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FredericBezies

source: FredericBezies

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Ah, les mises à jour majeures de pacman dans la grande famille d’Archlinux…

mercredi 23 octobre 2019 à 14:05

Une fois par an, le génialissime pacman – n’ayons pas peur de tomber dans les superlatifs comme d’autres personnes le font pour les incongruités comme le énième fork d’ubuntu condamné à disparaître avant 6 mois – connait une version majeure. À chaque fois, des nouvelles fonctionnalités sont introduites ou d’autres tombent en désuétude.

On est avec pacman 5.2 dans le deuxième cas. Dans l’article d’annonce publié par Allan McRae, on apprend qu’une fonctionnalité peu utilisée, à savoir les mises à jour en utilisant des deltas (qui permette de ne pas récupérer la totalité d’un paquet mais juste les différences) a été envoyé ad-patres. Il y a aussi la fonction –force qui est désormais désactivée et remplacée par la plus subtile option –overwrite.

Le retrait du support des mises à jour via les deltas a fait très mal. Non seulement, l’outil Kalu est dans les choux pour sa compilation, bug que j’ai rapporté, mais cela a aussi obligé les développeurs de yay à sortir une nouvelle version, la 9.4.0, pour officialiser le support de pacman 5.2.

Cela a été aussi un passage douloureux pour l’excellent pamac. Après deux rapports de bug, un concernant la compilation, l’autre concernant l’utilisation, le gestionnaire de logiciels est compatible avec pacman 5.2.

Autant dire que grâce à la grande gueule que je suis et qui est détesté par une partie du monde libre francophone, certaines des personnes en question pourront continuer à utiliser une manjaro ou une base archlinux avec pamac sans prise de tête. Du moins, à la prochaine version stable, le paquet pamac-aur-git que je maintiens étant fonctionnel 🙂

Pour les autres principaux enrobeurs de pacman ? Trizen semble fonctionnel. Je ne connais pas suffisament les autres outils pour me prononcer. La cassure de Kalu fait bouger les développeurs d’EndeavourOS qui ont décidé de dégager l’outil en question pour un notificateur maison, qui sera officiellement disponible pour l’image ISO du mois de novembre.

Autant dire que cela va gueuler durant quelques jours, puis tout se calmera. C’est pour cela que j’aime la famille Archlinux : l’obligation de se sortir parfois les doigts de l’orifice anal pour que ça bouge.

Si certains développeurs du logiciel libre finissaient par comprendre cela au lieu de s’enfermer dans le énième fork inutile d’une debian, d’une ubuntu ou autre… Mais c’est vrai, le grand public, on s’en fout royalement…

Et merdre, le « méchant fred » que je croyais calmer est venu de nouveau faire des siennes… Bah, ce n’est que bien mérité au final !

Vieux Geek, épisode 167 : Tux Racer, un des premiers jeux de course avec Tux…

dimanche 20 octobre 2019 à 16:46

En 1999-2000, la première génération de cartes graphiques accélératrices 3D, surtout incarnée par la série des 3DFx commence à perdre de son aura. Nvidia racheta 3Dfx en 2000. J’en avais parlé dans l’épisode 11 de la série vieux geeks en avril 2013.

Cela n’empêcha pas les jeux en 3D de se développer, aussi bien dans le monde vidéoludique classique que dans le monde du libre. Entre 1999 et 2001, un jeu de course un peu spécial sort : c’est Tux Racer. On y joue le rôle de Tux qui doit récupérer des harengs sur des pistes plus ou moins tordues.

La dernière version librement téléchargeable fut la 0.6.1, publiée en 2001. Une version commerciale, numérotée 1.0 sortira chez Sunspire Studio, mais le succès ne fut pas au rendez-vous. C’est cette version librement téléchargeable que je vous présente en vidéo ci-après.

Le code étant disponible, des versions améliorées sortiront, dont l’excellent Extreme Tux Racer dont la version 0.7.5 est sortie en avril 2018. Je dois dire que je n’ai jamais réussi à dépasser la première série de courses. À vous de me dire si vous arrivez à faire mieux… Ou pas !

En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 16 octobre 2019 à 14:16

Un court billet avec le temps superbe de cette mi-octobre 2019… Si on est un gastéropode comme l’escargot 🙂

Côté culture :

Rien pour cette fois, désolé !

