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FredericBezies

source: FredericBezies

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Émulation des ordinateurs Commodore 8 bits : en dehors de Vice, point de salut ?

samedi 27 février 2021 à 17:52

Commodore a été un des grands acteurs de la micro-informatique personnelle des années 1975-1995. En dehors du tout premier ordinateur 8-bits de la marque qui a fait partie de la « trinité de 1977 ». Trinité qui regroupe trois ordinateurs qui marquèrent les esprits à l’époque : l’Apple II, le Commodore PET et le TRS-80.

Par la suite, Commodore proposera en 1980 le Vic20 et en 1982 l’ordinateur 8 bits le plus vendu (car produit jusqu’en 1994) à savoir le Commodore 64 alias C64, puis la série des Amiga.

La scène rétroludique concernant les Commodore 8 bits est très active et régulièrement des bons jeux sortent pour un de ses trois modèles mythiques. Je vous renvoie aux créations proposées par le site Double Sided Games : par exemple le très bon et très dur « L’Abbaye des morts ».

Ou encore le site Protovision et le sublime « Sams’s Journey » ou encore la version deluxe du jeu « Planet X2 » alias « Planet X2.1 ».

Pour en profiter, il y a soit l’option d’avoir un ordinateur d’origine fiabilisé avec un outil de lecture de carte SD qui simulent un lecteur de disquette – ce qui peut rapidement monter jusqu’à 250 voire 300€ – soit un émulateur grandeur nature comme le C64 Maxi – et compter une bonne centaine d’euros au minimum – soit passer par un émulateur.

Solution qui ne coûte rien au final, si ce n’est un peu de place sur votre disque dur / SSD / nvme.

Dans ce domaine, au fil des années, il y a un émulateur qui s’est taillé la part du lion, c’est Vice. Et pour cause. Il émule – plus ou moins bien – les Commodore PET, Vic20, C64 et 128, mais aussi la série des Plus/4 ou encore l’extension SuperCPU.

D’ailleurs, c’est via l’extension SuperCPU que j’ai pu faire un épisode un peu bizarre de ma série « C’est trolldi, c’est permis ».

Non seulement on le trouve pour MS-Windows, Linux et MacOS, mais aussi pour d’autres plateformes comme l’Amiga, ou le Raspberry PI via le projet Retropie. C’est aussi un ensemble très puissant d’émulateur. Même si parfois utiliser sa version de développement permet quelques « miracles »… Surtout pour l’émulation audio du Commodore PET :

Je me suis demandé si la concurrence existait encore dans ce domaine et si oui, à quel niveau.

Après quelques recherches, je n’ai trouvé au final que deux projets neutres concernant de la plateforme hôte (MS-Windows, MacOS, Linux, etc). Il s’agit de Z64K et de Denise.

Le premier est un projet en java qui propose l’émulation des Commodore Vic20, C64/128 et Atari 2600. Le second, c’est Denise, un projet qui ambitionne d’émuler à la fois le Commodore 64 et le Commodore Amiga.

Pour le premier, il suffit d’avoir une machine virtuelle Java installée (Java 9 minimum). Ensuite, on utilise soit un terminal / une ligne de commande en entrant ceci : java -jar Z64K.jar

Si on utilise Linux, il suffit de rendre l’archive executable et de double-cliquer dessus.

Pour le deuxième, il souffre d’une limitation importante : il ne fonctionne par directement sous Wayland. Vous me direz que cela ne concerne que les utilisateurs de Gnome sous Linux. Mais c’est quand même handicapant.

Voici ce qui se passe quand on le lance, depuis la ligne de commande avec denise &

Il faut alors passer par une ligne de commande spécifique quand on utilise Wayland :

GDK_BACKEND=x11 denise &

La capture d’écran ci-dessous vous montre le problème en action.

