PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 7 avril 2017 à 19:33

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ? Pas grand chose, désolé.

Bonne fin de dimanche !

Canonical annonce la fin d’Unity pour Ubuntu 18.04… Ce n’est vraiment pas une surprise…

jeudi 6 avril 2017 à 09:28

J’avoue quand j’ai appris le 5 avril 2017 l’abandon annoncé d’Unity pour la version LTS 18.04 d’Ubuntu, je n’ai été qu’à moitié étonné, contrairement à nombre d’articles sur le sujet. L’article le plus marrant a été celui d’OSNews :

Mark Shuttleworth, dropping a bombshell on a boring Wednesday:

Traduction rapide :

Mark Shuttleworth, déposant une bombe sur un mercredi ennuyeux :

En effet, c’est vrai qu’en ce moment, l’actualité du libre est ennuyeuse. Je ne reviendrai pas sur la langue luxueuse de bois les explications justifiant l’abandon du projet.

Mais pour qui avait récolté longuement les pièces du puzzle, c’était franchement  prévisible.

En février 2017, Mark Shuttleworth déposait un indice qui en disait long sur la survie potentielle d’unity, du moins dans sa version 8, dans un article du Register.

Un passage a rappelé une dure réalité. Cela faisait au moins 7 fois qu’Unity 8 était reportée à la sortie de la 16.10 ? Cela fait remonter le projet à l’époque de la… 13.10 alias Saucy Salamander

Ubuntu 16.10, October 2016, marked the seventh stab at a pre-release version of Unity 8 but no actual final product.

que l’on peut traduire plus socialement par :

Ubuntu 16.10, en octobre 2016, a marqué la septième retard dans une version préliminaire d’Unity 8, mais aucun produit final réel.

Toujours en février 2017, j’écrivais un article de blog concernant le marche des OS mobiles. En rappellant que ce marché est tellement verrouillé que s’y lancer en 2017, ce serait du suicide commercial.

L’abandon d’Unity 8 – et de mir par extension ? – envoie la convergence des écrans à ses chères études. Proposer la même interface graphique d’un écran de téléphone « intelligent » (d’une diagonale de 5 pouces) à celle d’un écran de PC fixe (19 pouces et plus), c’est vraiment imaginable ?

Je n’y ai jamais cru pour une simple et bonne raison. Microsoft s’y est cassé les dents avec la génération MS-Windows 8.x, et Apple n’a pas – encore – fusionné iOS et MacOS.

Dommage pour les utilisateurs qui aiment Unity, mais au moins, ils auront leur interface supportée avec la ubuntu 16.04 jusqu’en avril 2021, non ? C’est toujours un avantage non négligeable d’une fixed release ici 🙂

Y a-t-il une tendance à nier les problèmes au niveau de la Manjaro Linux en ce moment ?

mercredi 5 avril 2017 à 10:00

Une partie de l’équipe de Manjaro Linux reconnaient les problèmes remontés par les utilisateurs et les projets complémentaires, une autre qui est placée au plus haut de la hiérarchie semble minimiser tout. On est dans le typique « tout va très bien Madame La Marquise »… Comme l’entourage de Louis XVI le 13 juillet 1789 ?

Que ce soit le paquet de mise à jour du 2 avril 2017, ou encore des bugs largement plus ennuyeux comme l’impossibilité de démarrer une ISO image officielle Xfce 17.01 sur un eeePC pur 32 bigs ou en VirtualBox avec un modèle Archlinux 32 bits, cf les photos et la vidéo ci-après.

Et les photos :

NO SUITABLE KERNEL AVAILABLE = aucun noyau adapté n’est disponible !

N’étant pas utilisateur de Manjaro Linux, j’ai passé plus d’une heure de mon temps tout en restant bénévole pour faire une vidéo pour expliquer le contournement de la mise à jour qui a laissé nombre d’utilisateurs avec un écran noir de la mort.

C’est terrible de voir à quel point le projet semble partir à vau-l’eau. Les utilisateurs sont victimes d’un aveuglement technique.

Ce qui m’a conduit à enregistrer la vidéo suivante, chose que j’ai fait vraiment à contre-coeur :

J’ai rarement vu un projet aussi prometteur accumuler les erreurs techniques comme on enfile des perles.

Est-ce temporaire ? Est-ce le début de la fin ? Je l’ignore, et j’espère que cette période ne sera que passagère, ne serait-ce que pour respecter les personnes qui ont décidé d’installer la Manjaro Linux.

