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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 204 : Unreal, première claque des FPS de 1998.

mercredi 27 mai 2020 à 10:52

Pourquoi la première claque ? Car la deuxième sera assénée par un certain Half-Life premier du nom en novembre 1998. Mais revenons en juin 1998. Après 3 ans de développement, ce qui est une durée assez importante pour l’époque, Unreal est enfin publié par Epic MegaGames et distribué par GT Interactive. Sur le plan technique, c’est un bijou, et sans carte accélératrice de génération Voodoo 2 voire un SLI (ou duo) de Voodoo 2, vous risquez de vous retrouver avec un jeu qui ressemble à un diaporama.

GLQuake avait ouvert les hostilités en janvier 1997, Quake 2 les avaient continué en novembre 1997… Unreal douchera tout le monde en juin 1998.

Quant aux prérequis, c’est juste pour faire plaisir aux joueurs… Selon le PCGamingWiki, le minimum recommandé était à l’époque :

Mais la réalité, même si je pense que le microprocesseur est sous-estimé, sachant que je n’avais vraiment eu de la fluidité qu’avec un Celeron 333 overclocké à 418 Mhz…

Qui a dit gourmand ? 🙂

L’histoire est simple : on est un prisonnier anonyme à bord du Vortex Rikers qui arrive sur une planète inconnue pas franchement accueillante. Et dès que vous allez croiser le premier Skaarj, vous comprendrez que vous en sortir ne sera pas une partie de plaisir.

J’ai fait une petite vidéo pour montrer le jeu en action.

Le jeu est très beau, même si les graphismes sont encore anguleux. On est en 1998, hein ! Mais imaginez la claque à l’époque. Entre les Pali, personnages amicaux qu’il faut épargner pour obtenir des bonus, les différents monstres, les espaces en plein air énormes, les mines, les villages, les chateaux, il y a de quoi se perdre… Et s’emmerder ferme !

Car oui, le jeu est très beau, mais on s’ennuie rapidement. Le jeu n’aura qu’une extension, « Return to Na Pali ». Une suite sera proposée dans le même univers, mais en oubliant le héros du premier opus, « Unreal II : The Awakening » qui sortira en 2003. Cependant, c’est surtout la série des « Unreal Tournament » dont l’excellent premier du nom qui sauveront la mise. Il m’arrive parfois de le lancer pour me faire laminer la tronche par les bots, rien que pour le plaisir !

Vieux Geek, épisode 203 : GLQuake, une claque visuelle :)

mardi 26 mai 2020 à 14:43

Quand Quake est sorti à la fin du printemps 1996, c’était un exploit technique : c’était le premier FPS entièrement en 3D. Contrairement au déjanté et historique Duke Nukem 3D, id Software avait réussi son pari : mettre à Quake ce que Doom avait mis à Wolfenstein 3D, une monumentale claque dans la tronche.

Cependant, quand il sort en juin 1996, l’accélération est uniquement logicielle, faite par le processeur central. Autant dire que c’est assez moche, avec des résolutions qui commence par du 320×240 et qui arrive à peine à du 640×480… Si on aime les diaporamas, mêmes sur les Pentium les plus rapides de l’époque, du genre à 200 Mhz, sans le MMX qui arrivera début 1997 et dont j’ai parlé dans l’épisode sur le jeu POD.

Par chance pour id Software et les autres studios de développement, les premières cartes accélératrices 3D arrivent et la première reine, c’est la série des Voodoo 1 et 2 de 3Dfx, dont j’ai parlé dans un article d’avril 2013.

Alors qu’id Software est en plein développement de Quake II (qui sortira fin 1997) avec un duo accelération logicielle et accélération matérielle, l’équipe décide de proposer une version optimisée pour le support OpenGL, GLQuake, avec le support des principales cartes 3D de l’époque.

J’ai utilisé PCEm pour vous montrer la différence entre les deux versions.

Même si l’émulation de la 3Dfx n’est pas optimale, on voit la différence au niveau graphisme et résolution minimale… En effet, au minimum du 640×480 sans se retrouver avec un jeu qui ressemble à un diaporama, quelle claque. Mais moins qu’un jeu qui sorti mi-1998 et dont je parlerai dans un épisode à venir, si tout va bien 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 35 : Galactica (1978)

mardi 26 mai 2020 à 11:55

Il y a des séries qui vous marquent étant petit. J’ai déjà parlé des « Maitres de l’Univers« , de « Il était une fois l’homme » ou encore des « Années coup de coeur« .

Mais il y en a une – avec Buck Rogers au 25e siècle – qui m’a marqué dans mes jeunes années, c’est Battlestar Galactica sortie en 1978. Oui, je parle bien de la première avec Dirk Benedit dans le rôle de Starbuck, Richard Hatch dans le rôle d’Apollo, Lorne Greene dans le rôle d’Adama, Maren Jensen dans le rôle d’Athena et le méchant de l’histoire, John Colicos dans le rôle du comte Baltar.

Je m’en suis souvenu quand j’ai enregistré la vidéo suivante dans ma série « C’est trolldi, c’est permis ».

Le générique de la série de 1978, c’était ça :

Outre le fait qu’on sent l’inspiration de Star Wars dont le premier film était sorti un an plus tôt, on est dans la revisite des histoires bibliques : les 12 colonies, l’exode, la recherche d’une planète promise.