Mais le mieux est de voir comment se comporte les émulateurs avec quelques titres de la logithèque du Commodore 64. J’ai pris pour l’occasion les titres suivants :

Et une petite vidéo qui montre les deux émulateurs en action. Évidemment la logithèque que j’ai choisi est minuscule, mais elle est assez variée 🙂

Vous avez pu le voir, seul Z64K semble vraiment tirer son épingle du jeu pour le moment. L’absence d’accélération de chargement des jeux depuis une image disque, plus la difficulté de convertir le clavier PC classique en celui du Commodore 64 désavantage Denise. Cependant, Vice domine depuis longtemps ce domaine de l’émulation et il restera encore très longtemps la référence à suivre et à utiliser pour éviter de se prendre la tête.

En vrac’ de fin de semaine

samedi 27 février 2021 à 11:10

Petit en vrac’ en ce dernier samedi de février 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

https://github.com/geckolinux/geckolinux-project/releases/tag/210221.999

https://friedpixels.itch.io/parachute

Côté culture ?

Le groupe de post-rock « Collapse » continue sa campagne de financement participatif qui court jusqu’au 8 avril 2021 pour leur quatrième album, « Ἀνάγκη ».

Pour finir ce court billet, le dernier épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » en date, publié le 26 février 2021. Oui, c’est franchement mochissime !

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 257 : Doom press release beta, une étape importante du premier Doom.

jeudi 25 février 2021 à 14:06

En novembre 1992, id Software commença à travailler sur le successeur de Wolfenstein 3D. John Carmack veut pousser le réalisme plus loin. Tom Hall travailla sur le document connu sous le pseudo de Doom Bible et id commence à laisser courir le bruit qu’un jeu développé par eux va rendre Wolfenstein3D obsolète. L’annonce est faite dès janvier 1993. J’ai pu retrouver une page avec l’annonce officielle annonçant le jeu à l’origine pour le troisième trimestre de 1993.

Les mois passent, et après plusieurs versions alpha destinées aux testeurs du jeu, id Software envoie à la presse vidéoludique une bêta non sonorisée du jeu, avec des versions quasi-finales de trois niveaux : la demo map 1 alias E1M2, « Nuclear Plant », la demo map 2 alias E3M5, « Unholy Cathedral » et la demo map 3 alias E2M2, « Containment Aera ». Nous sommes le 4 octobre 1993 et le jeu doit sortir le 31 octobre, soit 27 jours plus tard.

Bien que la bêta dédiée à la presse ait une date limite de fonctionnement, celle du 31 octobre 1993, on peut récupérer cette préversion avec un outil appellé fakedate qui trompe le moteur du jeu.

Dans la vidéo qui suit, j’ai essayé de montrer les différences entre la bêta et ce que la version finale proposera. Outre le fait que les bibles maudites, les dagues démoniaques, les coffres ou encore les lances diaboliques ont été enlevées, on voit aussi qu’il y avait un score, la possibilité d’avoir plusieurs vies. Des héritages de Wolfenstein 3D qui avait permis à id Software de financer tranquillement le développement de Doom.

Je dois dire que le BFG9000 avec son nombre incroyable de balles de plasma me fait sourire, mais moins le moteur du jeu qui souffre pas mal. Évidemment, il y a eu des modifications heureuses, comme la nouvelle version de l’âme perdue. Autant dire qu’en l’espace de moins d’un mois, id Software avait abattu un boulot monstrueux.

Un « crunch » – comme l’on dit de nos jours – dont le résultat donnera un des titres les plus célèbres du jeu vidéo des années 1990.

« Attack of the PETSCII Robots », dernière :)

mercredi 24 février 2021 à 21:49

C’est le dernier billet que je vais consacrer à l’excellent jeu pour Commodore PET, Vic20 et Commodore 64 développé par David Murray, alias « The 8-bit Guy ». J’avais acheté le jeu dès le premier jour, et j’ai passé de nombreuses heures, le soir ou les week-ends, à paufiner au maximum les approches les plus protectrices pour accomplir le but du jeu : sur les planètes visitées et infestées par des robots à la Bender de Futurama, réduire le danger dans sa totalité.

