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FredericBezies

source: FredericBezies

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Funtoo Linux, Sabayon Linux, Gentoo Linux : pourquoi tant de haine envers Gnome Shell ?

lundi 18 février 2013 à 17:22

Après avoir rédigé l’article assez acide sur la Sabayon Linux 11 version Gnome, j’ai eu envie de vérifier une intuition. Et si c’était, malgré que les mainteneurs de la distribution le nie, un bug vicieux de la Sabayon Linux, voire de la Gentoo Linux et de sa camarade Funtoo Linux ?

J’ai donc créé une machine virtuelle Gentoo 64 bits dans VirtualBox et en utilisant le tutoriel de la Funtoo Linux (que je trouve plus parlant et plus simple que celui de la Gentoo), je suis parti à l’aventure. Qui a duré pas loin de deux jours, vu qu’il faut tout recompiler à la main pour être certain d’avoir un ensemble homogène.

Sur le plan pratique et pour être tranquille, j’ai rajouté une partition /home en plus d’une partition / de 20 Go, et j’ai trouvé les options qui permettent la prise en charge de VirtualBox grâce à mon ami Google.

Et pour le /etc/fstab, je n’ai eu qu’une ligne à rajouter.

Pour le noyau, j’ai pris le paquet gentoo-sources qui m’ont donné un noyau Linux 3.7.8 dès le départ. Très récent, surtout que le noyau Linux 3.7.9 est sorti le lendemain, alors que je lançais la deuxième partie de la compilation de Gnome.

La localisation a été faite rapidement, seulement 6 paquets à faire compiler.

Après avoir commis la bêtise de demander networkmanager par défaut (ce qui m’a permis de récupérer une partie de Xorg et de Gnome), un redémarrage qui a fonctionné (joie !) et après avoir installé les outils nécessaires et recompiler les morceaux qui devaient l’être (dont gcc, je hais ce genre de compilation), j’ai rajouté mon compte utilisateur.

Merci à la commande emerge -auDN world de m’avoir fait patienter plus d’une heure le temps que cet votre série de jurons préférés de gcc 4.6.3 se recompile :)

Un nouveau démarrage plus tard, j’ai enfin pu accéder à l’installation de Xorg, qui n’a demandé que 112 compilations au total en utilisant la commande emerge xorg-x11

Le rajout de Gnome est passé par l’utilisation du package.use pour le paquet curl, sinon, il bloquait tout avancement de la compilation. Et par deux fois, j’ai été obligé de modifier la ligne LANGUAGES de mon /etc/portage/make.conf sinon, la compilation plantait.

Pour des raisons pratiques, sur les 330 paquets, 125 ont été compilés le dimanche soir, et le reste le lundi dans la matinée et l’après-midi. Et le plus long ? Webkit qui est un monstre à recompiler. Il faut compter dans les 2 à 3 heures d’attente. En tout et pour tout, la compilation s’est étalée sur 10 heures environ !

Pour gagner de la place sur la partition /, j’ai installé l’outil localepurge qui m’a fait économiser environ 500 à 700 Mo. Ce n’est pas grand chose sur 20 GiO, mais c’est déjà toujours cela de récupérer :D

Au lancement de GDM, à la première connexion, le verdict tombe comme un couperet, malgré l’installation du paquet virtualbox-guest-additions :

Néanmoins, il faut montrer l’ensemble en action, et ce qui se passe quand on essaye de lancer Gnome-Shell en lui forçant la main.

Et malheureusement (?!) Gnome-Shell refuse obstinément de se lancer. L’ensemble démarre bien, oui, mais uniquement en mode restreint. J’avoue que je ne sais plus quoi penser. Bug dans les paquets Gentoo Linux, et par extension pour la Funtoo Linux et la Sabayon Linux ?

Néanmons, je suis content d’avoir réussi à installer une Funtoo, même si cela a été très long. Une chose que je voulais faire depuis pas mal de temps et que j’ai réussi à faire. Pour cela, je suis heureux, pour le reste, dommage :(

Faut savoir écouter les proverbes, spécialement dans le domaine de la musique libre.

dimanche 17 février 2013 à 13:36

N’ayant que 498 (et oui, presque un compte rond !) albums de musique à écouter, il m’arrive souvent de me dire : « Bon sang, je n’ai plus rien à écouter » en ce moment. Si, si, cela arrive.

