PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

« Budrumi » un petit jeu d’aventure pour les Amstrad CPC.

mardi 15 juin 2021 à 18:30

Je dois avouer que dans le petit monde de la rétro-informatique, le Commodore 64 a bien entamé l’amour que j’ai eu pour mon premier ordinateur, l’Amstrad CPC.

Au mois de mai 2021, Sakis Kaffesakis a proposé un petit jeu d’aventure semi-graphique et semi-textuel avec des choix comme ceux de « L’Oeil de Set » que j’ai évoqué rapidement dans un article d’avril 2017.

En gros, on est face à des choix multiples. Le jeu était disponible à l’origine en anglais, puis en grec. L’auteur a demandé sur un groupe facebook consacré à l’Amstrad CPC s’il y avait un ou deux francophones intéressés pour tester la traduction du jeu.

J’ai répondu présent. J’ai ainsi pu rapporter des bugs de traduction – même si j’en ai laissé passer un ou deux, nul n’est parfait – aussi bien en jouant qu’en analysant le code source en BASIC.

Vous pouvez télécharger ce petit jeu sans prétention sur le site de Sakis Kaffesakis.

J’ai enregistré un longplay du jeu. On peut le finir en une dizaine de minutes si on connait la solution qui est d’ailleurs en partie disponible sur la disquette.

Ce n’est pas un jeu qui restera dans les mémoires comme un chef d’oeuvre des jeux d’aventure, mais il est quand même sympathique de par sa réalisation.

Bonne découverte !

Vieux Geek, épisode 278 : Apple II Desktop, un OS grapĥique pour les Apple IIe et IIc.

mardi 15 juin 2021 à 00:00

Apple est connu pour ses environnements graphiques. Bien entendu, depuis 1984, il y a eu les divers MacOS (qui s’appellèrent Système jusqu’à la version 6), GS-OS pour l’Apple IIGs.

Cependant, les vénérables Apple IIe/IIc ont eu aussi son environnement graphique, dénommé Mouse Desk, puis Apple II Desktop pour devenir le premier OS graphique du IIGs avant que GS/OS ne prenne le relai. J’ai d’ailleurs parlé rapidement de GS/OS dans l’épisode 225 de la série vieux geek sorti en juillet 2020.

C’est en cherchant sur un moteur de recherche bien connu « mac like interface apple 2 » que je suis tombé sur le projet Apple II Desktop.

Même si la dernière version officielle, la 1.1 date de 1986 et avait été développé par une entreprise française du nom de Version Soft. En 2017, le projet a vu son code désassemblé pour être récupéré et amélioré. Au moment où je rédige cet article, le 14 juin, la version la plus récente est la 1.2 alpha 30.

Pour faire fonctionner l’ensemble, j’avais d’abord pensé utiliser AppleWin-git que je maintiens sur AUR, mais le support de la souris – et oui, on pouvait avoir une souris sur Apple II – est encore assez faible.

J’ai donc pris AppleWin avec Wine pour montrer l’ensemble en action.

Même si la version que j’ai montré est franchement amélioré (avec des applications complémentaires comme le panneau de contrôle par exemple), savoir que la version originale proposait un avant goût du Système aux personnes qui n’avaient pas encore sauté le pas vers la gamme Mac était intéressant.

En tout cas, quand j’ai vu que le projet était encore maintenu en 2021, je me suis demandé s’il restait de la moquette en stock chez les fanatiques de ce logiciel 🙂

Une bouteille à la mer ?!

dimanche 13 juin 2021 à 14:15

J’ai souvent dit que ce blog est indépendant. J’ai toujours refusé de faire le moindre article sponsorisé. Depuis septembre 2005, j’ai eu de nombreuses propositions pour poster un article écrit pour moi, contre quelques piécettes virtuelles.

Je n’ai jamais rien demandé en retour des articles et du reste du contenu proposé sur le blog. Cependant, avec la migration du blog sur un serveur dédié pour gagner en indépendance comme je l’ai déjà dit dans un article de fin avril 2021. Avec une petite note qui tombe mensuellement. C’est le prix de l’indépendance.

J’ai longtemps hésité avant d’écrire cet article, car je ne veux pas passer pour un mendiant ou un influen(su)ceur sur Youtube qui font la promo d’un VPN au nom géographique.
J’ai ouvert il y a quelques semaines de cela un compte sur LiberaPay, cependant, je n’ai pas encore activé – au moment où je rédige cet article – l’option qui permet de virer les fonds récoltés.

