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FredericBezies

source: FredericBezies

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On est tous les glabres de barbus plus ou moins… poilus.

dimanche 16 septembre 2012 à 10:02

Par barbus, je pense bien entendu aux fondamentalistes, qu’ils soient religieux (Salafistes ou Talibans, ultra-orthodoxe juif, Fraternité Saint Pie X, certains mouvements évangéliques, fondamentalistes hindous, etc…) ou libristes.

Définissons le fondamentaliste libriste : pour cette personne, Richard Matthew Stallman n’est rien d’autre que Saint Ignicius. La GPL (quelque soit sa version) est la seule vraie licence, et doit être appliquée sans autre forme de procès. Sans oublier la AGPL (pour les logiciels réseaux), la LGPL (quand on a pas le choix et qu’on doit utiliser du code non libre) et la FDL pour la documentation.

On se doit d’utiliser – en attendant GNU/Hurd quand il sortira un jour – d’utiliser le noyau linux, et si possible, le noyau linux libre, ou une distribution ointe comme étant libre au sens de la Free Software Foundation.

Sans oublier que le fondamentaliste libriste utilisera des codecs libres pour la vidéo et l’audio. Vous ne trouverez aucun fichier musicaux en mp3, mais en ogg. Aucun fichier au format divx, mais des video en theora, et ainsi de suite.

Vous ne verrez pas chez lui Mozilla Firefox, mais sa version libre, Gnu Icecat.

Donc, du point de vue du fondamentaliste libriste, je serais un impie, un hérétique. En effet, je n’utilise pas le noyau linux libre, j’ose utiliser le greffon Flash, car il faut le dire, Gnash ou LightSpark, c’est à des années lumières d’être utilisable. Et le chemin est encore long jusqu’à ce que Html5 prennent le relais :(

Ma musicothèque est en mp3. Oui, dans ce format privateur. Mais pour une simple et bonne raison : je n’ai pas l’argent nécessaire pour acheter un appareil lisant le ogg. C’est le cas de mon vieil Samsung YP-Q3, qui lit aussi le flac.

Je n’ai pas une tablette de lecture Cybook, mais une kindle « entrée de gamme », et oui, je sais c’est mal. Elle ne lit pas le format ePub, mais avec Calibre, je contourne le problème. Désolé, mais mettre au minimum 119 € dans une tablette de lecture alors que j’avais 40 € de bons d’achats chez Amazon… Je suis resté pragmatique, c’est tout !

Le point où je ferais plaisir à un fondamentaliste libriste ? J’utilise le pilote NouVeau pour ma carte nVidia. Pour une raison simple : le pilote du constructeur est bien explosé avec certains outils de Gnome et la version 304.37, bien que je n’ai pas encore essayé le 304.43.

Je suis un libriste dans le sens où cela fait des années que je fais tout, pour éviter dans la mesure du possible, les logiciels privateurs, les formats fermés, mais il faut rester réaliste : il est presque impossible d’utiliser uniquement du logiciel libre et des formats ouverts 100% du temps.

Mes 3 machines, un Compaq à base de AMD X2 215 (qui a plus de deux ans) sous mono-boot ArchLinux, un Toshiba Satellite dont on m’a fait don (et qui doit avoir le même âge) sous mono-boot Viperr 02 et la Raspberry Pi qui utilise une carte SD avec Raspbian tournent avec du logiciel libre.

Tout comme mon téléphone HTC Explorer avec Android 2.3.5 (et un noyau Linux 2.6.38.6), ou encore la FreeBox Révolution qui me permet d’avoir accès à l’internet tournent avec du logiciel libre.

