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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 9 : les dessins animés un peu bizarre…

mardi 21 janvier 2014 à 18:46

Je n’ai plus fait d’article dans cette série depuis août 2013, et pour la reprendre, je vais parler des dessins animés un peu bizarre qu’ont connu les enfants des années 1970.

On va commencer par du lourd, avec une série sûrement est plus connue pour son clip que pour son contenu, j’ai nommé le dessin animé PacMan.

Inspiré du jeu vidéo du même nom, cette série n’a durée qu’une quarantaine d’épisode. Elle nous montre la dure vie de PacMan et sa famille poursuivi par les fantômes… Et puisqu’on parle du clip, voici le chef d’oeuvre chanté par William Leymergie…

Désolé – ou pas – si vous avez la musique en tête pour le reste de la journée :)

Mais j’ai encore plus lourd en stock… Et si je vous parle du Capitaine Caverne ? De son nom d’origine « Captain Caveman and the Teen Angels »

Une série de 40 épisodes produit à la fin des années 1970… Avec un Sherlock Holmes assez poilu.

Comment oublier Barbapapa ? A l’origine une série de livre, adapté en film d’animation à la fin des années 1970…

Dans le genre « La drogue, c’est pas bien », je demande Scooby Doo et ses amis. J’avoue que j’ai toujours bien rigolé devant ce dessin animé, les énigmes toujours plus tordus et les monstres invraisemblables.

S’il y a deux personnages inventés par Hanna Barbera, en dehors de la bande de Scooby Doo qui m’ont toujours fait explosé de rire, c’est Satanas et Diabolo (Dastardly et Muttley en VO), aussi bien dans les « Fous du Volant » (Wacky Races en VO), que dans l’escadrille des Fous Volants qui essaye en vain d’attraper Zéphyrin le pigeon voyageur, sans oublier le Général toujours en train de vociférer !

Pour Wacky Races, et ses jeux de mots dans le générique :

Et pour l’escadrille des fous volants…

Y a pas à dire, c’est quand même du lourd, non ?

Retour de pause… Et mise au point.

mardi 21 janvier 2014 à 18:42

Après cinq jours de pause plus que bienvenus, j’ouvre de nouveaux les vannes du blog. Mais avant toute chose, je voudrais éclaircir quelques points.

Si je maintiens les commentaires ouverts durant une semaine après la publication du billet, c’est à une seule condition : que le contenu du commentaire, même s’il est en désaccord avec le contenu du billet, doit rester dans les limites de la politesse.

En clair, tout commentaire contenant des propos injurieux, attaquant sous la ceinture, ou juste bête et méchant seront flingués à vue.

Vous êtes prévenus. Inutile de pleurer par la suite. J’ai été trop coulant avec certains commentaires qui ont mis le feu aux poudres.

J’avoue que j’ai récemment perdu patience. J’aurais dû rester calme, mais j’avoue que certains commentaires ont été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase.

Je ne reviendrais plus sur la politique du fork compulsif comme je l’ai fait dans les billets qui ont précédés la pause. Apparemment, c’est un sujet ultra-sensible. Autant parler de contraception avec un extrémiste religieux, ou jongler avec de la nitroglycérine. La fin n’est pas des plus joyeuses.

Je voudrais revenir sur un problème qui m’a été pointé du doigt dans les courriers que j’ai pu recevoir. Comme quoi depuis quelques temps le blog avait tendance à tourner en rond.

Je plaide coupable. En effet, sur le plan de la présentation des distributions GNU/Linux qui a été à une époque un des fers de lance du blog, depuis en gros une année, j’ai l’impression de me répéter. Et pour cause.

Le marché des distributions est devenu assez mûr, et si on sort des familles des dérivées d’Ubuntu, de Debian GNU/Linux et de Fedora Linux, il ne reste plus grand chose à se mettre sous la souris…

Quelques Archlinux « canada dry » comme la KaOS par exemple. Et j’avoue que je m’ennuie de plus en plus en testant des distributions qui sont désormais matûre.

La seule grosse découverte de l’année passée, c’est la Void Linux. Sinon, mise à part les décès de SolusOS et de ColorWheelOS, l’actualité a été aussi lassante que commenter une production de saucisses en usine.

Désolé mais il faut le dire ainsi : même distrowatch – site qu’on aime à détester dans le monde du libre – semble parfois faire du remplissage pour sa gazette hebdomadaire.

