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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 99 : Mozilla Thunderbird 0.1, quand l’austérité graphique n’était pas un problème :)

dimanche 27 août 2017 à 02:57

Je suis un vieil internaute qui apprécie le confort d’un client courrier lourd sur ses ordinateurs. Par client lourd, je parle d’un logiciel dédié pour avoir une copie de son courrier électronique chez soi. Si vous avez connu le début des années 2000, le client courrier le plus utilisé était une horreur du nom d’Outlook Express… Ce qui pourrait être un sujet intéressant pour un autre billet de la série « Vieux Geek », tiens 🙂

Mais revenons-en à celui qui est devenu au fil des années, le mal aimé Mozilla Thunderbird. Celui-ci est né en 2003, en suivant la volonté d’alléger l’usine à gaz qu’était la suite Mozilla. Donc, reprendre l’idée de ce qui avait donné naissance au projet Mozilla Firefox qui s’appellait en 2003 Phoenix, puis Firebird.

Sorti fin juillet 2003, les notes de publication de la version 0.1 sont intéressantes. En effet, c’était la première étape pour commencer à alléger le code. Basé sur le code de la suite Mozilla 1.5, il proposait un thème qui s’appellait Qute.

Cependant, on pouvait lire ceci dans les notes de publications :

The default theme is not complete yet. We have only added new toolbar icons for the mail 3-pane and the mail compose window. We are still using a lot of Mozilla classic theme icons. We do not have icons for the Options dialog yet either. Arvid is working on the artwork and you will continue to see it improve going forward.

Ce qu’on peut traduire par :

Le thème par défaut n’est pas encore terminé. Nous avons seulement ajouté de nouvelles icônes de barre d’outils pour courrier le triple volet et la fenêtre de rédaction de mail. Nous utilisons encore beaucoup d’icônes de thème classiques de Mozilla. Nous ne disposons pas encore d’icônes pour la boîte de dialogue Options. Arvid travaille sur la charte graphique et vous continuerez à la voir s’améliorer dans l’avenir.

J’ai pu retrouver l’archive pour MS-Windows de la première préversion de Mozilla Thunderbird… Elle était énormément lourde… 8 Mo !

J’ai donc remis la main sur mon image ISO de MS-Windows XP pour présenter cette version sous son meilleur jour. Si on peut le dire ainsi, surtout avec l’esthétique des années 2000-2005 😉

Comme vous avez pu le voir, cette première préversion était vraiment très austère, mais je me souviens d’avoir récupéré du courrier électronique avec… Et 14 ans plus tard, j’utilise toujours Mozilla Thunderbird… Pour combien de temps ? Seul l’avenir le dira 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 26 août 2017 à 15:56

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet ?

Côté culture ?

Bon week-end !

Vieux Geek, épisode 98 : Forté Free Agent 1.1, le client usenet des geeks windowsiens de la fin des années 1990 !

mercredi 23 août 2017 à 15:35

Quand internet a commencé à se populariser à partir de 1997, les outils en mode graphique dédié pour chacune de ses composantes principales ont eu tendance à se multiplier comme des petits pains.

Avant que Microsoft n’étouffe tel un boa constrictor Netscape, il y a eu une certaine forme de saine concurrence. Dans la trousse de l’internaute un peu geek, en dehors du navigateur pour aller sur la toile d’araignée mondiale alias le web, il y avait un logiciel dédié à l’accès aux forums de Usenet, que l’on pourrait surnommer l’ancêtre des forums qui pullulent sur la toile actuellement. Ouvrons une rapide parenthèse sur ce qu’est Usenet.

Ce système de forums en mode texte uniquement, même s’il existe des forums binaires où l’on peut tout récupérer – comment croyez-vous que les tipiaks récupéraient leurs consommation quotidienne à l’époque ? – permet de discuter de tout et de rien.

Les forums sont souvent rangés par langue (fr,de,es, etc.), puis par catégorie en anglais (comp = computer = informatique ,rec = recreation = loisir, soc = social, etc.) mis à part ce qu’on appelle le big 8 anglophone : comp, humanities, misc, news, sci, soc, talk.

Sans oublier l’énorme fourre-tout qu’est alt… Merdier sans nom serait plus réaliste, mais c’est un peu trop grossier comme expression. Bref, fermons cette parenthèse.

À l’époque, le logiciel préféré, c’était Forté Free Agent, une version limitée – et la plupart du temps en anglais – pour se perdre sur Usenet. Pour vous le montrer en action, j’ai pris un MS-Windows 98 SE (autant prendre l’un des MS-Windows les plus solides de l’époque pour le grand public).

Forté existe toujours de nos jours, et la plus ancienne version téléchargeable est la 3.3 sortie en 2006. J’avoue que je ne me sers plus que du client usenet de mon Mozilla Thunderbird qui est plus que largement suffisant de nos jours.

Il faut dire que les forums de Usenet ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils ont été à leur époque de gloire… Dommage !

« SAD QUEEN » des CHEAP WINE : où comment l’attente prolongé de l’album du groupe m’a fait découvrir une pépite…

lundi 21 août 2017 à 15:24

Parfois Bandcamp est une source de découvertes musicales qui changent de la merdissime production mainstream que nous offre de Kevin Bonnet, Anne Peichert, Ghandi Djunna, Kendji Maillé ou jadis des Rémi Ranguin et des Christophe Le Friant.

