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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mate-Desktop 1.23 : ça avance lentement mais sûrement ?

vendredi 10 janvier 2020 à 12:48

Depuis plusieurs versions, l’équipe de Mate-Desktop est passé à un rythme de publication majeure annuelle. En février ou mars de chaque année, Mate-Desktop annonce sa nouvelle version majeure.

J’ai pris l’habitude depuis Mate-Desktop 1.13 de faire recompiler et d’utiliser les versions instables, à partir de la 1.xx.2. Pas avant, l’environnement étant incomplet.

Comme à chaque fois, je suis passé par le processus suivant : récupération du code source de chaque logiciel, modifications des recettes de compilation, le tout dans une machine virtuelle.

C’est d’ailleurs largement plus intéressant que de se taper des projets qui veulent continuer à proposer Unity en 2020…

Bref, voici la liste des paquets que j’ai fait recompiler dans une machine virtuelle EndeavourOS installée en mode minimal.

Mate :

  1. mate-common
  2. mate-desktop
  3. mate-user-guide
  4. libmatekbd
  5. libmatemixer
  6. libmateweather
  7. mate-icon-theme
  8. caja
  9. mate-polkit
  10. marco
  11. mate-settings-daemon
  12. mate-session-manager
  13. mate-menus
  14. mate-panel
  15. mate-backgrounds -> utilisation de meson
  16. mate-themes (précompilé)
  17. mate-notification-daemon
  18. mate-control-center
  19. mate-screensaver
  20. mate-media
  21. mate-power-manager
  22. mate-system-monitor

Mate-extra

  1. atril
  2. caja-extensions (via caja-open-terminal)
  3. engrampa
  4. eom
  5. mate-calc
  6. mate-applets -> rajouter autoconf-archive
  7. mate-icon-theme-faenza (précompilé)
  8. mate-sensors-applet
  9. mate-terminal
  10. mate-user-share
  11. mate-utils
  12. mozo -> passage à python3
  13. pluma -> passage à python3
  14. python-caja (à la place de python2-caja)

En gros, une heure et demi de compilation. J’ai ensuite fait chauffer mon enregistreur de vidéo.

Comme je l’ai dit dans la vidéo, c’est une version de paufinage et je dois dire que j’ai apprécié l’arrivée de l’outil de montage d’image disque. Il ne manque vraiment qu’un outil de renommage de masse de fichiers pour combler mon bonheur.

Mes tops de 2010 à 2019.

lundi 6 janvier 2020 à 22:00

Après l’article des flops qui a provoqué l’arrivée des commentaires pavloviens habituels sur certains sujets, autant attaque ce qui a été positif dans les dix années qui viennent de s’écouler.

Commençons par l’informatique. Le monde du logiciel libre, ce n’est pas seulement Saint iGNUcius et sa toge, l’échec de GNU/Hurd ou encore Gnash.

C’est aussi des très bonnes surprises comme LibreOffice. Qui aurait parié sur la survie du fork d’OpenOffice.org que laissait pourrir sur pied Oracle ? Pas grand monde. Tout comme Mate-Desktop, né en juin 2011 sur le forum d’Archlinux ? J’avoue que je n’y croyais pas trop au début… Mais c’est devenu mon environnement près de 4 ans depuis sa version de développement 1.13.0… De mémoire, bien entendu.

Sur le plan des distributions GNU/Linux, j’ai fini par trouver ma maison : Archlinux. Même si j’ai passé un peu moins de trois mois en deux temps sur Frugalware Linux, au 1er janvier 2010 j’étais sous Archlinux. Au 1er janvier 2020, idem. Comme quoi, pour une distribution dont les détracteurs disent qu’elle ne tient pas la route, c’est pas mal 🙂

Autre très bonne surprise, malgré quelques couilles dans le potage, c’est Manjaro Linux qui fait vivre mon vieil ordinateur portable, et dont l’installation approche tranquillement des 18 mois 🙂

