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FredericBezies

source: FredericBezies

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« For The people » des Thee Dang Dangs : un retour plaisant à la fin des années 1960.

mardi 27 août 2013 à 21:15

Thee Dang Dangs est un quatuor du Colorado formé par Rebecca Williams (au chant), Broox Pullford, Ray Korea et Scotty Gervais. Leur premier album – et je regrette de ne pas avoir découvert le groupe avant – propose une musique teintée de rock psychédélique, de surf rock, bref des sonorités comme celle qu’on pouvait entendre à la grande époque d’Haight-Ashbury à la fin des années 1960.

« For The People » est sorti début août 2013.

Je dois avouer que j’ai toujours aimé cette période musicale un peu spéciale, et que l’un de mes albums préférés de cette époque, c’est « The Piper At The Gates Of Dawn » des Pink Floyd.

Dès la première piste, on sent le son typique des années 1960. Et ça fait du bien. Et on est parti pour 37 minutes de voyage dans le temps. Les titres sont assez courts (de 1 minute 19 à 6 minutes 05 pour la plus longue). Comme des coups de pinceaux sur une toile.

Le premier titre est très rapide, avec une rythmique classique du rock de la fin des années 1960. Avec la deuxième piste, on a une rythmique un peu plus hypnotique, avec le titre répété comme un mantra. Il ne manque plus que les pantalons pattes d’éléphants pour se plonger dans l’ambiance ;)

Avec « White Buffalo » est la plus course piste de l’album, et « Lips Around Your Spine », la voix de Rebecca Williams augmente le coté psychédélique de la piste, en étant très saccadé, presque criée.

« Landlocked Surf Rock » est une piste entièrement instrumentale. Je dois avouer qu’il manque petit quelque chose pour que la piste soit parfaite.

La piste centrale de l’album « Breathe on me Young Frankestein » est sûrement l’une de celle que je préfère de l’album. La longue introduction instrumentale permettait d’apprécier la suite. Le chant saccadé se marie très bien avec la rythmique du titre.

« Dust On The Mojave » commence avec une rythme plus latino-américaine. Et ici le chant est plus classique. C’est un peu le « slow » de l’album. « Pieces Of You » continue avec cette tendance assez « slow ». J’avoue que j’adore aussi ce titre. C’est une période de respiration pour l’album.

« Pray for the rain » est la deuxième et dernière piste acoustique de l’album. Comme pour « Landlocked Surf Rock », c’est une piste que je n’aime pas beaucoup.

Avec « Kingdom Lost », on retrouve le bon rock psychédélique des premières pistes. Avec le chant tout aussi hypnotique qui l’accompagne. Avec « Sound of snow », l’albume se termine en douceur.

C’est un album que j’ai adoré, et inutile de poser la question, je l’ai acheté. Donc si vous aimez le rock psychédélique, cet album vous plaira sûrement !

Xfce, maltraité pour mieux attirer les utilisateurs de Microsoft Windows ?

mardi 27 août 2013 à 10:43

J’ai noté une tendance dans les distributions GNU/Linux : la maltraitance de l’apparence de base de Xfce. Par défaut, Xfce se présente ainsi : Une barre supérieure avec un menu déroulant, un espace de gestion des taches, puis le nom d’utilisateur et quelques icones du genre gestion réseau ou audio ou météo.

En bas, on trouve un lanceur avec les principales fonctionnalités : navigateur internet, courrier électronique, gestionnaire de fichiers, ou encore recherche en ligne. Bref, un schéma général qui rappelle celui de MacOS-X d’Apple.

Mais cette apparence si spécifique est des plus maltraitée si on se limite au top 10 à 6 mois des statistiques de visites ou de curiosité de Distrowatch. Pour mémoire, voici à quoi il ressemble fin août 2013.

  1. Linux Mint
  2. Ubuntu
  3. Debian GNU/Linux
  4. Mageia
  5. Fedora Linux
  6. OpenSuSE Linux
  7. PCLinuxOS
  8. Manjaro Linux
  9. ArchLinux
  10. Puppy Linux

Pour faire un bilan de cette maltraitance, j’ai pris les versions Xfce (et donc Xubuntu en lieu et place d’Ubuntu) pour voir quelles distributions respectent l’apparence générale de Xfce et lesquelles la modifie.

