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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 25 : 9 novembre 2004, sortie de Mozilla Firefox 1.0

dimanche 9 novembre 2014 à 17:32

10 ans déjà. 10 ans que le navigateur léger de la Mozilla Foundation sortait en version 1.0 finale, plus de 2 ans après sa première version, qui s’appellait à l’époque Phoenix 0.1.

Souvenons-nous de l’internet il y a 10 ans. Microsoft Windows XP était encore un fringant OS, et on parlait de Longhorn qui prenait du retard. Le même Longhorn sortira en 2006 sous le nom de Microsoft Windows Vista.

MacOS-X s’appellait alors Panther. La première version d’une jeune distribution voulant simplifier l’accès à la Debian GNU/Linux sortait, c’était la Ubuntu Warty Warthog.

Toujours dans les distributions GNU/Linux, la Fedora Core 2 était celle que j’utilisais pour m’affranchir de MS-Windows XP. A l’époque, les distributions 64 bits étaient encore de la science-fiction. La Slackware Linux était en version 10.0, et Debian GNU/Linux ? Les développeurs se battaient pour sortir Sarge, alias Debian GNU/Linux 3.1.

Il faut se souvenir aussi qu’en 2004, le marché des navigateurs au niveau mondial est presque monopolisé par un certain… Internet Explorer 6.

En 2014, au niveau mondial ?

Même si Google Chrome a réussi à tailler des croupières à Mozilla Firefox et aussi à Internet Explorer, il n’y a pas à dire, je préfère la situation actuelle à celle d’il y a 10 ans.

Pour jouer le côté nostalgie à fond, j’ai récupéré l’ISO DVD de la Fedora Core 2 et j’ai mis dessus Mozilla Firefox 1.0.

Pour les personnes qui disent qu’utiliser une distribution GNU/Linux, c’est dur, je leur conseille d’essayer une distribution datant de 2004. Après, on verra ;)

Pourquoi je n’apprécie pas vraiment la distribution OpenSuSE : une mise au point.

vendredi 7 novembre 2014 à 16:56

Je ne porte pas la distribution au caméléon dans mon coeur, pour plusieurs raisons. Outre le fait que j’ai horreur de sa charte graphique (ce plan précis est relatif à l’utilisateur entre le clavier et la chaise), il y a deux points qui m’horripile : le gloubi-boulga des paquets 32 et 64 bits (au nom d’un support facilité de certains logiciels non libres), et Yast qui se répand partout et fait doublon avec les réglages de l’environnement choisi. Quant au cycle atypique de publication de la OpenSuSE, si certaines personnes considèrent que cela est une force, tant mieux pour elle.

Il y a cependant un très bon point, c’est l’installateur de la OpenSuSE qui sauve un peu la mise de l’ensemble. C’est un des installateurs graphiques les mieux conçus que j’ai pu voir. Mais pour le reste ? Comment dire ? Commençons par le problème du mélange des paquets 32 et 64 bits.

Sur nombre de distributions qui s’annoncent comme étant des 64 bits, les paquets 32 bits sont inexistants, voire réduit au strict minimum. D’ailleurs comme je le précise à chacun de mes documents tutoriels – comme celui de novembre 2014 – pour apprendre à installer une Archlinux, il y a des dépots dit « multilib » qui sont désactivés par défaut.

L’un des rares logiciels qui existe sous linux uniquement en 32 bits, c’est Skype, non ? Aussi pour faire fonctionner Wine et donc des outils comme PlayOnLinux.

Sous Debian GNU/linux et Ubuntu, le « multilib » devient « ia32-libs ». Pour Fedora et apparentés ? J’avoue que je n’ai pas trouvé… J’ai dû sûrement mal cherché :D

Donc, si un utilisateur n’a pas besoin de Wine ou de Skype, inutile de lui imposer les bibliothèques 32 bits, non ? Surtout que cela mange un peu de place sur le disque dur. Ce mélange 32 et 64 bits qui est parfois poussé un peu loin me fait penser au parallèle culinaire suivant : c’est comme si on vous présentait un plat de tagliatelles à la carbonara, et qu’au bout de 3 ou 4 coups de fourchette, vous tombiez sur des spaghettis bolognaise. Vous seriez un brin étonné, non ?

