PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ rapide et plus ou moins libre.

vendredi 17 avril 2015 à 13:31

En cette fin de semaine, un en vrac’ rapide et partiellement consacré au libre.

Dans le domaine du non-libre, quelques liens en vrac.

C’est tout pour aujourd’hui !

Arkaïa : clap de fin, première ! :)

mercredi 15 avril 2015 à 17:37

Il y a presque un an, je publiais un premier article sur le premier tome de ma trilogie de science fiction dystopique, « Arkaïa », en duo papier et électronique.

Comme je le précisais dans l’article à l’époque :

[…]En juin 2012, sur les conseils d’une personne que je tiens à remercier, j’ai repris la rédaction de l’histoire qui était resté en plan durant une douzaine d’années. De 100 pages que je comptais rédiger à l’origine, je suis arrivé à plus de 300 en l’espace de huit long mois d’écriture, uniquement effectué sur mon temps libre.[…]

En octobre 2014, c’était au tour du tome 2 de voir la lumière du jour, sous le nom « Chroniques de la Nouvelle Arkaïa », toujours en version papier et électronique. Je dévoilais un peu la réalité du projet qu’avait représenté l’écriture de la trilogie.

[…]Ce que je n’avais pas précisé, à l’époque, ignorant l’accueil de celui-ci, c’est qu’une suite avait été extraite de mon cerveau, écrite en l’espace de quatre à cinq mois, toujours sur mon temps libre.[…]

Un an après la sortie du premier tome, la fin de trilogie est enfin disponible. Comme pour le deuxième tome, j’ai mis environ 4 à 5 mois à l’écrire sur mon temps libre. Il est vrai que je m’astreignais à une certaine discipline. Le premier tome avait été écrit entre juin 2012 et février 2013, le tome 2 entre mars et juin 2013, le dernier tome entre juillet et octobre 2013.

C’est donc un projet lancé il y a près de trois ans qui arrive à sa fin. Avec « Les Enfants de la Nouvelle Arkaïa », je termine cette mini-saga.

Pour le moment, la version électronique est en cours, et dès qu’elle sera disponible, je la rajouterai à cet article. Voici donc le quatrième de couverture du dernier roman de ce projet que j’aurai porté durant des années avant d’avoir la maturité nécessaire pour l’écrire.

Depuis la fin de l’histoire racontée dans « Chroniques de la Nouvelle-Arkaïa », huit années sont passées. Sally vient de fêter ses trente ans. Comme Marc, Isabella, Lauryana, Lucas ou encore Jonas, c’est une enfant de la Nouvelle-Arkaïa.

Petit à petit, les jeunes générations prennent le pouvoir dans la Nouvelle Arkaïa, laissant la génération fondatrice finir ses jours tranquillement, ou presque.

Dans cet ultime tome de l’histoire d’Arkaïa, partez donc à la découverte de la vie des « Enfants de la Nouvelle Arkaïa ».

Le plus important dans ce projet a été pour moi, en dehors de raconter une histoire, d’arriver à produire un long texte et d’avoir la possibilité d’être lu pour d’autres textes que ma prose, parfois acide, sur ce blog. C’était aussi pour me prouver que j’étais capable de le faire.

Une suite ou une préquelle ? J’avoue que j’en sais rien. Quand on passe 18 mois avec des personnages, on finit par s’attacher à eux. Mais j’ai envie de tourner la page du projet Arkaïa qui a été une grande source de travail d’écriture, de réflexion et d’imagination.

« Lacus Somniorum » d’Alwaid : un premier LP prometteur.

mardi 14 avril 2015 à 09:16

S’il y a un genre musical remuant que j’apprécie vraiment, c’est le metal symphonique. Surtout quand celui-ci propose le mélange chant clair féminin avec du chant guttural masculin. Le groupe lillois Alwaid correspond à cette description. Le premier LP du groupe, « Lacus Somniorum » est sorti en 2014.

Quand je l’ai écouté pour la première fois, j’avais d’autres albums en écoute, dans d’autres styles. Et puis s’est tombé au moment où j’ai récupérer le premier lot d’échantillons de titres du festival pour le festival SXSW 2015. Ensuite, la vraie vie est intervenue pour retarder l’achat que je comptais faire ! Méchante vraie vie ! :)

Stéphane Gallay en a parlé sur son blog, après que je lui ai fait connaître.

