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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Héberger son serveur avec OpenBSD » : où comment démystifier deux outils :)

mardi 22 novembre 2016 à 11:25

Il n’est pas super évident de parler d’un tel livre qui ne peut s’apprécier pleinement qu’avec un ordinateur dédié, plusieurs cafetières, et une journée de tranquillité complète pour travailler en paix 🙂

Aimant beaucoup l’OS au fugu, j’avoue que quand Thuban a lancé son financement participatif sur ulule, j’ai sauté sur l’occasion.

Je vais donc vous donner mes impressions à chaud, après avoir utilisé une machine virtuelle pour me dégrossir… Et me simplifier la tâche pour un auto-hébergement à venir dans un délai plus ou moins long. Je vous conseillerai d’abord de lire le bouquin en entier en prenant votre temps. Il est très bien fait.

Les exemples de fichier du dernier chapitre m’ont été utiles, spécialement le fichier de configuration de httpd. Car il faut dire que les indications données au fur et à mesure par l’auteur s’accumulent et on finit par se dire quand le daemon ne veut pas se lancer : « Où est-ce que ça merde à la fin ? »

Par chance, on finit par résoudre plus ou moins rapidement le problème. Il suffit souvent de faire une pause, reprendre les instructions, jeter un oeil sur les fichiers d’exemple en fin de livre, et boum ! La solution apparait 🙂

Ce petit livre rempli de conseils techniques plus ou moins pointu mais aussi d’un humour qui fait penser qu’il y a du vécu.

Quand le point des sauvegardes automatisées est abordée, en page 83, l’auteur semble exprimer son vécu, je cite :

Il faut penser aussi à sauvegarder le serveur en cas de défaillance du disque dur qui vieillit un peu, d’un orage virulent ou encore d’un dérapage incontrôlé du chat qui joue derrière les meubles…

Pourquoi ça sent le vécu ? 🙂

Mais il n’y a pas que le vécu, il y a aussi un certain humour que seul les technophiles associaux ayant des lunettes avec des verres aussi épais que des culs de bouteilles comprendront, comme pour le test de votre courrier électronique fraichement auto-hébergé, en page 82 :

Vous voudrez peut-être tester votre serveur mail après tous ces efforts. Vous l’avez bien mérité. Vous pouvez bien entendu écrire à des amis, mais cela peut poser des soucis :

  • Il faudra attendre leur réponse ;
  • Ils ne vous retourneront pas toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin ;
  • Il faut avoir des amis.

J’avoue que cette remarque m’a fait autant rire que de me donner un coup de matraque derrière la nuque 🙂

Ce qui est bien dans ce livre, c’est que nombre de sujets sont abordés : que ce soit pour héberger un site léger ou un blog (j’ai réussi à faire lancer un blogotext et un wordpress auto-hébergés), un stockage local, son propre courrier électronique ou encore son agenda, on est pris par la main. L’auteur nous détaille chaque étape.

blogotext2N’ayant pas utilisé de nom de domaine, j’ai été obligé de désactive le blog sous blogotext pour activer celui sur wordpress. Oui, je sais, c’est sale, c’est maladroit, mais je voulais juste voir comment faire. Si un jour, j’ai besoin d’auto-héberger un blog, qu’il soit sous wordpress ou sous blogotext, je saurai comment faire et ce plus proprement !

wordpresLe seul point qui m’a fait vraiment criser ? Ne pas être arrivé à faire prendre en compte correctement un certificat auto-signé pour mon dégrossissage avec une machine virtuelle. Je n’avais pas envie de sortir l’artillerie lourde pour mon premier essai !

Des blogs auto-hébergés en http, c’est pas la joie 🙁

J’y arriverai sûrement mieux en dur sur une machine dédiée 🙂

S’auto-héberger n’est pas de tout repos. Mais si on peut au moins le faire pour son stockage à distance avec NextCloud ou pour un blog léger sous blogotext, c’est déjà pas si mal. Merci Thuban, ton bouquin est un vrai petit bijou.

Maintenant, y a plus qu’à trouver du matos, et avoir une connexion suffisamment stable. Je tire mon chapeau à Péhä qui a encore fait du très bon boulot. Je laisse aux personnes qui achèteront la version papier en complément de la version en ligne la surprise du dernier chapitre de cette « édition 2.0 » 🙂

Encore une fois, merci Thuban pour ton bouquin. Le geek asocial qui sommeille en moi a trouvé un nouveau livre de chevet 😉

Article pratique : installer simplement Budgie Desktop à votre Archlinux.

lundi 21 novembre 2016 à 19:04

Un petit article pratique qui complète le tutoriel du mois de novembre 2016 pour Archlinux. Étant donné que je n’aurai pas le temps de proposer un tutoriel à jour pour le mois de décembre 2016, autant vous proposer via ce billet de blog la méthode pour mettre en place un environnement Budgie Desktop.

