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FredericBezies

source: FredericBezies

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Installer une Funtoo avec Xfce : le retour, deuxième partie.

mercredi 7 novembre 2012 à 17:17

A la fin de la première partie, j’avais lancé la compilation de Xorg, avec un petit emerge x11-xorg Pour gagner du temps, j’ai rajouté la valeur VIDEO_CARDS= »vesa » dans le fichier /etc/makepkg.conf

Et j’ai profité de la compilation de Xorg pour générer les traductions nécessaire à l’utilisation de la Funtoo Linux.

Pour lancer tranquillement Xorg pour vérifier qu’il fonctionne il faut rajouter xterm et twm. Au bout d’une heure, on a enfin accès à Xorg, même si par défaut, c’est du rustique :D

J’ai été obligé de passer par Xorg -configure pour configurer correctement Xorg, et modifier le fichier /etc/X11/xorg.conf pour avoir la bonne résolution écran.

Etape suivante, l’installation de consolekit, pour pouvoir lancer facilement Xfce par la suite. Et on active Consolekit.


rc-update add consolekit default

L’étape emerge xfce4-meta permet d’installer Xfce 4.10 après la récupération et la compilation de 97 paquets. En une heure, la base minimale de Xfce est installée ;)

On va donc rajouter les éléments manquants. La page du wiki de la Gentoo Linux m’a été utile pour avoir la liste des paquets à rajouter.


emerge xfce4-mixer xfce4-taskmanager xfwm4-themes orage leafpad xfce4-power-manager x11-terms/terminal thunar

J’ai eu besoin de redémarrer par la suite, et j’ai eu droit un kernel panic ! Décidément, la malchance me poursuit :(

Mais en tout cas, j’ai réussi à faire compiler Xfce sur une Funtoo Linux, donc, j’ai presque réussi cette fois. Je recommencerais dès que possible, et que j’aurais une après-midi à tuer.

Installer une Funtoo avec Xfce : le retour.

mercredi 7 novembre 2012 à 12:10

Il y a plus d’un an de cela, j’avais voulu installer une Funtoo Linux avec Xfce à l’intérieur. Cependant, j’avais abandonné à cause d’un problème de paquets non compilable, au début de la mise en place de Xfce 4.8, à l’époque.

J’ai voulu retenter ma chance, étant obstiné, et voulant m’amuser avec la Funtoo Linux. Cette fois, j’utilise une machine qemu en lieu et place de la machine virtuelle VirtualBox utilisée précédemment. Et j’ai pris comme base la dernière ISO de SystemRescueCD en date, la version 3.1.1. Dès le démarrage, j’ai chargé l’agencement français pour le clavier. Cela m’a éviter de faire quelques gymnastiques mentales.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom systemrescuecd-x86-3.1.1.iso -boot order=cd &

Pour l’installation, j’ai utilisé le wiki de la Funtoo Linux.

Etant donné que j’utilise un disque de 128Go, j’ai pris le partitionnement ancienne génération.

Pour le partitionnement, j’ai suivi le schéma proposé par le tutoriel, faisant passer la taille de la partition racine à 20 Go, et la partition d’échange à 4 Go.

Et j’ai suivi les conseils concernant les systèmes de fichiers. /boot en ext2, les partitions racine et /home utilisant le format xfs.

Pour le stage 3, j’ai pris la version 64 bits générique, en current, histoire d’avoir des logiciels récents sans être trop expérimental.


cd /mnt/funtoo
wget http://ftp.osuosl.org/pub/funtoo/funtoo-current/x86-64bit/generic_64/stage3-latest.tar.xz
tar xJpf stage3-latest.tar.xz

Après être entré dans le chroot, j’ai lancé la mise à jour des ports. Une fois les ports à jour, on passe à l’édition des fichiers, dont le crucial /etc/fstab. Ayant suivi les recommandations, il n’y a eu que peu de modifications à faire, le fichier étant déjà bien avancé par défaut.

Pour le fuseau horaire ? Un simple : ln -sf /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime

Pour le noyau, j’ai été puriste, et j’ai utilisé le paquet vanilla-sources, avec un petit emerge vanilla-sources ; ce qui m’a permis de récupérer le noyau linux 3.6.6, rien que ça.

