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FredericBezies

source: FredericBezies

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Viperr 6 : le retour du reptile linuxien.

mardi 23 décembre 2014 à 14:50

La distribution légère basée sur la Fedora Linux revient après sa version 5, sortie aux alentours de noël 2013. J’avais parlé de la Viperr 5 le 24 décembre 2013.

Ayant pu mettre la main sur l’ISO finale de la Viperr 06, grace à une annonce sur Google plus (vous savez, le réseau social fantôme), et après avoir apporté mon humble aide au débogage de la version via des retours sur des ISO intermédiaires, j’ai eu envie de faire un article sur cette distribution que j’aime beaucoup.

Basée sur la Fedora 21, l’équipe de la Viperr nous propose une nouvelle version de cette distribution, aussi bien en version française ou en version anglaise. C’est assez rare de voir une distribution dans la langue de Molière. Autant en profiter. L’ISO a cependant pris un peu de poids au passage entre les deux versions. Elle est passée de 868 Mo à un peu moins d’un Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://coyotus.com/viperr/iso/Viperr6_fr-x86_64.iso
–2014-12-23 08:47:39– http://coyotus.com/viperr/iso/Viperr6_fr-x86_64.iso
Résolution de coyotus.com (coyotus.com)… 2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4, 213.186.33.4
Connexion à coyotus.com (coyotus.com)|2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1047527424 (999M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Viperr6_fr-x86_64.iso »

Viperr6_fr-x86_64.i 100%[=====================>] 999,00M 2,56MB/s ds 6m 32s

2014-12-23 08:54:12 (2,55 MB/s) — « Viperr6_fr-x86_64.iso » sauvegardé [1047527424/1047527424]

J’ai donc fait chauffer VirtualBox pour vous montrer ce que cette version a dans les tripes.

Dès le premier démarrage on a directement l’installateur lancé. Si vous désirez cependant tester l’ensemble sans l’installer au préalable, il suffit de quitter l’installateur. Si vous voulez ensuite installer la distribution, si vous êtes toujours sur la session « live », il vous suffit de vous déconnecter en cliquant avec le bouton droit du bureau, option Quitter, puis déconnecter. On accède alors de nouveau à l’installateur.

Anaconda nous accueille et nous permet d’installer la distribution en quelques minutes. Ensuite, on aime ou pas la nouvelle génération d’Anaconda. Je la trouve plus synthétique et plus agréable d’accès.

J’ai conservé les options par défaut en rajoutant un compte utilisateur classique.

Au démarrage suivant, le script de post-installation nous accueille et nous permet de faire rapidement la série d’action suivantes :

  1. Installer les thèmes grub2 et plymouth pour Viperr
  2. Installer les mises à jour
  3. Récupérer LibreOffice et enlever Abiword
  4. Ajouter Numlockx (pour verrouiller le pavé numérique)
  5. Ajouter le support des imprimantes
  6. Rajouter Dropbox
  7. Rajouter Flash Plugin
  8. Rajouter Google Chrome
  9. Rajouter des jeux proposés par la Viperr (OpenSonic, Landes Eternelles, Dungeon Crawl Stone Soup)

Une fois la post-installation terminée, on peut enfin utiliser la Viperr 6 et voir ce qu’elle a dans les tripes. J’ai dû, cependant, rajouter le dépot RPM Fusion pour pouvoir me passer entièrement d’Adobe Flash. La vidéo ci-dessous vous montre la distribution en action.

Cette distribution est vraiment très légère. Sachant que j’ai 2 Go de mémoire vive dans la machine virtuelle, et qu’on monte rarement au dessus des 15 à 20% consommés, cela donne environ entre 350 et 400 Mo demandés. Ce qui est somme toute assez raisonnable. Elle est très rapide, même si le thème officiel oblige à une chose : aimer le vert et le noir ensemble :)

Dans les défauts de la distribution ? La difficulté avec laquelle on modifie le menu d’applications. On est obligé de faire tout à la main, ce qui est un peu dommage. Aussi l’absence d’installation de certains greffons gstreamer pour avoir directement le support natif du html5 en audio et vidéo pour pouvoir dire adieu à cette incongruité technique qu’est Adobe Flash.

