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FredericBezies

source: FredericBezies

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Les Enfants de Dana, tome 1 : de l’Heroic Fantasy bretonne.

dimanche 9 février 2014 à 12:56

J’avais déjà abordé en vitesse dans un en vrac’ culturel, le premier tome du cycle écrit par Isabelle Rozenn-Mari, « L’anneau de mémoire ».

J’avoue que la dernière fois que j’avais lu de l’heroic fantasy, ce fut pour lire le très décevant Brisingr de Christopher Paolini. Il avait fini par tomber dans les travers de l’heroic fantasy classique : prenez une pincée de dragons, quelques peuples comme des nains ou des elfes, un vilain méchant, des batailles épiques, et secouez bien le tout.

C’était donc intrigué que j’avais décidé de donner sa chance au premier tome de la saga « Les Enfants de Dana ».

L’ambiance bretonne et celte est bien rendue. Les légendes celtes y sont traitées avec beaucoup de soin. Les prénoms sentent bons le beurre demi-sel et les galettes de sarrazin. Que ce soit Maël, Sterghan ou encore Merzhin, on sent que l’auteure est allée faire des recherches pour rendre plus réaliste son histoire.

Que cache donc le lac aux fées ? Qui est ce mystérieux cercle druidique ?

J’ai vraiment aimé, même si le démarrage a été un peu lent. Vivement le tome 2, surtout que si j’en crois quelques sources fiable, sa sortie serait très proche :)

En vrac’ culturel

jeudi 6 février 2014 à 11:12

Etant donné que je vais partir en famille passer quelques jours, le blog sera au ralenti. Pour compenser ce ralentissement, j’ai voulu faire un en vrac’ culturel assez rapide.

Voila, c’est tout. J’aurais bien rajouté quelque chose, mais déjà, il y a de quoi faire ;)

Mageia 4 : on finit par se demander l’utilité d’OpenMandriva, hein…

mercredi 5 février 2014 à 14:42

La dernière fois que j’ai parlé de la Mageia 4, c’était à l’époque de son alpha 3, en novembre dernier. Dans cet article, je parlais surtout de l’arrivée de l’outil « Mageia Welcome », un panneau de bienvenue à l’image de ce qu’on peut trouver un peu partout de nos jours. La sortie officielle de la Mageia 4 a été une occasion pour écrire un nouvel article.

Après avoir utilisé mon client torrent pour récupérer l’ISO du DVD en 64 bits, j’ai décidé de rester avec Mageia en « saveur » KDE SC, car historiquement, Mandrake Linux a été basée sur la Red Hat Linux et KDE 1.0, en 1998 !

Après un démarrage relativement rapide, on se retrouve devant l’installateur classique de la Mageia, outil qui a fait ses preuves depuis la lointaine époque de la Mandriva Linux. Pourquoi en changer ? Le proverbe informatique « If it works, don’t fix it » s’applique parfaitement.

Après avoir pris le partitionnement automatique et conservé les options proposées par défaut, ne serait-ce que l’activation du dépot « nonfree » pour un accès rapide à certaines technologies dont il est encore difficile de se passer, j’ai gardé le choix d’environnement par défaut, KDE SC.

1844 paquets et 20 minutes plus tard, la base est installée. On peut passer à la configuration post-installation. Le point que j’ai modifié ? J’ai remplacé Grub par Grub 2 pour gérer le démarrage. Les mises à jour ? On les fera une fois l’ensemble redémarré ;)

Apparemment, aucune mise à jour n’est disponible, ce qui me parait un peu étrange. Je pensais que des correctifs de jeunesse auraient déjà été rendus disponible.

Sur le plan pratique, comme pour la Mageia 4 Alpha 3, le vieux menu KDE est disponible. Il se change assez facilement, du moins si on a le coup de main qui va bien. Il suffit de faire quelques clics et on est sauvé ;)

J’ai donc voulu montrer la Mageia 4 en action. Fond sonore ? « Hello Earth » des Cosmic Birds.

Comment conclure cet article ? Je dirais que la Mageia 4 est vraiment une très bonne version. Modulo l’ancien menu K, et le doublon partiel entre le panneau de configuration de KDE SC et le Centre de Contrôle de la Mageia, c’est une distribution que je pourrais conseiller à une personne désirant découvrir une distribution GNU/Linux.

L’accès aux technologies non-libre n’est pas trop complexe. Je vois déjà la bave de colère de certains extrémistes libristes par rapport à l’utilisation du greffon Flash. Aidez donc au développement de Gnash ou de LightSpark au lieu de vouloir me mordre. Merci !

L’ensemble est assez rapide, mis à part KDE SC qui est horriblement long à se charger. Bref, un grand cru pour la descendante communautaire de la feu Mandriva Linux. Après à vous de voir si cette distribution pourrait convenir à vos besoins ou pas. J’avoue que je l’aime bien.