Le pré-requis ? Avoir un environnement Gnome installé et fonctionnel. Déjà un bon point de départ. Dans une session Gnome (qu’elle soit affichée avec Wayland ou Xorg), ouvrez un terminal et entrez les commandes suivantes :

yaourt -S budgie-desktop arc-icon-theme arc-gtk-theme elementary-icon-theme gnome-screensaver

Si vous n’avez pas installé yaourt, la commande à utiliser sera sudo pacman -S.

Fermez votre session, et au moment de vous connecter dans GDM, il suffira de choisir la session « Bureau Budgie ».

bud001

Pour fignoler l’ensemble, ouvrez la barre latérale de droite (raccourci touche « super » – Windows ou drapeau de votre clavier – avec la touche N), puis aller sur l’icone de l’engrenage.

Voici les réglages à appliquer :

L’ensemble en vidéo ? Suffit de demander !

La 38e version du tutoriel d’installation pour Archlinux est donc repoussée au premier janvier 2017. En espérant que j’aurai le temps d’ici Noël 2016 de trouver du temps pour m’y mettre 🙂

Bienvenue sur le blog d’un sombre c****d incompétent ou sur celui d’un amateur du logiciel libre ?

lundi 21 novembre 2016 à 11:02

Décidément, je paye cash le fait d’avoir fait un article sur l’OpenSuSE. Outre le fait que les commentaires ont parfois volé bien bas, comme je l’ai précisé dans un billet récent, je viens d’être traité à demi-mots comme un sombre c****d incompétent par une personne qui se présente comme un ingénieur en informatique dans un domaine pointu. Tant mieux pour la personne en question.

Je vous renvoie au commentaire en question.

J’ai franchement apprécié d’être traité ainsi. J’ai été attaqué sur le fait d’utiliser une machine virtuelle, n’ayant pas les moyens ni la place d’avoir une machine consacrée à des tests en dur qui serait par définition aussi biaisés que des tests en virtuels. Je vous renvoie à cet article d’avril 2015 sur l’impossible exhaustivité des tests. Ainsi que sur le survol des distributions qui me sont souvent reprochés.

Je tiens à citer deux passages du commentaire en question :

A titre personnel, j’ai été utilisateur pendant des années de ArchLinux et quand on vous entend, pour le coup en vrai VRP, proférer que cette distribution serait quasiment la seule qui soit digne d’intérêt, il y a de quoi glousser, quand on voit le peu de fiabilité qu’elle représente, surtout en matière de mise à jour, où elle représente un vrai risque !

Il est vrai que je suis payé par l’équipe d’Archlinux pour faire une promotion sans faille de la distribution. Que je n’ai jamais eu la dent dure contre elle par le passé, en dehors de mes billets techniques et pratiques sur la dite distribution qui requiert un minimum de patience, de connaissances et surtout de capacités de lecture.

En octobre 2010, avec le passage précoce à Python 3 : http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=4615

En juillet 2012, lors de la lente migration vers systemd : http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=8017

En juillet 2016, quand je critiquais le passage à vide pour Mate-Desktop : http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=14812

Bref, vos « test » ne sont en fait que des avis personnels, dans lesquels transpirent un incroyable parti pris, dénué de toute objectivité et souvent arrêté à des détails totalement insignifiants !

Le pire dans tout ça, ce sont les « pauvres » débutants sous Linux qui vont se laisser influencer par votre discours, en imaginant que vous êtes un « expert », ce qui n’est manifestement pas la cas !

Je passerai sur les fautes de grammaire et d’orthographe. Nul n’est parfait ici, et surtout pas moi, car je me plante souvent entre le conditionnel et le futur de l’indicatif à la première personne du singulier.

Détails totalement insignifiants ? Il est vrai que parler des problèmes que pourrait causer un outil qui fait tout sauf piloter une cafetière est un détail insignifiant. Mais c’est vrai, c’est un détail comme un autre. Un autre point est le « KDE-centrisme » historique de la distribution. Je n’aime pas KDE. Les coups et les douleurs, ça ne se discutent pas.

Je n’ai jamais prétendu être un expert. Je ne le suis pas. Je n’ai aucune formation académique en informatique. Je ne suis qu’un amateur – au sens noble du terme – un peu éclairé.

J’espère simplement que ce dernier billet permettra de clore un cycle qui n’apporte rien au monde du logiciel libre, si ce n’est l’impression que c’est une cour de récréation d’école maternelle à l’échelle de la planète.

Je n’interviendrai pas dans les commentaires de l’article, en dehors de valider les commentaires déposés. Inutile donc de m’interpeller que ce soit dans un sens ou dans un autre. Simple précision.