Contrairement à la Viperr 5, je n’ai rien trouvé qui me pourrisse vraiment la vie dès le départ, mis à part la volonté geekesque de mettre à la porte Adobe Flash et d’utiliser l’audio et la vidéo via HTML5. C’est donc un énorme progrès.

Surtout, ce qui est agréable, c’est d’avoir une distribution proposant directement le support dans la langue de Molière. Si vous avez une vieille machine avec un ou deux Go de mémoire vive, que vous aimez le minimalisme et que vous n’êtes pas allergique aux RPMs, essayez donc la Viperr !

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 12 : Les années coup de coeur.

lundi 22 décembre 2014 à 21:29

Dans cet article consacré à mes mémoires télévisuelles, je vais vous parler d’une série, que j’avais presque oublié et que le décès du chanteur Joe Cocker m’a fait me souvenir…

Tournée entre 1988 et 1993, diffusée en France avec un an de décalage environ, cette série raconte les aventures de la famille Arnold et de leurs proches, entre 1968 et 1973. Le narrateur désormais adulte, alors adolescent, raconte sa vie, ses amours et ses emmerdes.

Kevin Arnold, joué par Fred Savage, est amoureux de Gwendoline Cooper alias « Winnie », jouée par Danica McKellar. Sur fond de guerre du Viet-Nam, du festival de Woodstock ou encore du scandale du Watergate, on voit les adolescents de l’époque mûrir et devenir petit à petit adulte, malgré les coups de la vie.

Il faut dire que Kevin n’est pas aidé entre son frère ainé qui le déteste et son ami, Paul Pfeiffer, joué par Josh Saviano, qui collectionne les ennuis.

J’avoue qu’à l’époque j’avais à peu l’âge du personnage principal, et ses mésaventures me passionnait. Comment ne pas craquer sur Winnie ? Comment ne pas rire des mésaventures de Paul Pfeiffer ?

Outre le côté historique de la série, il y a la reprise magistrale du titre « With A Little Help From My Friends » par Joe Cocker. Titre à l’origine chanté par les Beatles. Comment passer sous silence l’interprétation du titre à Woodstock ?

Je pense que je serais déçu si je revoyais les épisodes plus de 20 ans après la fin de la série. Mais j’ai gardé le souvenir d’une série qui avait parlé à mon coeur d’adolescent.

Mon bilan culturel littéraire « papier » de l’année 2014 : « Ian » et « Jours de Sang ».

lundi 22 décembre 2014 à 20:30

Depuis que j’ai une Kindle (je sais, vous les libristes qui me lisez régulièrement, la Kindle çapuecestpaslibre), j’ai pris l’habitude de lire sur tablette qu’au format papier.

Je n’ai fait que deux achats papiers (en dehors d’exemplaires papier de mes propres oeuvres pour avoir des archives et de me faire un peu de publicité) en cette année 2014. Ce billet est un complément de celui consacré à la culture musicale, que j’ai rédigé début décembre 2014.

Les bouquins papiers achetés en 2014

Le premier achat, c’est un livre de Pauline Picot, acheté en juin 2014, intitulé « Ian ». Comme son nom l’indique si vous vous intéressez au tournant musical de la fin des années 1970, c’est une forme de biographie adaptée de main de maître.

Quand le punk explose en 1976-1977, un vent de fraicheur et de spontanéité souffle sur la musique spécialement anglosaxonne. C’est la période qui verra naître des groupes mythiques, dont le célèbre Joy Division dont la carrière sera courte et puissante (1976 à 1980) avec deux opus : « Unknown Pleasures » et « Closer ».

Dans le livre de Pauline Picot, l’auteure fait parler certains proches de Ian Curtis, comme Sid V., Johnny R. ou encore David B. Besoin de préciser les noms qui ont été abrégé ? :)

Un livre très intéressant, loin des biographies conventionnelles.