Cependant, cela ne m’empêche pas de rester pragmatique, et d’utiliser des formats privateurs quand je n’ai pas d’autre choix. Maintenant, il faudrait voir si les fondamentalistes libristes sont aussi « purs » qu’ils le prétendent… J’ai un léger doute personnellement…

Et pour finir sur un point de culture, citons donc un écrivain célèbre de l’époque de Louis XIV, un certain La Bruyère, Onuphre, De la Mode, texte 24 :

[...]
S’il marche par la ville, et qu’il découvre de loin un homme devant qui il est nécessaire qu’il soit dévot, les yeux baissés, la démarche lente et modeste, l’air recueilli lui sont familiers : il joue son rôle. S’il entre dans une église, il observe d’abord de qui il peut être vu ; et selon la découverte qu’il vient de faire, il se met à genoux et prie, ou il ne songe ni à se mettre à genoux ni à prier. Arrive-t-il vers lui un homme de bien et d’autorité qui le verra et qui peut l’entendre, non seulement il prie, mais il médite, il pousse des élans et des soupirs ; si l’homme de bien se retire, celui-ci, qui le voit partir, s’apaise et ne souffle pas.
Il entre une autre fois dans un lieu saint, perce la foule, choisit un endroit pour se recueillir, et où tout le monde voit qu’il s’humilie : s’il entend des courtisans qui parlent, qui rient, et qui sont à la chapelle avec moins de silence que dans l’antichambre, il fait plus de bruit qu’eux pour les faire taire ; il reprend sa méditation, qui est toujours la comparaison qu’il fait de ces personnes avec lui-même, et où il trouve son compte.
[...]

Le reste du Caractère est à l’avenant. Bonne journée :)

Sabayon Linux 10 : une distribution un peu lourde à digérer ?

samedi 15 septembre 2012 à 16:00

Le 13 septembre, l’équipe de Sabayon Linux a présenté la 10ième version officielle de sa distribution, dérivée de la Gentoo Linux.

Les notes de publications sont savoureuses. Non content de proposer une version de développement de l’implémentation libre du standard OpenGL, à savoir Mesa 9 en date du 31 août, ils cassent gentiment la technologie systemd.

Sur l’intégration de la pré-version de Mesa 9 :

« Mesa 9, drm stack, KMS

Mesa 9 is not out yet, but you can get a taste of it in Sabayon 10 already, which is shipping with a 2012-08-31 snapshot of Mesa 9 and updated libdrm and drivers stack. Out of the box Kernel-Mode-Setting experience has been improved for Intel and Matrox video cards as well, while due to conflicts with fglrx, radeon KMS still requires some scripty help (but this will be addressed once Linux 3.6 is out). Please have a look at our footnotes if you have problems booting your system on AMD hardware. »

Ce qui donne traduit :

« Mesa 9, drm stack, KMS

Mesa 9 n’est pas encore sorti, mais vous pouvez y goûter dans Sabayon 10, qui propose un instantané de développement de Mesa 9 en date du 31-08-2012 et des versions à jour de libdrm et des pilotes. L’expérience immédiate [vous traduiriez comment out-of-the box ?] du Kernel-Mode-Setting a été amélioré pour les cartes vidéo Intel et Matrox aussi, mais à cause de conflits avec fglrx, le KMS avec Radeon requière encore une petite aide au niveau des scripts (qui sera corrigée quand Linux 3.6 sortira). Veuillez jeter un oeil au notes de fin de page si vous avez des problèmes pour démarrer votre système du matériel AMD »

Et pour le cassage de systemd :

New udev, kmod stack

As many other distributions, we were tempted by systemd to the point that we made it easier to migrate to it through Portage (and you can do that as well, with some trickery). This required a new udev-systemd snapshot and the migration to kmod, from module-init-tools. Our team, more precisely Joost Ruis, decided to benchmark OpenRC (our current init system) against Systemd and the results were a bit disappointing. While Systemd has proved to be faster, our real world scenarios simulation showed that the difference is well below 8 seconds for the boot process. Does this justify the move towards a less-tested and for many controversial technology? Not yet, our boot is fast enough. Do the average people restart their system more than 5 times a day? We don’t think so.

Ce qui donne traduit :

Nouvel udev, nouvelle pile kmod

Comme beaucoup d’autres distributions, nous avons été tenté par systemd au point que nous avons rendu sa migration plus facile dans Portage (et vous pouvez le faire aussi bien, avec quelques manipulations). Cela a nécessité une nouvel instantané de udev-systemd et la migration vers kmod, à partir du module-init-tools. Notre équipe, plus précisément Joost Ruis, a décidé de comparer OpenRC (notre système actuel init) contre Systemd et les résultats étaient un peu décevants. Alors que Systemd s’est avéré être plus rapide, nos simulations en mode réel ont montré que la différence est bien en dessous de 8 secondes pour le processus de démarrage. Est-ce que cela justifie le passage à une technologie moins testée et controversée par de nombreuses personnes ? Pas encore, notre démarrage est assez rapide. Est-ce que la moyenne des gens redémarrent leurs systèmes plus de 5 fois par jour ? Nous ne le pensons pas.