Mon Archlinux ? Elle approche des deux ans :

fred@fredo-arch-mate ~ % sudo head /var/log/pacman.log
[sudo] Mot de passe de fred :
[2018-02-27 17:39] [PACMAN] Running 'pacman -r /mnt -Sy --force --cachedir=/mnt/var/cache/pacman/pkg --noconfirm bash bzip2 coreutils cryptsetup device-mapper dhcpcd diffutils e2fsprogs file filesystem findutils gawk gcc-libs gettext glibc grep gzip inetutils iproute2 iputils jfsutils less licenses linux logrotate lvm2 man-db man-pages mdadm nano netctl pacman pciutils pcmciautils perl procps-ng psmisc reiserfsprogs s-nail sed shadow sysfsutils systemd-sysvcompat tar texinfo usbutils util-linux vi which xfsprogs alsa-utils base-devel cpupower cups cups-pdf dialog efibootmgr ffmpegthumbnailer git grml-zsh-config grub gst-libav gst-plugins-bad gst-plugins-base gst-plugins-good gst-plugins-ugly gtk3-print-backends gtk-engine-murrine gvfs gvfs-mtp gvfs-smb libreoffice-fresh libreoffice-fresh-fr lightdm lightdm-gtk-greeter lightdm-gtk-greeter-settings linux-headers mate mate-extra mesa-libgl networkmanager network-manager-applet ntfs-3g pamac-aur pavucontrol pulseaudio pulseaudio-alsa screenfetch ttf-dejavu unzip vim wget wireless_tools wpa_actiond wpa_supplicant xdg-user-dirs xf86-video-ati xorg-apps xorg-server xorg-xinit xterm zsh zsh-completions zsh-syntax-highlighting'

Parlons maintenant culture. Ce fût une période chargée. J’ai découvert des dizaines d’artistes, dans tous les domaines et ma musicothèque a pris de l’embompoint. Dans les groupes qui ont marqué les années 2010 à 2019, je dois citer celui qui m’a dépucelé les oreilles au niveau du chant guttural dans le métal, j’ai nommé Opeth, même si j’ai fini par apprécier le tournant rock progressif.

Comment ne pas avoir de frissons de plaisir avec un « Blackwater Park » ?

Lié à Opeth, c’est Steven Wilson dont je crève d’envie de me faire un concert. Dans le monde du rock progressif, il faut que je cite aussi les russes d’iamthemorning. Un de mes plus beaux souvenirs de concerts – je n’ai pas eu l’occasion d’en faire des tonnes – c’est celui en 2013 à Nîmes pour voir un groupe que je ne pensais jamais profiter : Dead Can Dance. Oui, ça change du bon gros metal d’Opeth 🙂

Au fil des années, sur le blog, j’ai parlé de mes coups de coeur musicaux. Cela a été aussi la période où j’ai cru à l’auto-édition comme moyen de me faire un peu d’argent. Pas au point d’acheter un appartement dans le luxueux et surcôté 16e arrondissement de Paris. Non, juste de quoi me payer un petit plaisir culturel de temps en temps.

Ma grande victoire dans ce domaine, en dehors de la publication d’une trilogie de SF dystopique, une dystopie historique, un recueil de chronique et un petit roman policier ? Avoir signé un contrat avec un éditeur français pour publier un bouquin à leur demande.

Comment oublier aussi deux superbes réalisations de Péhä ? Celle pour les 10 ans du blog en 2015 et celle de mes 42 ans ?

J’espère que les années 2020 à 2029 seront aussi positives, au moins sur le plan culturel. Sur le plan informatique libre, je préfère ne plus me faire d’illusions, c’est mieux !

Mes flops des années 2010 à 2019.

samedi 4 janvier 2020 à 17:12

Pour bien commencer l’année 2020, j’ai eu envie de revenir sur les plus gros flops des années 2010 à 2019 de mon point de vue de simple blogueur et utilisateur de logiciel libre. Liste qui sera non-exhaustive, car il m’est impossible de tout lister et de me souvenir de tout.

Bien entendu, l’exemple le plus évident qui me vient à l’esprit, c’est l’incapacité du libre à percer sur le marché des ordinateurs de Monsieur et Madame Tout le monde. Entre les guerres intestines, les idéologues du monde du logiciel libre complètement coupés de la réalité, l’utilisation abusive du noble principe du fork, l’incapacité entre les différentes communautés de s’entendre, c’était peine perdue d’avance.

J’ai longuement développé les points ci-dessus au fil des années. Mais le monde du logiciel libre étant sourd à toute critique des dérives qui le dépouille de toute crédibilité, c’était perdu dès 2011-2012.

