinateur, le CPC 6128 d’Amstrad, à savoir un Z80, mais largement moins de mémoire vive, elle était fourni avec l’un des jeux parmis les plus célèbres de l’époque, Donkey Kong. Je dois dire que j’étais nul au point de ne jamais avoir réussi à dépasser le premier niveau :(

On pouvait y jouer à deux. Mais déjà, il fallait trouver quelqu’un pour s’arracher les yeux avec les graphismes qui piquaient légèrement les yeux.

Il y a eu une logithèque relativement importante. Je me souviens du jeu tiré du film « Rocky » qui proposait des manettes spécifiques, par exemple.

La Colecovision a donné naissance à un ordinateur du nom d’Adam sur lequel j’ai longuement bavé, et que je n’ai jamais pu utiliser. Et qui était une catastrophe ambulante…

Le seul jeu que j’ai eu par la suite, c’était une espèce de bataille navale qui avait des sons à foutre la trouille, « Subroc ».

Les graphismes peuvent paraitre primitifs, mais il ne faut pas oublier une chose : les cartouches n’avait que 8 Ko de capacité au total.

Autant dire que les jeux proposés devaient être optimisés au maximum. Heureuse époque où tout n’était pas dirigé vers le photoréalisme ;)

En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

samedi 27 juillet 2013 à 14:54

Etant donné que je n’ai pas le courage de faire un long article pour finir la semaine, un petit en vrac’ rapide et libre suffira :)

C’est tout, désolé pour la courte liste, mais il n’y a pas grand chose à se mettre sous la souris en ce moment :(

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 6 : Les adaptations des génériques des séries américaines entre 1975 à 1985.

jeudi 25 juillet 2013 à 00:24

Dans le précédent épisode, j’évoquais le massacre de certains génériques de séries japonaises et autres sentai produit entre 1975 et 1985 et diffusé sur les « trois chaines en couleurs » pour reprendre une partie des paroles de l’adaption de « No particular place to go » de Chuck Berry par Claude Moine alias Eddy Mitchell.

J’avoue qu’à l’époque, le nombre de séries américaines que je regardais proposait soit le générique d’origine, souvent instrumental soit en langue anglaise.

Cependant, il m’est resté en mémoire quelques séries dont parfois la traduction du titre d’origine est un massacre pur et dur. Commençons par la série maudite, « Diff’rent Strokes » (1978-1986), plus connu en France sous le nom de « Arnold et Willy ».

Cette série parle de l’adoption par un riche homme d’affaire de deux enfants noirs ceux de sa gouvernante mourante, joués par Gary Coleman et Todd Bridges. Cette sitcom est très célèbre. Mais le destin des acteurs et actrices est assez morbide.

Gary Coleman (Arnold) : ruiné par ses parents qui avait siphonné ses cachets, il sera condamné pour coups et blessures. Ne trouvant plus de rôle, il deviendra gardien de parking et décède en 2010 à l’age de 42 ans.

Todd Bridges (Willy en VF, Willis en version originale) : est tombé dans le duo drogue et alcool, puis a connu la prison.

Dana Plato (Virginia en VF, Kimberly en version originale) : arrêtée pour vol à main armée, a posé pour Playboy et a tourné dans un film érotique. Suicide par overdose de médicaments en 1999. Elle avait 34 ans.

Voici le générique original, avec la chanson anglaise. Au moins, la musique d’origine a été conservée pour la VF.

Passons ensuite à une des plus célèbres séries policières américaines, multi-rediffusée et encore de nos jours. Oui, je parle bien de « Starsky et Hutch », en version originale « Starsky and Hutch » (1975-1979).

Inutile de présenter le duo de choc de David Starsky joué par Paul Michael Glaser, Ken Hutchison joué par David Soul. Sans oublier Huggy Bear (l’ours) devenu Huggy les bons tuyaux joué par Antonio Fargas et le bougon Capitaine Dobbey joué par Benny Hamilton.

Au lieu d’une chanson qui est resté dans les mémoires, le générique d’origine est entièrement instrumental, et se la joue funky.

Troisième série dont je voudrais parler, c’est « Buck Rogers au XXVe siècle » traduction littérale du titre d’origine, « Buck Rogers in the 25th Century » (1979-1981).

L’action commence en 1987 quand le capitaine William « Buck » Rogers est envoyé avec sa navette Rangers 3 pour une mission. Victime d’un accident, il est cryogénisé et se réveille en 2491. Avec Gil Gerrard dans le rôle de Buck Rogers, Erin Gray dans le rôle du Colonel Wilma Deering. La série ferait un peu kitsch de nos jours, mais elle joue surtout sur le conflit des générations, avec un humain du 20ième siècle, ses expressions dans un monde cinq siècles plus tard. Un monde contrôlé par l’informatique, la nourriture sous forme de pilules. Une série qui a toujours une pointe d’humour, même si les effets spéciaux sont datés.

