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FredericBezies

source: FredericBezies

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 24 : Blasphemer, la wad libre pour Heretic.

lundi 10 juin 2019 à 18:33

Quand j’ai lancé cette série de billet en décembre 2015, j’ai pris un projet ludique emblématique, « FreeDoom ». La volonté de créer des épisodes entièrement libres pour Doom date de l’époque de la libération du code source du célèbre FPS développé par ID Software.

En 1994, Raven Software sort Heretic qui est un Doom matiné d’héroïc-Fantasy. Il y aura ensuite au fil des années Hexen (qui rajoute une dose de jeu de rôle), Hexen 2 (que j’ai adoré et qui reste un de mes FPS préférés) ou encore Quake 4 (en 2005) et Wolfestein (en 2009).

À l’image du projet FreeDoom, un projet d’abord dénommé FreeHeretic puis Blasphemer est proposé.

Cependant, contrairement à FreeDoom, le projet rencontre moins de succès auprès des créateurs. Le projet est hébergé entre 2010 et 2015 sur google code et depuis il est sur Github.

J’ai donc récupéré la wad qui est disponible sous la forme d’une recette sur AUR pour vous montrer à quoi ressemble en ce mois de juin 2019 le projet Blasphemer.

Vous avez pu le constater, il n’y a presque rien. De nombreux graphismes manquent, les niveaux absents sont légion. On sent que ce projet, à l’image d’OpenQuartz (des données libre pour Quake premier du nom) n’est pas au mieux de sa forme. Ce qui est bien dommage !

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Épisode 6

lundi 10 juin 2019 à 15:42

Après un mois de mai assez correct, en dehors de la sombre daube qu’est la Blag Linux et la mise à mort d’Antergos au bout de 7 ans d’existence bien que des projets veuillent continuer l’acharnement logiciel, que nous donne le bilan du mois de juin 2014 ?

Seulement quatre articles… Autant dire que c’était pas franchement très rempli, et vu le peu d’articles, le résultat est normal. 100% de survie.

Reste à voir si le mois de juillet va confirmer la tendance !

« Memories » de Grimlake, le retour gagnant du post-rock français.

dimanche 9 juin 2019 à 15:00

Il y a une quinzaine de jours – au moment où je rédige ce billet, le 9 juin 2019 – que j’ai reçu la version physique du deuxième album de Mathieu Legros alias Grimlake. Bien que l’album soit sorti fin avril 2019, je ne l’ai acheté que courant mai.

Après son premier album, le très bon « Atlas Hands » dont j’ai parlé en décembre 2015, j’ai appris avec plaisir qu’un deuxième opus était sorti.

Constitué de 7 pistes et durant à peine moins de 35 minutes, on se retrouve avec du post-rock concentré tel un expresso dans un bar.

Dès la première piste, « Long Walk Home » on retrouve la patte de Mathieu avec un guitare aérienne, une ambiance de promenade en forêt. Avec « Crisis of Confidence », on retrouve un cliché du post-rock que j’adore : celui du texte parlé recouvert d’une musique. La piste connait une montée en puissance avec une guitare qui fait penser à celle du groupe japonais MONO.

La piste suivante, « The Reality of the Naive » avec son rythme hypnotique est sûrement une de celles que je préfère de l’album. On se laisse emporter rapidement par sa mélodie et on se surprend à taper du pied 🙂

Si on prend les deux pistes suivantes, « Nowhere Else » et « Utter Strange Deepness and Mistery », on tombe sur deux titres hypnotiques, mais tout en douceur contrairement à « The Reality of the Naive » jouait dans la lourdeur.

Le début de la piste « Clock » avec sa voix d’horloge parlante me fait penser à un titre de Vangelis, « Pulstar », tiré de l’album « Albedo 0.39 » de 1976. C’est une piste qui dégage une certaine puissance.

Avec « Myst » on conclue l’album comme il a commencé. La piste invite elle aussi au voyage, mais plutôt un voyage en soi qu’à l’extérieur.

Cet album de Grimlake même s’il a mis du temps à venir est un petit bijou si vous aimez le post-rock.

Ah, les pactes de non-agression, vaste blague !

samedi 8 juin 2019 à 10:15

J’avais écrit dans la soirée du 7 juin 2019 un rapide article dans lequel j’exprimais – sous le coup de la colère – tout mon dégoût des manoeuvres qui polluent le monde linuxien francophone, spécialement dans sa partie youtubesque.

J’avais joint la capture d’écran suivante où un troll notoire – qui crache tel un lama sur un projet dont j’ai fait parti des fondateurs – avoir une explosion séminale précoce à l’annonce d’un « piratage » du site du projet Tux’n’Vape.

Ensuite, un troll qui doit avoir encore du lait qui sort des narines quand on lui presse les narines en rajoute sa dose. Bref, même si je ne peux pas m’avancer, la non-remontée de bretelles en textuel dans la zone de bavardage des deux personnes me fait dire qu’il y a une forme de complicité de la part du vidéaste en question.

Ce vidéaste connu pour ses changements d’avis comme de chemises – j’espère qu’il a un bon lave-linge – joue la politique la plus idiote qui existe : celle du pacte de non-agression.

Politique qui se retourne toujours contre les signataires. Quand Hitler et Staline se roulèrent un patin – diplomatiquement – en août 1939, outre le fait que cela laissait les mains libres au petit brun moustachu pour récupérer Dantzig et ne pas avoir le petit père des peuples sur le dos, il y avait les clauses secrètes dont une était le dépeçage de la Pologne.

Je me demande simplement quelle est la clause secrète signée entre le vidéaste dont vous avez la capture d’écran du live avec les trolls ? Serait-ce la peau de Tux’n’Vape ? Avec la capture d’écran ci-après, on peut le penser…

Seul l’avenir le dira.

« Maddie, si tu savais… », le nouveau roman réussi d’Isabelle Rozenn-Mari.

samedi 8 juin 2019 à 09:11

S’il y a une auteure que je suis depuis pas mal d’années, c’est bien Isabelle Rozenn-Mari. En janvier 2018, je parlais de son précédent roman, orienté suspense « Les larmes d’Alyssa ».

J’ai été contacté par Isabelle au mois d’avril 2019. Elle m’avait demandé si je voulais être un des bêta-lecteurs de son nouveau roman. Après la fantaisie de son cycle « Les enfants de Dana », Isabelle s’est lancé dans une histoire teintée de science-fiction. Ici, nul extra terrestre à peau verte ou vaisseau spatial.

Le quatrième de couverture est plutôt parlant et intrigant :

Un regard, et tout bascule.
Entre Matthieu et Maddie, c’est le coup de foudre immédiat. Ce que Maddie ignore, c’est que Matthieu connaît son avenir. Un avenir terrifiant, douloureux, pire que la mort.
La préoccupation principale de Matthieu, journaliste scientifique, sera dès lors de sauver Maddie. Mais le temps se dresse entre eux telle une barrière infranchissable.
Une lettre pourrait tout changer. Mais parviendra-t-elle à temps à Matthieu ?

Comment un scientifique qui est guidé par la raison peut-il connaître le futur d’une chanteuse de cabaret ? C’est tout le noeud de l’intrigue.

Je dois avouer que j’ai dévoré la version presque terminée du texte en l’espace de trois jours tellement l’histoire est passionnante et qu’on veut savoir ce qu’Isabelle nous cache.

Je ne vous gâcherai pas le plaisir, mais tout ce que je peux dire est qu’ici on a une revisite d’un grand classique de la science-fiction. Inutile de m’en demander plus, je ne parlerai qu’en présence de mon avocat !

Allez, bonne lecture !