Dès qu’un jeu vidéo connait le succès, les clones arrivent et se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture. Cela a été le cas avec Wolfenstein3D sorti en 1992.
En 1994, pour suivre la mode, David P. Gray, plus connu pour sa série de jeux d’aventures « Hugo » se lance à son tour et propose son clone de Wolfenstein 3D. Ici, pas de méchants nazis à combattre. On est juste propulsé dans le monde d’Hugo qui doit sauver sa petite amie Pénélope des griffes d’un docteur du nom de Hammerstein.
On est plus dans le registre des films d’horreur. Au lieu d’avoir une action constante, on est plus dans la – mauvaise – surprise et dans les puzzles.
Cependant, on se perd très facilement, et les adversaires font très mal, même au niveau de difficulté le plus bas.
Reprenant le principe du shareware qui a fait la fortune d’Apogee Software, seul le premier des trois épisodes est librement téléchargeable, les deux autres étant payants. De plus – et je ne connais pas beaucoup de titres qui sont conçus ainsi – si on veut avoir les codes de triche, il faut avoir la version complète…
Le jeu a été développé sous MS-Dos, puis porté sous MS-Windows. J’ai donc fait une petite vidéo pour vous montrer le jeu en action.
Vous avez pu le voir, on est loin d’un Wolf3D en terme de graphismes. Outre la boulette sur archive.org – regardez la vidéo et vous comprendrez – on se retrouve devant un jeu honnête mais qui est sorti un peu trop tard pour se faire sa place au soleil.
À réserver aux fans de jeux rétros qui ont des nerfs en acier trempé et une patience proche de l’infini
Depuis des années, quand l’occasion se présente sur mon blog, je parle de l’Amstrad CPC, surtout pour les derniers titres qui sont encore développés par des passionnés – ou des fadas c’est selon votre point de vue – bien des années après que la machine fut déclarée comme morte. Il faut se souvenir que les derniers titres commerciaux sortis sur ce vénérable ancêtre remonte à… 1993 !
Que ce soit « Orion Prime » – dont je n’ai jamais vu la fin à cause du casse-tête qui débloque les portes – et dont j’ai parlé en 2009, le clone de Dungeon Master, « The Shadows of Sergoth » (sorti en 2018) et que je vous conseille, « Imperial Mahjong » sorti en 2016 et dont j’ai parlé en 2019, « Clevermind » et sa coccinelle en 2019 ou plus récemment le très bon et très dur « Ile au trésor » sorti en 2020. Et qui m’a valu 15 jours de prise de tête pour en voir la fin de manière officielle. Tout ce que je peux vous dire, c’est que celui-ci est assez long et qu’il faut bien une centaine d’étapes pour en voir la fin !
Mais c’était sans compter sur les irréductibles programmeurs qui ont encore frappé. Via Genesis8bits, j’ai appris l’existence d’un jeu d’aventure semi-graphique en anglais, « The Curse of Rabinstein » (aussi sorti sur C64, MSX, PC, Atari ST, Amiga et Spectrum) produit par Stephan Vogt, avec deux autres titres sortis en 2019.
Il serait dommage d’oublier le concours « Amstrad CPC pour toujours and beyond ! » lancé par Bruno alias Kukulcan sur le site CPC-Power. Il y a eu dix entrées dont deux sont mes préférées : « Brixen » (un casse-brique qui est aussi un explose-gonade de première) et un jeu d’aventure-action au langage assez cru, « Ninja Carnage ».
J’ai donc fait une petite vidéo pour vous montrer tout cela.
Je dois dire que « Ninja Carnage » est celui qui m’a fait le plus rire, surtout avec les remarques des développeurs qui ne manquent pas d’auto-dérision. Je tiens à préciser que je ne ferai pas de longplay de l’Ile au trésor, étant donné qu’une vidéo sera faite sur twitch par Zisquier, dixit l’auteur du jeu qui m’a déclaré être la troisième personne qui avait résolu l’énigme à sa connaissance, comme je le précise dans la vidéo.
Je me demande ce que va réserver la deuxième moitié de l’année 2020 pour ce bon vieil Amstrad, tiens
Pour la plupart des personnes, MS-Windows NT, c’est soit MS-Windows XP, soit MS-Windows 7 ou encore MS-Windows 10, ce qui est vrai. Mais avant la version 5.1 qui fut la première réellement grand public, il y a eu une version à la courte durée de vie, c’est le port pour processeur MIPS qui a existé de MS-Windows NT 3.1 à la 4.0 SP1, en gros entre 1993 et 1996.
C’est une version qui était en 64 bits, à destination d’un processeur proche de celui d’une console peu connue, la Nintendo 64.
Au fil des années, j’ai fini par m’apercevoir que certaines fonctionnalités de Gnome me faisait de plus en plus de l’oeil. Ne serait-ce que la possibilité d’avoir une gestion fine de mon agenda, le support croissant de Wayland – même s’il y a toujours de trous au niveau logithèque – comme les enregistreurs d’écran pour faire des vidéos.
J’ai réussi à contourner ce problème avec l’extension EasyScreenCast le temps que d’autres outils arrivent.
Quand j’ai personnalisé l’environnement pour le rendre un peu plus agréable au quotidien, j’ai limité l’ajout d’extensions tierces presque au strict minimum. À savoir :
L’outil OpenWeather pour avoir la météo directement sous la souris sans avoir besoin de cliquer sur la date pour l’afficher.
