Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 38 : Captain Future alias Capitaine Flam… Que cela fait son âge !
samedi 13 février 2021 à 21:00Je dois dire que cet article va être assez acide. J’ai eu envie de revoir les épisodes de la série Captain Future alias Capitaine Flam produit entre 1978 et 1979 par la Toei d’après l’oeuvre d’Edmond Hamilton après cet historique bien ficelé de Séries Cultes :
Sur les 13 voyages de la série, je dois dire que j’ai laissé tombé après deux. Le premier « L’Empereur de l’Espace », que j’ai vu en version française et le deuxième « Les cinq mines de Gravium » que j’ai eu le bonheur de voir en version originale sous-titrée.
Il faut dire que la VF est insupportable. Il y a des régurgitations régulières du générique inspiré disco qui est ultra agressif. Par comparaison, voici le générique japonais, beaucoup plus inspiré jazz qui est franchement supportable.
Le dessin a mal vieilli, dès le premier épisode on s’aperçoit que parfois il est simplifié voire qu’il a des problèmes de proportions importants. Le professeur Simon Wright perd parfois les espèces de stabilisateurs sur les côtés. Ou le vaisseau, Comet en VO, perd parfois son espèce de crète sur l’avant.
J’ai connu la première diffusion en 1981. J’avais alors 7 ans, et je dois dire que j’avais gardé de très bons souvenirs de la série, même si je trouvais ennuyeux à l’époque d’avoir l’histoire divisée en quatre épisodes avec des interruptions au beau milieu d’une scène qui tenait en haleine en sachant que tu devrais attendre une semaine pour savoir la suite.
Quand on a 7 ans, une semaine, c’est interminable… De plus en ayant vu les épisodes en version originale, j’ai mal compris certains renommages : pourquoi le Comet devient le Cyberlab ? Pourquoi Ook et Eek deviennent Limaille et Fregolo ? Pourquoi Otho devient Mala ?
Si vous avez des réponses, je suis preneur. Mais je dois dire que c’est une grande déception que d’avoir revu une partie des 52 épisodes de la série, sans avoir envie d’aller jusqu’à la fin.
Je savais que j’allais avoir des déceptions, mais ici, j’ai rarement atteint un tel niveau pour un billet de cette série. Dommage.