PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

DragonFlyBSD 4.2.0 : vole libellule, vole ! :)

lundi 29 juin 2015 à 20:07

Certains articles sur ce blog naissent de manière un peu bizarre. La génèse de celui-ci remonte à une pointe de curiosité en un dimanche aussi ennuyeux que les autres du milieu du mois de juin.

Dans un poste sur le deuxième réseau social fantôme qu’est la framasphere*, j’ai posté deux captures d’écran de Xfce 4.12.0 sur DragonFlyBSD 4.2.0rc.

Dans la suite des commentaires, Péhä m’a demandé si cela ferait l’objet d’un article, d’une manière très claire, allant jusqu’à faire ce petit dessin sous licence CC-BY-SA 4.0, que j’ai tellement aimé que j’ai décidé de le mettre de côté et de vous le faire partager. Pour info, je suis pas trop mal croqué !

Voici donc un article rapide pour vous présenter ce fork assez ancien de FreeBSD, et sûrement un des moins connus de ces unix-like libres. J’ai souvent parlé de FreeBSD, OpenBSD ou encore PC-BSD, mais jamais de l’OS à la libellule.

Le fork est né en 2003 en partant du code de FreeBSD 4.8, suite à des divergences de points de vue sur la marche à suivre. À ce qu’on peut lire sur l’annonce du fork, c’est lié à une gestion différente du support du multiprocesseur et à la réécriture du gestionnaire de paquets. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, tous les microprocesseurs sont des mono-coeurs. Contrairement aux ordinateurs actuels qui sont souvent des quadri-coeurs voire plus.

Une grosse différence est le système de fichier HAMMER, conçu pour être moderne comme une récupération immédiate après un plantage, lutter contre la corruption de données. En gros – et les spécialistes du domaine m’excuseront de la comparaison rapide – proposer un concurrent à ZFS ou encore Btrfs.

Comme la plupart des BSDs, en dehors du plus célèbre qui est commercial et fruité, c’est un OS à destination des serveurs du genre courrier électronique, pare-feu, stockage de fichiers ou encore de sites web.

Le 29 juin 2015, la version 4.2.0 est sortie, et les notes de publications annonce le passage à GCC 5 (???), un support amélioré du son – graĉe à l’import de code en provenance du futur FreeBSD 11 (??) – et de la vidéo, ainsi que de l’USB. J’ai donc récupéré l’image ISO pour en voir un peu plus.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://mirror-master.dragonflybsd.org/iso-images/dfly-x86_64-4.2.0_REL.iso.bz2
–2015-06-29 17:22:54– http://mirror-master.dragonflybsd.org/iso-images/dfly-x86_64-4.2.0_REL.iso.bz2
Résolution de mirror-master.dragonflybsd.org (mirror-master.dragonflybsd.org)… 2001:470:1:43b:1::72, 199.233.90.72
Connexion à mirror-master.dragonflybsd.org (mirror-master.dragonflybsd.org)|2001:470:1:43b:1::72|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 214974130 (205M) [application/x-bzip2]
Sauvegarde en : « dfly-x86_64-4.2.0_REL.iso.bz2 »

dfly-x86_64-4.2.0_R 100%[=====================>] 205,01M 1,22MB/s ds 3m 3s

2015-06-29 17:25:57 (1,12 MB/s) — « dfly-x86_64-4.2.0_REL.iso.bz2 » sauvegardé [214974130/214974130]

J’ai ensuite décompressé l’image iso via un bzip2 -dvv bien pensé. Ensuite, j’ai créé une machine FreeBSD avec 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuel et 128G de disque. Une fois l’ISO démarré, on peut lancer l’installateur en entrant comme utilisateur « installer » (sans les guillemets).

On se retrouve face à un installateur en mode texte qui fait penser à celui de la Slackware Linux ou encore celui qui est proposé en mode texte sous la Manjaro Linux. Seul hic, il est en anglais.

Pour me simplifier la tâche, j’ai gardé les options par défaut pour l’installation.

