Vieux Geek, épisode 204 : Unreal, première claque des FPS de 1998.
mercredi 27 mai 2020 à 10:52Pourquoi la première claque ? Car la deuxième sera assénée par un certain Half-Life premier du nom en novembre 1998. Mais revenons en juin 1998. Après 3 ans de développement, ce qui est une durée assez importante pour l’époque, Unreal est enfin publié par Epic MegaGames et distribué par GT Interactive. Sur le plan technique, c’est un bijou, et sans carte accélératrice de génération Voodoo 2 voire un SLI (ou duo) de Voodoo 2, vous risquez de vous retrouver avec un jeu qui ressemble à un diaporama.
GLQuake avait ouvert les hostilités en janvier 1997, Quake 2 les avaient continué en novembre 1997… Unreal douchera tout le monde en juin 1998.
Quant aux prérequis, c’est juste pour faire plaisir aux joueurs… Selon le PCGamingWiki, le minimum recommandé était à l’époque :
- MS-Windows 95
- Pentium 166 Mhz
- 16 Mo de mémoire vive
- 100 Mb de disque dur
- Carte graphique compatible directX 5 avec 2 Mo.
Mais la réalité, même si je pense que le microprocesseur est sous-estimé, sachant que je n’avais vraiment eu de la fluidité qu’avec un Celeron 333 overclocké à 418 Mhz…
- MS-Windows 98
- Pentium II 266 Mhz
- 128 Mo de mémoire vive
- 630 Mb de disque dur
- Carte graphique compatible directX 7 ou Voodoo 2 12 Mo.
Qui a dit gourmand ?
L’histoire est simple : on est un prisonnier anonyme à bord du Vortex Rikers qui arrive sur une planète inconnue pas franchement accueillante. Et dès que vous allez croiser le premier Skaarj, vous comprendrez que vous en sortir ne sera pas une partie de plaisir.
J’ai fait une petite vidéo pour montrer le jeu en action.
Le jeu est très beau, même si les graphismes sont encore anguleux. On est en 1998, hein ! Mais imaginez la claque à l’époque. Entre les Pali, personnages amicaux qu’il faut épargner pour obtenir des bonus, les différents monstres, les espaces en plein air énormes, les mines, les villages, les chateaux, il y a de quoi se perdre… Et s’emmerder ferme !
Car oui, le jeu est très beau, mais on s’ennuie rapidement. Le jeu n’aura qu’une extension, « Return to Na Pali ». Une suite sera proposée dans le même univers, mais en oubliant le héros du premier opus, « Unreal II : The Awakening » qui sortira en 2003. Cependant, c’est surtout la série des « Unreal Tournament » dont l’excellent premier du nom qui sauveront la mise. Il m’arrive parfois de le lancer pour me faire laminer la tronche par les bots, rien que pour le plaisir !