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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de fin de semaine.

samedi 30 janvier 2016 à 17:50

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Pour le logiciel libre, monde gangréné par les idéologues enfermés dans leurs tours d’ivoire…

Côté musique ?

Et pour finir, un extrait du prochain opus de In-Limbo qui sortira – ou est sorti – le 3 février 2016.

Vieux geek, épisode 52 : WordPress 1.5.2, mon premier WordPress…

vendredi 29 janvier 2016 à 11:27

Quand j’ai commencé à vouloir bloguer sérieusement – qui a osé rire dans la salle ? – j’ai un peu galéré avant de me décider à utiliser un logiciel dédié. J’avais d’abord pensé à Dotclear, mais j’ai fini par télécharger WordPress 1.5.2 et l’installer sur mon espace personnel free.

Il était sorti le 14 août 2005. Il était « énorme » pour l’époque. L’archive au format tar.gz pesant un peu moins de 300 Ko. La version 4.4.1 doit faire dans les 7 Mo. Soit 20 fois plus environ. J’ai aussi récupéré une version de PhpMyAdmin, un peu plus récente que celle de WordPress, car elle date de 2010.

Pour vous montrer l’ancêtre du CMS parmi les plus répandus actuellement, j’ai donc décidé d’installer une Slackware Linux de l’époque, la 10.1 sorti en mai 2005.

J’ai utilisé le guide suivant pour mettre en place un exemplaire de LAMP pour installer WordPress 1.5.2. Je n’ai pas pu trouver la version française de cette version, je me suis donc replié sur la version anglaise. Le tout avec Gnome 2.6. Et oui, à l’époque la Slackware Linux proposait encore Gnome.

Quand tout a été mis en place, j’ai lancé la capture vidéo pour montrer WordPress 1.5.2 en action.

L’installation a été moins terrible que je ne le craignais. Le plus ennuyeux a été de mettre en place la base mysql. Y a pas à dire, en l’espace d’une dizaine d’années, WordPress a vraiment pas mal évolué :)

Le navigateur PaleMoon, fork de Mozilla Firefox 24.x (ou 25 ?), a-t-il encore un intérêt ?

mercredi 27 janvier 2016 à 19:10

En mai 2015, je parlais du fork de Mozilla Firefox, Palemoon. À l’origine ce fork voulait jouer les optimisations agressives pour faire gagner de la vitesse. Sauf à réécrire complètement Mozilla Firefox en assembleur, gagner de la vitesse ressemblait plus à une gageure qu’autre chose.

Par la suite, la raison d’exister du fork a été de combattre la nouvelle interface, Australis, introduite par Mozilla Firefox 28 (ou 29 ?) si ma mémoire ne me joue pas de tours. Sur le plan technique, comparé à Mozilla Firefox 38.0.x, Palemoon se prenait des belles fessées déculottées au niveau des tests de supports des technologies web, ayant une bonne dizaine de pourcent de retard, en moyenne, sur le duo html5test et Css3test.

En me baladant sur le forum manjaro.fr, j’ai appris que les versions binaires de Palemoon ont été rajoutées aux dépots de la « fille » d’Archlinux.

Pour voir si PaleMoon 26.0.0 avait compensé son retard où si les modifications s’étaient limitées à du « cherry picking » – la cueillette de cerise qui signifie qu’on ne récupère que les modifications intéressantes –  ou si le fork de Gecko nommé Goanna n’est qu’une adaptation du code de Mozilla Firefox 24.x sur lequel les correctifs de sécurité ont été rétroportés avec une ou deux fonctionnalités « uniques » en bonus, j’ai donc récupéré l’exécutable de PaleMoon 26.0.0 en version 64 bits pour Linux.

Pour vérifier une intuition, j’ai aussi récupéré l’ultime version de Mozilla Firefox 24 ESR, à savoir la 24.8.1. Sans oublier le dernier Mozilla Firefox stable au moment où je rédige l’article, à savoir la version 44.0.

