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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ rapide et libre.

mardi 10 septembre 2013 à 21:54

Un tout petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui !

Le monde du logiciel libre ? Des enfants de petite section de maternelle ?

dimanche 8 septembre 2013 à 17:33

L’annonce a fait le tour de la « geek-o-sphère » linuxienne. Intel a décidé de rejeter – après l’avoir approuvé le support de XMir dans son pilote libre.

Phoronix, le site aux tests parfois douteux, s’est fendu d’une dépêche sur le sujet.

Et si on lit le commit qui retire le code, on sent que le niveau de petite section de maternelle est atteint :

We do not condone or support Canonical in the course of action they have chosen, and will not carry XMir patches upstream.
- The Management

Ce qu’on peut traduire à la rache :

Nous ne tolérons ni ne soutenons Canonical dans le cours de l’action qu’ils ont choisi, et ne porterons pas en amont les correctifs pour XMir.
- L’équipe de gestion

Ce qui serait pour la plupart des utilisateurs lambda une tempête dans un verre d’eau prend les dimensions d’un tsunami.

N’étant pas technicien, je vais essayer d’expliquer de manière simple – et les commentaires seront là pour me corriger – la situation en cours.

Depuis 1984, le système qui gère les fenêtres, c’est X11, dont l’ultime version a été définie en 1987. Et depuis plusieurs années, au moins depuis le projet Y-Window (2003-2004), on essaye de lui trouver un successeur, car il commence à avoir de la bouteille.

Wayland 1.0 arrive donc en octobre 2012 après 4 années de développement. La version 1.1 est arrivée en mai 2013 et la version 1.2 en juillet dernier.

Cependant, Wayland ne correspond pas aux attentes d’une des principales distributions connues, Ubuntu. En effet, Canonical a un projet ambitieux : faire converger et unifier au maximum les technologies pour qu’elles puissent être utilisées du téléphone mobile jusqu’à la télévision connectée, en passant par la tablette et l’ordinateur classique.

Canonical développe en parallèle donc sa propre solution, Mir, dès juin 2012. Même si l’annonce de l’arrivée de Mir en mars 2013 n’a pas été des plus diplomatiques. Et avait légèrement choqué et froissé certaines personnes à l’époque.

Dans un premier temps, car développer un successeur à X11 ne se fait pas en un claquement de doigts, une couche supplémentaire pour servir de traducteur
est développé, XMir. Et c’est ici que l’affaire se gâte.

Le correctif, enlevé du code de la future version du pilote pour circuit Intel, était justement le rajout du support de Mir via XMir.

Ce qui pourrait expliquer le retrait du code, si on lit la justification invoquée, c’est qu’Intel a des employés qui travaille sur Wayland.

D’ici à voir une volonté de rendre à Canonical la monnaie de sa pièce, et de lui dire : « Tu développes dans ton coin ta solution ? A toi de te taper le boulot de maintenance du code ! », il y a une courte distance à franchir.

En tout cas, ça donne l’impression qu’on fait face à deux enfants de petite section de maternelle qui irait se plaindre à la maitresse que l’un a cassé le jouet de l’autre.

Je ne sais pas qui de Mir ou de Wayland gagnera la partie au final. Mais au moins, cela donnera toujours l’occasion de voir à quel point l’industrie du logiciel libre peut être immature par moment. Ce n’est sûrement pas en sa faveur pour lui donner une bonne image auprès du grand public.

Mais il faut dire une chose : le logiciel libre est inexistant pour le grand public. Pour lui, c’est MS-Windows ou Apple Mac. Et le libre, c’est parfois Mozilla Firefox, mais comme Google Chrome l’étouffe à petit feu… :(

J’ai presque envie de dire : prenons-le sur l’air de la rigolade, au moins cela montre que tout le monde dans le logiciel libre n’a pas le petit doigt sur la couture du pantalon !

Semplice 5 : pour les fans de Debian GNU/Linux aimant l’austérité et la simplicité ?

dimanche 8 septembre 2013 à 14:16

Ah, l’austérité et la simplicité… Deux termes souvent unis pour le meilleur et pour le pire. En décembre 2011, j’avais rédigé un article sur la Semplice 2.0rc1.

33 mois sont passés, et la version 5.0 de la Semplice est sortie en ce début septembre 2013.

Pour cette Debian GNU/Linux Sid (qui sert aussi de base à Ubuntu, à Siduction ou encore à aptosid), on trouve aussi Openbox 3.5.0, un noyau Linux 3.10.7, le dernier Chromium (coeur libre de Google Chrome), Exaile (pour la musique), Gnome Mplayer (pour les vidéos), ainsi que le duo Abiword et Gnumeric. On apprend aussi que l’ISO supporte les machines UEFI, et que des applications « Web 2.0″ sont disponibles pour accéder directement à Fesse-bouc, twitter ou encore youtube, via un outil du doux nom de oneslip.