Bonne journée !

Ah, les distributions GNU/linux parfaites… :)

dimanche 20 novembre 2016 à 19:39

Je le savais, je n’aurai pas dû faire le billet sur la distribution au caméléon. Les commentaires ouverts jusqu’au 27 novembre 2016 sont une incitation à vider un champ de maïs entier pour en faire du pop-corn.

Je me doutais que j’allais ouvrir la boite de Pandore – toute proportion gardée bien entendue – mais je ne pensais pas que cela irait aussi loin.

Donc, tout en écoutant du métal industriel russe – oui, ça existe – et en me tâtant de manière symbolique sur l’achat du dit album, je rédige ce billet alors qu’il reste en ce dimanche 20 novembre 2016, une grosse semaine d’ouverture de commentaires.

Mais j’ai eu envie de faire un petit billet qui sera qualifié de troll par mes détracteurs et de reflexion intéressantes par les autres personnes. Sans vouloir m’avancer, donc une proportion de 80/20 en faveur de mes détracteurs 😉

En réfléchissant à la vingtaine d’années que je viens de passer sur le plan informatique, depuis ma découverte de Linux (oui, j’utilise volontairement une métonymie pour ne pas jouer le pédant informatique) avec une Slackware en 1996, je me suis aperçu d’une chose : la perfection en terme de distribution informatique, ça n’existe pas !

N’en déplaise à des personnes qui considèrent que je me comporte comme un adolescent attardé qui veut toujours le dernier mot.

On va me sortir : « Ouais, tu va encore nous la jouer vieux de la vieille qui a tout connu ». J’ai un peu de bouteille. Expression étrange pour une personne qui est malade comme un chien avec seulement une coupette de champagne.

Oui, j’ai connu l’époque où Mandrake Linux venait de naître. Où l’on devait se battre pour faire reconnaitre la moindre imprimante. Ou un noyau de développement, le noyau linux 2.1.44, qui mangeait des systèmes de fichiers au petit déjeuner.

J’ai connue la Kheops Linux et des distributions qui prétendaient être toujours meilleure que la concurrence. Des clans se sont montés, les pro-RedHat contre les pro-Debian, ou contre les pro-SuSE et les pro-Mandrake Linux. Et ainsi ad-nauseam.

Bref, tout cela arrachera quelques larmes nostalgiques à certains « vieux de la vieille » qui ont connu cette glorieuse époque.

Les distributions ont commencé à vraiment être utilisables sans trop grande prise de tête avec le début de l’épopée d’Ubuntu, donc à partir de 2005-2006. Pour des raisons personnelles, j’ai quitté Ubuntu pour de bon en 2009 en migrant vers ArchLinux. Elle me convenait mieux à l’époque, et les personnes qui se plaignent des scripts d’installation… Bref 🙂

Je peux l’affirmer haut et fort avec l’expérience d’une personne qui est en mono-démarrage avec une distribution GNU/Linux depuis 2006 : il n’y a strictement aucune distribution parfaite. Toutes ont leurs défauts et leurs qualités.

Pour ArchLinux ? C’est de demander un niveau technique minimal pour être installée. Et d’apprécier mettre les mains dans le cambouis de temps en temps.

J’adore la Slackware Linux, mais l’absence de gestion de dépendances est parfois ennuyeuses.

Pour la Fedora Linux, c’est la lenteur de yum qui me faisait criser. Ce qui me fait criser chez le caméléon ? Son outil couteau-suisse qui est un peu trop invasif.

Chez Ubuntu ? Le syndrôme du Not Invented Here (Upstart, Unity, Mir). Mais on ne peut pas nier l’apport en terme d’installateur convivial ou dans l’idée de rendre la Debian GNU/Linux plus agréable.

Chez Debian GNU/Linux, justement ? Le fait que la version stable un an après sa sortie empeste la napĥtaline 🙁

Si on essaye un jour de vous vendre une distribution GNU/Linux parfaite, comme les marchands de médicaments miraculeux à l’époque du « Far West », un simple conseil : activez votre « doute-o-mètre ». C’est sûrement trop beau pour être vrai.

Il n’y a pas de distributions GNU/Linux parfaites, juste celles qui correspondent le mieux à l’utilisation qu’on veut en faire. En connaissant ses forces et ses faiblesses. Les bonimenteurs ? Qu’ils restent à vendre des produits complètement inutiles en les faisant passer pour indispensable.

Pourquoi un titre de 1993 me vient à l’esprit ?

D’un seul coup, je viens de me prendre un coup de vieux… L’année de mes… 19 ans !

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 19 novembre 2016 à 09:55

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre et informatique :

Côté livres ? Pas grand chose !

Côté musique ? Rien pour cette fois.

Bon week-end !