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FredericBezies

source: FredericBezies

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Fermeture du blog pour une durée indéterminée.

mardi 21 avril 2015 à 17:14

Suite à la polémique lancée et entretenue sur un réseau social par un article récent sur elementary OS, je vous informe de la fermeture du blog pour une durée indéterminée.

J’ai clos les commentaires sur les billets qui précèdent, sauf celui-ci et sur celui du billet en question. J’ignore quand je réouvrirais l’ensemble, mais je pense que c’est une mesure nécessaire pour le moment.

« Nexus Artificial » de Defying : quand la Pologne s’attaque aux monstres sacrés du metal progressif :)

mardi 21 avril 2015 à 12:26

S’il y a un domaine musical où on trouve à boire et à manger, c’est bien celui du metal progressif. Mon collègue blogueur, Stéphane Gallay a parlé d’un groupe « Last Scattering » dont il a déclaré ceci sur la production en question :

[…]ça s’éparpille dans tous les sens et, si j’aime bien les groupes qui sortent des sentiers battus, je suis moins enthousiaste pour ceux qui font du hors-piste avec un tank mutant abreuvé au nitrométhane.[…]

Inutile de dire que j’ai vraiment ri aux éclats en lisant cette phrase, et je me demande à quoi ressemblerait un tel tank. Vous me pardonnerez cette digression, mais je dois dire que quand je navigue dans la catégorie metal progressif de bandcamp, le résultat est parfois à l’image de celle qu’utilise Stéphane.

Revenons-en à l’album de l’article. « Nexus Artificial » est sorti en mars 2014. Produit par les polonais de Defying, c’est un album de metal progressif classique, donc certaines pistes sont assez techniques sans tomber dans la facilité de la distorsion des guitares.

Pour un album dit progressif, les pistes sont relativement courtes. La plus longue ne fait que 9 minutes, et des pistes très courtes, comme « Nigma » ou « Ab Originis » font moins d’une minute ! On arrive quand même à un album de près de 50 minutes.

On est introduit en douceur dans l’album, les chants n’intervenant qu’au milieu de la deuxième piste. J’ai beaucoup aimé cet album, dès sa première écoute. On sent l’influence post-rock avec les textes parlés du début de la première piste. Pour les vieux de la vieille, ça m’a fait me souvenir du début de l’introduction en vidéo d’un certain… Quake II d’id Software sortit en 1997. On a les références vidéo-ludiques qu’on peut avoir après tout 😀

Quand il y a du chant guttural, ce n’est pas du grunt pour se la péter, c’est du grunt mélodique. Les mélodies sont travaillées, agréable à l’oreille. C’est un vrai plaisir, même pour les personnes qui ne sont pas super fan – comme cela est mon cas – du grunt.

Les transitions entre les pistes sont gérées de façon à ce que l’auditeur puisse passer de l’une à l’autre de manière souple.

Même si des pistes comme « Portraits » utilisent des guitares saturées, elles s’intègrent dans la mélodie sans tomber dans la surcharge.

On a droit aussi à du chant clair dans des pistes comme « Prayers ». C’est une variété intéressante pour l’auditeur qui m’a vraiment plu. Il faut noter la présence de voix fémininines sur les pistes « Prayers » et « Mismatch » même si c’est sur cette dernière que cela se note le plus.

L’album peut-être vu comme un découpage d’une seule piste en plusieurs tronçons. C’est l’impression qu’il me donne. Cela change un peu des albums qui donnent l’impression d’avoir été rapiécé. Ensuite, c’est en fonction des goûts.

Si vous n’aimez pas le metal progressif, c’est toujours un album qui pourrait vous y initier, car il ne tombe pas dans la facilité du chant guttural à outrance au dessus de guitares si saturées dont on se demande si elles ne vont pas imploser.

Avec elementary OS Freya, le design joue-t-il le rôle d’un « cache misère » bien pratique ?

lundi 20 avril 2015 à 23:45

Il y a une semaine, le 13 avril 2015, j’écrivais un article acide sur mon opinion concernant l’elementary OS Freya et sa méthode maladroite pour récolter les fonds nécessaires à l’accélération de son développement.

Après avoir récupéré les 893 Mo de l’ISO d’installation en 64 bits depuis le site officiel, j’ai créé une machine virtuelle Ubuntu, que j’ai quand même bien gonflé : 2 Go de mémoire vive, support de deux CPUs. Je n’ai pas activé l’acceleration 3D à l’installation pour éviter un crash lié au circuit graphique émulé par VirtualBox. Je ne l’ai activé que lors de l’enregistrement de la vidéo.

J’ai choisi l’option d’installer directement la elementaryOS 0.3, histoire de gagner un peu de temps.

Il faut noter que l’installation conseille d’avoir un minimum de 6,5 Go d’espace disque disponible.