J’ai ensuite lancé Kazam pour voir les résultats obtenus, et vérifier l’intuition que j’avais concernant la parenté entre Gecko et Goanna, nom malheureux et sujet à des jeux de mots assez odorants.

Pour chaque test, j’ai créé un profil spécifique, histoire de partir de zéro.

Si vous n’avez pas vu la vidéo, voici les résultats techniques.

Mozilla Firefox 44.0 (24/01/2016) :

Mozilla Firefox 24.8.1 ESR (11/10/2015) :

Palemoon 26.0.0 (26/01/2016) :

Sur le plan technique, PaleMoon est au mieux un fork de Mozilla Firefox 24 voire 25. Sur le plan des informations de compilation, l’optimisation est passée à l’as, rendant la page de documentation pour compiler le code source incorrecte. Ce qui sera sûrement corrigé dans une prochaine de mise à jour.

Je sais bien que l’utilisateur lambda s’en foutra, mais sur le plan technique, PaleMoon est vraiment à la ramasse. Comme pour l’article du mois de mai 2015, avec Palemoon, le support du html5 audio est inexistant. Moralité, il faut passer par l’usine à faille de sécurité.

Le seul intérêt de PaleMoon résume dans son interface « old school ». Peu de chose donc pour justifier un projet. Après, c’est à vous de voir.

En vrac’ musical du mercredi.

mercredi 27 janvier 2016 à 07:59

Comme chaque mercredi, les derniers albums qui ont carressé mes oreilles.

Pour finir, on peut se dire que l’année 2016 sera sur le plan culturel assez merdique. Outre les décès de Davie Bowie ou de Jimmy Bain, le tournage de Blade Runner 2 est annoncé pour juillet 2016. Nooooooooon !

Bon mercredi malgré tout.

« Revelations Adrift » du groupe Eric Baule : une sacrée claque musicale.

mardi 26 janvier 2016 à 14:04

À cause de – ou grâce à – Stéphane Gallay, j’ai pris connaissance du premier LP du groupe Eric Baule qui s’appelle « Revelations Adrift ». Je n’ai pas l’intention de plagier son article, car il a dit pas mal de bons trucs dessus.

Je vais donc essayer de compléter son article. Le groupe a sorti son premier LP en mars 2015. C’est un rock progressif très classique et très moderne à la fois qui nous est proposé. La piste d’introduction en fait qu’une minute et des bananes. Mais la plupart des pistes restantes, c’est dans les 6 à 8 minutes. Une heure et dix minutes de rock progressif bien péchu.

La piste « Redemption » est une série de crochets de gauche et du droit qui vous laisse sans réaction sur votre chaise sauf de dire : que c’est bon ! Pour tout dire que je ne m’étais pas pris une telle dérouillée musicale depuis la première écoute de l’album « Insurgentes » de Steven Wilson.

On sent que le niveau technique est présent. En dehors de « Redemption », des pistes comme l’instrumental « Flying High » continuent de vous clouer sur votre chaise. Il y a des morceaux plus faibles, comme « Back To Nature », mais dans l’ensemble on sent le groupe qui maitrise ses intruments.

Qu’est-ce que c’est plaisant de voir un groupe qui ne tombe pas dans la facilité des gros sons pour cacher une composition plus que limitée.

De pistes en pistes, on apprécie de plus en plus le travail fourni par le groupe, même si le point faible est le chant. Cela n’entache que peu la qualité de l’ensemble. Avec des pistes comme « Release of Duality » ou encore « Far from here », on sent un côté Wilsonnien qui s’exprime. Ou encore du Pink Floyd avec l’introduction de la dernière piste. Ça fait du bien, ça redonne envie d’écouter du rock progressif.

Il n’est pas impossible que je passe à l’achat d’un digipack début février (ou avant ?), l’album numérique – étant au moment où j’écris l’article – en téléchargement gratuit. En tout cas, c’est une très bonne surprise, encore merci Stéphane !