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FredericBezies

source: FredericBezies

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Ah, les hallucinations auditives :)

samedi 29 mai 2021 à 11:00

Je voudrai commencer cet article avec une vidéo publiée par Bruce d’e-penser en 2016, sur les hallucinations auditive. C’est surtout la deuxième moitié de la vidéo qui met en oeuvre les hallucinations liées à l’utilisation d’une langue autre que maternelle comme l’anglais, l’allemand, l’italien ou encore le russe pour une personne issue de la francophonie.

Dans une récente vidéo des pitreries du libre de la fin de l’aventure du fork plus qu’agressif de Gimp dénommé Glimpse, il y a aussi une forme d’hallucination auditive.

Si vous allez à 7 minutes 32, vous serez peut-être comme Flabby Owl – que je salue et remercie au passage – qui m’a fait une remarque qui m’a fait explosé de rire dans une réponse à un tweet où je parlais de la vidéo :

Oui, le mot prononcé qui était gloriole a été pris pour le duo de mot anglais « glory hole ». Le terme gloriole, dérivé de gloire définit, dixit mon ami le dictionnaire Larousse :

« Vaine gloire qui se tire de petites choses : Agir par gloriole. »

Entre ce sentiment qui passe de la brosse à reluire à l’égo et une spécialité des commerces pour adultes informés, il y a quand même une certaine différence.

Voici ce que je dis à ce moment précis de la vidéo.

Quel intérêt de forker Gimp ? Mis à part pour se faire un petit peu de gloire, de gloriole…

Bref, vous comprendrez que je tiens à remercier encore une fois pour sa remarque éclairée. Peut-être que dans la douzaine des développeurs qui ont forké Gimp, il y a des personnes qui sont amatrices des commerces pour adultes et de leur spécificité au niveau de certains murs. Mais cela ne nous regarde pas.

Sur ce, bonne journée !

Vieux Geek, épisode 274 : le standard MSX, précurseur oublié ?

samedi 29 mai 2021 à 00:00

Nous sommes en 1983 et l’informatique personnelle est éclatée dans de nombreuses marques dont les modèles sont parfois incompatibles entre eux.

Il y a – liste non exhaustive bien entendu – des fabricants comme Apple, Atari (qui a fait des machines 8 bits, moins connues que les ST, TT et autres Falcon), Commodore, Tandy, IBM et je dois en oublier un certain paquet.

Le problème est que chaque marque est incompatible avec les autres. Pour contourner ce problème, un standard est mis au point pour que plusieurs fabricants proposent des ordinateurs compatibles. En juin 1983, le standard MSX voit le jour. Les ordinateurs qui sont fabriqués en suivant ce standard sont produits par Canon, Casio, Panasonic, Sony, Toshiba, mais aussi des marques européennes comme Philips ou Schneider.

Le cahier des charges comportent les pré-requis suivant :

Par la suite, les normes 2, 2+ et Turbo-R sortiront améliorant à chaque fois l’offre. Mais il y a un problème de taille : les ordinateurs produits en suivant les normes en question sont quasi-inexistante en dehors du Japon. Quelques ordinateurs de la norme 2+ seront distribués en France, Espagne et Pays Bas…

Il y a un émulateur qui existe, du nom d’OpenMSX qui émule les 4 normes et une sacrée tripotée d’ordinateurs qui suivent les différentes normes.

Bien qu’un grand nombre de constructeurs participèrent à la popularité de ce format, celui-ci se cassa les dents sur les ordinateurs déjà installés comme la série des ordinateurs Sinclair ou encore ceux de Commodore. L’arrivée en 1984 des ordinateurs Amstrad n’a sûrement pas joué en faveur de ce standard…

À moins que c’était trop tôt et que l’exubérance de l’informatique personnelle à l’époque qui faisait qu’en 18 mois à 2 ans un modèle devenait obsolète n’aida pas non plus à la mise en place d’un standard incontournable.

En vrac’ de fin de semaine

vendredi 28 mai 2021 à 06:00

Petit en vrac’ en cette fin de mois de mai 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Tiens, forker un logiciel libre uniquement car son nom n’est pas « bienveillant », ça ne fonctionne pas ?

jeudi 27 mai 2021 à 09:00

On attribue la citation apocryphe suivante à Manon Roland quelques minutes avant qu’elle ne périsse sur l’échafaud de la guillotine en 1793 : « Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! »

Je dirai pour la paraphraser, « Ô bienveillance, que de projets techniquement inutiles on lance en ton nom. »

C’est au nom d’une forme de bienveillance linguistique qu’en 2019, un groupe de personnes décida de prendre le code de l’éditeur d’images The Gimp et de le forker sous le prétexte que gimp en anglais signifie… boîteux !

Je vous renvoie à ce long commentaire d’un des codeurs de GIMP pour connaître les tenants et aboutissants. Fork agressif dès le départ alors que depuis 1995 (soit 24 ans au moment du fork) personne ne s’était plaint du nom, mais peu importe.

Ce qui compte, c’est que la roue du karma continue de tourner et j’ai appris via un article d’OMG Ubuntu qu’on m’a fait parvenir que le projet se mettait en pause pour une durée indéterminée.

Si on regarde sur le billet du blog qui explique l’arrêt, on peut se dire que le projet est bon pour le cimetière. En effet, on peut lire, entre autres qu’après avoir accusé le coronavirus (qui a bon dos ?!) que :

Our problem was not a lack of financial contributions or users, because the project was still growing in those areas. Our main issue was that we could not find contributors willing to step up and help with non-code tasks like moderating communication channels, triaging bugs, fixing packaging problems, working with the GNU Image Manipulation Program contributors, monitoring our social media accounts, running servers, testing/documenting new releases, and answering questions that users reached out to us with. As a result, we struggled to scale the project to match increasing demand.

