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FredericBezies

source: FredericBezies

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Téléphonie mobile : La longue agonie des opérateurs virtuels ?

lundi 30 mai 2016 à 11:36

Je suis chez Free Mobile depuis son lancement en janvier 2012, soit presque 4 ans et demi au moment où je rédige cet article.

Quelques jours avant l’apocalypse… euh, le « bug » du calendrier maya de décembre 2012, je rédigeais un article dans lequel je pensais que les opérateurs virtuels de téléphonie mobile allait souffrir pas mal en 2013.

Plus de trois années sont passées, et force est de constater que le mouvement d’extinction des opérateurs virtuels mobiles est plus long que prévu. Cependant, un acteur de taille dans le domaine vient de jeter l’éponge, M6 Mobile. Selon cet article du site Boursier.com, les utilisateurs et utilisatrices de M6 Mobile vont être progressivement migré vers Orange.

D’ailleurs, si on regarde le site « Tous les forfaits », on est passé d’environ 130 forfaits (décembre 2012) à 163 en mai 2016. Pas énorme en terme de progression. En gros 7 à 8 forfaits supplémentaires chaque année ?

Dans les opérateurs virtuels ayant mis la clé sous la porte, il y a Virgin Mobile, Joe Mobile (tous deux victimes de la politique de rationalisation de SFR-Numéricable), deux grands nom du domaine. Un peu moins connu, il y avait Simyo rapatrié vers BTP… euh Bouygues Télécom.

Bien entendu, il reste des gros opérateurs virtuels, comme La Poste Mobile (réseau SFR). Mais pour combien de temps ? L’annonce de la mise à mort de M6 Mobile devrait faire prendre conscience que dans le domaine des réseaux, avec ou sans fil, rien ne vaut d’avoir son propre réseau en dur. Les FAI l’ont appris en 2002 avec l’arrivée de Free sur le marché de l’internet fixe : Club Internet, AOL, Infonie, Liberty Surf, FreeSurf, World Online, Freesbee. Que des noms qui parleront aux « vieux de la vieille » 🙂

Je peux me tromper, mais je pense que d’ici deux ans, il ne restera plus que les opérateurs historiques et une poignée d’opérateurs virtuels. NRJ Mobile sera le prochain à disparaître. Du moins, c’est mon impression, et je ne suis pas parfait !

On verra bien 🙂

Manjaro Linux 16.06 Mate : Une ISO qui devrait devenir officielle à terme ?

samedi 28 mai 2016 à 19:24

Il n’y a que trois ISO officiellement supportées par la Manjaro Linux : celle avec Xfce, celle avec KDE / Plasma et celle d’installation minimale en réseau.

Le grand gourou de la Manjaro Linux, Phil Müller, a proposé le 22 mai 2016 une ISO communautaire créée par ses soins. Elle utilise Mate Desktop 1.14.1. Dans les notes de publications, on apprend que cette ISO a été construite sur les dépôts unstable (en clair ceux synchronisés directement chez Archlinux).

Voulant laisser passer un peu de temps avec l’article consacré au logiciel libre dont les commentaires ressemblent à une guerre de tranchée (sujet abordé dans mon dernier roman auto-édité sorti en avril 2016, oui, ceci est une publicité sur mon blog…), j’ai fait cet article en ce samedi.

Wget a été utilisé pour récupérer l’ISO et faire mumuse avec elle dans une machine virtuelle VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/manjarotest/16.06-dev/mate/community/manjaro-mate-community-16.06-dev-x86_64.iso
–2016-05-28 17:38:04– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/manjarotest/16.06-dev/mate/community/manjaro-mate-community-16.06-dev-x86_64.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion à heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1552662528 (1,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-mate-community-16.06-dev-x86_64.iso »

manjaro-mate-commun 100%[===================>] 1,45G 2,59MB/s in 9m 55s

2016-05-28 17:47:59 (2,49 MB/s) — « manjaro-mate-community-16.06-dev-x86_64.iso » sauvegardé [1552662528/1552662528]

Au premier démarrage, c’est clair : nous sommes en face d’une version de développement, avec Mate Desktop 1.14.1.

J’ai donc lancé Calamares pour installer la distribution sur le disque dur virtuel.

L’installation s’est déroulé sans le moindre problème, et au premier démarrage, j’ai eu droit à 34 mises à jour en deux étapes. D’abord les clés de signature des paquets.

Et les autres 🙂

Une fois les deux passes de mises à jour installées, j’ai rajouté les traductions avec l’outil Manjaro Settings Manager. Encore une fois, c’est passé comme une lettre à la poste.

Ça fait plaisir d’avoir une distribution GNU/Linux fonctionnelle sous la souris de temps en temps 🙂

J’ai ensuite fait chauffer mon Kazam pour capturer en vidéo la distribution.

Malgré le Guru Meditation lié à une incompatibilité d’humeur entre VirtualBox et le noyau linux 4.6 de mon Archlinux, j’ai trouvé une ISO solide pour une version basée sur les dépots unstable.

On voit que la Manjaro Linux a vraiment atteint une certaine maturité, et l’utilisation de Mate Desktop 1.14.1 n’a pas posé de problème. Le seul problème, c’est comme je le précise dans la vidéo que certaines icones ne sont pas lisibles avec le fond d’écran proposé. Ennuyeux.

Ce serait bien que Phil Müller promeuve cette version, une fois stabilisée, aux cotés des ISO avec Xfce, KDE/Plasma et d’installation par réseau.

À la vue de la popularité croissante de Mate Desktop, ce serait un pari gagnant. Enfin, c’est lui le grand chef qui décide au final.