J’ai donc récupéré l’ISO en 64 bits (comme d’habitude) et j’ai utilisé VirtualBox. J’espère simplement que l’installateur est moins catastrophique que pour la version 2.0.

Au premier démarrage, on peut choisir la langue à employer, avec le clavier et le fuseau horaire qui vont bien.

Enorme surprise : l’installateur est vraiment plus agréable. Et surtout, largement plus dans l’air du temps que celui jadis rencontré. Il me fait un peu penser à celui de l’Antergos pour la présentation générale. Après avoir choisi le clavier et la langue, on passe à la recherche de mise à jour pour l’installateur. Une fois les mises à jour installées (s’il y en a de disponible), on passe au fuseau horaire, à la création de l’utilisateur.

Il faut noter que le compte root est désactivé par défaut comme mesure de sécurité.

J’ai pris le partitionnement automatique pour ne pas me compliquer la vie.

Et on a le partitionnement le plus simple qui puisse exister.

Après le formatage des partitions, on nous demande si on veut installer ou pas le gestionnaire de démarrage, puis on passe à la sélection des « fonctionnalités » tierces.

Et enfin, l’installateur nous demande si on veut utiliser le miroir le plus rapide. Et on passe à l’installation proprement dite ;)

Après l’installation et le démarrage, on peut utiliser Synaptic pour faire les mises à jour :

Le mieux étant de voir la distribution en action.

J’ai remarqué que la distribution sait mélanger la simplicité, l’austérité et une certaine forme de beauté. Dommage que l’accès au logiciel ne soit pas plus « apparent ». Il saut savoir qu’il faut cliquer avec le bouton droit pour accéder à l’ensemble des programmes, et ça ne tombe pas directement sous le sens.

En tout cas, la distribution est très sympathique. L’ensemble est rapide, léger. Et surtout, il utilise une base intéressante, la Debian GNU/linux Sid.

Denix-OS : Une autre dérivée de la Fedora Linux… pour les fans de KDE SC.

samedi 7 septembre 2013 à 19:25

Farfouillant la liste des distributions sur la liste d’attente de Distrowatch, j’ai décidé de voir ce que je pouvais trouver d’intéressant. Entre les distributions mortes, les sites qui répondent dans le vide, et celle qui ne sont qu’une ubuntu relookée, j’ai trouvé une distribution basée sur la Fedora Linux – et comme je suis dans ma période « distribution à base de RPMs » – j’ai décidé de vous présenter la Denix-OS.

Présentée dans la gazette n°461 Distrowatch Weekly du 18 juin 2012, elle est présentée comme une dérivée de la Fedora Linux, avec les dépots dont RPM Fusion activés, un support multimédia et une grande palette de programmes et d’applications.

Que du classique donc. Le point qui m’a interpelé, c’est que le nom de domaine « .vc » est celui de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, un archipel des Caraïbes au nord du Vénézuela, et le site est hégergé du coté de la… Lituanie ;)

Les commandes nslookup et whois sont nos amies dans ce cas ;)

Autant dire un sacré grand écart. Mais passons donc à la présentation proprement dite. C’est une Fedora Linux 19 avec KDE SC, et les logiciels tiers non libres du genre mp3 ou encore Adobe Flash. Mais lançons donc la distribution dans une machine virtuelle qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom denix-19-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

On ne peut choisir que l’installateur, pas de session live…

Et l’origine lituanienne se confirme, car le fuseau horaire proposé par défaut est celui de Vilnius, capitale de la Lituanie.

Et la version 64 bits a un bug au niveau de l’installation des paquets. Et qu’on ne me dise pas que j’avais une ISO mal récupérée. Les sommes MD5 collaient parfaitement.

J’ai donc dû récupérer l’ISO 32 bits pour pouvoir tester la distribution. Et 3 h 30 plus tard, j’avais l’ISO 32 bits disponible…

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://denix.os.vc/denix-19-i386.iso
–2013-09-07 14:01:11– http://denix.os.vc/denix-19-i386.iso
Résolution de denix.os.vc (denix.os.vc)… 88.119.192.224
Connexion vers denix.os.vc (denix.os.vc)|88.119.192.224|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 2081431552 (1,9G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «denix-19-i386.iso»

100%[====================================>] 2 081 431 552 151KB/s ds 3h 31m

2013-09-07 17:32:42 (160 KB/s) – «denix-19-i386.iso» sauvegardé [2081431552/2081431552]

Et je suis reparti d’une machine virtuelle entièrement neuve.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom denix-19-i386.iso -no-frame -boot order=cd &

Et étrangement, l’ISO fonctionne correctement… La version 64 bits serait-elle un brin pourrie ? Et il ne faut pas oublier de créer un utilisateur à l’installation. Sinon, il faut passer par une session root, ce qui est moins propre, bien que faisable.

