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FredericBezies

source: FredericBezies

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Le navigateur Opera nouvelle génération a-t-il un intérêt autre que graphique ?

jeudi 4 septembre 2014 à 22:17

Dans un billet de février 2013, suite à l’annonce de la mise à mort de l’ancienne génération d’Opera pour préviligier Webkit j’annonçais qu’on revenait peu ou prou à la situation de 2002, avec un moteur de rendu majoritaire à lui seul : Webkit et son petit frère, Blink.

Alors que la version 24 du navigateur Opera est sortie, en version stable pour MacOS-X et MS-Windows, il n’y a qu’une version de développement, la 25 disponible pour les distributions GNU/Linux.

Je me suis demandé s’il n’y avait qu’un intérêt cosmétique à utiliser Opera en lieu et place de Chrom(ium)e.

Pour se faire, j’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox, Chromium en version 37 et la dernière version de développement disponible pour Opera, la 25, seule version disponible pour les distributions GNU/Linux si on veut du récent.

Il suffit de comparer les deux navigateurs sur des tests comme le site html5test.com, et de comparer leurs user agent. Un site comme http://www.useragentstring.com/ nous permettra de voir tout cela en détail.

Le constat est sans appel : Opera n’a d’intérêt que si vous recherchez une interface légèrement différente. Comme les anciens Opera, le code source est chasse gardée, ce qui étrange à justifier étant donné que Chromium (coeur de Google Chrome) est un logiciel open source.

Même si Opera ne représentait qu’un ou deux pourcents quand il utilisait encore Presto, il forçait certains développeurs web à se sortir les doigts du fondement pour faire du code HTML, CSS et JavaScript passe partout.

Sans les parts de marchés stagnantes (au mieux) de Mozilla Firefox, on aurait une duopole de moteur de rendus Webkit contre Trident. Ce qui serait le pire des cas imaginables.

Surtout que si on en croit les statistiques européennes pour la période juin 2013 à juin 2014, les navigateurs utilisant Webkit/Blink, donc Chrom(ium)e et Safari, sont tout juste majoritaires à eux seuls :

Soit 51,2%, même si les pourcentages ne s’additionnent pas !

Qui aurait imaginé en 2002 qu’une douzaine d’années plus tard, Internet Explorer ne représentait plus qu’une visite sur 5 alors qu’il était à l’époque quasi-monopolistique ? Bref, si vous voulez une interface différente, Opera pourra vous intéresser. Si vous cherchez une vraie alternative au nouveau roi qu’est Google Chrome, essayez donc Mozilla Firefox.

LXQt : où en est-il 4 mois après sa version 0.7 ?

jeudi 4 septembre 2014 à 14:58

Sur le blog de l’environnement LXQt, on peut lire l’article suivant, où il parle de la migration vers QT5 comme toolkit par défaut (même si le billet date de fin juin 2014) :

Recently we also got some patches from the community and also a new developer joined us. We’re now fixing some remaining bugs. Hopefully we can have 0.8 release soon. :-)

Ce qu’on peut traduire par :

Récemment, nous avons aussi eu quelques rustines de la communauté et aussi un nouveau développeur nous a rejoint. Nous corrigeons quelques bugs restants. J’espère que nous pourrons avoir une version 0.8 bientôt. :-)

Donc, 4 mois après la sortie de l’environnement dans sa première version officielle, j’ai eu envie de faire un point sur l’état de LXQt. Dans ce but, j’ai repris la base d’un article que j’avais publié sur lxqt 0.7 en mai dernier.

J’ai donc installé une Archlinux dans une machine VirtualBox et en me basant sur la paquet AUR lxqt-desktop-git, je me suis occupé de faire compiler l’environnement.

