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FredericBezies

source: FredericBezies

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Cinnarch Gnome 2013.04.11 : le meilleur moyen d’avoir d’avoir une Archlinux et Gnome tout en un ?

vendredi 12 avril 2013 à 20:15

Suite à l’annonce de l’abandon de Cinnamon par l’équipe d’ArchLinux pour des raisons technique, CinnArch a décidé de proposer une ISO intermédiaire, qui remplace Cinnamon par Gnome 3.6.

Et de changer de nom par la suite. Je me demande quel sera celui ci. J’ai récupéré l’ISO pour voir ce que donnait l’installateur graphique, grande nouveauté introduite par la précédente ISO officielle du projet.

L’installateur (CnChi) est encore en développement, écrit en Python. Il ne supporte pas encore les ordinateurs utilisateurs avec des machines en UEFI, mais permet de faire une installation plus ou moins avancée au niveau du partitionnement par exemple. Pour me simplifier la vie dans ce premier essai, j’ai utilisé les options par défaut à chaque fois que c’était possible.

Une grosse dizaine d’étapes avant la récupération des paquets en ligne, et l’installation sur le disque dur. Les écrans sont suffisamment explicites. Et ressemble aux autres installateurs graphique qui existent dans le petit monde des distributions GNU/Linux. J’ai repris les principales étapes ci-dessous.

Le gros hic, c’est que l’installateur ne semble pas avoir de fonctionnalités pour choisir le miroir d’installation le plus rapide… Pour contourner ce problème, j’ai modifié en terminal le fichier /etc/pacman.d/mirrorlist et je n’ai gardé que le miroir archlinux.fr !

Autant dire que cela a donné un coup de fouet à l’installation ! L’ensemble est relativement léger – à peine 3 Go. Par défaut, Chromium est installé. Pour LibreOffice, il faut passer par l’installateur automatisé ou par la ligne de commande.

Dommage cependant que PacmanXG ne semble pas fonctionner correctement pour installer correctement. Idem pour l’outil d’installation graphique de LibreOffice. A moins que j’ai fait de mauvaises manipulations ?

La nouvelle génération de Cinnarch (qui changera pour prendre un nouveau nom pour sa prochaine version) est un bon moyen pour installer rapidement et graphiquement le duo Archlinux + Gnome. Et en cela, elle prend le relai de la lourdingue KahelOS dont la dernière version est sortie en mars 2012.

Cinnamon : l’exemple parfait des avantages et inconvénients de dépendre d’une distribution tierce pour un environnement de bureau.

vendredi 12 avril 2013 à 08:33

Cinnamon, l’environnement de bureau qui a pris une importance croissante au fil des mois semble justement subir une crise de croissance. De plus en plus de distribution, en dehors de la Linux Mint utilise ou propose l’environnement en question : SnowLinux, CinnArch, Fedora Linux, Ubuntu, OpenSuSE, Gentoo Linux et donc Sabayon Linux, Frugalware Linux. Dixit la page de téléchargement de l’environnement.

Cependant, sa dépendance à une base Ubuntu et l’occasion manquée de pouvoir partir d’une base Debian GNU/Linux fragilise un peu la diffusion de l’environnement de bureau basé sur les technologies de Gnome Shell.

Dans un message récent, sur la liste de publipostage arch-dev-public, l’arrivée de Gnome 3.8 sur les dépots a entrainé une décision logique, bien que douloureuse pour Cinnarch (distribution basée dès le départ sur le duo Cinnamon + ArchLinux) entre autres : le retour de Cinnamon dans AUR, l’archive des logiciels tiers d’Archlinux.

Je cite le morceau important du courrier en question :

I agree about dropping cinnamon because it is impossible to work with Linux
Mint projects. They work with what they have instead of what is coming. So
now we have this gnome 3.8 problem, and then we would have gnome 3.10
problems. We can’t work with their packages.

Ce qui se traduit par :

Je suis d’accord pour l’abandon de Cinnamon car il est impossible de travailler avec les projets de Linux Mint. Ils travaillent avec ce qu’ils ont [la version de Gnome proposée par Ubuntu] pas ce qui arrive. Nous avons maintenant le problème avec Gnome 3.8, et nous aurons des problèmes avec Gnome 3.10. Nous [les développeurs d'Archlinux] ne pouvont pas travailler avec leurs paquets.

