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FredericBezies

source: FredericBezies

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Confession d’un amateur de musique, épisode 9 : ma découverte du heavy-metal classique avec le Sabbat Noir…

jeudi 26 janvier 2017 à 17:47

Nouvel épisode ou nouvelle confession ? Les deux à la fois ! Pour ce nouvel épisode, je vais retourner à la grande époque du heavy metal, les années 1970. Même si les Beatles ont été des précurseurs avec « Helter Skelter » tiré de leur album blanc, pour moi, les fondateurs du heavy metal, c’est le trio Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple.

J’avoue ma préférence pour le groupe fondé par Ozzy Osbourne, Toni Iommi, Geezer Butler et Bill Ward. Je tiens à préciser que je n’ai pas découvert le groupe avec l’album éponyme, mais avec le jouissif « War Pigs ».

J’ai par la suite découvert la discographie du groupe, même si les deux derniers albums de la première période Ozzy Osbourne peuvent être ignorés sans mal.

En parallèle de Black Sabbath, j’ai vraiment découvert Led Zeppelin que je connaissais avec un ou deux titres comme le « je me coince les testicules dans la braguette » euh, pardon, je voulais dire « Immigrant Song », l’hypnotique « Kashmir » ou le complètement barré « Starway to Heaven ».

C’est aussi à la même période que j’ai découvert la meilleure période de Deep Purple, l’époque Mark II et III (1969-1973). Des titres comme « Stormbringer » ou la sublime ballade « Soldier of Fortune » pour la courte époque Mark III, des classiques comme le surentendu « Smoke on the Water » ou le titre où Ian Gillan s’arrachait les cordes vocales, « Child in Time ».

J’avoue que je n’ai pas trop accroché au heavy metal des années 1980. Je préfère les titres classiques de ce mouvement musical. Mais c’est sûrement mon côté vieux con qui parle ici 🙂

En vrac’ mercurien.

mercredi 25 janvier 2017 à 21:07

Un rapide en vrac’ mixte de milieu de semaine.

Commençons par le logiciel libre :

Côté musique et livre ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

2017, l’année du début de la fin pour les distributions GNU/Linux en 32 bits ?

mardi 24 janvier 2017 à 15:05

Depuis le début de l’année 2016, les distributions GNU/Linux annoncent les unes après les autres qu’elles mettent de côté les architectures 32 bits. Que ce soit des distributions intimes comme la Frugalware Linux en novembre 2016, un projet en cours chez Canonical pour la Ubuntu 18.04 LTS dans un message de juin 2016, PCLinuxOS en mai 2016 via un tweet sur le compte twitter officiel de la distribution.

Les PC ne pouvant fonctionner qu’en 32 bits sont sur la lente pente descendante. Il faut se souvenir que les premiers processeurs 64 bits pour PC, cela remonte à septembre 2003, avec le premier AMD Athlon 64 à 1,8 Ghz (nom de code K8). Donc au moment où j’écris ce billet, cela fait plus de 13 ans. Et en informatique, 13 ans, c’est plus qu’énorme.

Pour mémoire, en 2003, c’était ça l’informatique :

À l’époque, j’avais de l’ADSL en 512 Kbps/s… Sacré claque, non ?

La dernière production massive de machines utilisant des CPU Intel en 32 bits, cela a été la grande époque des eeePC – en gros de 2007 à 2011 – et de leurs clones tués par les tablettes…

Sur mes 3 ordinateurs, un seul utilise une distribution 32 bits, c’est un vieil eeePC 1005HAG, handicapé équipé d’un processeur intel Atom N270.

Étant abonné à la liste de publication arch-dev-public, j’ai pu lire le brouillon d’une annonce qui sonne le glas pour le support 32 bits sous Archlinux.

On peut y lire principalement ceci :

i686 is dead, long live i686

Due to the decreasing popularity of i686 among the developers and the community, we have decided to phase out the support of this architecture.

The decision means that February ISO will be the last that allows to install 32 bit Arch Linux. The next 9 months are deprecation period, during which i686 will be still receiving upgraded packages. Starting from November 2017, packaging and repository tools will no longer require that from maintainers, effectively making i686 unsupported.

Ce qui donne traduit rapidement :

Le i686 est mort, vive le i686

En raison de la popularité décroissante du i686 parmi les développeurs et la communauté, nous avons décidé d’éliminer progressivement le support de cette architecture.