Je concluais ainsi le deuxième article consacré au jeu :

Évidemment, les graphismes piquent les yeux, les bruitages font mal aux oreilles, mais c’est du rétro-gaming comme je l’aime, car je dois dire que les jeux AAA à 60€ qui nécessitent un ordinateur piqué aux hormones de croissances, ça ne me branche pas du tout. Oui, ici, je suis un vieux con et fier de l’être !)

J’ai donc décidé de compléter les longplays que j’ai posté sur l’instance tux’n’tube en les laissant sans commentaires.

Voici donc les longplays – une solution possible à chaque fois, car rien n’est figé – pour les différents niveaux du jeu, au niveau de difficulté facile. Tous en version Commodore 64 graphique, car c’est la version la plus compatible avec les yeux « modernes » 🙂

Map 1, « Research Labs » :

Map 2, « Headquarters », sûrement le niveau le plus dur du jeu :

Map 3, « The Village » :

Map 4, « The Islands » :

Map 5, « Downtown », un de mes niveaux préférés :

Map 6, « Pi University » :

Map 7, « More Islands » (commentée) :

Map 8, « Robot Hotel » (elle aussi commentée) :

Map 9, « Forest Moon » :

Voila. Il y en a pour une ou deux bonnes heures de visionnage. J’ai essayé de montrer que l’on peut finir le jeu en niveau facile. Le niveau normal ? Vous divisez par deux les ressources trouvées. Le niveau dur ? Les robots baladeurs, les « hoverbots » vous chassent à vue. Bonne chance 🙂

Je reviendrai vers ce jeu avec plaisir, que ce soit dans sa version Commodore 64 ou encore dans sa version d’origine, plus épurée. Comme quoi, il n’est pas besoin d’avoir des jeux qui pèsent 60 Go pour s’amuser 🙂

Rions un peu des personnes qui se disent « éveillées »… Et qui voit du racisme partout…

vendredi 19 février 2021 à 19:20

Note : je ne poste que très rarement sur tout ce qui est politique ou apparentés, mais on a atteint le comble du ridicule et qu’il faut bien rire un peu !

Je sais très bien que ce billet va me valoir une pluie de commentaires et un appel à mon annulation (cancel en bon anglais), mais à 47 ans, je pense que j’ai dépassé depuis longtemps ce genre de manigances dites intellectuelles qui pourrissent la vie de l’immense majorité des personnes de la planète… Et même des minorités que les personnes se disant « éveillées » veulent défendre.

Dans un fil twitter auquel je vous renvoie, Psyhodelikus a fait une série de 35 tweets (environ) qui listent pour chacun 3 à 4 choses qui sont racistes. Ça envoie du lourd. Je ne fais qu’un copier-coller des élements cités, et pour des raisons de lisibilités, j’ai mis une balise de « saut » pour ne pas avoir à couper la liste d’une centaine d’éléments environ. Une bonne moitié à des liens vers des vidéos que je ne recopie pas pour des raisons pratiques 🙂

J’ai aussi sorti des doublons quand je les ai vus, mais on est dans la centaine d’entrées… Wow !

Et si le fil venait à disparaître, j’ai imprimé un pdf récapitulatif.

On est parti, attaché votre ceinture de sécurité, on est parti !