J’ai été jeté un oeil sur le dépot des paquets d’Ubuntu pour la Raring Ringtail. Au 12 avril, les paquets Gnome sont encore en partie en version 3.6.x : Nautilus est en version 3.6.3 par exemple. Idem pour Totem ou encore Brasero.

La Ubuntu 13.04 étant en béta 2 récemment, il serait étonnant d’introduire la dernière génération de Gnome fraichement sortie à moins de 2 semaines de la version finale.

Il y a donc de fortes chances pour qu’Ubuntu 13.04, base de la future version de Linux Mint, distribution référence de Cinnamon se base encore sur Gnome 3.6. Donc, potentiellement incompatible avec la dernière version officiellement stable de Gnome et de son shell. Version qui va se répandre dans les semaines qui viennent.

Et ce qui c’est passé avec ArchLinux et CinnArch, risque de se reproduire pour Fedora Linux ou encore Gentoo Linux qui ont moins de retard en terme de versions que la distribution de Canonical.

Doit-on en déduire que l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, j’ai nommé Mate a une chance de se faire une place au soleil ? Pourquoi pas, même si j’avoue que je ne croyais pas vraiment à la pérénité du projet quand il est apparu.

Il est récemment sorti en version 1.6.0 récemment, et se porte étonnament bien. Il est vrai qu’il est moins dépendant que Cinnamon d’une quelconque distribution.

Reste à savoir cependant si le mode « Classique » de Gnome 3.8 lui fera ou pas de l’ombre.

Je suis barbu et je vous… Chronique de la migration vers Gnome 3.8 sous Archlinux.

jeudi 11 avril 2013 à 20:15

Après avoir parlé d’une première migration à l’époque de Gnome-unstable, j’étais retourné sous Gnome 3.6 suite au remplacement de mon disque dur interne.

L’arrivée de Gnome 3.8 dans le dépot testing m’a donné accès à la nouvelle génération de l’environnement de bureau. Pour l’installer, j’ai commencé par désactiver les extensions, j’ai quitté ma session Gnome pour une mise à jour aussi simplifiée que possible, en arrêtant GDM avec un petit sudo systemctl stop gdm.service

J’ai donc atterri dans une interface texte. En me connectant avec mon compte utilisateur classique, j’ai effectué les étapes suivantes :

  1. Forcer le remplacement d’un paquet conflictuel, libsoup avec un petit sudo pacman -S libsoup
  2. Ensuite, et pour éviter de me retrouver avec des paquets manquants, j’ai forcé l’installation de l’ensemble de gnome et de gnome-extra, depuis les dépots testing : sudo pacman -S testing/gnome testing/gnome-extra
  3. Une fois l’installation terminée, j’ai enlevé les paquets obsolètes comme metacity, gnome-panel ou encore gnome-screensaver
  4. Pour que Rhythmbox gère Jamendo : sudo pacman -S grilo-plugins
  5. Pour le support complet des fichiers windows media video dans Totem : sudo pacman -S gst-libav
  6. Et j’ai fini en relançant GDM avec un sudo systemctl start gdm.service

La finition a consisté à réinsérer le mot de passe de mon compte en ligne google. Il ne manquait qu’une fonctionnalité : la possibilité d’ouvrir un terminal avec un clic droit dans Nautilus.

Pour résumer les faits, Gnome-Terminal avait cette possibilité de pouvoir ouvrir en utilisant le clic droit une fenêtre en mode texte dans n’importe quel dossier de Nautilus, rendant l’extension nautilus-open-terminal inutile.

Cependant, après quelques tests, activer la fonction directement dans Gnome-Terminal plantait Nautilus au démarrage. Finalement, il a été décidé d’enlever cette fonctionnalité à Gnome-Terminal.

Et j’ai pu retrouver mon bon vieux nautilus-open-terminal en installant le paquet qui va bien.

Et je ne résiste pas au plaisir de vous montrer Gnome 3.8 en action sous Archlinux.