Dans la liste, je n’ai pas trouvé de version native avec Xfce pour PCLinuxOS. Idem pour la Puppy Linux. A moins que j’ai mal cherché ? Donc, sur les huit restantes, combien vont respecter l’interface « officielle » de Xfce ?

Mais trève de bavardages, jettons un oeil au « massacre ».

J’ai donc pris la Linux Mint 15. Et ici, on se retrouve avec une présentation à la Cinnamon. Donc, un look qui fait penser à celui de Microsoft Windows 95 à Microsoft Windows 7. Barre des taches avec un menu démarrer en bas à gauche.

Passons à la Xubuntu 13.04 qui est une Ubuntu 13.04 avec Xfce installé dessus. Même si la Xubuntu est plus loin dans le classement de distrowatch (aux alentours de la 29ième place fin août 2013), j’aurais obtenu le même résultat en installant une Ubuntu et en rajoutant Xfce dessus. Et c’est une bonne surprise. L’apparence proposée respecte le schéma d’origine.

Pour Debian GNU/Linux, pas de surprise non plus. Même si la Wheezy propose uniquement une version 4.8 de Xfce, l’apparence de base est respectée.

Avec la Mageia 3, on retrouve un Xfce qui est modifié pour ressembler à ce que proposait Gnome 2 ou ce que propose actuellement son successeur, Mate Desktop. Autant dire que si on ne savait pas que c’est Xfce en dessous, on serait aisément trompé !

Nous arrivons maintenant à la Fedora Linux 19. Et ici, une très bonne surprise : l’apparence d’origine est respecté. 3 distributions respectueuses sur les 5 premières pour le moment. Le classement me ferait-il mentir ? Diantre ! :)

OpenSuSE prend le relais, et nous offre le même genre d’interface que la Linux Mint 15 : une apparence à la Microsoft Windows pour l’ergonomie générale. Le score s’équilibre un peu plus finalement. Sur 6, la moitié ne respecte pas l’apparence d’origine de Xfce.

PCLinuxOS n’existant officiellement qu’en version KDE SC, Mate et Lxde, allons à la fille la plus célèbre d’Archlinux, j’ai nommé la Manjaro Linux. Une nouvelle fois, l’apparence générale est celle de Microsoft Windows. La quatrième sur les 7 distributions proposant directement une version Xfce. Et c’est l’interface choisie dès la naissance de la distribution.

Finissons avec Archlinux. Ici, la question ne se pose pas. L’apparence par défaut est l’officielle. Donc sur les dix premières distributions, et les huit qui proposent une version avec Xfce, la moitié propose des versions modifiés, les autres respectant l’apparence officielle.

On pourrait se dire que finalement, seulement une distribution sur deux du top 10 modifie l’apparence de Xfce.On pourrait se dire que finalement, seulement une distribution sur deux du top 10 modifie l’apparence de Xfce.

Et que donc j’ai un peu poussé le bouchon. Mais il faut aller plus loin que le top 10 de la curiosité de distrowatch.

En fouillant dans les archives de mon blog, j’ai trouvé pour Xfce transformé pour mimer les interfaces à la Microsoft Windows : Solydxk (la version communautaire de la LinuxMint Debian Edition pour Xfce et KDE), la LSD linux ou encore l’excellente SalixOS 14.

Si on veut une interface qui ressemble à celle de Gnome 2, alors la Bridge Linux sera votre alliée.

Bien entendu, je ne peux pas prétendre lister toutes les distributions qui propose une version avec Xfce.

Mais je suis prêt à parier que je trouverais plus souvent des clones de l’interface de Microsoft Windows que l’officielle. C’est vrai après tout, faut bien attirer l’utilisateur, et surtout ne pas trop le dépayser :D

Manjaro Linux 0.8.7 : l’Ubuntu d’Archlinux continue son bonhomme de chemin.

dimanche 25 août 2013 à 13:10

J’ai pu lire ce matin l’annonce de la sortie de la Manjaro Linux 0.8.7 sur le forum francophone de la Manjaro Linux. J’ai donc eu envie de récupérer l’ISO de la 0.8.7 pour faire le point sur l’ »Ubuntu » de l’ArchLinux. Par « Ubuntu », je veux dire : dérivée simplificatrice et compatible avec des utilisateurs qui sont effrayés par l’installation mécano classique.