8 secondes de différence, c’est quoi ? Une gorgée de café ou deux ? En prenant un démarrage par jour pour un utilisateur « lambda », ça fait quoi au bout de 365 jours ? 48 minutes gagnées par an, c’est vrai, c’est négligeable au final :D

Mieux vaut casser l’affichage en proposant une version instable de MesaGL que d’utiliser une technologie moins testée – il est vrai que les utilisateurs de Fedora Linux, OpenSuSE, Mageïa, Frugalware Linux et autres ArchLinux sont une minorité – que de remettre en question une technologie plus confidentielle comme OpenRC :)

Mais trève de polémiques stériles, attaquons donc le test et récupérons en bon condamné par Hadopipirate… utilisateur d’une technologie à la base de l’internet actuel, à savoir le réseau BitTorrent l’image ISO. J’ai récupéré en bon Gnomiste indécrottable l’image en 64 bits avec Gnome 3.

Après un démarrage d’une bonne quarantaine de secondes, Gnome 3.4 m’a accueilli. J’ai donc lancé l’installateur qui est celui déjà employé auparavant, ce bon vieil Acanonda. Inutile de s’apesantir dessus. Il fait le boulot qu’on lui demande, point barre :]

Au bout d’un grosse grosse vingtaine de minutes (la première capture d’écran annonce 12h05, corrigé un tout petit peu plus tard par le daemon nptd, et celle de fin 14h 28), la distribution est installée, et est prête à l’emploi.

Et fait étrange, alors que l’image Live fait démarrer Gnome-Shell, le premier démarrage se fait en mode restreint, lançant Chromium, outil dont je ne suis pas un super fanatique :(

Le mieux étant de montrer la distribution en action.

Plusieurs questions se posent à la fin de ce rapide test : est-ce que la distribution est lente ou est-ce un effet de bord de la virtualisation ? Je sais par expérience que la perte de vitesse entre mon archlinux réelle et une virtualisée doit être au grand maximum de 5%. Idem entre la Viperr 02 virtualisée et celle qui est installée sur mon ordinateur portable.

Pourquoi castrer ainsi l’environnement Gnome ? Si le paquet Gnome Documents n’est pas installé, une de ses dépendances, tracker pour ne pas le nommer – casse l’expérience en rendant l’outil Carnet de contacts inopérants.

Pour l’installation d’un logiciel comme Mozilla Firefox est aussi lente ? Est-ce un effet de la virtualisation aussi ? Et pourquoi dire qu’on est avec les dernières versions de logiciels, alors qu’on propose LibreOffice 3.6.0 (alors que la 3.6.1 est sorti il y a quoi, 15 jours environ),

En juin dernier, je parlais de la Sabayon Linux 9 en disant que l’installation était longue et lourde. Je n’ai cependant pas penser aux additions virtualbox, et j’avoue que cela m’est sorti de l’esprit.

Dommage qu’elles ne soient pas chargées par défaut quand l’installation se fait dans une machine virtuelle. Mais ce n’est qu’un contretemps rapide à résoudre si on aime mettre les mains dans le cambouis :)

Je concluerais en disant : j’espère que c’est un effet de la virtualisation, mais que c’est lent… Que c’est lent, mais que c’est lent ! :(

Raspberry Pi : premières impressions avec la Raspbian Wheezy.

vendredi 14 septembre 2012 à 19:04

Suite à un fil sur google+, un généreux donateur, que je tiens encore une fois à remercier, m’a fait parvenir une Raspberry Pi première génération, modèle B, encore sous son emballage antistatique.