Il faut noter que par défaut, l’installateur propose d’utiliser le système de fichiers HAMMER. L’installation de la base est assez rapide. Il faut compter 5 minutes environ.

Après l’installation du gestionnaire de démarrage, on peut passer à la configuration du système qui s’affiche sous la forme d’un menu assez parlant.

L’ajout d’un compte utilisateur est assez simple.

Ensuite, on passe à la recherche et l’installation des mises à jour, l’installation de Xorg, de KDE SC et de la traduction française. La gestion des paquets est assurée par l’outil dports, tout en conservant une forme de compatibilité avec pkg fourni par FreeBSD.

J’ai commencé par le duo pkg update && pkg upgrade pour vérifier la présence de mises à jour.

Ensuite, j’ai installé Xorg avec un petit pkg install xorg. C’est un peu lourd, mais au moins, on est certain d’avoir l’ensemble installé. J’ai utilisé ee, l’éditeur de texte en mode ligne de commande des BSDs. Pas mal, même si je préfère GNU Nano :)

Étape suivante ? L’installation de xdg-user-dirs et la francisation de l’utilisateur classique. Pour la deuxième étape, je me suis connecté en tant qu’utilisateur classique, et j’ai modifié le fichier .login_conf pour avoir le français en UTF-8.

Cependant, des tests préliminaires m’ont fait comprendre qu’installer Xfce est long à décrire. Je me suis donc replié vers KDE SC 4.x pour me simplifier la vie.

L’installation de KDE avec sa traduction française et de quelques outils complémentaires ?

pkg install kde fr-kde-10n

L’installation est un peu longue, le serveur de paquets en face n’étant pas des plus véloces. Il m’a fallu compter une petite heure pour la récupération et l’installation des paquets.

Pour compléter le support multimédia :

pkg install gstreamer-plugins-all

J’ai modifié le fichier /etc/rc.conf pour rajouter les daemons suivants au démarrage :

hald_enable="YES"
dbus_enable="YES"

Étant donné la parenté, même lointaine avec FreeBSD, j’ai pris comme base cette page qui se base sur FreeBSD 10.x pour avoir le son fonctionnel ou encore cups.

J’ai ensuite rajouté Libreoffice et la version classique de Mozilla Firefox avec un petit pkg install fr-libreoffice firefox-i18n. J’ai enfin rajouté le démarrage de KDE, une fois l’environnement correctement configuré.

Malheureusement, quand je lance KDE SC, j’ai droit à une erreur fatale sous VirtualBox. Ennuyeux.

Il est dommage qu’il n’existe pas un groupe pour installer toutes les extensions proposées pour Xfce, un peu à l’image de xfce4-goodies sous Archlinux.

DragonFlyBSD est moins facile d’accès qu’un PC-BSD. Dommage que l’environnement KDE SC plante sous VirtualBox. Cela reste néanmoins un BSD libre qu’il faudra suivre attentivement.

En vrac’ rapide dominical

dimanche 28 juin 2015 à 18:56

Pour ce dernier dimanche de juin 2015, un petit en vrac’ :)

Comme d’habitude, commençons par le panier de crabes logiciel libre.

Passons maintenant à la culture .

C’est tout pour ce dimanche.

Les « natifs du numérique », une appellation galvaudée ?

samedi 27 juin 2015 à 06:13

Il y a un sketch du trio Bernard Campan, Pascal Legitimus et Didier Bourdon, alias « Les Inconnus » datant de la fin des années 1980 qui commence ainsi, de mémoire : « La révolution, époque vachement troublée. Il y eu l’an I, puis l’an II et puis l’Empire. »

Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille, c’est un petit bijou, même si sur certains plans, il fait son âge.

Si on prend un parallèle avec la notion sociologique des générations, il y a eu la génération X (1960-1980), la génération Y (1980-2000) et la génération des « natifs du numérique » (2000 à 2020 ?). Né en 1974, je suis un exemple même de cette génération X qui a connu la fin de la guerre froide, l’avènement de la micro-informatique personnelle, et qui a commencé sa vie intime avec un morceau de plastique pour éviter de se chopper une saloperie du nom de VIH.