Elle montre aussi que les efforts de l’OpenMandriva ne servent plus à grande chose de nos jours. Enfin, je dis cela, hein…

Suis-je un mauvais geek ? :)

mardi 4 février 2014 à 20:14

J’avoue que j’en suis arrivé à me poser la question récemment. En lisant un article de Nikopik sur le moteur de recherche en mousse de Facebook, je me suis dit : « Merde, je ne suis plus sur Facebook depuis environ trois années, et peut-être même un peu plus. »

Est-ce que cela fait de moi un mauvais geek ? Je suis bien présent sur twitter après une période où je l’ai quitté pour aller sur le fantomatique identi.ca avant de revenir sur Twitter.

J’avoue que par moment, avec la palanquée de gamin(e)s qui balancent des insanités homophobes en jurant leurs grands dieux ne pas être homophobe (j’ai du en bloquer environ 200 en l’espace d’une année), les propos d’appels aux meurtres en raison de l’orientation sexuelle d’une personne, ça donne vraiment envie de rester sur le réseau en question.

Ouvrons une rapide parenthèse.

Sur le plan des propos homophobes, nombre de gamin(e)s qui se découvriront homosexuels, lesbiennes ou bisexuel(le)s après avoir balancé des saloperies digne des bons Français sous Vichy, feront la fortune des psychologues et autres psychiatres, mais c’est un autre sujet.

Fermons cette rapide parenthèse.

J’avoue aussi que ma présence sur les réseaux sociaux est assez classique : un compte sur Linked In, un autre sur Viadeo (qui ne me servent pas à grand chose surtout si on refuse de sortir la carte bleue), un sur Google Plus. Diaspora* ? Je dirais par simple charité que c’est l’exemple de la bonne idée gachée.

Mais il y a d’autres éléments qui me font penser que je suis un mauvais geek. Je n’ai pas de tablettes tactiles. Ni de smartphone Samsung ou Apple. J’ai un smartphone Wiko sous Android Jelly Bean 4.1 (qu’il faudra que je roote un jour). Bref, rien de bien folichon.

Je vais apparaître pour un vieux con, mais un téléphone, ça sert à téléphoner, non ?

Je n’ai pas d’ultrabook ou de machine portable fruitée hors de prix. Juste un Toshiba Satellite dont on m’a fait don. Sur lequel j’ai viré un Microsoft Windows Vista par une Archlinux qui tourne sur du feu de Dieu.

Autre point aggravant concernant ma mauvaise geekitude : je n’utilise pas Chromium (base de Google Chrome) pour naviguer sur la toile. Je suis resté fidèle à Mozilla Firefox en version de développement qui est arrivé aujourd’hui même dans sa version 30.0a1pre. Du moins si j’en crois la page about:

Build identifier: Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:30.0) Gecko/20100101 Firefox/30.0

Donc, pour résumer, être absent de Facebook, ne pas avoir un smartphone haut de gamme d’un des deux grands concurrents du domaine, ne pas avoir de tablettes tactiles, ni utiliser Chromium, est-ce que cela fait de moi un mauvais geek ?

Ou un geek qui n’a pas oublié de faire fonctionner sa masse cérébrale et qui évite de céder aux modes ?

PC-BSD 10 : Les distributions GNU/Linux peuvent continuer à dormir sur leurs deux oreilles…

lundi 3 février 2014 à 12:28

Il y a quelques jours, la version 10 de PC-BSD, l’équivalent (dans le principe) d’Ubuntu pour FreeBSD est sortie.

Disponible uniquement en version 64 bits, il supporte plusieurs environnements graphiques : historiquement KDE SC, puis se sont rajouté Xfce, lxde.

Dans cette version Mate Desktop pour remplacer Gnome 2, et en non supporté (traduire : on l’a rajouté pour vous faire plaisir, et tant pis si ça vous explose en pleine tronche) Gnome 3, Cinnamon et d’autres gestionnaires de fenêtres comme i3, Awesome ou encore OpenBox et WindowMaker.

L’article est assez long, car j’ai voulu être assez complet et ne pas me limiter uniquement à KDE SC.