Pour la primo-configuration, j’ai utilisé la commande make defconfi, puis la commande make menuconfig pour m’assurer que le support des systèmes de fichiers utilisés par la machine est rajouté.

La compilation du noyau : make && make modules_install

J’ai suivi cette page du guide de la Gentoo Linux pour savoir quelles options activer par sécurité.

La compilation a pris une grosse quinzaine de minutes, grâce au nombre minimaux de modules construits.

Le processus emerge boot-update propose d’installer grub 1.98. Et grace à la configuration du fichier /etc/boot.conf, on peut se simplifier la tâche pour le fichier de configuration de Grub.

Et cela fait plaisir de voir un tel écran au démarrage ;)

On passe à la deuxième étape, en suivant le tutoriel de la page « premiers pas ».

Ensuite, j’ai modifié le profil et rajouter d’autres.


eselect profile replace 6 7
eselect profile add 11 14 15 22

Et appliqué la commande magique : emerge -vauDN world

Une grosse quarantaine de paquets à recompiler et à mettre à jour. Ce qui n’a pris qu’une grosse demi-heure, il y avait pas mal de petits paquets et de la documentation, cela aide pas mal ;)

Tout en continuant à suivre le guide des premiers pas, j’ai rajouté screen, sudo et htop.

Pour le moment, j’en suis au moment de compiler Xorg, uniquement 148 paquets à faire recompiler. La deuxième partie de l’article partira de ce point précis.

Slitaz GNU/Linux : la distribution poids plume de qualité.

mardi 6 novembre 2012 à 18:55

Les distributions GNU/Linux sont devenues de plus en plus gourmandes en ressources au fil des années, au point que le format CD est peu à peu abandonné. Mais il y a des exceptions qui confirment la règle, et c’est le cas de la Slitaz GNU/Linux, une distribution créée à partir d’une feuille blanche au milieu des années 2000.

Je tiens à remercier le gentil lecteur qui m’a fait me souvenir par courrier électronique de l’existence de cette distribution.

Car son fonds de commerce, c’est la légèreté avant tout, je cite la page d’accueil :

SliTaz est un système GNU/Linux fournissant un bureau ou un serveur complet dans moins de 30Mb.

Et on peut lire un peu plus loin : « Un système racine d’environ 100 Mb et des images ISO de moins de 30 Mb. »

Autant dire que c’est de l’ultra-léger. J’ai donc récupéré l’ISO stable et j’ai lancé le tout dans une machine qemu allégée. La dernière version officielle, c’est la 4.0 sortie en avril dernier.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom slitaz-4.0.iso -boot order=cd &

J’ai démarré en choisissant le français pour avoir l’ensemble dans la langue de Molière par la suite. On se retrouve dans un environnement lxde. L’installation et la gestion du système se fait dans un outil centralisé du nom de TazPanel.

L’installation guide l’utilisateur pas à pas, le seul hic étant comme d’habitude le partitionnement du disque. Gparted est présent, et donc on passe cette étape sans trop de problèmes.

Une fois l’installation qui prend 3 à 5 minutes terminée, on redémarre. Au premier démarrage, on nous demande la langue et le clavier à utiliser.

Et on fait la rapide mise à jour des logiciels.

J’ai ensuite modifié les fichiers 50-Monitor.conf et 70-Screen.conf dans le répertoire /etc/X11/xorg.conf.d/ pour avoir une résolution écran supérieure au 800×600.

Enfin, en utilisant l’outil de gestion, j’ai rajouté des méta-paquets pour avoir les polices Microsoft, le greffon flash et LibreOffice.

Ensuite, il m’a suffit de lancer les lignes de commandes suivantes pour installer les paquets correspondants :


/usr/bin/get-flash-plugin
/usr/bin/get-msttcorefonts
/usr/bin/get-LibreOffice

J’ai capturé une vidéo pour montrer l’ensemble en action.

Mis à part le petit délire que j’ai eu en installant LibreOffice, la Slitaz GNU/Linux est vraiment ultra-légère, et contrairement à la distribution AtlasX que j’ai présenté récemment, on peut vraiment envisager de la mettre sur des ordinosaures.

Elle est rapide à lancer, légère en place demandée, et même si certains logiciels sont un peu datés, cela permet de recycler des ordinosaures qui ne demande que cela. Chapeau bas à la Slitaz GNU/Linux et la petite équipe des développeurs derrière pour cet ensemble plus que réussi.