Les effets spéciaux ont pas trop mal résisté, même s’il est insupportable d’avoir des explosions bruyantes dans le vide spatial. Mais c’est au niveau de la réutilisation des scènes de combat spatial qu’on est rapidement lassé. Il y a bien des pointes d’humour, comme le rôle du dragueur invétéré qui échoit à Dirk Benedict.

Autant les trois premiers épisodes qui constituent le départ de l’histoire sont passionnants, autant après, on est tenté de voir les histoires qui suivent en accéléré. Il est vrai que les cylons sont des méchants parfaits et Lucifer est un personnage intéressant, mais on s’ennuie vite.

C’est cependant une série qui marqua son époque, bien qu’elle fut annulée et qu’une suite, intitulée « Galactica 1980 » (sortie en 1980) en soit en quelque sorte la saison 2. Largement moins aimée.

Il y a une version à la fois hommage et redémarrage qui est sortie dans le milieu des années 2000, que je n’ai pas vu. Donc je ne dirai rien sur le contenu de celle-ci.

En tout cas, cette série a été suffisamment marquante pour qu’une série des années 1980 qui eut dans son casting Dirk Benedict y fasse un énorme clin d’oeil dans son générique. Oui, je parle de « L’agence tout risque » alias « The A-Team » en version originale.

Comme quoi… 😀

En vrac’ dominical.

dimanche 24 mai 2020 à 11:30

Profitons d’un dimanche matin pas trop nuageux pour vrac’er 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette semaine.

Pour finir, une petite pique envers les grands esprits du libre qui nous sortent toujours les mêmes slogans du genre : « il nous faut du choix, de la diversité… »

Je suis d’accord. Mais il y a des limites à respecter, car ça sert à quoi d’avoir 15 environnements de bureaux en développement actif en 2020 ?

Vous voulez la liste des environnements en question, suffit de demander 🙂

  1. Budgie
  2. Cinnamon
  3. Common Desktop Environment
  4. Deepin Desktop
  5. Enlightenment
  6. Gnome
  7. KDE / Plasma
  8. Lumina (TrueOS / Trident Project)
  9. Lxde
  10. Lxqt
  11. Mate-Desktop
  12. Pantheon (ElementaryOS)
  13. Trinity Desktop Environment
  14. Ukui (Ubuntu Kylin)
  15. Xfce

Bonne journée 🙂

« Plow » de Tarmak : du très bon post-rock belge.

jeudi 21 mai 2020 à 18:52

Il m’arrive d’être contacté par des groupes pour me faire connaitre un album qui doit sortir ou qui est sorti. À chaque fois, j’écoute les productions, ne promettant rien d’autre. Parfois c’est un coup de coeur. Parfois je n’accroche pas. J’ai été contacté par Tarmak il y a une dizaine de jours pour me parler de leur premier album, « Plow », disponible entre autre sur Bandcamp.

Pour parler rapidement du groupe, c’est un trio qui propose un post-rock assez musclé à 95% instrumental.

Il m’a fallu deux écoutes pour que j’accroche pour de bon et que j’achète un exemplaire numérique de l’album. Ce qui est la moindre des choses après tout !

L’album est bien proportionné : 26 minutes pour 4 pistes. La première piste « Krater » est comme un amuse gueule. C’est la seule piste qui comporte un tout petit peu de chant clair, qui dure environ 2 minutes sur les 7 de l’ensemble. C’est le genre de piste avec un rythme répétitif à la limite de l’hypnotique. Très bon.

Avec la deuxième piste « Petanque », on tombe dans le 100% instrumental. La mélodie m’a fait penser à un titre de la bande son d’un jeu que j’avais bien apprécié en 1997, Quake 2. On continue tranquillement la montée en puissance. C’est aussi la piste la plus courte avec seulement 5 minutes et 7 secondes au compteur. D’ailleurs, c’est le genre de pistes qui s’adapterait bien à un doom-like, surtout quand on arrive dans un coin sombre et qu’un monstre vous attend au détour d’un couloir.

Avec « Krampus », on change d’ambiance. On est un peu plus dans le festif. C’est une piste qui donne envie de se trémousser sur une piste de danse. C’est une piste qui doit donner tout sa puissance en concert. C’est aussi la plus longue de l’album, avec plus de 8 minutes au compteur.

La dernière piste « Toton » commence avec une guitare « piquée » (je crois qu’on appelle ce genre de jeu ainsi) qui donne une ambiance sombre. La piste est rapide et elle finit l’album en beauté.

Il faut noter que le groupe a un sens de l’humour certain. On peut lire sur leur page bandcamp ceci :

The band started off as an acapella singin band that specializes in mongolian throat singing. But since the world wasn’t ready for that yet, they have decided to become a progressive post rock/metal trio!

Ce qui donne traduit :

Le groupe a commencé comme un groupe de chant a capella qui se spécialise dans le chant de gorge mongol. Mais comme le monde n’était pas encore prêt pour cela, ils ont décidé de devenir un trio post rock/métal progressif !

Je confirme qu’ils ont bien fait de devenir un trio post-rock. À quand la suite, maintenant ? 🙂