La décision prise est que l’image ISO de février ISO sera la dernière à permettre l’installation d’une Arch Linux 32 bits. Les 9 prochains mois sera la période de dépréciation, durant laquelle les i686 recevront toujours des paquets à jour. À partir de novembre 2017, les outils d’empaquetage et d’entreposage ne requieront plus des mainteneurs prennent en compte le i686, officialisant sa non prise en charge.

Je sais que cela va gueuler dans les chaumières, et l’on verra des personnes bien intentionnés hurler à s’en faire péter les cordes vocales que cela va entrainer une explosion de la pollution, que cela va encombrer les déchetteries.

Simple question que je leur poserai : combien de PCs datant d’avant 2003 – en dehors des netbooks à la eeePc – avez-vous croisé récemment ?

Est-ce que vos ordinateurs principaux ne sont pas plus récents ? Et donc, nativement en 64 bits ou en mesure de le supporter ?

Bien entendu, que cela me facilite le transit intestinal de savoir que mon eeePC ne sera plus supporté en novembre 2017. Je le migrerai donc vers une Debian GNU/Linux unstable, tant que Debian proposera un support du 32 bits. Sinon, j’y mettrai un OpenBSD 6.x le temps que la machine rende l’âme. Point barre. Je n’en défèquerai pas une cathédrale pour autant.

Calculate Linux 17 à la sauce Mate-Desktop… Le retour de la Gentoo pour humains vraiment utilisable ?

lundi 23 janvier 2017 à 20:16

En dehors de la Sabayon Linux qui n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis des mois, la Calculate Linux est l’autre Gentoo pour humains normalement constitués… à savoir ceux qui ont un minimum de vie sociale.

La dernière fois que j’en ai parlé, cela remonte à environ 18 mois – au moment où je commence la rédaction de l’article le 23 janvier 2017 – et je concluais l’article précédent ainsi :

Comme pour la version dont j’ai parlé en juillet 2012, il manque toujours un outil graphique pour gérer les paquets en dehors des mises à jour. L’installation de Xfce est incomplète au niveau des extensions pour le tableau de bord. Elle n’a qu’un avantage par rapport à Sabayon Linux : respecter l’affichage d’origine de Xfce. Rien de plus ! Dommage 🙁

Autant dire que c’est une distribution qui est vraiment dédiée à des personnes très technophiles et qui ont la flemme de passer à la compilation des logiciels d’une Gentoo Linux classique.

Xfce étant en pleine période de migration lente vers GTK3, j’ai préféré me tourner vers Mate-Desktop et j’ai fait récupérer via bittorrent l’ISO de la Calculate Linux 17 idoine. Seulement 1,7 Go ? C’est pas énorme, et cela reste dans les tailles classiques des images ISO « live » en ce début 2017.

J’ai ensuite lancé VirtualBox, et j’ai pris une machine virtuelle Gentoo avec les caractéristiques suivantes : 2 Go de mémoire vive dédiée, 128Go de disque virtuel, 2 CPUs virtualisés, circuit intel HD Audio.

J’ai pu noter la floppée d’options au démarrage.

Une fois la distribution chargée, on tombe sur un Mate-Desktop revampé graphiquement. Je ne suis pas super fan de ce genre de remodelage graphique, préférant une expérience plus proche de l’originale en terme d’apparence graphique. Excellent point : c’est Mate-Desktop 1.16 qui nous accueille.

J’ai donc lancé l’installateur, en gardant les options par défaut à chaque fois que cela était possible.

Les options d’auto-partitionnement m’ayant paru bizarres, j’ai décidé de faire un partitionnement plus « classique » via gparted. Je sais c’est pas bien, mais pourquoi imposer un partitionnement en GPT sur un disque de 128Go ? Surtout que la machine virtuelle n’avait pas l’UEFI activé…

Pour le partitionnement, sachant que les Gentoo based sont gourmandes en espace disque, au lieu des 20 Go classiques, je suis allé sur le double.

Le seul bug ennuyeux que j’ai rencontré lors de la configuration de l’installateur ? Si on fait un partitionnement à la main, et qu’on définie la partition swap, elle n’est pas montée comme swap par défaut.

