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FredericBezies

source: FredericBezies

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Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Cinquième partie.

mercredi 12 septembre 2018 à 07:43

Après un bilan assez mitigé en août, voyons le bilan du mois de septembre 2013 au bout de 5 ans…

5 billets, 5 distributions citées. Trois sont mortes : la Snowbird, la Denix-OS et malheureusement la Semplice Linux. 60% de perte en ce mois de septembre ? Ça pique. La Void Linux a survécu à la disparition de son fondateur, et la Slackware Linux 15 ? Avec un peu de chance d’ici Noël 2018 ? 🙂

Espérons que le mois d’octobre puisse limiter la casse…

Y a-t-il une « malédiction » sur les installateurs automatisés d’Archlinux ?

samedi 8 septembre 2018 à 08:37

Archlinuxien à temps plein depuis début 2009, je n’ai aucun problème à installer manuellement une Archlinux que ce soit pour une expérience en machine virtuelle ou sur une machine réelle, même si l’UEFI est un brin laxatif en ce qui me concerne.

Au fil des années, il y a toujours eu des projets pour contourner la méthode d’installation officielle – et un brin longue – qu’on peut résumer ainsi : RTFW, soit Read The Fine Wiki.

Un des plus anciens ? Le projet Archboot qui connait désormais une version par an. Depuis le milieu des années 2010, il y a eu des projets qui sont désormais soit abandonnés soit en piteux état.

Dans les projets abandonnés ? Feliz. Sa créatrice, Elizabeth Mills l’a annoncé en juillet 2018 sur le github du projet en laissant la communauté prendre le relai :

And, finally, an anouncement from the creator of Feliz. I am no longer able to maintain Feliz, so I hope that many people will clone Feliz and release their own versions to keep the dream alive.

Elizabeth Mills
22nd July 2018

Autre projet abandonné, Revenge Installer, installateur du projet RevengeOS. En octobre 2017, l’un des fondateurs quittait le projet, partant à la recherche de personnes pour prendre le relai, dixit une brève de Distrowatch.

La distribution est désormais déclarée morte par Distrowatch. D’ailleurs, le Zen Installer qui a pris la suite ne semble pas être en meilleure santé. Au 8 septembre 2018, quand j’écris cet article, la dernière modification remonte à avril 2018… Paix à ses octets ?

Autre installateur, Architect Linux. Même s’il a une deuxième vie dans sous la forme de l’ignoble (désolé, mes mains ont dérapé sur le clavier) Manjaro Architect (cf le bas de la liste), la page Sourceforge concernée est claire : le projet est inactif.

Ce qui nous amène donc à la dernière étoile montante en date pour les installateurs, à savoir Arch-Anywhere devenue Anarchy Linux.

Même si je fais partie du top 5 des contributeurs au projet (en septembre 2018) – via la maintenance de la traduction française et quelques correctifs plutôt simples – on sent que le projet n’est pas au mieux de sa forme.

Outre le fait que depuis janvier 2018, il soit impossible de recompiler l’image ISO graphique du projet à cause de modifications insérées dans les outils d’Archlinux, le dépôt tiers a trop tendance à partir en cacahuète. C’est encore le cas en ce début septembre 2018.

Ce qui rend impossible la vie des personnes voulant utiliser cet outil pour installer rapidement une Archlinux. Le github est au ralenti ce qui n’est pas franchement une très bonne nouvelle 🙁

Sa communauté Facebook ? Pas franchement mieux, au point qu’une mise au point a été postée.

J’avoue que je ne vais plus qu’une ou deux fois par semaine sur le github du projet pour voir s’il y a de l’activité, mais c’est à chaque fois une déception… J’essaye néanmoins de compiler régulièrement des images ISO en version CLI, au cas où j’en aurais besoin.

Et Cnchi, l’installateur d’Antergos ? Quand il ne sera plus en version 0.xx.y, ça sera quand même mieux 😉

À croire qu’il y a une forme de malédiction pour les installateurs automatisés pour Archlinux et sa famille, avec le contre exemple flagrant de Calamares. Il faut bien une exception qui confirme la règle, non ?

« The 13th Hour » des Onirik Illusion : vive le chiffre 13 :)

jeudi 6 septembre 2018 à 11:52

Il y a des albums qui vous laissent une marque dans le cerveau dès la première écoute. Le premier album des Onirik Illusion en fait partie.

Quand je vous dirai que c’est un mélange metal gothique et symphonique, de chant guttural masculin, de chant clair et guttural féminin, c’est certain que la réponse est : « encore une fois ? »

C’est vrai que dans le domaine du metal, tout a été fait ou presque. Mais il y a des albums qui reprenant des recettes sur-employées sortent du lot.

C’est le cas ici. L’album est sorti en mai 2017 et j’ai du l’écouter la première fois aux alentours de juin-juillet 2018. La première écoute m’avait fait dire : « Tiens, c’est pas mal ». J’avais mis une option sur l’album. Je l’ai réécouté entre temps et j’ai finalement décidé de l’acheter au format physique en ce début septembre 2018.

Nous voila donc face à un album qui fait une petite heure avec 13 pistes. Tout tourne dans l’album autour de ce chiffre à la triste réputation. Après une courte introduction qui rappelle le début de « Black Sabbath » avec son carillon, on est plongé dans le vif du sujet.

Le mélange de voix féminines claire (typique du metal symphonique) et gutturale est quelque chose que j’adore. C’est une constante des pistes proposées par l’album. Que ce soit dans « Without Wings », « Sad World » (même si c’est du guttural masculin plus classique), « Psychotic Vampire » (une autre de mes pistes préférées).

Ce qui n’empèche pas la présence de chants uniquement clair dans des pistes comme « My Austism », « Agoraphobia » (une de mes pistes préférées).

Il y a aussi des pistes qui vous font passer des frissons dans le dos, comme « Losts Souls », ou « Ghost Soulmate » par exemple.

D’ailleurs, comme le précise le groupe, le concept de l’album est de plonger : « au coeur des heures les plus sombres de la nuit, des légendes et de l’âme humaine. »

En dehors de « Psychotic Vampire », on peut trouver « Bathory » – un titre qui parle de la comtesse sanglante – ou encore un duo date et lieu avec « London 1887 » qui fait penser à Jack l’Éventreur, même si les meurtres ont été commis en 1888.

L’ultime piste, « Triskaidekaphobia » est la traduction de l’expression d’une phobie… Celle du vendredi 13, ce qui colle tellement bien au reste de l’album.

C’est un album concept, un peu spécial à la première écoute, mais qui mérite qu’on s’y attarde. À vous de voir, maintenant !

Guide d’installation d’Archlinux, version de septembre 2018.

dimanche 2 septembre 2018 à 13:58

Voici la cinquante-huitième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’août 2018.

Note : des versions plus dynamiques sont disponibles sur mes espaces github et framagit.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.28.2, Plasma 5.13.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.20.3 en gtk3, Cinnamon 3.8.8 et Deepin 15.7. Merci à Nornort qui m’a envoyé sur la version Github quelques suggestions intéressantes (bash-completion, rajout du bluetooth dans Xfce et Mate, un lien vers Optimus et une suggestion sur LibreOffice).

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 1 septembre 2018 à 10:12

Ou de début de mois, c’est vous qui voyez. Un petit billet pour alimenter le blog qui va fêter – ou aura fêté – ses 13 ans d’ici une vingtaine de jours.

Côté informatique et internet.

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui. Et n’oubliez pas : « Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. » (Euclide).