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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Past // Middle Age // Future » de LA JUNGLE : attention, ça envoie du bois !

vendredi 19 avril 2019 à 16:28

Le duo de trance-kraut rock belge revient à l’attaque. En novembre 2016, je parlais de leur deuxième opus, sobrement intitulé « II ».

Deux ans sont passés, et en ce mois d’avril 2019, voici donc le troisième opus. J’attendais le dit album d’oreilles fermes… Et je ne suis pas déçu.

Outre la pochette qui est toujours aussi bizarre, signature du groupe, on peut dire que cet album – qui est l’un des plus long – est un bijou pour les amateurs du genre.

Après une longue introduction franchement calme et la première piste « You Say Amen I Say Sword », le groupe entre dans le vif du sujet dès sa deuxième piste « The Invisible Child ».

On sent le retour du mélange trance et kraut rock qui a fait le succès des deux premiers opus. La montée en puissance est progressive mais elle donne rapidement envie de sauter partout en secouant la tête comme un headbanger sous pervitine 🙂

« Hey Ha Hey Ha » continue dans la même foulée avec une tendance cri primal au début de la piste… La courte piste suivante « Lost in Transition » permet de reprendre un peu son souffle après deux titres assez dynamiques.

« ILTAPEALAIDEDOS » est un titre un peu plus « rock » que le reste. Il commence calmement, mais la montée en puissance éclate d’un coup. On n’est pas à la vitesse de la deuxième piste, mais ça secoue pas mal 🙂

Avec « And The Serf Caresses The Head of His Lord », on retrouve le côté rock de la piste précédente. « The Boring Age » est plus électronique et le côté kraut rock refait son retour. La très courte avant-dernière piste « In The Trance » porte bien son nom. On y trouve de la trance presque hypnotique, mais elle sert d’excellente intro pour l’ultime piste « The Knight The Doom » qui vous donnera une nouvelle fois de vous démonter le cou à grand rythme d’headbang 🙂

On peut dire que l’attente en valait vraiment la peine. Espérons juste que le groupe mettra moins de deux ans à proposer son prochain opus 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Épisode 4

mercredi 17 avril 2019 à 08:31

Après un mois de mars assez calme, voyons ce que donne le bilan du poissonneux mois d’avril 2014… Billet que j’écris entre deux quintes de toux, ayant une crève particulièrement collante et qui refuse effrontément de divorcer…

5 distributions citées, deux mortes : la 0Linux que je regrette vraiment et la sombre merde qu’était la MooOS. Suite à un fork agressif la HandyLinux est devenue DFLinux. Donc 40% de perte, ce qui rejoint le résultat du billet dressant le bilan du mois de février 2014. Ça pique vraiment 🙁

Y a-t-il une forme d’anti-Redhatisme primaire dans le monde du libre ?

mardi 16 avril 2019 à 18:59

C’est une question dont certaines personnes diraient que c’est complètement exagéré au point d’insinuer que je dois fumer de la moquette… Manque de chance, chez moi, il n’y a que du linoléum 🙂

Il faut le rappeler, Red Hat est un des pionniers du monde du libre, né en 1994. Pour mémoire, c’est avec Slackware et Debian (toutes deux nées en 1993) une des distributions mères les plus anciennes encore en vie.

Ma première Red Hat a été la 5.0 alias Hurricane en 1996 qui apportait une énorme nouveauté, le noyau Linux 2.0. Depuis la naissance du projet Fedora en 2004 qui sert de base de test grandeur nature au duo Red Hat Enterprise Linux et son pendant communautaire CentOS qui fête ses 15 ans en ce mois d’avril 2019.

Autant dire que c’est un acteur incontournable qu’il est difficile d’ignorer. Mais j’ai pu constater depuis quelques mois une haine envers Red Hat. Que ce soit pour la guerre sainte des systèmes d’init, le serveur son Pulse Audio (qui était au départ une sombre daube mais qui est désormais surpuissant et fonctionnel), Wayland successeur du vieillissant X11 (né au milieu des années 1980), tout est bon pour casser du sucre sur le dos de Red Hat.

J’ai déjà évoqué dans un article du 2 avril 2019 les mésaventures de certains logiciels par rapport à l’évolution technologique.