Croisons les doigts, car ce serait une très bonne idée pour la Manjaro Linux.

« La rumeur, Tome 1 : La fuite » de Solenne Hernandez… Un bon premier roman.

samedi 28 mai 2016 à 16:09

J’ai eu une histoire compliquée avec ce livre. Je l’avais découvert via le réseau social à l’oiseau bleu, mais j’avais du reculer par rapport au prix exorbitant pratiqué à l’époque (12€ pour la version numérique).

J’avais néanmoins apprécié l’extrait, au point de laisser un commentaire 4 étoiles.

Quand le prix est revenu raisonnable à savoir 1,99€, je me suis laissé tenter… Et bien m’en a pris.

On se retrouve dans un monde où la crise économique a tout ravagé. Les villes sont devenues des villages, et seule une entité gouvernementale mystérieuse, le Secteur semble avoir trouvé une solution à cette crise sans fin. Cependant, cette solution a un coût terrible : celui de la capacité de rêver.

Quand le livre commence, Brewen fête ses 8 ans avec ses proches. Son père lui raconte l’histoire de la Rumeur… Le soir même, son village est attaqué. Brewen et son cousin Oswald doivent prendre la fuite pour survivre.

Peu après, l’auteure nous plonge dix ans plus tard, lors des 18 ans de Brewen. Il doit de nouveau prendre la fuite contre les Sentinelles, soldats masqués du Secteur, les Chasseurs qui sont près à n’importe quoi pour faire de la contrebande de rêves.

Le livre est très bien construit, l’histoire est intéressante. Au fil des parties du récit, on sent que l’auteure a voulu donner au lecteur toutes les pièces du puzzle.

Sur le plan de l’intrigue, plus je m’avançais dans cette fuite, plus je revoyais le premier tome de la trilogie des Tripodes de John Christopher. Sauf qu’ici, Brewen et ses camarades de fuite ne sont pas poursuivi par des robots à trois pieds. Juste par des humains.

Le seul point négatif, c’est l’absence de chapitres qui aurait permis de faire une pause pratique et de donner au lecteur un repérage dans l’avancement. La couverture est aussi un peu étrange, mais au final, elle colle bien au contenu du livre.

Une agréable surprise donc, en espérant que les deux suites annoncées dans les remerciements voient le jour.

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 27 mai 2016 à 15:35

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Il ne sera pas particulièrement long cette semaine !

Côté logiciel libre :

Côté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeable.

Côté musique ? Rien cette semaine. Et oui, ça arrive ! 🙂

Bon week-end 🙂

Quelques conseils pratiques pour trouver des bons ouvrages dans le vaste monde ultra-concurrenciel de l’auto-édition.

vendredi 27 mai 2016 à 09:09

Quand on a acheté une tablette dédiée ou non à la lecture, tout dépendant de votre définition du confort visuel, on a envie de la remplir à moindre frais. On peut se tourner vers l’auto-édition et son offre plus que pléthorique. Car les prix de l’édition classique, ça fait hurler le portefeuille de douleur.

Que ce soit sur le magasin Kindle d’Amazon ou encore celui de la Kobo, on est rapidement noyé par l’offre disponible.

Environ 300 000 nouveautés sur le dernier trimestre chez Amazon… Je n’ai trouvé aucune statistique précise dans ce domaine pour la kobo, je suis preneur si vous en avez 🙂

300000Comment tomber sur des livres intéressants dans cette foule sans cesse grandissante et où tous les coups sont permis pour se débarrasser de la concurrence ?

Voici quelques critères que j’applique pour limiter la casse. Liste parfois subjective, mais qui permet de faire du tri.

  1. Le nombre de commentaires et la moyenne appliquée. Si à vue de nez, la moitié des commentaires positifs ou négatifs n’est pas étiquetté d’une mention « achat vérifié » ou apparentés, j’ai tendance à passer mon chemin. Ça peut soit être des commentaires de complaisances, soit une opération de réprésailles. Un livre avec une forte note attirera plus facilement l’oeil qu’un avec une note proche du zéro…
  2. Abuser des extraits. Idéal pour savoir si le texte est potentiellement intéressant. Ce qui complète le point suivant.
  3. La forme. Si je tombe sur des horreurs grammaticale ou orthographique du genre « Sa va ? » à la place de « Ça va ? » ou encore l’inversion de l’infinitif et du participe passé des verbes du premier groupe, en clair « é » à la place de « er » (ou inversement), je vire. Je suis cependant un brin moins regardant par rapport à une faute que j’ai tendance à faire : Mélanger conditionnel et futur à la première personne du singulier.
  4. Éviter les livres qui suivent une mode, que ce soit celles des vampires, des « porno softs » ou encore des écoles de sorciers. Liste non exhaustive, bien entendue.
  5. Éviter les bouquins survendus sur les réseaux sociaux ou par les groupement d’intérêt qui déclarent vouloir donner de la visibilité aux auteur(e)s auto-édité(e)s. Ce qui me fait penser à la citation suivante : « Dieu me garde de mes amis ; mes ennemis, je m’en charge. » (Antigone II, Roi de Macédoine, 277 à 239 avant JC).

Enfin, le point le plus important : La lecture doit rester un plaisir, pas devenir le concours de la personne qui a la plus grosse bibliothèque « car ça fait bien sur la photo ».

À moins de travailler pour une rédaction d’un magazine littéraire, lire trois ou quatre livres de plus de 300 pages par semaine, quel intérêt ? 🙂

Bonne journée !