D’ailleurs à cette liste, on pourrait rajouter PearOS, mais il semblerait, dixit le développeur de cette dérivée d’Ubuntu à la sauce fruitée, que le projet soit repris par une grosse boite. Dont on ignore le nom actuellement.

Je sais qu’avoir fermé le blog a été une énorme connerie, mais je dois dire que j’en ai ma claque des personnes qui abusent du pseudonymat pour se soulager.

Le pseudonymat est nécessaire sur la toile. Mais en abuser pour insulter ou attaquer des personnes, c’est bas, vil, pour ne pas dire dégueulasse. Merde, je l’ai dit.

J’ai un caractère porcin. Je l’admets. J’ai mon franc-parler qui peut déplaire.

Si vous croyez venir sur un blog qui dit « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », vous faites erreur. J’ai des idées, je les exprime.

Maintenant, si sur un article vous êtes en désaccord, faites le savoir poliment. C’est tout. J’accepte la discussion et la contradiction si elle est exprimé de manière cordiale et construite.

Sinon, allez donc voir ailleurs. La blogosphère francophone (du moins ce qu’il en reste, et ici je suis d’accord avec le bilan dressé par Cyrille Borne) est assez grande pour trouver votre bonheur.

Fermeture du blog pour une durée indéterminée.

jeudi 16 janvier 2014 à 22:41

Suite aux articles qui ont eu l’heur de déplaire à certaines personnes, je ferme le blog pour une durée indéterminée.

Les commentaires sont aussi fermés par la même occasion. Je dois dire que la fermeture est motivée aussi par les messages plein d’amour d’une personne qui se plaint que je la censure alors que j’ai eu droit à des insultes en commentaires de sa part.

Vous pourrez la remercier par courrier électronique.

Cela me permettra de faire une pause.

Je tiens à remercier les personnes qui ont eu la politesse d’exprimer leur désaccord sans tomber dans les attaques en dessous de la ceinture.

Philosophie à 0,02 € : Certains développeurs de logiciels libres oublient-ils qu’il y a des utilisateurs ?

jeudi 16 janvier 2014 à 09:35

Suite à deux articles, l’un sur la démultiplication des distributions GNU/Linux disponibles, l’autre sur les risques du fork compulsif, j’en viens à me demander – en gaspillant de precieuses ressources si j’en crois certains esprits chagrins, si on n’assiste pas au final à un combat stérile entre une partie des développeurs et les utilisateurs « finaux ».

Pour la énième fois, je vais devoir m’expliquer, car il n’y a pas pire sourd que la personne qui se masque les oreilles.

Je ne suis pas contre le fork, mais contre son application compulsive qui finit par desservir le logiciel libre.

C’est bien beau de proposer le énième gestionnaire de paquets pour la beauté du geste, mais pourquoi ne pas aider à améliorer l’existant ? Simple question, hein. Je ne suis pas développeur mais juste un utilisateur qui apprécierait de voir son gestionnaire de paquet être amélioré.

Idem pour les gestionnaires de fenêtres, les outils du genre archiveurs, lecteur audio et / ou vidéo, implémentation libre de cette immondice technologie qu’est Flash, bref des outils que l’utilisateur final emploiera régulièrement.

Réinventer la roue, c’est bien beau sur le plan technique, mais au final ? On va se retrouver avec 15 outils complémentaires et / ou concurrents. On aura la diversité, ce qui est bien, même souhaitable. Mais au final, cela rendra plus complexe l’outil informatique pour l’utilisateur final, ce machin grognon, l’homme de Néanderthal aux yeux de certains développeurs.

Le choix, la diversité, le fork, c’est très bien. Mais quand on tombe dans l’excès… Bref, je sais très bien ce que certaines personnes diront. Elles l’ont déjà dit de manière plus ou moins sociale dans les commentaires.

Cette abondance de choix donne aussi l’impression que le logiciel libre est à l’image des processeurs ARMs : un joyeux bazar labyrinthique, indémélable. Quoique Linus Torvalds a des mots très doux sur les concepteurs de circuits ARM.

C’est bien beau de laisser beaucoup de choix, mais avec trop de choix, l’utilisateur finit par se dire : « Bon, je fais quoi maintenant ? Mon Windows XP est mort, je me tourne vers une distribution GNU/Linux, mais laquelle ? Il y en a tellement. Laquelle est la mieux adaptée pour moi ? Je vais vers Windows 7 pour rester dans un environnement que je connais ? J’investis dans un Mac en m’endettant sur 6 mois ou un an ? »

L’utilisateur d’informatique cherche une simple chose : utiliser son ordinateur. La liberté du logiciel, il s’en contrefiche un peu au final. Tant que ça fonctionne. Ca m’horripile, mais avant de découvrir le libre, en 1996-1997, j’étais aussi dans ce cas de figure.