Je l’ai reçu ce matin, et ma première réaction a été : qu’est-ce qu’est petit :)

J’ai donc pris ce qui me manquait dans l’hypermarché le plus proche, à savoir un chargeur USB (5V/1A), un cable ethernet suffisamment long, et une carte SDHC 4Go.

Après avoir créé la carte SD bootable d’une image raspbian du 16 août (autant utiliser cette image pour commencer), je l’ai trafiqué dans gparted pour que la totalité de la capacité soit utilisée.

Après avoir branché les cables (assez simple), j’ai branché l’alimentation… Et ce fut le bonheur complet :)

C’est une Debian GNU/Linux tout ce qu’il y a de plus classique. Donc une fois les étapes du configurateur gérées (l’heure semble gérée par la connexion), j’ai redemarré la Raspberry Pi et connecté en tant qu’utilisateur pi (c’est le nom de l’utilisateur créé par défaut), j’ai lancé lxde :)

Et voici quelques captures d’écran de la Raspberry Pi en action. J’ai rajouté : abiword, Chromium (et oui), VideoLanClient.

Pour un support multimédia maximal, le trio gstreamer0.10-plugins-good gstreamer0.10-plugins-ugly et gstreamer0.10-plugins-bad est conseillé.

Seul petit hic : la version de chromium 20 fournie refuse de faire fonctionner youtube en mode html5, dommage. Sinon c’est que du bonheur ! Que du bonheur !

Et vu que la raspbian wheezy est en plein développement, ça promet d’être très bon :)

Pour certaines vidéos, il faut se déconnecter et utiliser mplayer en ligne de commande ?! Surement un bug avec lxde. On verra au fur et à mesure des mises à jour, quoiqu’il existe des distributions raspberry pour tout, même pour faire un mini-ensemble multimedia ;)

Pour avoir le son, j’ai du trifouiller le fichier /boot/config.txt pour activer le mode hdmi_drive=2.

J’ai commandé un boitier pour que la chaleur puisse s’évacuer, car la machine chauffe un peu, mais rien de bien grave, comparé aux processeurs classiques.

Sinon, c’est que du plaisir : silencieuse, relativement rapide, sous GNU/Linux, idéal pour une machine d’appoint le soir, pour surfer du fond de son lit, ou encore pour se faire un petit serveur.

En tout cas, encore merci à mon généreux donateur, la Raspberry Pi va fonctionner pas mal, et j’envisage de me faire une carte SD avec la ArchLinux ARM, quand j’aurais commencé à maitriser ce joujou pour les geeks qui ont connus l’informatique d’avant MS-Windows 95 :D

Et cela me forcera à me remettre un peu à python, voeu pieux que je traine depuis un certain temps… Et ça me replongera dans mes jeunes années de passionné d’informatique :)

Ah, la dictature des apparences…

jeudi 13 septembre 2012 à 21:49

Le révolutionnaire iPhone 5 est arrivé hier, le 12 septembre. Certains humoristes nord-américian, un brin satyrique, ont voulu voir à quel point le lavage de cerveau marketing pouvait fonctionner.

Ils ont donc simplement présenter un iPhone 4s (le dernier disponible actuellement) le présentant comme un iPhone 5. Le hic ? Le prochain modèle n’étant en vente qu’à partir du 20 septembre environ.

Merci à Numérama pour l’article d’origine.

Cependant, ça m’a fait me souvenir d’une vidéo posté début 2009, où deux journalistes de la branche australienne de ZDNet avait montré un KDE SC 4.2 et l’avait présenté comme la béta de ce qui allait être vendu comme MS-Windows 7

Et tout le monde était tombé dans le panneau…

2009 ? 2012 ? Les gens tombent très souvent dans le panneau. Faut-il en rire ? Ou en pleurer ?

A vous de juger sur pièce.

Après SecureBoot, l’intégration d’udev dans systemd sera-t-elle la source d’une nouvelle balkanisation des distributions GNU/Linux ?

mercredi 12 septembre 2012 à 16:58

Dans un article posté sur Chatinux, je parlais de la balkanisation que les distributions GNU/Linux allait subir avec la généralisation de la technologie SecureBoot et le support par les distributions. Je ne reviendrais pas sur la polémique, cette technologie est pour moi une mauvaise réponse à une bonne question.