Le deuxième livre est un petit roman de science fiction, écrit par Xavier Delgado, « Jours de Sang ». Nous sommes dans un futur presque apocalyptique. Le monde est divisé en plusieurs blocs : Euroka, Asiatika, Afrika et Amerika. Ce sont les « ETR », états terriens réunis.

Quand commence le roman, Enrique de Villavedon se lève tout juste. Soudain, on l’appelle. Une mission rouge lui est attribuée. Dans un endroit surnommé les « enfers », une terrible menace vient de manifester. Les jours de sang vont bientôt arriver, avec leur lot de douleurs…

Dans ce cours roman (en gros 140 pages) en deux parties, Xavier Delgado développe un style assez cinématographique. Le lecteur est ainsi envoyé d’un théatre d’opération à l’autre tout au long du livre. Ce style est un peu déroutant au début, mais c’est agréable d’avoir enfin un peu de changement au niveau de l’expression écrite. Il est disponible sur Lulu.com.

Les intrigues s’entremèlent et les personnages sont plus complexes qu’on pourrait le penser au premier abord. Xavier Delgado arrive à nous surprendre. Pour le plus grand plaisir du lecteur.

Une bonne petite surprise de fin d’année, même si le roman est sorti en 2011.

En vrac’ rapide et dominical.

dimanche 21 décembre 2014 à 14:36

Un petit en vrac’ rapide en ce dimanche qui précède la fête la plus commerciale de l’année.

Voila, c’est tout pour ce dimanche. D’ailleurs, je compte lever un peu le pied durant la très sincère période des fêtes de fin d’année.

Vieux Geek, épisode 29 : MS-Windows 2000, une des meilleures versions de l’OS de Microsoft ?

jeudi 18 décembre 2014 à 21:39

Nouvel épisode « Vieux Geek » en l’espace de deux jours. Oui, c’est suffisamment rare et c’est pour me faire pardonner par avance pour les périodes sans articles dans cette série. Je dois dire qu’avoir parler hier de Netscape 1.0 m’a fait me souvenir d’une période informatique « dorée », celle où j’ai été utilisateur de MS-Windows 2000.

Sorti le 17 février 2000, MS-Windows 2000 (alias NT 5.0) prend la succession de NT 4.0. Utilisant le thème graphique et sonore de Windows Millenium (sorti en septembre 2000), il propose une version de MS-Windows NT presque utilisable par le grand public.

Complètement 32 bits, contrairement à la branche 9x de MS-Windows, il est stable, et surtout pas si gourmand que cela. Je me souviens d’avoir utilisé MS-Windows 2000 avec un Pentium 200MMX, 64 Mo de mémoire et un disque qui devait faire dans les 8 à 10 Go.

Côté logiciels, on avait droit à Internet Explorer 5.0, puis 5.5 (à la sortie de MS-Windows Millenium), et enfin 6.0. C’était presque du haut de gamme, surtout que la première guerre des navigateurs battait son plein.

Ah, l’installation d’Internet Explorer 6.0… Tremblez, humbles mortels :)

Alors que j’étais habitué à réinstaller mon exemplaire de MS-Windows toutes les six à huit semaines, mon premier exemplaire de MS-Windows 2000 resta installé durant plus de 6 mois ! Il est incomparablement plus stable que la branche grand public, et pas forcément plus complexe à employer.

Il ne faut pas oublier que son rejeton a vécu vraiment longtemps, et vit encore malgré qu’il ne soit plus techniquement supporté… Son rejeton n’est autre que… MS-Windows XP.

Mais trève de bavardage, voici une petite vidéo que j’ai fait pour vous montrer à quoi ressemblait le premier MS-Windows vraiment stable et qui garde toujours une place dans mon coeur de linuxien et de vieux geek.

Oui, je vous ai aussi parlé de la première version de la suite Mozilla que j’ai utilisé… En 14 ans, l’ensemble a bien changé, non ? :D