En parlant de Synaptic qui n’arrivent pas à démarrer avec Wayland, je disais ceci :

[…]La principale raison invoquée ? L’impossibilité de lancer Synaptic avec Wayland. Bug ouvert en 2016. De mémoire, Gnome propose d’utiliser la session Wayland par défaut depuis… Gnome 3.22 avec la Fedora 25. Même s’il a fallu bien attendre encore une ou deux versions pour être tranquille. Donc on va dire Gnome 3.26, ce qui remonte à septembre 2017…

Bref, même avec un cycle de vie de deux ans, il était prévisible que Synaptic soit un jour avec la tête sur le billot. Pour information, le code n’a plus évolué depuis… début 2017, dixit la page launchpad du projet.

Autant dire que le logiciel est plutôt au ralenti depuis environ deux ans. Mais ce ne sera sûrement pas le seul logiciel qui risque de souffrir d’une popularisation croissante de Wayland, que ce soit avec Gnome ou d’autres environnements. Je pense aussi à OBS Studio ou encore Simple Screen Recorder.[…]

Il est facile de dire que Wayland n’est pas suffisamment mâture. Mais qui a développé durant deux ans environ un concurrent sous le nom de Mir, faisant perdre du temps aux créateurs de logiciels ? C’est Canonical, non ?

Est-ce de la faute de Red Hat si Synaptic est à l’abandon depuis 2 ans ? Dans le même genre d’idées, est-ce la faute de la firme au chapeau rouge si un outil comme pyRenamer n’est plus développé depuis 2008 et qu’il est codé dans une version de python dont la mise à mort est annoncée pour janvier 2020 ?

Il faut arrêter de chercher un bouc émissaire. On ne pourra pas bloquer éternellement l’évolution technique.

Certains logiciels finiront pas ne plus être fonctionnel à terme et les mainteneurs de distributions qui sont souvent des personnes responsables – sinon elles ne feraient pas ce travail – ne virent pas de gaieté de coeur certains logiciels.

Accuser Red Hat de tous les maux possibles et imaginables, c’est puéril. Même si je n’apprécie pas Red Hat pour certains logiciels comme cette purge de SELinux, on ne peut pas ôter le fait que la firme au chapeau rouge n’a pas pour habitude de faire cavalier seul.

Les faits restent les faits… Après, si certaines personnes préfèrent la facilité de considérer que Red Hat est le bouc émissaire parfait, libre à elles. Mais je considère que c’est une bêtise pure et dure qui ne fait pas grandir le monde du logiciel libre.

« Urbanity », le retour réussi de Watchmaker.

dimanche 14 avril 2019 à 15:50

Fin 2017, je parlais rapidement du premier EP de Watchmaker, nom du projet solo de Rémi Delahaye. Je terminais l’article ainsi :

Bien que le compositeur m’ait envoyé gratuitement une version de son EP, l’ayant bien aimé, j’ai donc acheté un exemplaire numérique en attendant une future version physique, voire un LP dans les deux ans qui viennent.

Rémi Delahaye m’a recontacté fin mars-début avril pour me faire écouter en avant-première son nouvel opus, « Urbanity ».

Comme son premier EP, « Urbanity » est assez court, durant à peine plus de 16 minutes. Mais ici, la qualité a pris le dessus sur la qualité.

« Hipsters » qui débute l’album vous propose une rythmique digne de l’Asie du Sud-Est. Le rythme est entraînant, hypnotique. Des sons qui font penser aux steels drums s’invitent rapidement et accentue le côté exotique de la piste.

Avec la piste éponyme, les influences trip-hop arrivent à triple galop. Le genre de piste qui vous emmène dans un voyage sonore.

La troisième et avant-dernière piste « The window » est la piste la plus « faible » de l’EP. Le trip-hop qu’on y trouve joue sur les canons de ce genre musical. Il ne manque plus que la voix de Beth Gibbons et on se croirait revenu à la grande époque de Portishead 🙂

L’ultime piste, « Culture » porte bien son nom, avec des sonorités un brin exotique faisant une nouvelle fois penser aux steels drums. Fermez les yeux et laissez-vous emporter. Vous apprécierez ainsi encore mieux la piste qui conclue l’EP.

Bien que Rémi Delahaye m’ait envoyé un exemplaire complet de l’EP à titre gracieux, j’ai considéré que la moindre des choses était d’en prendre un exemplaire numérique. Toute peine mérite salaire, non ? 🙂

En tout cas, j’espère que dans un délai de 18 mois à 2 ans, un LP sortira. Ça serait vraiment intéressant à écouter !

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 12 avril 2019 à 20:33

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

C’est tout, je sais, c’est court…

Bon week-end 🙂