Un petit mardi musical, un !

mardi 6 novembre 2012 à 12:13

Un article qui récapitule les dernières infos musicales qui m’ont caressés les oreilles récemment.

Commençons par le nouvel album de Liam McCormick, alias Yellowbirddd.

Il s’appelle highway birches et est en « name your price ». J’avais déjà parlé de Yellowbirddd dans un article du mois de février dernier.

Il reprend le même cocktail de folk, de rock et de musique acoustique et fait une nouvelle fois mouche.

Continuons avec la cinquième piste du projet XII de Roger Subirana.

La piste s’appelle « Hymn to peace », et c’est un petit bijou de douceur, de musique apaisante, avec la voix toujours aussi agréable d’Esther Lopez. Un morceau qui sera proposé dans le prochain « christmas sampler » du site LostFrontier

Fouillant sur Bandcamp, je suis tombé sur cet album de folk de Emily Barker & The Read Clay Halo qui a des ressemblances mélodiques avec l’album de Lorraine & The Borderlands que j’ai aidé à financer via le site PledgeMusic.

Je n’ai pas encore acheté la version CD, mais cela ne saurait tarder. Je pense prendre le reste de la discographie, histoire de faire un achat groupé, étant donné que l’album n’est pas très cher, à peine 8 £, soit 9,98 €. Surtout pour un album qui serait introuvable dans le grand commerce en France.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui :)

AtlasX, quand Debian GNU/Linux 6.0 se marie avec Enlightenment.

lundi 5 novembre 2012 à 11:33

AtlasX est une distribution Linux dédiée aux machines peu puissantes, et agées, dixit la page d’introduction où on peut lire :

AtlasX: The next generation Desktop Operating System suitable for 10 year old and newer pc’s, mini computers, laptops and netbooks

Ce qu’on peut traduire par :

AtlasX: La prochaine génération de système d’exploitation de bureau utilisable pour des PCs de 10 ans d’age ou plus jeunes, mini-ordinateurs, portable et netbooks.

Après avoir récupéré l’ISO du DVD, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle, en 32 bits cette fois. Quand même, une ISO de taille DVD pour des machines de 10 ans d’age, je trouve cela un peu étrange.

Et pour reproduire les standards d’une machine ancienne, je n’ai pris que 32 Go pour le disque virtuel.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom atlasx_x86-32_dvd.iso -boot order=cd &

La distribution est vraiment très conservatrice pour sa base : c’est une Debian GNU/Linux 6.0.4 en dessous.

Un environnement e17 nous accueille. L’installateur est assez bien caché. Je l’ai trouvé en utilisant la documentation : Il se trouve dans l’onglet « System » de l’option Settings du menu d’e17.

L’installateur est très simple, et il suffit de savoir lire et déchiffrer de l’anglais technique de base. Avec un gros hic, c’est l’obligation de partitionner le disque à la main.

L’ensemble est technologiquement très daté. L’utilisation d’un noyau 2.6.32 est vraiment étrange de nos jours. Surtout que le prétexte pris pour ne pas utiliser le noyau Linux 3.x est obsolète, je cite :

« And the new kernel (3.x.x) loves laptop batteries. « 

Il est vrai que jusqu’à Linux 3.3, la batterie était vampirisée par le noyau… Mais Linux 3.3, c’est… mars 2012. Et le dernier noyau linux 3.2 au moment où je rédige cet article, le 3.2.33, date du 30 octobre. Il serait étonnant que le bug qui vampyrise les batteries y soit encore.

Et il y a pas mal de mises à jour rendues disponible depuis la sortie de l’ISO.

Et on sent l’âge : la configuration automatique de la résolution dans Xorg ? Connait pas. J’ai utilisé cet article du blog de Sébastien Lucas, que je remercie au passage, pour avoir un Xorg.conf fonctionnel.

La suite bureautique fournie ? OpenOffice.org 3.2.1, juste celui avant le fork qui donna naissance à LibreOffice.

Que dire de cette distribution ? Qu’elle est vraiment pour une niche précise, même si d’autres comme les Puppy Linux et autres distributions du même type y sont très bien implantées. A vous de voir si elle peut vous interesser ou pas.