L’extension « Dash-to-dock » pour toujours avoir sous la souris mes lanceurs d’applications.
L’extension incluse dans Pamac pour avoir un accès rapide à l’outil et m’informer des mises à jour quand elles arrivent.
Bien entendu, il y a aussi l’extension EasyScreenCast que j’active quand je veux faire un enregistrement de vidéo. Autant dire que j’ai tout fait pour limiter la casse.
J’en ai donc profité pour faire une vidéo pour montrer la mise en place de la configuration que j’utilise au quotidien et qui me simplifie bien la vie. Dommage que Pamac soit aussi lent qu’une tortue rhumatisante à trois pattes quand il se trouve dans une machine virtuelle.
Il y a bien quelques trucs qui m’irritent un peu dans Gnome 3.36, à savoir :
L’absence d’une barre d’état en bas de la fenêtre de Nautilus ne serait-ce que pour indiquer la place encore disponible
L’absence d’une zone de notification qui stocke les icones de logiciels qui tournent en arrière plan
La gourmandise de l’ensemble. Mais bon, je ne suis pas non plus à la recherche de la consommation minimale non plus. J’ai un ordinateur qui possède 8 Go de mémoire vive. Autant les utiliser
J’ignore combien de temps je vais rester sous Gnome. Est-ce que cela va être une semaine, deux mois, voire un an. Seul l’avenir le dira. Au moins, on ne pourra pas me critiquer sur ma volonté de changer tous les trois jours d’interface graphique
Cela fait longtemps que j’ai envie de pousser ce coup de gueule. Je dois dire que j’ai pris du temps à le mûrir pour l’argumenter au maximum. Je sais très bien que certaines personnes vont me vouer aux gémonies en restant gentil.
Je vais commencer ce billet en rappelant une idée simple : quelle que soit votre apparence physique, votre milieu social, votre personnalité (au sens mental et psychologique du terme), votre spiritualité, il y aura toujours des personnes qui utiliseront une des composantes en question pour vous discriminer. Car il existe une vérité intangible : on sera toujours le con ou la conne d’une autre personne.
Cette vérité intangible étant désormais énoncée, attaquons-nous au coeur du sujet. J’en ai ma claque du « il faut être bienveillant les uns envers les autres ». Si dans le principe je suis entièrement d’accord, il ne faut pas tomber dans une forme de dictature de la bienveillance qui finit par aseptiser le langage.
Que ce soit dans le domaine informatique, où l’on voit fleurir des propositions pour remplacer des termes techniques comme le duo maître/esclave (les personnes qui ont connus les périphériques en IDE savent de quoi je parle), le duo liste blanche/liste noire, voire le duo carte mère et cartes filles (comme une carte son, une carte réseau, une carte graphique), j’ai envie de dire que l’on va trop loin dans le « polissage du langage ».
Le français a un grand manque : il n’y a pas de forme neutre, comme le « it » anglais ou le « das » allemand. Déjà que les accords du participe passé sont assez complexes sans rajouter des formes complémentaires et difficile à lire… Mais revenons-en au sujet de l’article.
Quand la lutte contre le racisme – du moins certaines de ces composantes – arrivent à faire interdire une pièce de théâtre écrite durant l’antiquité grecque, ça fait peur.
C’est un exemple parmi d’autres des dérives des luttes contre les discriminations qui finissent par enfermer les personnes discriminées dans des mouvements qui ont une besoin vital des « discriminateurs » en face.
Dans le domaine du langage, on en arrive à des circonvolutions qui sont risibles. À ce rythme, il ne faudra plus dire « bite, pénis ou chibre ». Non, il faudra dire : « organe géniteur externe érectile ». C’est beau non ?
Le problème est que l’humain est incapable de trouver un point d’équilibre entre deux extrêmes.
Un exemple ? On est passé de l’ignorance des crimes sexuels sur les mineurs à une sacralisation des propos des mineurs. Cela a permis bien entendu d’arrêter des criminels comme Francis Heaulme ou Marc Dutrou. Mais cela a donné aussi un énorme fiasco judiciaire, celui d’Outreau, dont la plupart des personnes accusées l’avait été à tort durant près de 5 ans :
On dit souvent que le mieux est l’ennemi du bien. L‘exemple de la loi portée par la députée Laetitia Avia va aussi dans ce sens. Je considère que c’est une loi qui va poser la tête de chaque hébergeur sous le couperet de la guillotine… Ou d’une justice exercée par des organismes privées. Je pensais que la justice était une fonction régalienne…
Cela n’empêchera pas la production de contenus haineux, ils vont juste utiliser des réseaux tiers, voire se tirer sur TOR et d’autres protocoles anonymisants apparentés.
Au nom d’une forme de bienveillance qui passe par la lutte contre la haine en ligne, on va se retrouver avec de la censure à tous les étages pour éviter les ennuis judiciaires. Quelle jolie victoire à la Pyrrhus. Mais bon, ce n’est que l’avis d’un vieux con qui apprécie les textes de Michel Colucci dit Coluche, de Pierre Desproges et qui sait que censurer à tout va ne règlera aucun problème.
Est-ce qu’il serait possible de faire une telle émission en 2020 ? Avec la tripotée des associations anti-discriminatoires aux intérêts opposés, je pense que non.