La version originale est loin du générique très rock de la VF. C’est générique de la saison 1. La saison 2 avait un générique complètement différent. Et qui diffèrent de l’épisode pilote de la série qui était en deux partie. Et j’ai du fouiller sur Dailymotion pour le trouver en version « exportable » :(

Revenons maintenant sur Terre avec l’une des séries policières les plus kitsch de l’histoire. Si je vous dit Robert Wagner et Stefanie Powers ? Vous me répondrez ? « Pour l’amour du risque » ! Bravo. Sauf qu’en version originale, le titre est « Hart to Hart » (1979-1984) Outre le jeu de mot avec « heart » (coeur), c’est une série policière assez spéciale ;)

Quand on est riche à milliards, pourquoi ne pas mener d’enquêtes, hein, pourquoi ? J’adorais cette série pour les énigmes complètement WTF

Loin du générique français avec des paroles gentillettes, on a une introduction suivi d’un générique instrumental teinté disco.

La dernière série nous plonge dans le sud profond, avec la série « Sheriff, fais-moi peur » qui s’appelle en réalité « The Dukes of Hazzard » (1979-1985).

Comment oublier les pitreries du sheriff Rosco Coltrane (James Best), son adjoint Enos (Sonny Shroyer) qui doit avoir un QI d’huitre desséché, Boss Hogg (Sorrell Booke) qui ne pense qu’à l’argent, à la voiture « General Lee » qui saute comme un cabri, et bien entendu aux frères Duke (Tom Wopat et John Schneider) ? Et les formes généreuses de Daisy Duke jouée par Catherine Bach ?

Le seul respect du générique original, c’est la musique vaguement country. Mais je ne sais pas pourquoi, je préfère la version originale ;)

Le massacre est moindre que pour les séries japonaises, mais il y a des morceaux de choix, non ? ;)

Void Linux : puisque le rolling-release est à la mode…

mercredi 24 juillet 2013 à 17:26

…cédons à la mode. Je tiens à remercier Fanch du forum Terre-des-tux pour avoir parlé de cette distribution gnu/linux construite à partir d’une feuille blanche (from scratch comme disent nos amis anglophones).

En dehors du nom qui est un peu spécial, la Void Linux propose plusieurs choses :

  1. Une distribution en
  2. Un gestionnaire de paquet maison xbps, qui permet la récupération de paquets précompilés ou de les compiler directement sur la machine hôte
  3. Systemd
  4. Une installation minimale, et ensuite, le mécano habituel qu’on peut trouver avec ArchLinux, Funtoo Linux/Gentoo Linux, Frugalware Linux ou encore NuTyX
  5. Disponible en 32 et 64 bits, et pour les fans de la Raspberry PI, elle est supportée.

Le billet de Fanch ayant piqué ma curiosité, j’ai décidé de récupérer la dernière ISO minimaliste. Je l’utiliserais dans VirtualBox pour installer en plus de la base Xorg, Xfce 4.10 et LibreOffice. Bref, de quoi faire une station bureautique de base.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://xbps.nopcode.org/live/void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso
–2013-07-24 14:36:04– http://xbps.nopcode.org/live/void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso
Résolution de xbps.nopcode.org (xbps.nopcode.org)… 173.236.173.125
Connexion vers xbps.nopcode.org (xbps.nopcode.org)|173.236.173.125|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 243269632 (232M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso»

100%[======================================>] 243 269 632 1,66MB/s ds 2m 15s

2013-07-24 14:38:19 (1,72 MB/s) – «void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso» sauvegardé [243269632/243269632]

Après avoir récupéré l’ISO qui ne pèse que 230 Mo environ, j’ai donc fait chauffé mon VirtualBox, en prenant comme modèle une Archlinux, car c’est d’elle que la distribution est la plus proche dans l’esprit et le fonctionnement ;)

J’ai utilisé le partitionnement habituel de mes machines virtuelles, à savoir :

Au démarrage, j’ai sélectionné le clavier français avec un sudo loadkeys fr. Puis je me suis occupé du partitionnement avec un sudo cfdisk. Enfin, j’ai lancé l’installateur avec un sudo void-installer

Après le message d’accueil, nous avons la liste des options de l’installateur qui apparait.

Par sécurité, j’ai choisi l’option d’installer les paquets via le réseau. Comme c’est une distribution en rolling release, c’est la méthode recommandée pour avoir quelque chose de suffisamment à jour dès le départ.

A noté que l’installateur semble être bugué au niveau du choix des partitions et de leurs attributions. Du moins, en apparence, car les changements semblent être appliqués… Etrange !

Cependant, quand j’ai tenté l’installation en réseau, un fichier introuvable au niveau du réseau m’a bloqué l’installation !

J’ai donc recommencé en utilisant les paquets de l’ISO.

Une fois l’installation terminée, il faut savoir que le clavier défini durant l’installation n’est pas conservé. Donc si vous avez utilisé des caractères dont l’emplacement diffèrent, il faut faire attention.

Pour avoir du réseau le temps de finaliser l’installation, j’ai du entrer : systemctl start dhcpcd.service.