Autre point qui me chagrine, c’est yast, la surcouche au gestionnaire de paquets zypper. C’est le genre d’outils qui propose de tout faire, et même de marcher sur les plate-bandes des développeurs de l’environnement utilisé qui ont déjà des outils dédiés. Ce serait laisser penser que les développeurs de Yast connaissent mieux les réglages que ceux des développeurs de l’environnement. Ouille !

Je pense bêtement que c’est mieux d’utiliser les réglages proposés par l’environnement que ceux effectués par des outils tiers. Mais ce doit être mon côté un peu trop « logique » qui doit dérailler ici.

Pour mieux expliquer mon point de vue, je vous propose une vidéo où j’ai pris une OpenSuSE fraichement installée, et sans aucune mise à jour préalable.

Vous comprenez maintenant pourquoi je n’apprécie pas la distribution au caméléon et pourquoi je ne lui consacrerai plus que des entrefilets dans des billets en vrac’ à partir de maintenant.

Les statistiques de visites, un référent un peu trop volatil pour les blogs personnels ?

vendredi 7 novembre 2014 à 10:49

Un petit article pour jouer la transparence – et oui, encore une fois ! – sur un indicateur que nombre de blogueurs et blogueuses utilisent pour connaitre leur popularité : le nombre de pages vues par jour.

Mon blog qui existe depuis un peu plus de 9 ans, tourne en moyenne entre 1000 et 1200 voire 1300 pages vues par jour. La moitié étant des robots d’indexation des moteurs de recherches. Cependant, j’ai connu le 2 novembre 2014 une pointe à plus de… 6800 pages vues.

J’avoue que quand j’ai vu ce chiffre, je me suis demandé ce qui s’était passé. Je n’avais écrit aucun article dans les jours qui précédaient qui justifiait que plus de 6800 pages soient affichées en l’espace de 24 heures.

J’ai donc jeté un oeil aux statistiques de cette journée, et je dois ce regain de visite à deux facteurs. D’abord à un scandale dans l’émission de Laurent Ruquier en date du 1er novembre (cf cet article de France TV infos) et à un vieil article que j’ai rédigé le 29 août 2013, sur les émissions pour la jeunesse des années 1970-1980.

En effet, quand j’ai cliqué sur la colonne du 2 novembre 2014, les mots clés employés m’ont éclairé sur la raison de cette popularité soudaine…

Vous avez vu la liste des mots clés utilisés ? Oui, le nom de l’animatrice Soizic Corne qui s’occupait des « Visiteurs du Mercredi » en compagnie de l’inoxidable Patrick Sabatier. Comme disait si bien notre ami, Monsieur Cyclopède, du regretté Pierre Desproges : « Étonnant, non ? »

Dès le lendemain, je suis redescendu à mon petit millier de pages vues. C’est vraiment plaisant, même limite orgasmique :D

Donc, si un jour vous entendez un blogueur ou une blogueuse se faire reluire en parlant de ses statistiques de visites, ce petit billet vous permettra de relativiser ses propos.

En vrac’ rapide et libre en ce jour de Mercure.

mercredi 5 novembre 2014 à 20:50

Oui, j’ai voulu faire un peu de culture (en un seul tenant) avec le titre du billet.  Donc, un petit en vrac’ rapide et libre consacré au logiciel libre et apparentés.

Je vous laisse, je retourne travailler sur un projet scriptural qui devrait être auto-édité d’ici… un an :D

FreeBSD 10.1 avec Mate Desktop en français : mission impossible ?

mardi 4 novembre 2014 à 19:13

C’est un courriel d’une connaissance utilisant PC-BSD qui m’a mis la puce à l’oreille. Suite au bug que j’ai ouvert sur l’outil de suivi de GhostBSD sur les répertoires utilisateurs restant en anglais malgré que le reste soit en français, un bug similaire a été ouvert pour PC-BSD.

J’ai voulu donc voir si j’arrivais à obtenir un duo FreeBSD 10.1 (rc4 au moment où je rédige cet article) avec Mate-Desktop entièrement en français. J’ai donc récupéré une ISO de FreeBSD 10.1(rc4) en AMD64 et j’ai créé une machine virtuelle avec VirtualBox.