La génération Y, c’est celle qui a vu débouler Internet au milieu des années 1990, pile au moment où ses premiers membres arrivait à l’adolescence. C’est aussi une génération marquée pour sa fin par les Skyblogs et le mythique « Lache tes comms » à chaque érucutation écrite. C’est aussi, pour les enfants de la génération Y qui arrivent sur le marché du travail, un sacré boulet qui montre que le grand « nain ternet » a une mémoire d’éléphant… :(

Si on prend la génération des ados actuels, la plupart ont été biberonnés avec de l’informatique personnelle à peu près utilisable, et qui sont souvent des adorateurs des réseaux sociaux, que ce soit l’ancestral fesseur de caprins, le SMS à la mode 2.0 alias Twitter ou encore des services de vidéos comme Youtube.

Comme pour les skyblogs de la génération qui l’a précédé, ceux-ci ont une mémoire d’éléphant et dans quelques années, la génération des « Natifs du numérique » s’en mordront sûrement les doigts jusqu’au coude à cause des traces laissées.

Cependant, je trouve que cette notion de génération de « natifs du numérique » est un peu artificielle. Elle laisse sous-entendre que cette génération qui n’a connu que les réseaux haut débit, les réseaux sociaux, les smartphones et les tablettes tactiles aurait presque la « connaissance infuse » pour tout ce qui est numérique et nouvelles technologies.

Ouvrons une rapide parenthèse :

En oubliant au passage que les dites nouvelles technologies pour les plus connues sont nées au début des années 1990, comme la toile d’araignée mondiale, développée au CERN entre autres par Tim Berners-Lee vers 1992-1993. Ou encore que les premiers navigateurs graphiques datent de 1993-1994 :)

Donc, nouvelles technologies, si on veut :)

Fermons donc cette rapide et nécessaire parenthèse.

Cette génération née depuis l’an 2000 serait donc capable de maitriser l’outil informatique et tout ce qui s’y rapporte, du moins dans l’idée qu’on se fait de la personne « native du numérique ».

Sur 100 personnes de cette génération, combien seraient capables d’ouvrir le capot de leur ordinateur pour essayer de comprendre une panne ? Combien seraient capables de se plonger dans les arcanes d’un logiciel pour essayer de l’améliorer ?

En clair, combien de personnes actives et de personnes passives ? Combien utiliseraient l’outil et combien se laisseraient manipuler par l’outil ?

Pour prendre le parallèle facile des véhicules motorisés, combien de passionné(e)s de voiture seraient capables de soulever le capot et de réparer une panne ? Avec les moteurs qui sont désormais de plus en plus complexe et qui ont tendance à faire une indigestion de circuits électroniques, j’avoue que je ne suis pas des plus optimistes.

C’est ici que le vieux con-battant arrive. Quand j’ai commencé la micro-informatique personnelle, en 1989, si on voulait utiliser son ordinateur autrement que comme une console de jeu, il fallait avoir le courage de se palucher des manuels de plusieurs centaines de pages pour trouver la bonne syntaxe de telle commande en langage BASIC. Pour les plus téméraires, l’assembleur 6502 (Oric), 6510 (Commodore 64), Z80 (Amstrad CPC), 68k (Atari et Amiga) était un passage obligé.

La génération Y a eu droit à MS-DOS et son mythique Memmaker, dont l’utilité portait à caution. Très formateur, surtout quand tel jeu demandait telle quantité de mémoire conventionnelle, telle autre de mémoire étendue, etc.

La génération des « natifs du numérique » n’a pas ce genre de soucis, et ce n’est pas des plus formateurs. Leurs ordinateurs arrivent à tomber en fonctionnement avec une régularité d’horloge helvétique. Mais est-ce que cela les préparera à dépanner leur matériel ou cela les conditionnera-t-ils à appliquer la politique du : « Pourquoi réparer quand on peut acheter du neuf ? »

Politique assez vieille, car on la retrouve dans un roman de 1932, d’un auteur très peu connu, Aldous Huxley dans un livre encore moins connu « Brave New World » traduit en français sous le titre « Le meilleur des mondes ».