Que l’on peut traduire par :

Notre problème n’était pas un manque de contributions financières ou d’utilisateurs, car le projet continuait à se développer dans ces domaines. Notre principal problème était que nous ne trouvions pas de contributeurs prêts à s’investir dans des tâches non codées comme la modération des canaux de communication, le triage des bogues, la correction des problèmes d’empaquetage, la collaboration avec les contributeurs du programme de manipulation d’images GNU, la surveillance de nos comptes de médias sociaux, le fonctionnement des serveurs, le test et la documentation des nouvelles versions, et la réponse aux questions des utilisateurs qui nous contactaient. En conséquence, nous avons eu du mal à faire évoluer le projet pour répondre à la demande croissante.

Mais aussi qu’après avoir clos les sources de financements, le code est archivé sur Github :

We are keen to ensure that we comply with the terms of the GNU GPLv3, so our modified source code will continue to be available for review on GitHub.

However, The issue tracker is currently only monitored to remove online trolling, and we are not accepting new pull requests for the time being. To assist our community, we have archived our GitHub repositories. You will still be able to clone, fork and review the code as you did before.

Existing and new installations should not be impacted by recent changes. If you have installed Glimpse as a Flatpak or Snap on Linux, the software is sandboxed from the rest of the system, so unless you want the features in newer releases of the GNU Image Manipulation Program, there is nothing preventing you from continuing to use Glimpse for as long as you wish.

We encourage Windows users, and any Linux or BSD users running externally-packaged versions of Glimpse, to switch to the GNU Image Manipulation Program for the time being. That ensures you are protected from any major security vulnerabilities discovered after this blog post was published.

Ce qu’on peut traduire par :

Nous tenons à nous assurer que nous respectons les termes de la licence GNU GPLv3, aussi notre code source modifié continuera-t-il à être disponible pour examen sur GitHub.

Cependant, le gestionnaire de problèmes n’est actuellement surveillé que pour supprimer les trolls en ligne, et nous n’acceptons pas de nouvelles demandes de modification pour le moment. Pour aider notre communauté, nous avons archivé nos dépôts GitHub. Vous serez toujours en mesure de cloner, de forker et de réviser le code comme vous le faisiez auparavant.

Les installations existantes et nouvelles ne devraient pas être affectées par les récents changements. Si vous avez installé Glimpse sous forme de Flatpak ou de Snap sur Linux, le logiciel est séparé du reste du système. Ainsi, à moins que vous ne souhaitiez bénéficier des fonctionnalités des versions plus récentes du programme de manipulation d’images GNU, rien ne vous empêche de continuer à utiliser Glimpse aussi longtemps que vous le souhaitez.

Parler de troll alors que leur fork a été agressif dès le départ, qu’ils ne trouvent plus personne pour les tâches moins glorieuses que le code… Comment dire ? Qui sème le vent récolte la tempête ?

Moralité de l’histoire ? si vous voyez un jour un projet qui forke un autre projet pour une raison autre que purement technique, fuyez. Ce serait perdre un temps précieux que d’y prêter attention.

En tout cas, voir ce que reste de l’équipe de Glimpse avaler un nid de couleuvres en orientant leurs quelques utilisateurs et utilisatrices vers Gimp est un plaisir de fin gourmet.

Méchant ? Non. Haineux ? Encore moins. Simplement satisfait de voir un projet forké pour une mauvaise raison disparaître.

Vieux Geek, épisode 273 : « Atomic Runner Chelnov » ? Même « Shinobi » est plus facile !

mardi 25 mai 2021 à 17:30

En fouillant le blog à la recherche d’une idée d’un billet vieux geek, je suis retombé sur un billet écrit en mai 2015, où je parlais des bornes d’arcade que j’avais connu.

Je disais dans cet article :

[…]
Parmis les jeux qui m’ont marqués, il y a eu Shinobi (d’une difficulté monstrueuse) et sa suite « Shadow Dancer » (tout aussi difficile), Dragon Ninja, Bubble Bobble, Tetris – avec son cosaque qui était un brin casse noisette – ou encore Double Dragon (que les puristes finissaient à coups de manchettes).
[…]

Ma mémoire s’est mise en route et un titre dont la difficulté rivalise avec celle de « Ghosts’n’Goblins » m’est revenu à l’esprit : « Atomic Runner Chelnov ». Le scénario tient sur un ticket de métro poinçonné.

On est un mineur qui a été victime d’un accident nucléaire et on a acquis des pouvoirs surhumains. On doit ensuite traverser une demi-douzaine de niveaux qu’il faut connaître par coeur pour espérer survivre et même au niveau de difficulté le plus simple.

Car il y a quelque chose que je n’ai pas précisé : c’est un jeu à défilement en continu. On se dirige toujours vers la droite et il faut appuyer sur un bouton pour se retourner pour combattre des ennemis qui viennent dans votre dos.

Comme dans Shinobi, on meurt au moindre choc avec l’ennemi ou suite à une chute mal contrôlée. Si vous aimez vous faire humilier par un jeu vidéo, si vous faire tanner le popotin à grands coups de martinet est votre plaisir, ce jeu sera pour vous.

Même au niveau de difficulté le plus facile, dépasser les 30 secondes de vie tient parfois du miracle. Vous ne me croyez pas ? Regardez donc cette vidéo…

Oui, ce jeu est effroyablement dur. Oui, c’est du « die and retry » atroce. Inutile de préciser que j’ai laissé jouer les autres après ma première raclée et une pièce de 5 francs (0,75€) pour 3 crédits (soient 9 vies) sans être arrivé à la moitié du premier niveau…

Autant dire que ce n’est pas le jeu que j’ai le plus regretté quand j’ai terminé mes années lycée, loin de là !