J’avoue que la zone de notification qui s’ouvre si on déplace rapidement le curseur de la souris sur le bas de l’écran est parfois un peu capricieuse. Heureusement que le raccourci touche Windows + M existe :D

Publicité sur les sites web : Quand on cherche le bâton pour se faire battre…

mercredi 10 avril 2013 à 21:49

…Il ne faut pas se plaindre de se retrouver avec le fessier en marmelade. Le 9 avril, Pc-Inpact (un des rares sites sur lequel mon bloqueur de pub est désactivé) a pondu un article sur l’électro-choc que provoque une utilisation massive d’Adblock.

Votre serviteur y a été cité, ainsi que le plus méchant prof de maths de la blogosphère francophone, j’ai cité Cyrille Borne. Je cite le passage en question, concernant la culpabilisation des vilains internautes qui osent utiliser un bloqueur de pubs sur leurs navigateurs :

Dans le premier cas, c’est le côté culpabilisateur qui semble avoir le plus posé problème, surtout que l’on trouve un dossier conseillant l’utilisation d’Adblock Plus sur le même site. Il est toujours possible de lire plusieurs réactions qui vont dans ce sens et qui avaient été publiées à l’époque sur le blog de Cyrille Borne ou sur le compte Google+ de Frederic Bezies par exemple.

D’ailleurs Cyrille a pondu un billet récemment sur le gain de visite suite à l’article de PC-Inpact.

L’article de PcInpact parle du problème du juste dosage de publicités sur les sites, je cite encore :

Il faut dire que l’on entend encore souvent des utilisateurs recommander ABP pour améliorer la réactivité d’une vieille machine qui connaît des lenteurs à cause de Flash, par exemple. Mais il faut aussi bien avouer que certains de nos confrères ont tendance à tirer sur la corde, tant sur le volume de publicité que sur les « trackers », comme nous l’expliquions récemment.

Cependant, une vidéo vaut plus qu’un discours de 1000 mots. J’ai été sur des sites connus dans le domaine informatique : de blogueurs influents et d’information généraliste sur l’informatique. En désactivant puis en activant adblock.

A vous de voir maintenant, si vous considérez que la publicité est un mal nécessaire ou une pollution visuelle.

Griseus d’Aquilus : du métal symphonique de haut vol ?

mercredi 10 avril 2013 à 12:07

Je m’intéresse depuis quelques temps au métal symphonique, comme le prouve les billets sur Eidon et Seven Nails.

Fouillant Bandcamp, je suis tombé sur le premier album d’Aquilus, un groupe australien. C’est un groupe qui mélange le métal symphonique, avec des influences folk, du progressif et des influences néo-classique.

Un mélange détonnant. Mais un mélange qui vous emporte facilement. Dès la première piste, Nihil (qui dure 14 minutes !), on est saisi par le mélange des genres qui ne laisse pas indifférent. Soit on adore, soit on déteste.

Et les 14 minutes de la première piste sont bien remplis. On passe de rythme typiquement métal et lourd à des envolées lyriques.

Et si vous pensez que 14 minutes, c’est long, alors, trompez-vous ! L’ultime piste dure 17 minutes 30 ! La piste la plus courte, seulement 5 minutes 35. Mais on ne peut pas parler d’un album en se basant sur la longueur de ses pistes. Chacune d’entre elles développe son univers qui lui est propre.

Loss, la deuxième piste est largement plus teinté néoclassique, avec un départ très éthéré, puis une ambiance plus lourde par la suite, avec des choeurs en chant « growl » qui laisse une ambiance que n’aurait pas rejeter Vlad Tepes.

Smokefall commence en reprenant les accords classique du métal. A noter que c’est une des plus courtes pistes de l’album, avec seulement 7 minutes au compteur ! Et ce qui fait le succès des autres pistes s’y retrouvent. Après du gros métal bien lourd, on a droit à une plage plus légère, inspirée folk.

La quatrième piste, « In Lands of Ashes » est sûrement le morceau le plus mélancolique de la première moitié de l’album. C’est une piste qui fait une respiration toute acoustique, avant le morceau le plus court et avec l’introduction la plus lourde de l’album « Latent Thistle ».

L’album continue ensuite dans « ses classiques », et se termine en beauté avec les 17 minutes de la dernière piste.

L’album s’écoute d’une traite, et sans lassitude. J’ai franchement adoré. A vous de voir, maintenant. Et oui, inutile de poser la question, j’ai acheté un digipack qui est allé rejoindre ses 500 petits camarades (boitiers classiques, digipack ou galettes gravées).