Si vous ne voyez pas de qui je parle, votre moteur de recherche préféré vous mettra sur la voie. Donc, comme je le disais au tout début de l’introduction, je me promenais sur Bandcamp et je regardais sur la page de Moutain Thrower si leur deuxième opus était enfin disponible en galette plastifiée.

Un peu déçu, j’ai cliqué sur les recommandations, et sur la page, au milieu, je tombe sur « Mystic Crow » des CHEAP WINE où on peut lire en légende : « Blue Cheer and Rory Gallagher had a baby… » qu’on peut traduire par « Blue Cheer et Rory Gallagher ont eu un bébé… »

Aimant bien les guitaristes des années 1970, j’ai donc suivi le lien. J’ai vu que ce groupe d’origine picarde avait sorti en mai 2016 un album, « SAD QUEEN ». Rien que la pochette très stylée années 1960-1970 donne le ton : « Heavy Soul Psychedelic Blues ».

Autant dire que j’ai eu tout de suite envie d’enclencher la lecture de l’album… Et ce fut une sacrée claque ! Pas pour la longueur, car l’album est assez court : 7 pistes pour environ 23 minutes… Côté durée, on est plus proche du EP que du LP 🙂

Dès la piste d’introduction, ce sont des orgues typiques des groupes des années qui sautent aux oreilles. « Cyclothymic » arrive et vous attrape sans prévenir.

On fait un bond dans les années 1970. Fermez les yeux et vous verrez les vêtements ultra-amples, les couronnes de fleurs dans les cheveux et vous aurez une odeur presque écoeurante de patchouli qui viendra vous carresser les narines.

Petit plus, c’est l’utilisation du thérémine pour rajouter un côté psychédélique aux compositions.

Les pistes se succèdent et on sent que le groupe veut revenir aux fondamentaux du rock avec des compositions courtes, juste ce qu’il faut de déjanté. Ce sont des compositions qui auraient pu trouver leur place dans les classements musicaux des années 1970-1973. Pas de pistes ultra-longues, mais des créations aussi serrées que des expresso qui se concentrent sur l’essentiel.

Avec des pistes comme « Flowers », on se replonge dans cette époque où la créativité musicale était à son apogée. Ce qui me rend nostalgique de mes très jeunes années 🙂

Par chance, il y a des pistes comme « The Rambler » plus calme qui permette au groupe de s’essayer à des créations plus douces, plus rock des années 1950. Avec une utilisation assez intéressante du thérémine qui dialogue avec la guitare 🙂

Avec le titre éponyme qui commence à la guitare sèche, on arrive rapidement dans une ambiance un peu bizarre… La présence de la flute continue le côté ovniesque de la piste qui se défend très bien soit dit en passant.

La dernière piste, « Yesterday’s Dream » est aussi la plus longue. L’ambiance rock des 70’s revient à triple galop. La piste conclue en beauté l’album, et on regrette presque qu’il n’y ait pas une ou deux pistes supplémentaires pour continuer le voyage temporel dans les années 1970.

J’ai dû retenir ma main droite qui s’approchait dangereusement du lien « acheter le disque » à la première écoute… Mais à la deuxième écoute, celle qui sert de base à cette article, je n’ai rien pu faire… J’espère que je trouverai rapidement une place pour cette nouvelle galette plastifiée 🙂

Manjaro SX : l’équipe de Manjaro Linux se prend-elle pour Apple ?

lundi 21 août 2017 à 00:01

Je n’ai jamais aimé la culture du secret qui pollue le projet Manjaro Linux. Le dernier exemple en date, c’est l’histoire de Manjaro SX, alias « The Next Big Thing ». Depuis deux updates, nous avons droit à des messages plus ou moins vaporeux sur les updates sur le site de Manjaro Linux. Par exemple sur l’annonce de la mise à jour du 18 août 2017 :

« since Philip and Bernhard are currently working on a new side project I’ll help them out as release manager for a while. »

Qu’on peut traduire par :

« comme Philip et Bernard travaille sur un nouveau projet en parallèle, je m’occupe d’être la chargée de publication en attendant. »

Un lien est disponible vers une conversation à accès restreint. Bravo la transparence !

J’ai donc fait quelques recherches qui m’ont mené à réaliser cette première vidéo dont le thème graphique m’a interpellé quelque part, et pour cause… C’est à 90% celui de la Manjaro Tux’n’Vape !

Ensuite, grace à deux commentaires, j’ai réussi à comprendre ce qu’était ce mystérieux projet… Un installateur en OEM pour des machines coutant la peau du fondement !

Ce qui a donné la vidéo ci-après.

Autant dire que l’équipe de Manjaro Linux fait ici – selon moi – une énorme erreur stratégique. Au lieu de proposer un installateur sur des machines abordables comme celle de LDLC, le choix a été fait de prendre une marque qui vous facture 50£ le clavier si ce n’est pas l’anglais QWERTY.

Autant dire que ce projet est le meilleur moyen de foutre en l’air la réputation de Manjaro Linux, et de faire croire que Linux ne peut être installé que sur des machines hors de prix.

Pour un peu de gloriole sur des machines que personne ou presque n’achetera des ressources sont gaspillées.

Même si cela doit déplaire à certains fanatiques manjaristes de toutes nationalités, je le dis haut et fort : ce projet est une énorme connerie qui se payera cash… et avec les intérêts.

Comprenne qui aura envie de comprendre !