Car on fait vite le tour de 16 jours de musique en continu, surtout si passe 3 à 4 heures par jour avec un fond musical pour se donner du coeur à l’ouvrage.

Un proverbe dit que « C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe », ce qui n’est pas complètement faux, la preuve par l’exemple.

Fouillant dans les signets de mon Mozilla Firefox compilé maison, j’ai retrouvé un album sur le site AlterMusique, « L’autre Endroit » de l’artiste belge « Silence ». Même si le site officiel proposé par la fiche sur AlterMusique ne semble plus valide, on peut toujours y récupérer l’album.

Troisième opus de l’artiste, il est assez ancien (2005), et propose en une trentaine de minutes 9 pistes qui s’inspire du trip-hop, avec un peu d’électro sans tomber dans des compositions ultra entendues.

Outre des pistes classiques, il y a des pistes plus étrange comme « Stop » ou encore « Larmes », une mélodie au piano mâtinée de bruitages que n’aurait pas renier Jean-Michel Jarre à l’époque de Zoolook.

Sur les 3 opus de l’artiste, seul deux sont téléchargeables. En effet, on peut trouver l’album « Encre » sur l’Internet Archive.

Ce n’est pas un album inoubliable, mais c’est toujours le genre d’album qu’on trouve agréable de se mettre dans les oreilles pour se changer les idées. A vous d’écouter, après tout :)

Sabayon Linux 11, édition Gnome : pas très digeste, malheureusement :(

samedi 16 février 2013 à 18:36

J’avais déjà abordé la version 10 de la Gentoo Linux pour être humain en septembre dernier. Et j’avais du batailler pour lancer Gnome Shell à l’époque, ce qui m’avait un brin refroidi, en dehors d’une lenteur rédhibitoire pour certaines actions.

La sortie de la version 11 avec un sacré panel de nouveautés m’a attiré et j’ai donc décidé de voir si elle est toujours autant problématique à l’utilisation.

Au menu des nouveautés : un noyau linux 3.7, Gnome 3.6.2, KDE SC 4.9.5, Xfce 4.10, LibreOffice 3.6.3, Mate, le support des machines avec le SecureBoot. De quoi mettre l’eau à la bouche.

Après avoir récupéré l’iso 64 bits de la Sabayon Linux 11 Gnome, j’ai lancé une machine VirtualBox (en utilisant un modèle type Gentoo) pour pouvoir émuler le système.

A noter que l’installateur utilise l’ancienne génération d’Anaconda, l’outil utilisé par la Fedora Linux.

Dès le départ, il est possible de demander la récupération des paquets linguistiques complémentaires.

J’ai gardé les options par défaut, même si je trouve excessif de consacré la moitié du disque dur à la partition /.

Et ensuite, quelque chose d’incompréhensible – et que je n’ai vu nulle part ailleurs – Gnome se charge en mode restreint alors que l’installation s’est faite en mode Gnome Shell « complet ».

J’ai essayé de voir si le rajout des modules noyau pour VirtualBox changeait quelque chose ? Que dalle ! Toujours démarrage en mode restreint… Et ce n’est pas faute d’avoir vérifié que tout ce qui pouvait être en relation avec VirtualBox et le noyau linux 3.7.0 était installé. En vain…

Et j’ai été de Charybde en Scylla lors de l’enregistrement de la vidéo. Non seulement, je n’ai pas compris pourquoi mais le Gnome Shell qui s’était lancé lors de l’installation m’a envoyé paître par la suite. Et surtout, mes deux tentatives pour lancer le Gnome-Shell ont été des échecs.

Et les développeurs de la distribution semble jouer la politique de l’autruche, en disant que ce n’est pas leur bug. J’avoue que je ne comprends pas pourquoi Gnome-Shell joue à cache-cache avec l’utilisateur.