Donc dans l’ordre, cela a donné, sauf lxdm, lxde-icon-theme, xscreensaver et xcursor-themes qui n’ont pas été compilés :

  1. libqtxdg-qt5-git
  2. liblxqt-git
  3. lxqt-globalkeys-git
  4. lxqt-common-git
  5. lxqt-notificationd-git
  6. liblxqt-mount-git
  7. libsysstat-qt5-git
  8. lxqt-panel-git
  9. lxqt-session-git
  10. lxqt-runner-git
  11. lxqt-qtplugin-git
  12. lxqt-policykit-git
  13. lxqt-openssh-askpass-git
  14. lxqt-powermanagement-git
  15. lxqt-admin-git
  16. lxqt-config-git
  17. lxqt-about-git
  18. libfm-git
  19. pcmanfm-qt-git
  20. lximage-qt-git
  21. lxqt-config-randr-git
  22. lxqt-desktop-git
  23. qastools
  24. qtermwidget-git
  25. libqxt
  26. qterminal-git (émulateur de terminal)
  27. juffed-git (éditeur de texte)
  28. screengrab-git
  29. qps
  30. lxdm
  31. lxde-icon-theme
  32. xscreensaver
  33. xcursor-themes

Comme pour l’article précédent, j’ai utilisé lxdm à la place de sddm-git. Un nouvel outil, lxqt-admin a été rajouté. Un article du blog de lxde en parle en long et en large ;)

Pour compléter l’environnement, j’ai rajouté :

  1. gvfs pour la gestion automatisé des volumes (CD, DVD, périphériques USB)
  2. gksu pour les demandes d’autorisation temporaire pour intervenir en tant que root
  3. Clementine pour l’audio
  4. VLC pour la vidéo
  5. LibreOffice pour la bureautique
  6. Mozilla Firefox (pour la navigation internet

Pour conclure, je dois dire que je suis surpris par la rapidité de l’environnement, même s’il reste encore de nombreux angles à arrondir. L’environnement s’est complété, même s’il manque encore certains ports d’outils de lxde, comme celui de lxterminal.

Il est très peu encombrant, l’ensemble des paquets de son installation pesant environ… 13 ou 14 Mo !

Le chemin est encore long pour proposer un environnement de base suffisamment complet. J’ai du faire quelques rajouts comme gvfs pour la gestion des périphériques, mais ce n’est pas trop grave.

Je n’attends plus qu’une chose maintenant : que la version 0.8.0 officielle sorte, car elle sera un très bon cru. Ca fait plaisir de voir qu’on peut proposer un environnement basique et rapide, idéal pour des petites configurations ou pour faire du recyclage, donc.

De plus, avec une interface qui reprend les bases de MS-Windows, les utilisateurs ne sont pas trop perdus. Il ne reste plus qu’à arrondir certains angles, dont la traduction partielle, mais il ne faut pas oublier que ce n’est encore qu’une version entre la 0.7 et la 0.8. Les traductions, cela viendra plus tard, même si un environnement entièrement traduit dans la langue de l’utilisateur est un plus non négligeable.

Un aperçu de Mozilla Firefox 33, 34 et 35 ?

mardi 2 septembre 2014 à 22:16

Alors que Mozilla Firefox 32 vient de sortir, les versions bétas, aurora et nightlies ont pris du galon, passant respectivement en version 33, 34 et 35.

Outre le fait que l’arrivée des tuiles sponsorisées a fait coulé pas mal d’encre électronique, l’article de NextInpact étant un des moins racoleurs que j’ai pu lire et non, je ne donnerai pas le nom du site que je considère comme étant le champion dans ce domaine, j’ai eu envie de vous montrer en vidéo les changements visuels que l’internaute utilisant Mozilla Firefox pourra constater dans les mois à venir.

En effet, en suivant le cycle de 6 semaines, on peut estimer que Mozilla Firefox 33 sortira vers le 14 octobre 2014, Mozilla Firefox 34 vers le 25 novembre 2014, et Mozilla Firefox 35 vers le 6 janvier 2015.

Suivez le guide et vous verrez ce que vous réserve Mozilla Firefox dans les mois à venir.

J’ai essayé d’être aussi complet que possible sur des changements auquel je ne fais vraiment plus attention. Pour tout dire, je n’ai jamais utilisé chez moi de versions stables de Mozilla Firefox et ce depuis qu’il s’appelait Phoenix 0.1, en septembre 2002… 12 ans déjà !

