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FredericBezies

source: FredericBezies

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Micro-R OS : encore une distribution GNU/Linux qui sera morte d’ici la fin de l’année 2014.

vendredi 12 septembre 2014 à 11:46

Dans le monde des distributions inutiles, je pense qu’en fouillant la liste d’attente de Distrowatch, on peut trouver des pépites. Micro-R OS en est l’exemple parfait, car elle accumule les erreurs dès sa page d’accueil qui est un résumé de faute d’orthographe et de grammaire. Ce qui n’est que la partie visible de l’iceberg.

Il y a tellement de fautes d’orthographe et de grammaire qu’il y a de quoi remplir quelques bottins ! Juste une bonne vingtaine (pour ne pas dire le double) sur la page d’accueil. Vous voulez vous vider un chargeur de AK-47 dans le pied ? C’est moins douleureux au final pour la crédibilité de votre travail.

Mais s’il n’y avait que cela… Les liens de téléchargements se font via… Mega ! Trop compliqué de passer par Sourceforge ? :)

Bon, le temps que l’ISO se récupère, on va commencer par le site… Et c’est du lourd. Désolé par avance pour les oreilles chastes, mais il y a tellement de fautes d’orthographe et de grammaire que je me suis légèrement emporté. D’ailleurs, je me demande où j’ai encore rangé ma mitrailleuse à crottes de chien… Impossible de la trouver quand on en a besoin :(

Désolé pour les mots crus, mais vous avez compris pourquoi je me suis laissé emporté. Heureusement que je passais le premier CD de « Deep Purple In Concert (1970-1972) » pour me calmer les nerfs après la fin de l’enregistrement de la première vidéo de l’article.

Après avoir passé près de deux heures à récupérer les 1,8 Go de l’ISO de cette énième dérivée d’Ubuntu, Je l’ai installée dans une machine VirtualBox. Pour se retrouver avec une distribution qui n’a pas créé de compte utilisateur même si on l’a demandé à l’installation… Il faut se connecter avec le compte micro-r et entrer le même mot de passe. On sent le professionnalisme de l’ensemble…

Et oui, on se retrouve avec un clone raté de LinuxMint, car c’est Cinnamon qui est proposé par défaut. Mais le mieux est de vous montrer le massacre en vidéo.

Outre le fait de passer par Mega (qui est d’une lenteur digne d’une connexion ADSL 512k d’il y a une dizaine d’années), les pages vides, les liens qui ne sont pas prêts à l’emploi et les 25 voire 30 ou 40 fautes d’orthographe et de grammaire, on se dit qu’il y a un léger problème quelque part.

En tout cas le sondage proposé est le seul point réaliste de toute cette aventure : la distribution ne sert à rien. Et pour la milliardième fois, c’est ça pas sa dans ce cas précis.

Simple remarque : quand on veut faire un site pour une distribution, on commence par s’assurer que le site est complet et surtout sans transformer le texte écrit en l’équivalent d’une copie de CM1 lors d’une dictée. Et encore, je me demande si ce ne serait pas une insulte pour un(e) élève de CM1… Surtout que je devais avoir un niveau légèrement supérieur quand j’étais en classe de CM1 en 1983-1984.

Vendredi culturel, deuxième partie : « The New Earth » d’Aythis.

vendredi 12 septembre 2014 à 07:15

Aythis, c’est le nom du projet solo de la chanteuse du groupe Lethian Dreams dont j’avais déjà parlé à deux occasions, en mai 2014 puis en août 2014.

Carline Van Roos, en parallèle de sa participation au groupe de metal atmosphérique Lethian Dreams a une carrière solo. Elle a produit trois albums entre 2007 et 2001, dont seul le dernier est disponible sur le site officiel d’Aythis, à savoir « The New Earth ».

Le projet solo est catalogué sous le genre de Néoclassique Ambiant (traduction maladroite du Neoclassical Ambiant). Pour essayer de définir d’une manière assez simple le genre, on pourrait dire : prenez Dead Can Dance (époque « Spleen And Ideal » et « Within The Realm Of A Dying Sun »), rajouter un côté à la fois léger et cotonneux, et une orchestration classique.

Je sais, c’est pas évident à définir, mais il est plus simple d’écouter l’album que de le définir avec des paroles savantes qui enlève le plaisir de se plonger dans un univers à mi-chemin entre le médiéval et le fantastique.

Vous pouvez écouter deux extraits de l’album directement sur le site d’Aythis, ainsi que des audios et vidéos des extraits de ses autres opus, « Doppelganger (2007) » et « Glacia (2009).

Si vous avez un compte sur Deezer, vous pourrez écouter tout l’album directement à cette adresse : http://www.deezer.com/album/3557651

Il ne reste plus qu’à espérer qu’un jour les albums (ou au minimum le dernier) sera disponible en libre écoute sur Bandcamp.

C’est une musique idéale pour travailler, car elle vous portera tout au long des 43 minutes que dure l’album.