Les écrans de l’installateur sont parlants. À vrai dire, même si l’installateur se perd un peu dans les détails, il n’y a pas besoin d’avoir un bac+18 en informatique pour s’en sortir. L’exemple parfait étant la page de création d’un utilisateur.

Un gros quart d’heure plus tard, la calculate fraîchement installée est prête à être redémarrée. J’ai du ensuite répondre à des obligations personnelles qui m’ont fait revenir une demi-douzaine d’heures plus tard sur la machine virtuelle.

Le premier démarrage est le plus long, étant donné que certaines parties techniques comme la génération de clés SSH sont effectuées. Un bug bien chiant est la lente synchronisation de l’heure. Il y a toujours une heure de décalage au démarrage durant une durée allant de 2 à 10 minutes. Le daemon ntp a du mal à se réveiller ? À moins d’avoir fait une erreur à l’installation au niveau du fuseau horaire ?

Adrien a posté un article sur ce problème… Mais c’est quand même bizarre 🙂

J’ai lancé la Console Calculate, centre névralgique de la distribution. L’outil est joli, mais il est vraiment très – trop ? – chargé en options. Ne cherchez pas d’options pour définir un miroir préféré. L’outil de mise à jour vérifie à chaque fois la liste des miroirs et prendre celui qui correspond le mieux au duo vitesse et proximité.

Par « chance », il m’a défini le dépot linuxtricks.fr en « reniflant » mon adresse IP. Le problème est que les mises à jour des gentoo-like sont souvent longues. Si on rajoute une longueur supplémentaire, cela devient une vraie purge à effectuer.

Gros point noir : il n’y a aucune information chiffrée sur l’avancement, juste une barre qui se la joue « va et vient », jusqu’à ce que la liste des paquets s’affichent. C’est assez ennuyeux. On se demande si l’installation a planté…

Finalement, 105 paquets ont été trouvés… Pour presque 410 Mo. Wow. J’ai bien fait de mettre 40 Go pour la partition racine au final.

Le premier paquet est récupéré au bout de huit à neuf minutes…

La totalité de la mise à jour en comptant la suppression des paquets obsolètes ? Une heure et vingt minutes environ… Ça donne envie… Ou pas !

D’ailleurs, au bout de 10 minutes sans avancement dans la « liste des paquets à supprimer », j’ai arrêté les frais… En y allant au xkill… Je sais c’est pas beau 🙁

Une fois redémarré, j’ai compensé l’absence d’un outil graphique d’ajout de logiciel en rajoutant porthole. J’ai terminé en rajoutant les additions invitées virtualbox. J’ai été un vilain garçon en utilisant directement l’image ISO proposée par mon VirtualBox, et non pas les paquets de la Calculate… Je sais, c’est pas bien ! J’ai honte 🙁

J’ai fait chauffer mon logiciel de capture vidéo pour montrer la distribution en action.

La Calculate Linux est une distribution intéressante. Elle essaye de donner une coup de pied dans la fourmilière en disant à Gentoo : votre conservatisme, c’est bien beau, mais merde, il faut savoir se bouger le fondement par moment.

Le deuxième gros défaut de la Calculate, en dehors de l’outil d’aide à l’installation de logiciels en mode graphique ? La lenteur desespérante de son gestionnaire de paquets.

Cela pourra ennuyer les personnes qui ont besoin dans l’urgence d’un logiciel. Mais si on est sur une machine qui restera dans le même cadre toute sa vie durant et dont l’utilisateur n’a pas de besoin ponctuel à combler dans l’urgence, pourquoi pas ?

Les points forts ? La traduction des plus poussées, les logiciels qui sont à l’opposé du gestionnaire de paquets : rapides à se lancer.

C’est sûrement la seule gentoo-based vraiment utilisable, la Sabayon Linux tenant de la grosse rigolade plus que du projet utilisable quotidiennement.

Maintenant, à vous de vous faire votre propre opinion.

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 21 janvier 2017 à 09:51

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ 🙂

Cette semaine a été particulièrement vide sur le blog, la faute à la vraie vie. Désolé 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ? Peu de choses 🙁

King of Edelgran dont j’ai déjà evoqué le premier LP en décembre 2016, propose un clip vidéo consacré à son titre inédit « Askja ». L’album au format numérique est disponible entre autre sur leur page bandcamp.

Bonne fin de semaine !