L’ensemble est de très bonne facture pour qui aime les classiques dans ce domaine. La durée est plus qu’honnête, surtout quand on sait qu’il y a 10 titres.

Le premier titre est une très bonne mise en bouche. D’ailleurs, pour moi, l’album monte en puissance sur les 3 premiers titres.

Dans mon top 5 des pistes préférées, « Asphodels », « Dead Of Night », « Hei! Aa-shanta ‘Nygh! », « In The Darkness of Daylight » et « The Cyprus Grove ».

Certains puristes pourraient critiquer la qualité de l’enregistrement, le considérer comme pas suffisamment léché. Mais je me permets d’exprimer un désaccord après plusieurs écoutes et à cause d’un autre fait.

Fouillant les catégories metal de Bandcamp pour assouvir mon besoin de musique qui décalamine les oreilles – donner du pognon aux mastodontes du genre qui sont déjà pétés de thunes, non merci – Alwaid fait parti des albums les mieux finis, et les plus fins.

Loin de tomber dans la facilité du growl à tout va pour cacher la pauvreté du reste, Alwaid propose quelque chose de vraiment agréable à écouter. Mais le mieux est de vous faire votre propre opinion.

Films, films, films ! Un petit billet cinématographique et culturel.

lundi 13 avril 2015 à 20:05

Un petit billet sur des films, car ça fait une éternité que je n’en ai pas fait. Deux bons films et une énorme bouse, ça vous dit ?

Commençons par la bouse, ça sera fait. C’est le film en image de synthèse, « Les Chevaliers Du Zodiaque – La Légende Du Sanctuaire ».

Rien que la jaquette devrait mettre la puce à l’oreille. « Par les réalisateurs d’Albator », on pouvait donc craindre le pire : graphismes soignés, mais scénario insipide, comme jadis pour le film « Albator, Corsaire de l’espace » dont j’ai parlé pour le jeudi de l’Ascension en 2014.

L’adaption d’une histoire en 70 épisodes sur un film d’une heure trente ne pouvait qu’être tendue. La liste d’irrespect de l’histoire et des personnages d’origine ?

  1. Le sanctuaire ne se trouve plus en Grèce, mais dans une espèce de monde parallèle.
  2. Milo, chevalier du Scorpion change de sexe.
  3. Le maitre des Cinq Pics n’intervient pas, alors que de l’animé son armure est utilisé pour libérer le chevalier du Cygne.
  4. La maison des Gémeaux est sautée, ainsi que celle des Poissons.
  5. La maison du Cancer avec ses chansons dignes d’un opéra rock de série B rendent l’histoire du combat entre le chevalier du Cancer et celui du Dragon pitoyable.
  6. Le chevalier du Cygne n’est pas enfermé dans un cercueil de glace par le chevalier du Verseau dont l’armure fait penser à des ennemis du jeu Quake 2.
  7. Les armures des chevaliers fait penser plus à des ninjas qu’autre chose.
  8. La fin est un énorme « c’est quoi ce bazar ».

Comme l’a si bien dit Cep dans un commentaire sur mon billet concernant elementary OS 0.3, je suis un chevalier blanc d’opérette. Cela m’a fait me souvenir d’un film avec Coluche de 1977, « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine ».

Pastiche des films de capes et d’épées, l’histoire se passe à une époque qu’on pourrait assimiler à celle d’Henri IV ou de Louis XIII. Coluche, le roi absolu Gros Pif 1er. Celui-ci passe son temps à manger, mais la Reine, le bouffon et l’ensemble de ses ministres conspirent contre lui.

Pourquoi ai-je parler du Chevalier Blanc d’opérette ? C’est un justicier qui passe ton temps à chanter plus qu’à rendre la justice justement. Même si le film fut un échec commercial, cela reste une comédie qui est toujours très agréable à regarder pour passer un peu de bon temps. Sans oublier la scène culte répétée tel un running gag. Même si c’est un navet pour certains, c’est largement mieux que le premier film de l’article.

Dernier film, le très bon et un des meilleurs films de la série des Astérix avec le film d’Alain Chabat, « Le domaine des dieux » qui reprend l’album du même nom est scénarisé par Alexandre Astier.

Outre le fait que l’album est vraiment respecté, Alexandre Astier a pris un malin plaisir à moderniser l’histoire. Sans vouloir trop vous spolier le plaisir, voir les romains se mettre en grève pour ne pas se prendre une énième volée de baffe des irréductibles gaulais, ou voir comme sur la couverture du coffret du film, les gaulois du village se romaniser…

Entre Assurancetourix qui subit les foudres de Cétautomatix et d’Ordralphabétix, Bonnemine mener à la baguette son chef de mari, ou encore le passage du commerce dans le village, c’est un pur plaisir pour les zygomatiques.