L’installation semble se dérouler sans trop de problèmes. Le premier ennui arrive en post-installation, reproductible avec toutes les distributions liées à la Ubuntu 14.04.x LTS : une résolution écran minuscule (640×480). On pourrait passer par les paquets précompilés, mais il y a actuellement un bug qui l’empêche. Il fait donc passer par l’utilisation des additions invitées de VirtualBox. La preuve en capture d’écran.

Une fois ce bug ennuyeux contourné, j’ai inséré l’image ISO contenant les données musicales et les images à copier dans la machine virtuelle. L’opération annonce plus d’une heure pour les 82 Go de musique que j’ai en stock.

Si on ose avoir des fichiers musicaux au format mp3, Musique ne les reconnaient pas. Je sais c’est mal le mp3, mais c’est un format qui malgré tout est plus que répandu. On peut contourner ce problème avec le méta-paquet ubuntu-restricted-extras.

L’indexation des 7000 et quelques fichiers ? Presque 5 heures… Je veux bien qu’une machine virtuelle ralentisse le processus, mais à un tel point ? À moins qu’une option activée par défaut (je n’ai touché à aucune option) soit responsable ? Je n’ai rien trouvé de très probant concernant des ralentissements d’indexation dans les quelques 300 bugs connus pour le logiciel en question.

Pour info, quand je l’ai vu coincé durant près de 10 minutes à 7100 titres, j’ai fait redémarrer en douceur la machine virtuelle. Apparemment, le logiciel n’a pas voulu en supporter plus. Quelle idée aussi d’avoir une aussi grosse musicothèque, hein ? :)

Dommage pour la distribution qui pourrait être ainsi directement utilisable par des migrants en provenance de MS-Windows et qui n’ont pas envie de réencoder leur musicothèque en ogg. Quand on a 200 ou 300 morceaux, c’est faisable… Mais plus de 7000 comme dans mon cas… Comment dire ? Je ne veux même pas l’envisager.

Mais essayons de rester positif pour la suite de l’article, et enregistrons-là pour la voir en plein action.

Tout n’est pas négatif dans elementaryOS, qui n’est pas uniquement fait de logiciels non-finis. Les contre-exemples : le navigateur web, le client courrier ou encore l’outil de gestion de photos. Leurs points communs ?

Être soit des projets tiers, soit un « fork » d’un projet tiers bien avancé. Il y a cependant un énorme point noir : l’absence de tout outil de bureautique. Quand un utilisateur reçoit des fichiers type PPS avec un chaton qui miaule quand on clique sur une image, c’est quand même un manque de taille en matière d’ergonomie. Ou encore s’il veut taper une lettre, ou suivre son compte en banque dans une feuille de tableur.

Alors que l’ISO pèse près d’un Go (soit la taille des ISOs des diverses Ubuntu officielles), aucun outil n’est fourni. Je dois avoir la berlue, mais sauf erreur de ma part, LibreOffice est fourni avec Ubuntu, Ubuntu Mate ou encore Kubuntu, non ? Pour la Xubuntu, c’est le duo Abiword et Gnumeric. Pourquoi une telle absence ?

En tout cas, il y a un point sur lequel l’honnêteté a été respecté : c’est vraiment un ensemble logiciel digne d’une version 0.3, généralement considéré comme une alpha ou une pré-béta comme on peut l’envisager en informatique.

Arkaïa : clap de fin, deuxième ! :)

lundi 20 avril 2015 à 08:31

Le 15 avril, j’annonçais l’arrivée de la version papier de mon troisième roman « Les enfants de la Nouvelle-Arkaïa ».

Désormais, la version numérique est disponible en epub, mobi et pdf. Voici les captures d’écran du livre dans Calibre. Cela vous donne un ordre d’idée du nombre de pages de chaque version.

Version ePub :

Version mobi :

Il coûte 5,99€, ce qui n’est pas excessif vu le nombre de pages. (Liste non exhaustive, je complèterais la liste au fur et à mesure des publications.

Sans DRMs :

Atramenta : http://www.atramenta.net/ebooks/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia/325

Librairies Dialogues : http://www.librairiedialogues.fr/livre/8293317-les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-arkaia-tome-3-frederic-bezies-atramenta

Feedbooks : http://fr.feedbooks.com/item/1202490/les-enfants-de-la-nouvelle-arka%C3%AFa

EPagine : http://www.epagine.fr/ebook/9789522736000-les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-frederic-bezies/

Librarie Immatériel : https://www.7switch.com/fr/ebook/9789522736000/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia

Avec DRMs :

Amazon : http://www.amazon.fr/enfants-Nouvelle-Arka%C3%AFa-Arka%C3%AFa-3-ebook/dp/B00W579RN2/

Kobo : https://store.kobobooks.com/fr-FR/ebook/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia

Booken : https://www.bookeenstore.com/ebook/9789522736000/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-arkaia-tome-3-frederic-bezies

Fnac : http://www4.fnac.com/livre-numerique/a8281176/Frederic-Bezies-Les-enfants-de-la-Nouvelle-Arkaia

Debian GNU/Linux Jessie à moins d’une semaine de sa sortie : un aperçu rapide.

dimanche 19 avril 2015 à 18:08

La Debian GNU/Linux Jessie alias 8.0 doit sortir le 25 avril 2015. C’est peu de dire que son histoire a été mouvementé, surtout avec le passage vers le détesté systemd qui a entrainé la naissance d’un fork, Devuan. Inutile de revenir sur les raisons du fork, elles ont été largement abordé sur la toile, et font passer la communauté linuxienne pour une cours d’école maternelle qui serait en train s’écharper pour une malversation en terme de répartition d’un sachet de sucreries.