J’ignore le niveau de responsabilité de VirtualBox dans les problèmes que j’ai rencontré. Mais sachant par expérience que 99,9% des distributions que j’utilise avec VirtualBox ne rencontrent presque jamais ce genre de problèmes…

Les bons points : l’ensemble semble un tout petit peu plus rapide, l’outil d’ajout/suppression de programmes est en amélioration, mais un peu frustre. Comment faire la différence au premier coup d’oeil entre un logiciel installé et un qui ne l’est pas ? Ce n’est pas du tout évident. Si on ne clique pas sur la ligne contenant le logiciel, on l’ignore.

Cependant, il est à noter que le chargement de certaines fonctionnalités – comme le réseau est très lente. Il faut bien compter 15 à 20 secondes après le chargement du bureau.

Je suis quand même étonné d’avoir eu à batailler pour essayer, en vain, de lancer Gnome-Shell après l’installation, alors que celui-ci fonctionnait en mode « live CD », donc avant l’installation comme le prouve les captures d’écran de la première partie de l’article.

Si vous pensez que c’est un bug de VirtualBox, je vous conseille de jeter un oeil à cette capture d’écran faite alors que je finissais les annotations de la vidéo. Oui, c’est bien une Fedora Linux 18 dans une machine VirtualBox.

Peut-être est-ce un bug de la version Gnome, mais j’avoue que cela ne donne pas envie de tenter sa chance avec les autres déclinaisons de la distribution, à savoir une version avec KDE SC, une avec Xfce et une dernière avec Mate.

On verra dans 4 mois, car ils veulent sortir une nouvelle version tous les 4 mois, dixit les textes affichés lors de l’installation, avec la sortie de la version 12, mais je pense que le résultat ne sera pas franchement des plus encourageants :(

Unity pour Archlinux : où en est-on ?

vendredi 15 février 2013 à 17:40

Alors que les versions dérivées de la future Ubuntu 13.04 annonce leur alpha2 (par exemple la Kubuntu), j’ai voulu voir où en était le port de l’environnement Unity sur Archlinux.

Mon dernier essai remontait à octobre dernier.
Pour faire un point, j’ai pris comme base une archlinux 64 bits fraichement installée, avec un Gnome 3.6 fonctionnel, doté de LibreOffice 4.0 (que j’ai compilé pour mon usage personnel et que j’ai voulu mettre dans la machine virtuelle), du dernier Mozilla Firefox (le 18.0.2).

Pour Unity, et pour m’éviter 4 bonnes heures de compilation, j’ai utilisé le dépot unity.xe-xe.org/, à jour en date du 12 février au moment où je rédige cet article.

Pour activer le dépot, j’ai modifié le fichier /etc/pacman.conf et j’ai inséré les lignes suivantes au tout début :


[unity]
Server = http://unity.xe-xe.org/$arch

[unity-extra]
Server = http://unity.xe-xe.org/extra/$arch

L’installation se faisant avec yaourt ou sudo pacman :


yaourt -Syu
yaourt -S $(pacman -Slq unity)
yaourt -S unity-extra

La première operation fait récupérer près de 100 Mo de paquets, et oblige au remplacement de certains paquets cruciaux, comme gtk3 ou xorg par des versions adaptées. Toujours le coté intrusif de certains patchs. En toute, une grosse dizaine de paquets sont concernés.

Unity extra rajoute une soixantaine de paquets complémentaires, dont lightdm ou encore Chromium et Mozilla Thunderbird.

La version d’Unity installée est une 6.12, si on en croit le nom du paquet. Il m’a été impossible de rajouter des comptes en ligne, même en installant le paquet accountsservice-ubuntu. Surement un bug de cette version intermédiaire.

Mais le mieux est de montrer l’environnement porté en action.

Que dire pour conclure ce rapide article : que l’environnement est vraiment très avancé dans l’utilisation qu’on peut en faire quotidiennement. Mis à part Mozilla Firefox qui m’a fait un gros caca nerveux, et modulo les lenteurs liés à la carte graphique peu véloce, Unity sur Archlinux est très proche d’être utilisable sans soucis.

En vrac rapide et libre.

mercredi 13 février 2013 à 18:53

En ce mercredi, veille de la plus grande fête commerciale du début d’année, un petit en vrac’ rapide et libre car il le faut bien.

C’est tout ! Bonne Saint Valentin :)