Cet article est donc une façon de récolter les réactions des personnes qui me suivent régulièrement. Le peu que je pourrai récolter, même si cela se résume à l’euro symbolique m’aidera à financer l’infrastructure, pas pour me payer un appartement dans le XVIe arrondissement de Paris 🙂

C’est bien la première fois que je demande quoique ce soit sur le plan monétaire.

Vos retours seront les bienvenus, qu’ils soient en faveur ou en défaveur de l’utilisation d’un compte sur LiberaPay.

Les apprentis sorciers peuvent partir, pamac est enfin compatible avec pacman 6.x.

jeudi 10 juin 2021 à 14:00

Dans un article du 4 juin 2021, je parlais des apprentis sorciers qui étaient de retour sur Archlinux – qui n’avait rien demandé la pauvre bête – par rapport à la non compatibilité de pamac avec pacman 6.x.

La solution a été affichée pièce par pièce sur le rapport de bug que j’avais ouvert. Il y a eu la création d’une libpamac – qui contient la tuyauterie nécessaire au fonctionnement du logiciel – séparé de l’interface pour alléger le code.

J’ai donc profité de l’occasion pour empaqueter libpamac en version « allégée » et en version « complète » (avec le support de snap et de flatpak).

L’installation est assez simple, du moins pour les paquets que je maintiens, à savoir pamac-aur-git, pamac-all ou pamac-all-git.

Il y a un paquet en commun, archlinux-appstream-data-pamac. Ensuite, pour pamac-aur-git :

  1. libpamac
  2. pamac-aur-git

Et pour pamac-all-git, pamac-all :

  1. snapd
  2. snapd-glib
  3. libpamac-full
  4. pamac-all ou pamac-all-git

J’ai enregistré la vidéo ci-dessous pour les personnes préférant du visuel à de l’écrit.

On dit souvent que « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » pour citer la moralité de la fable du Lion et du rat de La Fontaine.

On en a une nouvelle preuve ici.

Vieux Geek, épisode 277 : la S3 Virge, ma première carte accélératrice en 3D…

jeudi 10 juin 2021 à 00:00

1996 et 1997 ont été des années phares dans le domaine ludique avec l’arrivée des premières cartes accélératrices pour la 3D, même si l’envol ne se fera véritablement qu’à partir de l’arrivée de la première Voodoo de 3Dfx, fin 1996 début 1997.

Il y avait plusieurs circuits qui se disputaient le marché de l’accélération 3D : le circuit Rendition V1000, le premier circuit Nvidia du nom de NV1, la PowerVR de Nec, les ATI Rage de l’époque, et la S3 Virge. Ce fut la carte que j’achetais. De mémoire, c’était la Diamond Stealth 3D 2000.

Vous pouvez voir à quoi elle ressemblait sur le site VGA Legacy Mark 3. Sortie en mars 1997, j’ai dû l’acheter quelques semaines plus tard, avant de pouvoir me payer une vraie carte accélératrice 3D, une Voodoo 1 équipée de 4 mo de mémoire vive.

Les CD-Roms « offerts » avec les magazines de l’époque débordaient de rustines pour faire prendre en compte l’accélération avec la carte A pour le jeu B.

Le seul jeu dont j’ai pu apprécier l’accélération 3D avec ma carte S3 Virge, ce fut Terminal Velocity dont j’ai déjà parlé en abordant l’histoire de son petit frère Microsoft Fury3 en février 2016.

Pour montrer ce que pouvait donner cette carte, j’ai donc récupéré mon exemplaire de Terminal Velocity acheté sur GOG. Pour trouver le patch, je me suis basé sur ce site qui listent quelques jeux accélérés par la S3Virge, modulo l’application d’une rustine.

J’ai ensuite créé un PC virtuel dans PCEm – l’émulation S3Virge ne fonctionnant pas très bien pour ce titre dans Dosbox-X – et j’ai mis en place deux versions du jeu : une sans le patch, l’autre avec.

Vous avez pu le voir, c’était vraiment la base de chez base. L’affichage est légèrement plus fluide, les gros pixels disparaissent et puis c’est tout. On était loin des performances d’une Voodoo 1 qui domina le marché de l’accélération 3D jusqu’à l’arrivée d’une certaine GeForce 256 (nom de code NV10) fin 1999.