Et ensuite, une fois en utilisateur normal, on peut s’attaquer à la partie joyeuse… Passer l’ensemble en français, aussi bien au niveau du clavier (qui ne reconnait que le clavier américain et russe par défaut). A noter qu’il faut installer la traduction française pour KDE SC. Qui sera faite après l’installation des quelques 415 mises à jour environ ;)

Le KDE SC 4.10.5 proposé est un clone graphique de la 3ième génération. Le Menu K est comme celui qu’on avait à l’époque des KDE 3.x, et les décorations des fenêtres fait penser au thème plastik introduit vers KDE 3.2…

Après tout, tous les (dé)goûts sont dans la nature. Mais voyons l’ensemble en vidéo.

Comment conclure cette présentation ? Que c’est une distribution qui donne l’impression d’un travail fini à moitié. On est obligé d’installer à la main les traductions, l’image 64 bits n’est pas installable.

Mais les logiciels sont relativement frais. On pourrait donc se demander si ce ne serait pas plus rapide de prendre directement une Fedora Linux avec KDE SC et de rajouter les dépots RPM Fusion.

J’ai un peu galéré pour mettre les dossiers utilisateurs en français. Quand au passage de Mozilla Firefox en français, j’avoue que j’ignore comment j’ai pu réussir à le faire !

Mais si la distribution existe, c’est qu’il doit y avoir un public, non ? :)

Snowbird Linux : la LinuxMint basée sur Fedora Linux en devenir ?

vendredi 6 septembre 2013 à 13:33

Il y a un petit sport dans le domaine des distributions GNU/Linux, et spécialement de celle qui ne sont pas parties de la feuille blanche, c’est d’utiliser une base ubuntu (LTS ou pas). On peut y trouver le meilleur (Linux Mintou elementaryOS par exemple) comme le pire (du genre Australis LTS par exemple. Non, je ne ferais pas un jeu de mot phonétique même s’il me brule les doigts sur le clavier).

Donc, quand on peut mettre la souris sur une distribution dérivée qui n’utilise pas Ubuntu, on peut sabrer le champomy. Mis à part la Viperr et la Korora, c’est vraiment le désert. Et voici qu’est arrivé récemment la Snowbird Linux.

C’est une Fedora Linux avec Gnome 3 et avec une bonne logithèque dès le départ : codecs multimédia, flash préinstallé, LibreOffice 4.1, bref, une LinuxMint sauce Fedora si on peut prendre cette image.

J’ai récupéré la dernière image ISO, et j’ai utilise mon ami VirtualBox pour voir ce que la distribution a dans le ventre. Encore et toujours le thème d’icone Faenza…

Sans oublier un look à la Gnome 2 avec une barre inférieure ou encore un menu « Places », rajoutées via des extensions. On est fan ou pas. Et la présence du client TeamViewer qui se lance dès le démarrage.

Mais passons à l’installation. C’est Anaconda nouvelle génération, l’installateur que les linuxiens adorent détester. C’est un peu le « Marmite » du petit monde GNU/Linux. A noter un bug à l’installation arrive si on utilise LVM. Etrange.

http://iletaitunepub.fr/2013/08/08/lautoderision-dans-la-pub-avec-la-pate-a-tartiner-marmite/

Inutile de créer un compte utilisateur, l’assistant de Gnome 3 en crée un dès le premier lancement.

Ensuite, il faut attendre la récupération et l’application des 278 mises à jour disponible. J’ai commis la bétise de vouloir installer les additions VirtualBox… Et la machine virtuelle a planté dans les grandes largeurs :(

Je me suis donc replié sur une machine virtuelle qemu pour la suite, et pouvoir capturer une vidéo de la distribution en action. Ce qui est ennuyeux. Autre point plus ennuyeux, c’est le franglais partiel de l’interface. Mais il y a eu largement pire.

Pour conclure, j’ai plusieurs questions : Pourquoi le thème d’icone Faenza ? Cela fait deux ou trois ans qu’on le voit partout… D’où une potentielle overdose. Pourquoi le partitionnement en utilisant LVM a fait planter Anaconda ? Et pourquoi proposer Google Chrome ? Chromium ne suffit pas ? :D

Ce qui est dommage c’est aussi la surcharge pondérale partielle lié à l’ajout d’un certain nombre d’outils. Comme d’habitude, c’est difficile de trouver le point d’équilibre entre équipement et lourdeur. Seul point positif pour les publiphobes, c’est que Mozilla Firefox propose par défaut Adblock.

La Snowbird reste à surveiller, même s’il est dommage de ne pas avoir directement utilisé Mate Desktop, vu le clonage graphique de Gnome 2 réalisé à grand coup d’extensions.