Pour configurer l’OS post-installation, soit on a l’habitude des fichiers de systemd, soit on utilise les outils fourni par systemd. La page du wiki de Void Linux explique très bien cela.

La mise à jour des paquets installés est très simple. Il suffit d’utiliser la commande xbps-install -S pour synchroniser et ensuite xbps-install -u pour mettre à jour.

La mise à jour s’est plantée le paquet libpng-1.6.2_3, n’étant plus disponible sur le serveur. Mais toujours dans les fichiers d’index qui listent les paquets disponibles :(

Résultat des courses, j’ai du installer les paquets à la main… Et quand j’ai voulu mettre à jour le noyau linux, devinez… Paquet introuvable !!! Encore les fichiers d’index mal remplis ?

J’avoue que le paquet linux introuvable a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je ne suis pas allé plus loin, mes nerfs ayant atteint la limite avant la rupture et que je ne donne un coup de poing rageur dans l’écran LCD de mon ordinateur :(

C’est dommage que les fichiers d’index ne fussent pas à jour, car vouloir installer des paquets dont les références sont incorrectes, c’est comme vouloir battre le record du 100 mètres avec un sac de 50 kilos sur le dos. Limite mission impossible.

Dommage, car la distribution était intéressante, mais sa mise en oeuvre est vraiment ratée, et finalement inutilisable. J’ai remonté les problèmes rencontrés au développeur. J’ignore quelle sera sa réaction, j’espère ne pas être transformé en torche humaine !

J’ai horreur de casser une distribution ainsi, mais il faut espérer que d’ici quelques semaines, les fichiers d’index seront correctement rédigés et qu’on pourra installer complètement la distribution !

Cela reste cependant une distribution à suivre de près, du moins quand les fichiers d’index contiendront la liste correcte des paquets des dépots.

Ajout à 20h00, le 24 juillet : après avoir rapporté les bugs au développeur, le problème des paquets était lié à un changement de version du gestionnaire de paquets : https://github.com/voidlinux/documentation/wiki/News#wiki-xbps-0.25-repository-format.

Dommage qu’une ISO avec la nouvelle version de Xbps n’a pas été générée. Par conséquent, je ferais un test complémentaire d’ici quelques jours.

« Fire & Fortune » : le nouvel album de Josienne Clarke et Ben Walker.

mercredi 24 juillet 2013 à 11:51

C’est le quatrième opus du duo, sorti le 22 juillet 2013. Après un album « One Light Is Gone » et deux EPs, « The Seas Are Deep » et « Homemade Heartache », le duo anglais nous propose un album de 12 titres (qui s’étale sur presque 39 minutes). J’ai acheté la version CD de l’album chez Proper Music. Le groupe proposant la version vynil sur leur page Bandcamp.

Ce n’est pas la première fois que je parle de Josienne Clarke et Ben Walker qui ont su donner un coup de fouet à la folk britannique. J’en avais déjà parlé lors de l’achat des deux premiers albums en juillet 2012, puis lors de la sortie de leur EP « Homemade Heartache » encore en juillet 2012 ;)

Lorsque j’ai entendu dire que leur nouvel album « Fire & Fortune » était disponible en précommande, j’ai sauté sur l’occasion. L’album est publié chez Navigator Records, un éditeur spécialisé dans la musique folk.

Et grace à la précommande, je l’ai reçu aujourd’hui, deux jours après sa sortie officielle ;)

Dès les premières mesures de la première piste, on se retrouve en terrain conquis : le jeu de guitare aérien de Ben Walker mélangé à la voix angélique de Josienne Clarke nous porte dans un monde de douceur, de nostalgie et de mélancolie.

L’album reprend certaines chansons traditionnelles, comme « The Month of January », « The Seasons » ou encore « When A Knight Won His Spurs ». Même si on ne connait pas les chansons traditionnelles britanniques, l’interprétation qu’en fait Josienne Clarke accroche l’oreille de l’auditeur.

Il y a un piste plus teinté « jazz » dans sa composition, « Another Perfect Love ». Mais il y aussi toujours les ballades qui emporte l’auditeur comme « Sycamore Tree » ou encore « A Pauper and A Poet » et « No Such Certainty ».

Le titre éponyme a une rythmique plus teinté « reggae » en plus lent, tout en conservant un coté folk classique avec la guitare sèche et un choeur qui donne la mesure.

L’album se termine avec un chant traditionnel qui clos l’album en beauté. J’avoue que j’avais précommandé l’album sans avoir écouté la moindre piste, et je suis très agréablement surpris !

Ce qui ne gache rien l’album en version CD est fourni dans un très joli digipack avec 3 volets, et un livret où les remerciements sont un petit plaisir à lire, spécialement la dernière ligne qui m’a arraché un sourire ;)

Pour conclure, c’est simple : si vous avez aimé le premier album de Josienne Clarke et Ben Walker, vous pouvez acheter celui-ci les yeux fermés. Vous ne serez pas déçu !