Cet article vient en complément d’un autre écrit en octobre 2014, un mois avant que le gel de la Debian GNU/Linux Jessie ne soit effectif.

Bref, parlons donc d’une des plus vieilles distributions binaires GNU/Linux encore vivante, avec la Slackware Linux et la « Microsoft » du domaine, j’ai nommé Red Hat. J’avoue que j’ai quelques doutes pour une sortie aussi proche. En effet, au moment où je rédige cet article, le 19 avril 2015, la page qui permet de suivre le nombre de bugs bloquants restants avant la publication de la nouvelle version est assez haut : 66 !

Néanmoins, j’ai voulu voir ce à quoi ressemblait cette version qui a fait couler autant d’encre életronique. J’ai donc récupéré la dernière ISO de la version testing disponible au 19 avril, donc la future Debian GNU/Linux Jessie. Elle est datée du 13 avril 2015.

Pour des raisons pratiques, j’ai choisi la version installable via le réseau. Cela me laisse le choix de l’embarras ou l’embarras du choix pour l’environnement à installer. Sans oublier que j’aurais directement les derniers paquets disponibles !

Après quelques minutes de réflexion, j’ai décidé de garder l’environnement par défaut de la Debian GNU/Linux Jessie, à savoir Gnome. Au moins, en gardant les options par défaut, je serais certain d’avoir l’expérience comme celle définie par les développeurs de la distribution.

Mon ami VirtualBox me servira d’environnement pour la suite de l’article.

J’ai pris l’installateur graphique (nous sommes en 2015 après tout !), et j’ai lancé le processus. Après avoir choisir le français pour installer l’ensemble, on arrive au nommage de la machine.

L’étape suivante est celui de la saisie du mot de passe root. Si vous voulez utiliser sudo par la suite, vous pouvez sauter l’étape.

Après le mot de passe root, on arrive à la création de l’utilisateur en plusieurs écrans d’un classicisme lassant :)

On passe au partitionnement du disque, avec ou sans chiffrement. Pour le type de partitionnement, j’ai décidé de conserver ma petite partition /home séparée. On ne se refait pas dans ce domaine :)

Par défaut le système de fichier, c’est ext4. C’était déjà le cas – sauf erreur de ma part – avec la Debian GNU/Linux Wheezy.

Le partitionnement effectué, et après avoir choisi le dépot de paquet en réseau et de l’installation de la base, on passe au choix des méta-paquets à installer, dont l’environnement graphique. Autant dire qu’on a le choix côté environnement graphique. Il y a même Cinnamon disponible ! Il ne manque plus que Pantheon (elementary OS) et Unity maintenant 😀

J’ai donc pris Gnome et j’ai patiemment attendu que la récupération et l’installation des 1545 paquets soient terminées.

On finit par l’opération délicate de l’installation de Grub.

Au premier démarrage, après que le sulfureux systemd ait fait son oeuvre, on arrive sur un GDM tout ce qu’il y a de plus classique.

Une fois connecté, Gnome 3.14.1 se charge. La logithèque est en français (c’est agréable de voir une distribution sérieuse dans ce domaine), et déjà bien complète : on a droit à LibreOffice, la version debianisée de Mozilla Firefox, Gimp, et la quasi-totalité de la logithèque de Gnome.

L’ensemble m’a très agréablement surpris, spécialement le support « out-of-the-box » des technologies html 5 audio et vidéo. Outre le fait que le délai idéal du gel semble respecté pour le moment, cela permet d’avoir une logithèque ni trop fraîche, ni trop ancienne. Je sens qu’on va me faire la même remarque sur la quadrature du cercle concernant la fraicheur et la stabilité des logiciels, mais avoir un navigateur internet plus que frais est presque indispensable en terme de navigation quotidienne.

Bien entendu, la polémique sur l’utilisation de systemd a fait des ravages dans le monde des initiés. Pour un serveur, je peux comprendre que cela peut choquer, mais pour une machine de bureau ? On sent que l’équipe des développeurs a voulu proposer un produit aussi fini que possible, aussi agréablement graphiquement que possible.

La version précédente existera encore jusqu’à fin avril ou début mai 2016. pour les personnes ne voulant pas encore migrer. La question en suspens est désormais la suivante : Debian va-t-elle se prendre la Devuan en pleine tronche ou le fork va-t-il s’effondrer sous sa propre masse ?