Vendeurs de billets sponsorisés : allez voir ailleurs si vous y êtes !

lundi 1 septembre 2014 à 10:55

Un billet coup de gueule pour commencer le mois de septembre 2014. J’ai déjà pu parlé de l’acharnement des promotteurs de billets sponsorisés. J’ai déjà répondu plusieurs fois que leurs offres ne m’intéressaient pas.

Je pourrais citer un billet en novembre 2013, un en novembre 2012 ou encore un dernier en février 2011.

Mais l’exemple croustillant auquel j’ai eu à faire récemment méritait un billet complet. Pour vous montrer à quel point les pollueurs sont à l’oeuvre pour se faire de la publicité à vil prix. Le 29 août 2014, je reçois le courrier suivant, traduit à l’arrache avec un google translate mal luné, j’ai mis les erreurs grammaticales et orthographiques en gras :

Bonjour,

Mon nom est Michaella et j’ai trouvé votre site sur Google. Je l’aime beaucoup parce-qu’il a une bonne qualité et un contenu original.

Je veux publier un article sur votre site , qui contient 2-3 liens et 2-3 photos. L’article sera originale et pertinente pour le sujet de votre site. En ce qui concerne le SEO, celui-la l’aidera car il sera écrit par des écrivains professionnels et il serez rapidement indexé par Google. En échange de la publication de l’article je vous payerais par le compte Paypal (préféré) ou compte bancaire.

Je vous souhaite une bonne journée et j’attends votre réponse!

Je décide de l’ignorer, et mis à part un fil lancé sur google plus pour parler de ce nouveau pollueur, rien à signaler.

Deux jours sont passés puis j’ai eu un relance dans un anglais assez moyen :

Hi.

I waiting a replay from you, please.

Thank you

Même un élève de troisième au collège qui a déjà quatre années d’apprentissage d’anglais remarque la faute grossière dans la phrase. Au lieu de reply, réponse, on a replay, rejoué… Inutile de préciser que ce message sera tout autant ignoré.

Sans oublier l’absence du verbe « to be » après le pronom personnel « I ». Bref…

J’aurais bien répondu à la personne en question qu’elle aille voir ailleurs si elle y est, avec un vocabulaire plus fleuri, mais l’écoute du très bon « Damnation » des suédois d’Opeth (leur premier album avec uniquement du chant clair) m’adoucit.

Donc, le GFY (Go F**k Yourself) qu’on peut traduire par un petit « Allez vous faire… » ne partira pas. Ma seule réponse est donc cet article.

« Aokigahara », le nouvel EP réussi d’Astolat.

dimanche 31 août 2014 à 19:59

Astolat, groupe de métal suédois nous propose en cette fin d’août 2014 un nouvel EP, « Aokigahara ». Après un excellent premier album, « The Faceless Mask » sorti en janvier 2013, voici donc le nouvel opus du groupe suédois.

Le titre éponyme commence par une intro acoustique, et les rythmiques métal avec du chant clair nous accueille rapidement, une piste assez entrainante.

La deuxième piste est un peu plus sombre, un peu « Black Sabbath » dans l’esprit, avec un introduction lourde, pesante. Le texte est parlé pour la plus grosse partie de la piste, et devient progressivement du chant.

La troisième piste est une ballade typiquement metal, avec de bonne grosses guitares, une batterie qui bat la cadence. C’est la piste que j’aime le moins de l’album.

Avec « Rex Nemorensis », on retrouve la sublime voix de Lisa Gustavsson pour son unique participation. La piste est l’une des plus longues de l’album, et aussi la plus « puissante » de toute. On trouve ici une piste typiquement progressive, même si l’album est plus direct que le premier du groupe.

L’avant dernière piste « Sulfur Child » est encore un titre que n’aurait pas renier les grands noms du metal des années 1970-1980. Un titre assez puissant, majestueux.

L’ultime piste est basée sur un chanson traditionnelle d’une ile de la mer baltique du nom de Åland. La piste est en grande partie acoustique, et contraste avec le reste de l’album, même si elle finit avec un bonne rythmique metal. J’avoue que d’entendre du suédois chanté est assez agréable :)

Cet album est plus sombre que le premier opus du groupe, mais reste largement écoutable, loin des groupes commerciaux et de leur production musicale qui ferait honte à un musicien débutant.