L’installateur est assez simple bien que textuel et en anglais. J’ai noté que FreeBSD ne semble pas prendre en compte l’encodage UTF-8… Ou aurait-je mal cherché ? Bref, quoiqu’il en soit, voici en image les principales étapes, sachant que je suis resté avec les choix par défaut pour les parties les plus techniques.

Le choix du clavier :

Le nom de la machine et le choix des paquets à installer :

Partitionnement automatique avec le système de fichiers UFS :

Installation de l’OS et ajout du mot de passe pour le compte root :

Gestion de l’heure :

Choix des services à lancer au démarrage :

Ajout de compte utilisateur :

Après la fin de l’installation, j’ai rajouté pkg, l’outil de gestion de paquet.

pkg

Une fois pkg disponible, j’ai installé Xorg, Mozilla Firefox, LibreOffice, Gimp, Cups, QuodLibet, Claws Mail (il ne semble pas encore y avoir de port natif de Mozilla Thunderbird ?), xfburn, Mate-Desktop et Slim qui me servira pour la connexion graphique. Donc, en ligne de commande :

pkg install xorg firefox-i18n fr-libreoffice gimp cups xfburn quodlibet xdg-user-dirs xfburn claws-mail mate slim slim-themes

Sans oublier quelques outils complémentaires :

pkg install zip unzip nano gstreamer1-plugins-bad gstreamer-plugins-ugly system-config-printer

Pour la configuration, je résume ici toutes les étapes de recherches via les diverses documentations que j’ai pu trouver, aussi bien sur le site de FreeBSD qu’ailleurs.

Il faut rajouter au fichier /etc/rc.conf :

moused_enable="YES"
hald_enable="YES"
dbus_enable="YES"
cupsd_enable="YES"

Dans le fichier /etc/fstab :

proc /proc procfs rw 0 0

Pour avoir le français dans le fichier .login_conf, il faut avoir ceci :


me:\
:charset=ISO-8859-1:\
:lang=fr_FR.ISO8859-1:

Pour lancer Slim tout en étant sûr que le français sera conservé ? Il suffit d’avoir le fichier .xinitrc suivant :


export LANG="fr_FR.ISO8859-1"
export LC_ALL="fr_FR.ISO8859-1"
export LC_MESSAGES="fr_FR.ISO8859-1"
exec mate-session

Enfin, pour avoir un thème différent à l’affichage de slim ? Dans le fichier /usr/local/etc/slim.conf, il faut remplacer current_theme default par current_theme fbsd.

En tant que root, j’ai fait un premier test pour vérifier que tout fonctionnait avec slim. Comme c’était le cas, j’ai rajouté au fichier /etc/rc.conf :

slim_enable="YES"

En ce qui concerne Slim, j’ai retrouvé un article daté de juin 2010 qui m’a vraiment aidé. Quand j’ai lancé Mate-Desktop, l’ensemble a été en français, dès le départ.

Mais je me suis dit : et PC-BSD dans tout cela ? Comment se débrouille-t-il ? J’ai donc récupéré la dernière ISO en date de PC-BSD, la 10.1-rc2. L’installation est simplifiée, car on peut installer directement Mate-Desktop, LibreOffice, les traductions ou encore Mozilla Firefox.

J’ai ensuite lancé la capture vidéo des deux OS.

Comme me l’avait rapporté cette connaissance qui utilise PC-BSD, les répertoires utilisateurs restent en anglais, alors que passer l’ensemble dans une autre langue est assez simple, du moins, si PC-BSD ne vous envoie pas vous faire voir. Evidemment, avec PC-BSD, on est dans du prêt à l’utilisation, même si l’installation à la main ne demande pas beaucoup plus de temps avec un résultat plus léger au final.

J’avoue que j’ai été agréablement surpris par FreeBSD, même si l’absence d’un paquet précompilé pour Mozilla Thunderbird m’a fait un peu tiqué. Mais installer Mate-Desktop sur FreeBSD et l’avoir fonctionnel a été largement plus simple que je le pensais. Déjà pas si mal que cela, au final !