Dans le chapitre 3 du livre, on peut lire les contenus des cours d’hypnopédie, dont une phrase qui revient en boucle : « Ending is better than mending » traduit par : « Mieux vaut finir qu’entretenir ».

Il y a bien entendu des exceptions, et j’en citerai au moins une, à savoir Angristan dont le blog tout jeune est quand même assez technique par moment.

Un autre exemple ? On va dire que je suis monomaniaque, mais Cyrille Borne nous montre comment il éduque sa grande fille à dépanner des ordinateurs.

Toutes les générations ont eu droit à des personnes plus curieuses et plus férues de technique, même si certains clichés pûrement sexistes, et parfois très violents, perdurent malheureusement :(

Je ne prétends pas être informaticien, juste un utilisateur passionné qui fait tout pour assouvir des besoins dans tel ou tel domaine. Je me sais incapable de pisser du code. Cependant, je ne suis pas un utilisateur complètement passif, donnant un coup de main pour faire du béta-test, de la traduction de documentation.

Que les « natifs du numérique » ait une certaine facilité voire une certaine maitrise des outils numériques, nul ne peut le nier. Cependant, cela ne veut pas dire qu’ils en maitrisent toutes les subtilités, spécialement si on commence à mettre les mains dans le cambouis.

Surtout si l’utilisation du numérique se résume à balancer des messages courts sur Twitter, cliquer sur des pouces bleus chez le fesseur de caprins ou rigoler comme une baleine devant la dernière vidéo de la dernière start de Youtube à la mode :)

Seul l’avenir nous dira si cette appellation n’était pas autre chose qu’une volonté de « commercialiser » toute une génération. Pour le moment, j’ai un léger doute.

Collapse : encore un exemple qu’on a des bons groupes de post-rock en France. Et c’est tant mieux !

jeudi 25 juin 2015 à 22:15

S’il y a un genre musical que j’apprécie, en dehors du rock progressif, du metal progressif, du metal symphonique, de la folk, de la musique classique (et oui !) ou encore du heavy metal classique, c’est bien le post-rock.

Même si c’est un mouvement musical assez répandu sur la planète, j’avoue que les créations françaises me plaisent particulièrement. Une liste rapide : Have The Moskovik, The Beauty The World Makes Us Hope For, Corbeaux, ou encore une découverte plus que récente et sujet de cet article, Collapse.

J’ai découvert ce groupe via un commentaire sur mon article sur « Ossonor ». Je tiens à remercier Yanil pour le tuyau. Collapse, groupe originaire de Grenoble, propose un post-rock instrumental avec des influences qui me parle, dont un certain… Porcupine Tree. Pour le fan de Steven Wilson qui sommeille en moi, c’est un gage de qualité de plus.

C’est donc sur les conseils de Yanil, que je remercie encore une fois au passage, que j’ai lancé l’écoute du deuxième LP « The Fall » sorti en 2013. Même si la première piste commence par une intro avec des paroles, le reste de l’album est un grand voyage musical de plus de 50 minutes, réparties sur 9 pistes. Les pistes s’enchainent les unes après les autres avec une facilité déconcertante !

Il ne m’est pas souvent très facile de décrire un album surtout quand comme celui-ci, les pistes forment un tout. Un monde en lui-même. Impossible de sortir une piste pour la mettre en avant, car on sent que le groupe maitrise ses instruments sur le bout des doigts. Dire qu’on se prend une claque est la meilleure image que je puisse donner. Mais le genre de claque qu’on aime à recevoir :)

Après l’écoute du LP sorti en 2013, je me suis demandé ce que valait justement le dit album, étant donné que Collapse propose une offre groupée avec son premier LP éponyme sorti en 2011.