Après avoir récupéré l’ISO avec Xfce en 64 bits, j’ai utilisé Qemu pour l’ensemble.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom manjaro-xfce-0.8.7-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

Au premier démarrage, un écran comme celui de la LinuxMint nous accueille. On peut lancer l’installation en mode graphique, ou en mode ligne de commande (pour des options comme le support de l’UEFI par exemple). J’ai préféré prendre l’installateur graphique, pour le tester.

A noter qu’il y a toujours le bug de traduction qui remplace le bouton « suivant » par le bouton « retour » dans l’installateur graphique en version française. Sinon, c’est toujours l’installateur de la LinuxMint, c’est donc du simple et fonctionnel, avec l’éternel partitionnement « simpliste ». Trop compliqué de proposer une partition séparée pour /home ?!

De plus, le noyau par défaut est le 3.4.59 LTS. Dommage si on a besoin d’un noyau plus récent, comme le 3.10 qui sera aussi un LTS, du moins dès la sortie du noyau linux 3.11.

J’ai cependant modifié le partitionnement pour avoir une partition /boot et une partition /home séparée. Oui, j’ai quelques automatismes dont j’ai du mal à me séparer :D

L’installation s’effectue ensuite sans problème. Elle est assez rapide. Il faut compter entre 5 et 10 minutes environ.

Après le premier démarrage, j’ai viré le noyau linux 3.4.57 par le noyau Linux 3.10.7 avec un petit sudo mhwd-kernel -i linux310 rmc dans un terminal. Mais avant, j’ai installé les paquets linguistiques manquants.

La gestion des logiciels est assurée par Pamac. Qui joue à cache-cache avec Octopi. A noter que l’installation de LibreOffice proposée est incomplète : il manque le module de dessin et de base de données. Ce dont je me suis occupé dans la vidéo ci-dessous.

Il est dommage que les paquets 32 bits soient autant imbriqués dans l’installation. Surtout si on a pas besoin de Steam et qu’on veut avoir un système plus « monocolore » en terme d’architecture logicielle. Mais bon, si on a besoin de Wine pour certains logiciels Windows dont on ne peut pas se passer, je peux comprendre ;)

Comme d’habitude, Manjaro Linux nous montre sa puissance. Mais il y a deux questions qui me brûlent les lèvres :

  1. Pourquoi modifier l’apparence par défaut de Xfce qui a été repris dans les grandes lignes par ElementaryOS ?
  2. Pourquoi utiliser le menu Whisker ? Ce clone du menu Démarrer nouvelle génération de MS-Windows XP, je peux pas ! Et ce n’est pas parce que je suis barbu que je supporte le menu moustache (traduction littérale de whisker).

Mis à part cela, la Manjaro Linux continue son bonhomme de chemin, et sera surement la distribution GNU/Linux qui aura le plus avancé en 2013, mélangeant facilité d’accès et fraicheur logiciel. Pas encore sur le point de détrôner LinuxMint et sa mère Ubuntu, mais cela pourrait être possible à terme.

L’échec du financement de l’Ubuntu Edge est une bonne nouvelle au final.

jeudi 22 août 2013 à 21:36

En effet, Canonical peut être content que son financement n’ait pas pu aller jusqu’au bout. Cela peut paraître étrange de dire cela, mais je pense qu’un des buts de Canonical était de ne pas atteindre la somme demandée.

La campagne a atteint un chiffre plus qu’honnête, surtout pour une période estivale : 12 812 776 $, soit 40,04% de la somme nécessaire. Nombre de projets voudraient bien arriver à un tel résultat, quelque soit le site de financement participatif concerné.