Que rajouter de plus, sinon, bonne écoute ?

Vendredi culturel, première partie. « Rossetti et MacLane » : une excellente série policière qu’on la lise dans l’ordre ou pas.

vendredi 12 septembre 2014 à 07:00

Jérome Dumont nous propose avec Rossetti et MacLane une série policière vraiment truculente. Même si je n’ai pas lu les 5 premiers tomes (le sixième sortant à l’automne 2014) de la saga dans l’ordre d’écriture… :(

J’ai lu les tomes dans cet ordre : 4, 2, 1, 3 et 5. J’avais parlé de l’excellent « Trois balles dans le buffet » en avril 2014.

Pour vous résumer rapidement la série des livres, voici la présentation rapide et sans révélations excessive que je peux faire de la série.

Le premier tome, « Jeux Dangereux » nous fait rencontrer deux personnes qui ne sont pas fait pour se rencontrer. Gabriel Rossetti, avocat niçois, et Amandine MacLane, épouse Deschamps, directrice de Stuff4Fun, une entreprise québécoise spécialisée dans le jeu vidéo qui soupçonne son mari d’être infidèle.

Entre Nice et Montréal, on va de rebondissements en rebondissements… Mais chut :)

Le deuxième tome, « Une enquête cannoise », Amandine qui est de nouveau officiellement célibataire (vous comprendrez pourquoi dans le deuxième tome), vient à Cannes à la demande d’un de ses amis d’école dont la femme a mystérieusement disparue. Elle embarque Gabriel Rossetti dans les bas fonds du festival de Cannes…

Le troisième tome, « Une affaire de familles » va entraîner notre duo désormais inséparables d’Italie en Belgique. En effet, alors qu’elle goûtait à un repos bien mérité, Amandine apprend qu’on a usurpé sa carte et dépenser sur son nom une somme coquette en Belgique. Elle emmene son cher Gabriel à Bruxelles pour une enquête que les deux héros ne sont pas près d’oublier.

Le quatrième tome, celui que j’ai lu en premier, nous plonge dans le milieu cannois à la suite d’un règlement de compte qui a mal tourné. Ange, parrain du milieu local, et grand ami de Gabriel Rossetti s’est fait flingué, en pleine préparation de mariage d’un collègue de Gabriel… Heureusement pour lui, Amandine dont il est inséparable vient lui donner un coup de main pour éclaircir l’affaire.

Le cinquième tome « Un froid de loup » nous amène au Canada, en plein mois de décembre. Alors que Gabriel et Amandine profitait d’un voyage touristique (hum !) à Las Vegas, Amandine reçoit sur son portable un appel à l’aide de sa collaboratrice responsable du recrutement de Stuff4Fun, Joana.

Dans une ambiance franchement fraîche – même un peu trop pour Gabriel – les voila en train de fouiller le passé de Joana qui les mets sur la piste d’un tueur en série qui s’attaque aux jeunes femmes amérindiennes…

Comme d’habitude, il y a toujours un rebondissement qui vous prend par surprise et qui permet de se dire qu’on est enfin avec une série policière de qualité.

Comment conclure autrement que par un « Vivement le tome 6″ ? :)

Environnement de bureau « vintage et rétro » : victoire par KO technique de Mate Desktop ?

jeudi 11 septembre 2014 à 11:33

Il y a toujours des personnes aimant et vénérant le « vintage et le rétro ». Dans le petit monde des environnement de bureaux, cette définition pourrait être formulée ainsi : des environnements d’une ancienne génération, abandonnés par les développeurs d’origine et maintenus en vie par des passionnés.

Il y en a deux qui collent à cette définition : Mate Desktop, jadis lancé par Perberos pour faire survivre Gnome 2 à l’arrivée de Gnome 3, et un moins connu, Trinity Desktop Environment pour continuer sur la lancée de KDE 3.5.10, à l’arrivée de KDE 4.x devenu entre temps KDE SC.

Il faut dire que Gnome 3.0 et KDE 4.x jusqu’à sa version 4.3 n’étaient pas franchement des plus utilisables. Même si j’ai été durant une période utilisateur de KDE 4.3, entre août 2009 et octobre 2009, je n’ai jamais regretté KDE 3.5.x, n’ayant jamais accroché au dit environnement.

C’est tout le contraire pour Mate-Desktop qui – au moment où j’écris ce billet, le 11 septembre 2014 – est l’environnement que j’utilise à la fois sur mon ordinateur fixe et mon portable. Ses débuts il y a environ 3 ans ne laissait présager rien de bon, mais le code a vraiment été nettoyé et a évolué.

J’ai cependant remarqué qu’il n’y a presque aucune distribution qui propose Trinity Desktop Environment. Sans l’annonce de l’arrivée d’une révision mineure de la Q4OS, j’aurais complètement oublié l’existence du projet.