Alors, soit on fait une révolution copernicienne et on se dit : oui, il faut forker, mais en restant raisonnable, on joint nos forces pour améliorer l’offre actuelle, un peu à l’image du projet LxQT. Et la situation bougera enfin dans le sens d’une démocratisation réelle des distributions GNU/Linux.

Si on conserve la situation actuelle avec des distributions interchangeables car la recette de base est la même, qui n’apporte rien si ce n’est rallonger la liste déjà longue des distributions.

Mais ce serait aussi respecter le logiciel libre et les fondements que sont le choix et la possibilité de forker. Et c’est tout aussi bien, au moins sur le plan purement technique.

Une image qui me vient à l’esprit, c’est celle de l’informatique personnelle des années 1980-1990. Il y a eu une floppée de micro-ordinateurs 8, 16 et 32 bits, tous plus ou moins imcompatibles entre eux : Amstrad CPC 464/664/6128, Zx80/81, Spectrum, Atari ST, Amiga 500/600/1000/1200/2000/3000/4000, Commodore 64 et Vic 20, Thomson MO5/MO6/TO7, Oric, et combien d’autres ?

Au final, il existait deux « standards » en devenir, le Mac d’Apple et le Compatible PC d’IBM. Qui aurait parier sur eux ?

La rationalisation se fera aussi dans le domaine du logiciel libre, mais combien de temps cela prendra au final ?

La convergence des écrans, nouvelle « marotte » de l’informatique ?

mercredi 15 janvier 2014 à 10:46

J’aurais bien employé le terme de mode à la place de celui de marotte. Depuis plusieurs années, après avoir voulu appliqué le principe généreux du « écrire une fois du code, pouvoir le lancer partout », on est passé à la volonté, tout aussi généreuse de vouloir faire du code et des interfaces utilisateurs qui soient utilisables sur les principaux écrans de la vie quotidienne.

En clair, vouloir proposer une interface identique pour les téléphones intelligents, les tablettes tactiles, les ordinateurs classiques, et pour les téléviseurs connectés. Une interface commune pour des écrans allant de 4 à 60 pouces, soit de 10,24 cm à 153,6 cm de diagonale.

Il y a trois acteurs principaux dans ce domaine. Un ancien, Apple, qui depuis la sortie de son iPhone premier du nom en 2007 propose un iOS qui fonctionne aussi bien sur téléphone que sur sa tablette iPad, mais pas sur ordinateur (quoique MacOS-X se « iOS »ise de plus en plus).

Un plus jeune, Microsoft. En 2012, il sort MS-Windows 8 et son interface « Modern UI » qui est clairement pensée pour les tablettes tactiles. Continuation de l’ergonomie introduite avec son OS pour téléphone Windows Phone. D’ailleurs sa tablette tactile maison, avec un clavier qui fait penser à celui du zx80 de Sinclair, n’est pas ce qu’on peut appeler un franc succès.

Vu la réaction à la sortie de l’interface ModernUI, on peut se dire qu’il reste du pain sur la planche.

Et pour finir, Canonical, célèbre promoteur et développeur de la distribution GNU/Linux Ubuntu, qui est devenu synonyme de Linux pour le grand public. Depuis l’arrivée controversée de l’interface Unity, début 2011, sa volonté de faire fonctionner l’interface Unity sur support tactile (téléphone intelligent et tablette avec l’OS Ubuntu Touch) aussi bien que sur ordinateur classique est claire.

Le développement de technologie comme Mir pour remplacer Xorg va clairement dans le sens d’unifier au maximum le code. Et donc atteindre le Graal actuel, la convergence.

Cependant, pour le moment, les efforts des trois principaux acteurs semblent ne pas franchement être couronné de succès. Je me trompe sûrement, mais je ne vois pas l’intérêt d’avoir une interface unique sur des appareils aussi différents et complémentaires en utilisation qu’un téléphone, une tablette tactile, un ordinateur et un téléviseur.

Je sais qu’il existe les tablettes qui font téléphone, mais c’est encombrant à ranger. On peut téléphoner avec un ordinateur, mais cela nécessite l’utilisation d’un outil tiers à la Skype.

J’avoue que je reste quand même dubitatif sur cette convergence et cette interface unique passe partout. Seul l’avenir nous dira si la convergence restera un beau principe ou sera une réalité.