  1. Être bienveillant envers son chien.
  2. La cravate
  3. Gagner au football
  4. Déneiger une allée
  5. Les cartes à jouer
  6. Peter Pan, Dumbo et Baloo
  7. La sauce Knorr
  8. Posséder un chien
  9. Warhammer (un jeu de rôles)
  10. Alien et Prédator
  11. Lever un sourcil
  12. Le film « 300 »
  13. Mal prononcer un nom
  14. L’espace
  15. Le symbole OK fait avec les doigts
  16. Le scrabble
  17. Les produits de beauté
  18. Les produits Uncle Ben’s
  19. Le jeu de carte Magic the Gathering
  20. Les orcs
  21. Le golf
  22. Les chambres à coucher
  23. Jésus-Christ
  24. Le jeu d’échecs
  25. Gandhi
  26. Les personnages de dessins animés
  27. La lait
  28. Les autoroutes
  29. Les pansements
  30. Le Covid-19
  31. Les infirmières
  32. Le beurre
  33. Les applaudissements
  34. Les maths
  35. Les pelouses
  36. Les céréales
  37. Trouver une personne asiatique attirante
  38. Le savon
  39. Le dentifrice
  40. Les randonnées
  41. Les blancs qui parlent
  42. Les blancs qui se taisent
  43. Le changement climatique
  44. Les glaces (celles qu’on mange)
  45. Le sexe biologique
  46. Dire « Ça va ? »
  47. Les Oscars (du cinéma)
  48. Le tricot
  49. Le vélo
  50. La bière
  51. La pollution
  52. L’abolition de l’esclavage
  53. La campagne
  54. Les Suffragettes
  55. La médaille de l’honneur royal
  56. Les poissons
  57. Les pancakes
  58. Le sel
  59. Les feux de circulation rouge
  60. Les tremblements de terre
  61. La musique classique
  62. Les courses de chevaux
  63. Ne pas être raciste
  64. Être gentil
  65. Les Anglo-saxons
  66. Le film « Toy Story 4 »
  67. Le film « Mary Poppins »
  68. Faire du jogging
  69. Les lacs
  70. Les femmes
  71. Les images en GIF
  72. La botanique
  73. Les sandwiches
  74. La science
  75. Le philosophie occidentale
  76. Les bibliothèques
  77. Les chiens
  78. L’obésité
  79. Le Yoga
  80. La musique pour enfants
  81. La musique Country
  82. Le vin
  83. Les chaussures
  84. Vouloir coucher avec une personne noire
  85. Ne pas vouloir coucher avec une personne noire
  86. Le Rock
  87. Les pourboires
  88. Les Vegans
  89. Les robots
  90. Charles Dickens
  91. Les falaises
  92. Thomas le train
  93. La chanson « Jingle Bells »
  94. Le design d’intérieur
  95. Détourner le regard
  96. Les chiens morts
  97. Le baseball
  98. Les tests d’admission en université
  99. Tous les artistes blancs
  100. Les danses folkloriques
  101. Enyd Blyton (créatrice de Oui-Oui, du Club de Cinq entre autres)
  102. Les Schtroumpfs
  103. S’endormir
  104. Les choeurs d’église
  105. La famille royale anglaise
  106. Le surf
  107. La grammaire
  108. Les architectes
  109. La série pour enfants « Pat Patrouille »
  110. Les oiseaux
  111. L’intelligence artificielle
  112. La ponctualité
  113. Les vers de terre
  114. Les sirènes
  115. Les garçons manqués
  116. Les soutiens-gorge
  117. Les parcs nationaux
  118. Sourire
  119. La mode Italienne
  120. Les algorithmes
  121. La liberté d’expression
  122. Le poulet frit
  123. Les uniformes scolaires
  124. Les pizzas Hawaïennes
  125. Mozart
  126. Le jardinage
  127. Les ceintures de sécurité
  128. Les cailloux
  129. Les voitures autonomes
  130. Le café
  131. Les dinosaures
  132. Les puzzles
  133. Le cannabis
  134. Les singes
  135. Le bronzage
  136. Les acronymes

Cette liste sans fin est incroyable et montre les contorsions mentales incroyables à l’origine de la plupart des articles. Bientôt, respirer sera raciste. Manger une omelette sera raciste. Lacher un vent intestinal sera raciste.

Car si tout est raciste, au final, plus rien ne l’est… Comme disait le professeur Hubert Farnsworth dans la série « Futurama » : « Je ne veux plus vivre sur cette planète ». C’est compréhensible, non ?