Sur ce, je vous laisse, le chevalier blanc d’opérette doit aller massacrer une autre distribution GNU/Linux.

Osons exprimer un point de vue critique sur ElementaryOS.

lundi 13 avril 2015 à 17:34

S’il y a bien une distribution GNU/Linux qui sait profiter du bruit médiatique à la sortie d’une version intermédiaire ou finale, c’est ElementaryOS. Sa version 0.3 alias Freya est sortie le 11 avril, presque un an et demi après sa version 0.2, Luna en août 2013.

Sortie près d’un an après la Ubuntu 14.04 LTS qui lui sert de base technique – qu’elle modernise partiellement (spécialement au niveau du noyau employé) – c’est une distribution qu’on pourrait résumer par le principe « L’apparence est reine ».

Peu importe si pour cela, on se retrouve avec des logiciels non finis, comme le client courrier Geary, le gestionnaire de fenêtre Pantheon (écrit en vala et en GTK3) ou encore le logiciel de gestion de photos, qui est un fork de Shotwell. Que dire du logiciel Musique ?

La seule fois où j’ai parlé de la elementaryOS Freya, c’est à l’époque de sa béta 1 en août 2014. J’écrivais à l’époque
:

[…]On sent que l’ambition derrière ElementaryOS dépasse vraiment les possibilités de l’équipe de développement. La volonté de réinventer la roue et de proposer des logiciels respectant à la lettre les fondements graphiques d’ElementaryOS montre que c’est un chantier énorme, pour ne pas dire gargantuesque.

A trop vouloir bien faire, on finit par mal faire. Musique en est l’exemple flagrant. C’est un logiciel encore beaucoup trop jeune pour être proposé à une utilisation grand public, vu les manques flagrants qu’il a : pas de surveillance de la bibliothèque musicale, pistes rangées par ordre presque aléatoire.[…]

Je suppose que Musique a du faire des progrès entre temps, mais pour tout dire, je n’ai pas envie de tester cette version finale de la elementaryOS.

Pourquoi ? Pour une raison qui me fera passer pour un linuxien ayant un caractère plus que porcin : la politique pour financer la distribution. Car sans argent, difficile de payer des développeurs à plein temps sur une distribution. La page de téléchargement est suffisamment parlante pour expliquer mon point de vue.

Je ne suis pas contre l’idée de donner pour aider une distribution. Mais je ne veux pas avoir l’impression de me faire tordre le bras. Car la page comporte trois erreurs.

  1. Elle laisse penser qu’il faut payer pour récupérer l’ISO de la distribution
  2. Le bouton par défaut est celui de 25$
  3. Le bouton « autre » n’est pas pas parlant. Un « Donnez ce que vous voulez » serait plus parlant

Passons outre le financement de la distribution dont la présentation est à mes yeux vraiment maladroite. Elle souffre d’un problème « originel » : vouloir tout réinventer avec une équipe minuscule, ce qui entraine des délais de livraison assez long.

En gros, une ISO tous les 18 mois. À ce rythme, en comptant une incrémentation de 0.1, on peut estimer que la elementaryOS 1.0 sortira dans 7 fois (versions 0.4, 0.5, etc) 18 mois, donc 10 ans et demi.

Je sais que c’est une extropolation un peu excessive, mais elle n’est pas fausse pour le moment.

Quelles sont les distributions agées de plus de 10 ans et encore en vie ? Debian GNU/Linux (1993), Slackware Linux (1993), RedHat Linux (1994), ArchLinux (2002), Gentoo Linux (1999), Crux (2002) et Ubuntu (2004). On pourrait rajouter OpenSuSE (via son ancêtre la SuSE Linux).

Que des personnes apprécient la elementaryOS, tant mieux pour elles, et je peux le comprendre. Pour moi, son seul intérêt réside (ou résidait) dans son jeu d’icones, que j’ai fini par remplacer par Faience. Le reste me laisse froid, sûrement à cause du côté non-fini de certains outils.

Voila, je voulais exprimer un point de vue discordant sur cette distribution basée sur Ubuntu. Libre à vous de me laisser votre point de vue pour les 10 jours où les commentaires seront ouverts.