J’ai voulu savoir combien de distributions indexées par Distrowatch propose le dit environnement qui succède KDE 3.5.xx. Et le résultat a été simple et sans appel : 2 !

Il s’agit de la Q4OS et de la Exe GNU/Linux (dont j’ai appris l’existence au passage).

Et c’est tout ! Autant dire que c’est très limité. Mais si on fait la même recherche pour Mate Desktop, le résultat est tout autre. Il y a 27 distributions indexées sur 287 (pas loin de 10% du total) et maintenues en vie qui propose Mate Desktop, dont 2 BSDs libre à savoir : GhostBSD et PC-BSD.

Même si dans la liste des distributions indexées supportant Mate Desktop il manque la Ubuntu Mate, c’est quand même impressionnant.

Ce qui a aidé Mate Desktop à gagner en popularité, c’est le rejet de l’interface nouvelle génération. Ce qui n’a pas été l’opportunité pour Trinity, vue l’amélioration du code de KDE SC à chaque nouvelle version 4.x.

Et ce n’est pas l’arrivée progressive de « KDE 5″ qui va changer la donne, non ?

0Linux Theta, le retour d’une distribution GNU/Linux alternative vraiment intéressante, bien qu’encore un peu jeune

mercredi 10 septembre 2014 à 15:53

Dans le domaine des distributions GNU/Linux, les distributions alternatives aux grandes pointures sont souvent des excréments de chiens en voie de décomposition avancée, sur divers plans, comme l’installation ou encore la logithèque disponible minuscule.

Cependant, il existe quelques exceptions, comme la Paldo GNU/Linux ou encore la 0linux.

Ah, la 0Linux… J’en ai parlé de nombreuses fois, et j’avoue que cette distribution à destination en priorité des francophones m’a toujours intérpellé. La dernière fois que j’ai rédigé un billet dessus, c’était en avril 2014.

Son créateur a annoncé récemment la sortie d’une nouvelle version, la Theta. Suivant les lettres de l’alphabet grec, la Theta est donc celle qui succède à Eta.

Dans l’annonce de publication, on apprend que la distribution est désormais compatible avec les disques au format MBR et GPT, même si l’UEFI n’est pas encore testé

Et avant tout l’arrivée de Mate Desktop, devenu un classique des environnements de bureaux apparemment :)

J’ai donc récupéré la dernière ISO disponible en 64 bits, celle du 9 septembre 2014 via le dépot sur le site du CNRS, largement plus rapide que celui de TuxFamily.

Coté installateur, c’est strictement le même que celui des versions précédentes dans les grandes lignes.

Après le démarrage et le choix du clavier à utiliser, on arrive dans vif.

Après l’ouverture des deux sessions en mode console, comme conseillé par l’installateur, j’ai créé dans la deuxième console le partitionnement suivant avec cfdisk :

On définit ensuite les points de montage et on formate les partitions.

Coup de chance (ou amélioration du code de l’installateur ?), le réseau était fonctionnel dès le départ.

J’ai donc demandé une installation par réseau.

Après l’installation des paquets, j’ai rajouté via la deuxième console les méta-paquets xorg-abonnement et opt-abonnement :

0g xorg-abonnement opt-abonnement

Même si opt-abonnement est un peu fourre-tout (et ultra-complet), j’ai fini en rajoutant directement notre ami Mate Desktop :

0g mate-abonnement

Ensuite, on peut passer à la configuration : localisation, heure, gestionnaire de démarrage, compte utilisateur, type de connexion (graphique ou textuelle). Bref, que du grand classique :)

Au niveau de l’installation de syslinux, il faut trafiquer un peu. Il demande un certain « fanion à inverser ». Il faut entrer boot et confirmer l’activation de ce fanion. J’ai rapporté le bug au développeur de la distribution. Qui sera sûrement corrigé dans la prochaine version de l’ISO :)

Le pire, c’est que j’ai oublié de faire une capture d’écran pour montrer le problème :(

Après un redémarrage, on se retrouve avec un Mate Desktop 1.8.1.

Mais le mieux est de montrer en vidéo l’ensemble :)

La 0Linux Theta pour une première version est très utilisable, même si j’ai eu droit à quelques aléas lors de l’enregistrement de la vidéo. On voit surtout que l’équipe de développement, plutôt restreinte, réussit à maintenir en vie cette distribution atypique et surtout entièrement francisée dès le départ.

Les points faibles ?

  1. 0g ne permet pas de virer des paquets, il faut passer par spackrm
  2. opt-abonnement qui installe des dépendances de KDE SC
  3. Le bug de la mise en place du gestionnaire de démarrage
  4. L’horloge de Mate Desktop qui plante à l’ajout d’un emplacement météo
  5. 0g qui ne fonctionne qu’avec sudo, pas en tant qu’utilisateur root ?!

Des bugs de jeunesses à corriger donc. Les bugs signalés ont été rapportés auprès de l’équipe de développement, il ne reste plus qu’à attendre les correctifs.