Le premier LP est aussi bien fourni que le premier en terme de durée : 7 pistes pour 40 minutes environ. Autant dire qu’on est loin des titres de 3 minutes qui monopolisent les médias classique !

En l’écoutant, on comprend que « The Fall » est le digne héritier de « Collapse ». Ce premier album propose déjà les riffs, les mélodies qui emballe la personne qui écoute « The Fall ». Dire que c’est du pur sucre pour les amatrices et amateurs de post-rock instrumental est le mot qui convient le mieux. Comme pour le premier album, c’est une invitation à un voyage musical.

Ce sont deux albums de haut niveau qui se vivent plus qu’ils ne peuvent se décrire. Comme je le dis souvent à la fin d’une chronique musicale : c’est à vous de voir si vous accrochez ou pas. C’est vraiment le cas ici !

Ah, si j’étais blogueur influent… :)

jeudi 25 juin 2015 à 16:10

Dans un article en date du 16 juin 2015, Cyrille Borne, le maître en déréférencement (dixit le sous-titre de son blog), a proposé un excellent billet au titre tout trouvé « La relève ».

Dans cet article assez long – comme d’habitude – il y a un passage qui est intéressant à lire, je le recopie ci-dessous :

[…]Il y a quelques jours je disais à Cep au téléphone que si dans les quinze derniers années je n’avais pas fait tout ce travail de déréférencement, destruction de sites, reconstructions, aucun effort SEO et j’en passe, je serai à la place de Korben ce qui aurait été drôle. C’est une vérité sur internet, ce sont les endurants qui ont gagné la bataille de la visibilité, bien plus que les gars qui auront mis en place les règles SEO et tout le bazar.[…]

L’archétype même du blogueur influent (dont je vous déconseille de visiter le site sans un bloqueur de publicités sous peine d’avoir une crise d’épilepsie foudroyante) s’est fendu d’une remarque vacharde qui fait penser à de l’arrogance poussée à son paroxysme.

<script src="//platform.twitter.com/widgets.js" async="" charset="utf-8">

Ce genre de réponse fait penser que son auteur doit avoir du mal à marcher tellement que ses chevilles doivent entrer en friction. Si vous voyez ce que je veux dire… :)

Il faut être réaliste, je pense que Cyrille n’a pas complètement tort. Sauf si on définit qu’un blogueur influent se doit d’avoir un blog qui ressemble à une galerie commerciale, qu’il doit procéder à l’installation de tellement de cookies qu’une patisserie en serait jalouse.

Que ce soit sur le réseau fantôme Google Plus ou encore plus fantomatique qu’est la Framasphere* – n’ayant pas de compte chez le fesseur de caprins – on me dit parfois que je suis un blogueur influent.

J’ai essayé de comprendre pourquoi. Quels facteurs entrent en ligne de compte ? La durée de vie mon blog, dont les premiers articles techniques un peu potables remontent aux alentours de mi-2008 ? Au fait que mon blog est dans le top 5 – du moins en juin 2015 au moment où je rédige cet article – de la catégorie logiciels libres de feu Wikio devenu entre temps Teads ?

teads

Au fait que mon blog affiche royalement une moyenne quotidienne de 1000 à 1600 pages vues ?

stats-blog

Au fait que j’essaye de rester dans le parler vrai et que je n’hésite pas à dire du mal d’un produit s’il le mérite ?

Au fait que je suis régulièrement contacté par des vendeurs de liens sponsorisés ou de publicités qui sont pour moi la corde avec laquelle le blogueur se pend en perdant toute crédibilité et indépendance sur le plan de son contenu ?

Je ne me vois nullement comme un blogueur influent. D’ailleurs, comment un vieux blogueur qui a dépassé la quarantaine pourrait-il avoir une quelconque influence sur une population des « natifs du numérique » qui ont au grand maximum 25 ans ?

Pour finir en chanson, comme sait si bien le faire le spécialiste en déréférencement, un vieux titre de 1980 me vient à l’esprit. Attention, c’est du lourd !