Il est dommage de voir un projet qui avait de l’or dans les mains se retrouver à la place avec du plomb. Je n’ai vraiment pas envie d’écrire un billet « Requiescat in pace Manjaro »… Pitié, que je ne sois pas obligé de l’écrire !

Vieux geek, épisode 75 : Catacomb 3D, la préversion de Wolfenstein 3D

mardi 4 avril 2017 à 11:04

Début mai 2017, nous allons fêter les 25 ans d’un jeu mythique, celui qui a donné naissance par la suite à Doom (en 1993) et par extension à une famille plus que prolifique, j’ai nommé les FPS (First Person Shooter ou jeu de tir en vue subjective).

Cependant, ce n’était pas le coup d’essai de la petite entreprise qu’était Id Software à l’époque. Il y a bien entendu eu la série des Commander Keen qui était dans la plus pure tradition des jeux de plateformes. Il fut publié par Softdisk.

Mais avant Wolfenstein 3D, le prototype le plus avancé s’appellait Catacomb 3D. Sorti en novembre 1991, il nous plonge dans un monde en pseudo-3D (préparant la révolution Wolfenstein) avec un environnement qui nous plonge en 3D (simplifiée, les murs étant tous à 90°) en temps réel.

Pas d’effet de lumières, ni de hauteur. Cela sera développé pour Doom en 1993.

Cependant, on a déjà les prémisses de ce que seront les FPS : ennemis plus ou moins variés, clés, trésor, bonus et labyrinthe sans fins. J’ai réussi à trouver en cherchant sur le grand nain ternet une version complète du jeu que j’ai fait émuler dans Dosbox.

Évidemment les graphismes piquent les yeux, mais il faut se souvenir que le titre est sorti en 1991. Les PC à base de 286 étaient la norme, donc imaginez la claque à la sortie.

Les seuls points faibles ? La musique en boucle et les bruitages qui passent par le haut parleur. Mais pour un jeu de 1991, cela montrait déjà le niveau technique de l’équipe qui donnera Doom un peu moins de deux ans plus tard !

Cardamohm, une bonne initiation à l’ethno-trance ?

lundi 3 avril 2017 à 13:47

Je suis toujours étonné par les genres musicaux et leur démultiplication à l’infini. Je ne connaissais pas l’ethno-trance jusqu’à ce que j’entende parler du premier album de Cardamohm, « A Seed », via un article de Unfamous Resistenza sur la framasphere*.

Il y a des albums que l’on a honte d’avouer aimer, et je dois dire que j’avais déjà entendu du mélange entre la musique électronique et l’ethnic / world avec un album sorti en 1984, comme j’ai pu l’évoquer dans un billet de septembre 2016.

J’avais déjà été initié aux rythmes saccadés de la trance avec les albums du duo « La Jungle ». Autant dire que le mélange de l’ethnique avec la trance m’interpellait quelque part… avec une salade de phalanges en pleine tronche au passage 🙂

Avec 52 minutes au compteur pour 8 pistes, on est dans le domaine de pistes relativement longue et assez travaillées. Le côté ethnique/world est assuré par la présence d’instruments à vent.

Il y a des chants utilisés comme des instruments à part entière, comme dans la piste éponyme qui entame l’album.

On sent aussi une influence plus ou moins prononcées de certaines figures de style du post-rock, comme l’utilisation de musique sur un texte parlé. L’exemple parfait l’introduction de la piste « Take Off » ou comme celle de la piste « La Embarcación ».

Avec « Tazmania » l’introduction est vraiment du « c’est quoi ce délire », mais cela fait vraiment sourire et limite rire 🙂

Les rythmes hypnotiques des différentes pistes sont du pur bonheur auditif, comme pour la piste « Spice Invaders ».

La présence des instruments à vent se montre sur des pistes comme « Gipsy Train », ou encore sur celle de « Falling ».

C’est un album auquel on accroche tout de suite ou pas du tout. Personnellement, cela a été le coup de coeur dès la première écoute. J’en suis à la troisième au moment où je rédige ce billet, tout en cherchant la muselière pour ma carte bleue qui cherche à me mordre jusqu’au sang 🙂

Autant dire que c’est mission impossible. Encore une découverte qui marquera mon année musicale, et ça fait du bien. Ça change des grosses daubes qui envahissent les rayons qui d’ailleurs maigrissent à vue d’oeil 🙁