Fin campagne indiegogo ubuntu edge

Comme je l’avais précisé dans un de mes articles sur l’Ubuntu Edge, Canonical ne vendait pas quelque chose de physique, de manipulable, de concret. Juste un concept bien expliqué dont certains points étaient encore à finaliser.

[...]
Et un peu plus bas, section « Risk and Challenges » :

Finally, the very nature of this concept device means the exact component list is fluid until we enter production to ensure we’re picking the best available part at the time. If we are forced to change a major feature or component, we’ll come up with something just as innovative to replace it. If you’ve backed us, you’ll be kept right up to date.

Ce qu’on peut traduire par :

Enfin, la nature même de ce dispositif conceptuel signifie la liste exacte des composants est changeante jusqu’à ce que nous entrons dans la production pour nous assurer de choisir la meilleure technologie disponible à l’époque. Si nous sommes obligés de changer une caractéristique majeure ou un composant, nous utiliserons quelque chose de tout aussi innovant pour le remplacer. Si vous nous avez financé, vous serez tenu au courant.
[...]

Sans oublier que le téléphone devait sortir en mai 2014, soit presque 10 mois. Ce qui est très long pour un domaine aussi mouvant que les smartphones.

Mais il ne faut pas oublier qu’une partie non négligeable du logiciel qui devait animer le téléphone est encore très jeune, à savoir le gestionnaire d’affichage Mir, concurrent à Wayland développé en interne par Canonical. Dans un autre article que j’ai consacré à l’Ubuntu Edge, je disais :

Une paille en effet. Sans vouloir jouer les cassandres, il ne fait maintenant aucun doute que l’Ubuntu Edge, qui pour le moment se résume à un ensemble de schémas techniques et un OS en cours de développement assez actif, ne serait-ce qu’au niveau du gestionnaire d’affichage qui est en version 0.0.8 pour le moment. Autant dire que si Mir veut être prêt pour la Ubuntu 14.04, ce sera très chaud.

Au moment où j’écris l’article, la dernière révision, c’est la 945, qui concerne l’empaquetage pour la future Ubuntu 13.10.

Aux dernières nouvelles, le projet à évoluer, la dernière révision, la 999 au moment où je rédige cet article, concerne l’empaquetage de la version 0.0.9 du gestionnaire d’affichage Mir.

Ouvrons une rapide parenthèse.

J’attends de voir comment le projet Mir, qui est une brique importante du projet Ubuntu Phone OS qui devait être l’OS en mode téléphone de l’Ubuntu Edge, évoluera et mûrira en moins d’une dizaine de mois.

Car sauf erreur de ma part, Mir sera le gestionnaire d’affichage par défaut via son composant xMir qui permettra de faire fonctionner les serveurs xorg sur Mir dès la Ubuntu 13.10 qui sort en octobre.

Et toujours, sauf erreur de ma part, Mir devrait prendre son essor complet pour la version 14.04 LTS de la distribution de Canonical.

Je ne suis pas codeur, mais quand je vois qu’il a fallu 5 ans (ou presque) pour arriver à la première version stable de Wayland, j’ai quelques doutes sur la faisabilité de l’ensemble sur un si court terme.

Fermons cette rapide parenthèse.

Pour en revenir à la téléphonie mobile, je pense que cet échec est un avantage pour Canonical, car cela lui donnera une position de force et permettra de dire à ses partenaires : « Voyez, même si le financement n’a pas abouti, il y a une demande pour notre produit. »

Et donc de mieux vendre l’OS pour téléphone mobile qu’ils sont en train de développer. Maintenant, quand sortiront ces téléphones proposant l’OS de Canonical.

Une question qui restera désormais sans réponse est : est-ce que Canonical aurait été capable de respecter les délais et de produire les téléphones qui était lié à cette campagne de financement ? On ne le saura jamais, mais j’avoue que j’étais dans le doute.

Mais c’est sûrement mon coté anti-canonical primaire (dixit les fanboys d’ubuntu-fr.org) qui parle ici. A moins que je sois ultra pessimiste ?