J’ai donc récupéré avec mon ami wget l’ISO de la version 10. Soit 3,8 Go à récupérer.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://iso.cdn.pcbsd.org/10.0-RELEASE/amd64/PCBSD10.0-RELEASE-x64-DVD-USB-latest.iso
–2014-02-02 09:54:27– http://iso.cdn.pcbsd.org/10.0-RELEASE/amd64/PCBSD10.0-RELEASE-x64-DVD-USB-latest.iso
Résolution de iso.cdn.pcbsd.org (iso.cdn.pcbsd.org)… 149.255.37.14, 37.72.170.166
Connexion à iso.cdn.pcbsd.org (iso.cdn.pcbsd.org)|149.255.37.14|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 3836610560 (3,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « PCBSD10.0-RELEASE-x64-DVD-USB-latest.iso »

100%[====================================>] 3 836 610 560 2,11MB/s ds 66m 48s

2014-02-02 11:01:17 (935 KB/s) — « PCBSD10.0-RELEASE-x64-DVD-USB-latest.iso » sauvegardé [3836610560/3836610560]

Pour avoir une vue d’ensemble, j’ai décidé d’installer des machines virtuelles avec les principaux environnements supportés, à savoir KDE SC, Xfce, Lxde et Mate Desktop. Je n’ai pas eu envie de rajouter un des environnements supplémentaires dans cet article pour éviter de devoir parler de problèmes liés à des logiciels non supportés par l’équipe de développement.

Pourquoi autant de machines virtuelles ? Simplement pour avoir les versions « pures » de chaque environnement, pour éviter les « pollutions » par des logiciels tiers.

L’installateur est soit graphique, soit en mode texte. Le point de départ est toujours le même. Il faut noter que par défaut, c’est KDE SC qui est sélectionné. Si on veut un autre environnement, il suffit de le sélectionner en personnalisant l’installation dès le départ.

Etant donné que c’est un FreeBSD en dessous, ZFS est utilisé. Donc autant dire que coté système de fichier, c’est difficile de faire plus récent et plus gourmand en place. Mais bon, ZFS est un système de fichiers moderne, après tout ;)

La configuration post-installation est sûrement l’une des parties les mieux conçues de PC-BSD 10. C’est simple d’accès, parlant. Les captures d’écrans qui suivent se passent de commentaires. On peut chiffrer , crypter étant un anglicisme, les données personnelles dès la création du compte utilisateur, ce qui n’est pas si mal ;)

Bien qu’utilisant VirtualBox, j’ai du passer par le circuit VESA pour dépasser la résolution de 800×600 points lors de la post-installation. Le pilote vboxvideo proposé n’étant pas fonctionnel à 100%.

De plus, si vous utilisez Mate Desktop ou Lxde, outre le fait que le premier démarrage sera en anglais même si vous demandez le français, vous n’aurez pas de navigateur internet installé. Sûrement un oubli. PCDM, le gestionnaire de session de PC-BSD est encore un peu vert sur le plan de la gestion de la langue.

Le gestionnaire de mises à jour ? Il est horrible à utiliser et complètement non informatif malheureusement.

Autre point faible, il n’y a aucune suite bureautique fournie, quelque soit l’environnement. Quand on récupère une ISO de 3,8 Go, on est en droit de s’attendre à la présence d’une suite bureautique, non ? Même KDE SC n’en propose pas.

Si on regarde dans AppCafé, en tapant Office, on trouve LibreOffice en version 4.0.6. Techniquement obsolète. La version conseillé par les développeurs de la suite étant la 4.1.4. La branche 4.0.x étant en fin de vie depuis… novembre 2013 :(

J’ai quand même récupéré la version internationale, ce qui a demandé un petit Go de téléchargement supplémentaire.

J’ai quand même voulu montrer PC-BSD en action. La bande son ? « Miscellany » du duo iamthemorning.

La vidéo est assez longue, elle fait… 23 minutes !

Pour conclure, je dirais que PC-BSD est tombé dans le « mieux est l’ennemi du bien ». Pourquoi proposer des environnements supportés sans navigateur internet préinstallé ? Pourquoi ne pas proposer une suite bureautique ? Surtout quand on sait qu’on télécharge une ISO de presque 4 Go…

PC-BSD n’est pas encore un environnement utilisable sans problème par un utilisateur lambda. Pas de navigateur internet sous deux des quatres environnements officiellement supportés, une suite bureautique abandonnée par les développeurs, ça ne donne pas vraiment envie :(

Sans oublier des bugs qu’on ne peut pas tous imputer à une machine virtuelle :

  1. Pourquoi n’y a-t-il pas de connexion réseau dans lxde ?
  2. Pourquoi AppCafé refuse de récupérer ou n’arrive pas à récupérer des PBIs alors que le réseau est fonctionnel ?
  3. Pourquoi est-ce aussi lent ? Les distributions GNU/Linux et MS-Windows en virtualisé sont assez rapides, presque autant que sur une machine réelle.

Le chemin est encore long. Les distributions GNU/Linux peuvent dormir sur leur deux oreilles. PC-BSD est loin de leur offrir une concurrence vraiment dangereuse. Dommage pour le monde du libre qui aurait besoin d’un peu plus d’émulation.