Comment ne pas s’apercevoir que la volonté de quelques acteurs de se la jouer cavalier seul – oui, Canonical je parle de toi – était délétère ? Que le détesté puis regretté Unity n’a pas joué contre la démocratisation même minimale du logiciel libre ?

On pourrait rajouter la volonté de maintenir en vie des projets qui tiennent plus de l’histoire que de l’actualité, les dizaines de distributions qui n’étaient au final que des coquilles vides, mortes en l’espace d’un ou deux ans, après avoir gaspillé des précieuses ressources qui auraient pu être utilisées ailleurs ?

Comment ne pas se souvenir en riant – jaune – de l’épopée malheureuse de la mauvaise copie de MacOS qu’était PearOS ? D’étrons intersidéraux comme la Micro-R OS ou la Cubuntu ? Je pourrai rallonger la liste, mais à quoi bon ?

Restons dans le petit monde d’internet. Les années 2010 à 2019 ont été marqué par l’existence de plusieurs projets de Google pour concurrencer Facebook : Google Wave puis GooglePlus.

Dans le monde culturel, le plus gros flop annoncé et plus que ruineux a été celui de l’HADOPI, devenue une des plus célèbre machine à spams du monde francophone, infoutue d’arrêter la contrefaçon en ligne, faute d’une offre légale complète et globale dans chaque domaine précis.

Dans le domaine de la vie réelle, c’est le retour d’une forme de puritanisme qui touchent les domaines de la vie : que ce soit la spiritualité (comme en janvier et novemvre 2015), l’alimentaire (avec des vitrines de commerces vandalisées), les relations sociales qui font que les personnes timides sont condamnées à rester célibataires.

Sans oublier la crétinerie croissante et le rejet de la connaissance basées sur des faits avec les « tenants de la Terre plate », les personnes se déclarant électrosensibles et déclarant des symptômes même en présence d’antennes relais débranchées à proximité – ou encore les tenants d’une thérapeutique basés sur de l’eau sucrée, comme le démontre si bien AcerMandax dans une série de vidéos sur Youtube :

Partie 1 – Les principes de l’homéopathie
Partie 2 – Connaissez-vous Oscillococcinum
Partie 3 – Les preuves d’efficacité
Partie 4 – Le placebo
Partie 5 – La rhétorique des homéopathes
Partie 6 – Mémoire de l’eau 1/2
Partie 7 – Mémoire de l’eau 2/2

J’espère simplement que les années 2020 à 2029 permettront à tous les charlatanismes en question d’être mis à la poubelle, pour le bienfait de l’humanité.

Dernier billet de la décennie 2010.

mardi 31 décembre 2019 à 12:15

Puisque la décennie 2010 va tirer sa révérence, j’ai décidé de la terminer avec un petit billet geekesque. Comme je l’ai déjà précisé, je fais partie de l’équipe d’EndeavourOS, petit projet utilisant Archlinux comme base. Ce n’est pas un projet qui révolutionnera l’informatique libre ni qui lui permettra – c’est idéologiquement impossible comme je l’ai déjà exprimé à longueur de billets au fil des années passées – de se faire une place non négligeable auprès de monsieur et madame tout le monde.

Le 28 décembre 2019, j’ai enregistré cette petite vidéo – qui dure plus de 30 minutes – pour montrer comment personnaliser un environnement Mate-Desktop. Ce n’est pas une vidéo d’un haut niveau technique – je laisse cela aux plus gros youtubeurs linuxiens francophones – mais au moins, cela sera toujours une base pour faire mumuse avec un environnement bureautique basé sur du GNU/Linux.

Je prépare deux billets qui seront consacrés aux tops et aux flops des années 2010 à 2019. Autant dire que côté flops, ça va être gratiné pour le monde du libre… Pensez-donc à une certaine poire, mais je ne vous en dit pas plus pour le moment !

Bonne fêtes et le meilleur pour 2020.

PS : j’oubliais une petite ambiance musicale… Corrigeons cela 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 28 décembre 2019 à 16:13

Ultime en vrac’ dominical pour 2019. Finissons l’année en beauté.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien qui me parle cette fois. Désolé !

Petit cadeau de fin d’année, car il faut bien se foutre de la gueule du logiciel libre !

Bon week-end et vous connaissez la phrase habituelle des fins d’années ! 🙂