Noop Linux, une distribution GNU/Linux alternative de plus ?

jeudi 22 août 2013 à 13:40

Ce qu’il y a de bien dans le monde des distributions GNU/Linux, malgré une « fausse » diversité, il y a toujours des projets un peu fou, alternatif. La Noop Linux en fait partie. C’est une distribution en rolling release, partie d’une feuille blanche, proposant son format et son gestionnaire de paquet, respectivement bldr et pkgr. Elle utilise systemd.

La curiosité aidant, j’ai voulu voir à quoi ressemblait cette jeune distribution. Elle est sur la liste d’attente d’indexation de distrowatch depuis… août 2012. Et c’est en fouillant dans la liste d’attente que je l’ai retrouvée :)

J’ai récupéré l’ISO récente en 64 bits, qui est assez légère, car l’installation se fait via le réseau.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://nooplinux.org/dist/noop64-20130417.iso
–2013-08-22 10:38:27– http://nooplinux.org/dist/noop64-20130417.iso
Résolution de nooplinux.org (nooplinux.org)… 208.97.149.61
Connexion vers nooplinux.org (nooplinux.org)|208.97.149.61|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 252710912 (241M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «noop64-20130417.iso»

100%[======================================>] 252 710 912 2,09MB/s ds 2m 27s

2013-08-22 10:40:54 (1,64 MB/s) – «noop64-20130417.iso» sauvegardé [252710912/252710912]

Pour l’installation, j’ai suivi les instructions données sur la page de téléchargement.

J’ai utilisé qemu pour cette machine virtuelle. kvm64 étant un raccourci pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -vga std --enable-kvm. L’interface GTK pour Qemu n’est pas encore super au point :(

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting ‘disk.img’, fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom noop64-20130417.iso -boot order=cd &

Une fois la Noop Linux chargée, et demandé le clavier francophone via la commande loadkeys fr, j’ai utilisé cfdisk pour créer deux partitions. Une partition pour root de 124 Go, et une pour swap de 4 Go. Vu la jeunesse de la distribution, j’ai préféré resté dans un partionnement simple.

Ensuite, j’ai formaté les deux partitions, et activé la partition de swap :

mkfs.ext4 /dev/sda1
mkswap /dev/sda2
swapon /dev/sda2

Et je suis passé à l’installation proprement dite.

La récupération et l’installation des paquets de la base est assez rapide : elle a demandé entre 5 et 10 minutes environ. Si on utilise la configuration par défaut, le fichier /etc/fstab est correct. Il suffit de décommenter les lignes déjà préparées. Idem pour le fichier /boot/grub/grub.cfg qui est correct. Un petit grub-install /dev/sda et tout roule ;)

Après l’installation, il faut configurer l’ensemble pour avoir le clavier et la langue qui va bien. Ainsi que le fuseau horaire. Tout est assez classique. Et on peut utiliser le wiki d’installation d’Archlinux ici (section consacrée à systemd).

Pour la langue cependant, il faut faire une manipulation précise, celle d’utiliser localedef en compte root.

localedef -i fr_FR -f ISO-8859-1 fr_FR
localedef -i fr_FR -f ISO-8859-1 fr_FR.ISO-8859-1
localedef -i fr_FR -f UTF-8 fr_FR.UTF-8

Ensuite, on installe xorg via un petit pkgr -i xorg-meta. Et pour KDE SC au complet ? pkgr -i kde-all-meta. Durant l’installation de KDE SC, j’ai créé un compte utilisateur avec les commandes habituelles :

useradd -m -g users -G wheel -s /bin/bash fred
passwd fred

L’activation de KDM au lancement s’effectuant avec : systemctl enable kdm.service

J’ai voulu montrer ensuite la distribution en action.

Pour conclure, c’est une distribution très intéressante, mais qui souffre d’un mal récurrent pour les distributions alternatives : être seul ou avec une petite équipe qui rend difficile la mise à jour des logiciels.

Et aussi l’absence des traductions. Dommage, mais la distribution mérite qu’on s’y penche, au moins par curiosité. En espérant qu’elle ne suive pas le même chemin que nombre de distributions alternatives qui ne sont plus aujourd’hui que des souvenirs ou maintenue en vie artificiellement comme la GoboLinux !