Dans l’article en question, je disais :

Car outre les deux [Ubuntu et Fedora] qui ont déjà annoncé les moyens mis en oeuvre pour supporter le duo UEFI + Secure Boot, que vont faire les autres ? Que va faire Debian GNU/Linux ? Archlinux ? Frugalware ? Gentoo ? Slackware ? OpenSuSE ?

Va-t-on avoir un clan prenant en charge le SecureBoot, et un clan ne le prenant pas en charge ? Cela serait une bonne chose sur un seul point : cela réduirait de manière drastique le nombre de distributions existantes, au dépend des utilisateurs de distributions alternatives.

En avril 2012, l’équipe en charge de systemd a décidé d’intégrer le code d’udev. Pour les personnes qui ne savent ce qu’est udev, c’est : « un gestionnaire de périphériques remplaçant devfs sur les noyaux Linux de la série 2.6. Sa fonction principale est de gérer les périphériques dans le répertoire /dev. »

En gros, il permet de dire au noyau quels sont les périphériques installés pour les gérer par la suite. Et bien entendu, quand des personnes sont mécontentes d’une évolution, la logique est de faire un fork. Donc, udev a été forké.

Le problème est que de plus en plus de distributions passent à systemd. Pour ma propre expérience – autant parlé de ce qu’on vit – je n’ai pas le moindre ennui avec systemd 189 (sur mon Archlinux avec Gnome 3.4), ni avec mon portable sous Viperr 02 (donc une Fedora 17 et systemd 44).

Coté distribution qui utilise systemd, en dehors de la Fedora Linux, de Frugalware Linux, d’Archlinux (il est assez simple de passer en systemd complet), on peut rajouter la Manjaro Linux pour sa version 0.8.1 (prévue pour le 18 septembre), Chakra Linux (en cours de migration), OpenSuSE, Mageia, pour rester dans les grands noms.

Le problème qui se pose sera pour la prochaine génération de distribution. Ubuntu 12.10 est en phase de finition (la béta 1 est sorti il y a une grosse semaine), et les distributions qui se baseront sur elles, comme la Linux Mint 14 (??) utiliseront la version 175 d’udev qui date de novembre 2011.

Mais pour la 13.04 ? Que va faire Canonical ? Utiliser le fork d’udev ? Ce serait logique pour continuer à supporter upstart, sa version maison de gestionnaire de démarrage.

Au dela de l’utilisation ou non du fork d’udev se pose une question. Son interface maison Unity se repose sur les logiciels gnome. Or, dixit le mainteneur de Gnome pour Archlinux, Ionut Biru, dans un message d’août 2012 :

I wonder if we manage to do the switch before gnome 3.6 comes out. I’m sick and tired of supporting ck and seats and become harder to do so.

I plan to drop consolekit support from gnome and compile it with systemd full support.

Ce qu’on peut traduire par :

Je me demande si on peut gérer l’échange [entre les anciens scripts et systemd] avant que Gnome 3.6 sorte. Je suis fatigué de supporter ck [ConsoleKit] et seats car cela devient de plus en plus difficile.

Je compte laisser tomber le support de consolekit pour Gnome et le compiler avec le support compler de systemd.

Donc, cela veut dire que si Canonical veut continuer à utiliser une base gnome pour son interface Unity, il faudrait encore rajouter des patchs pour contourner le code fonctionnant (presque) uniquement avec systemd ? Voire même forker gnome pour l’adapter à ses besoins ?

Et que va faire gentoo ? Suivre le chemin de Canonical pour continuer à utiliser leur gestionnaire de démarrage, OpenRC ?

Et Debian GNU/Linux, sur laquelle Canonical récupère du code tous les 6 mois pour préparer une nouvelle version ?

Autant dire que l’intégration des deux outils va encore une fois de plus balkaniser le petit monde des distributions GNU/Linux qui n’en avait pas besoin.

Il y aura d’un coté les distributions avec le duo systemd et udev et de l’autre celle qui auront leurs gestionnaires de démarrage et la version forkée d’udev.

Ca va être un sacré merdier cette histoire pour le plus grand bonheur du duo / duel Microsoft – Apple.