Bonne fin de journée ! 🙂

Vieux Geek, épisode 166 : Diablo, où quand le rogue-like gagna le grand public.

lundi 14 octobre 2019 à 13:44

Je dois l’avouer, j’ai toujours aimé les rogue-like. Bien que mon « dépucelage dans ce domaine » fut l’oeuvre du port de Moria sur Amiga, comme je l’ai exprimé en 2013 dans l’épisode 14 de la série Vieux Geek ou encore dans l’épisode 94 avec Castle of the Winds, la grosse claque que je m’étais prise en pleine tronche, ce fut le mythique Diablo développé par Blizzard et sorti en 1996.

Est-il besoin de présenter ce rogue-like mythique ? Je ne le pense pas. J’y ai passé de nombreuses heures, passant difficilement la troisième quête du jeu. Quand Diablo II fut publié, ce fut une autre claque avec un jeu autrement plus grand.

En 2018, un hacker connu sous le pseudonyme de GalaXyHaXz. En se basant sur une version contenant du code de débogage malencontreusement rendue disponible ainsi qu’avec d’autres fichiers qui avait fuité, le code source a été reconstitué. C’est ainsi que Devilution est né. Même s’il est loin d’être 100% compatible avec la version 1.0.9 du jeu, on peut récupérer le code source sur github et en utilisant les données d’un exemplaire du jeu que l’on a légalement en sa possession, il est possible de rejouer à Diablo sur Linux.

J’ai utilisé le paquet sur AUR devilutionx-git pour retrouver ce jeu qui m’a bien fait bavé à la fin des années 1990.

Comme vous avez pu le voir, on retrouve les sensations du jeu d’origine. Dommage cependant que l’on ne puisse pas passer en mode fenêtré… Mais quel plaisir de pouvoir à nouveau fouiller les labyrinthes, taper sur des squelettes ou encore récolter des trésors…

P’tain, je viens de me prendre un sacré coup de vieux !

La « mort annoncée » de ublock origin pour Google Chrome, une opportunité déjà ratée pour Mozilla Firefox ?

dimanche 13 octobre 2019 à 18:01

C’est le genre de nouvelles à laquelle on pouvait plutôt s’attendre. C’est via mastodon que j’ai eu vent de l’information. Le développeur de uBlock Origin s’est vu rejeté par Google et deux fois de suite la validation d’une future version de son extension qui permet de naviguer sur la toile sans craindre un cancer de la rétine. En effet, cette extension bloque les publicités…

Un article sur developpez.com explique les détails techniques de l’histoire qui laisse penser que Google a envie de tuer une extension dangereuse pour son modèle économique : celui de la publicité.

Avec un navigateur qui monopolise à lui seul facilement les trois quarts des visites sur la toile, on imagine l’impact d’une telle extension. Même si le problème à l’origine du rejet de l’extension semble avoir été corrigé, ce n’est qu’une question de temps avant que Google ne trouve un autre moyen de la tuer en douce.

Cependant, ce ne sera pas forcément bénéfique à Mozilla Firefox. Car celui-ci dont composer avec des projets parasites comme Palemoon (qui maintient en vie l’obsolète technologie XUL), ou Waterfox (qui lui continue de supporter en plus les extensions en NPAPI plus troué qu’un MS-Windows XP en 2019) pour ne citer que les deux premiers qui me viennent à l’esprit.

Mais il ne faudrait pas oublier mes amis ségragationnistes logiciels qui chassent le non-libre jusque dans les chiottes libristes puristes avec GNU IceCat. Ben quoi, faut bien se moquer des pitreries inhérente au monde du logiciel libre, non ? 🙂

C’est le genre de mouvement qui aurait pu être bénéfique mais qui au final va se heurter à la résistance d’une minorité hurlante qui a fait autant de mal, sinon plus, à Mozilla Firefox au fil des années que Google Chrome et la tétrachiée de navigateurs basés sur Chromium.

Avec un peu de chance, d’ici la fin de l’année, sans les utilisateurs de navigateurs dérivés de Mozilla Firefox développés par des personnes plus ou moins paranoïaques, le panda roux arrivera à dépasser les 6 voire les 7% de parts de marché. Mais je préfère rester prudent et attendre pour voir.

Allez, sans rancunes, hein ? 🙂