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FredericBezies

source: FredericBezies

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Soyons geeks et curieux : Peut-on passer d’une Manjaro Linux 0.8.13.1 à la version 15.09 en mode graphique ?

mardi 8 septembre 2015 à 16:48

Membre du forum manjaro.fr, j’ai pu apprendre que la branche stable était passée en version 15.09 alias Bellatrix. Grand curieux, et un brin fou furieux, j’ai voulu voir s’il était possible de passer d’une Manjaro Linux 0.8.13.1 fraichement installée depuis l’ISO officielle vers la 15.09.

Ayant une connexion VDSL qui est assez véloce – entre deux désynchronisations – j’ai donc tenté cette expérience inutile donc indispensable.

Elle a été aussi motivée par un commentaire de Eddy sur mon article concernant les installateurs conviviaux pour Archlinux.

Moi je pense que si on veux une Arch toute prête il faut faire la promo de MANJARO point final.[…]La seule chose c’est la simplicité d’installation des applications dont ils auront besoin. […]Quand le monde linux aura compris cela , les gens ne se poseront plus de questions.

Dans ce but, j’ai créé un machine virtuelle VirtualBox avec 2 CPUs virtuels, 128 Go de disque, 2 Go de mémoire vive. J’ai enregistré le tout en vidéo avec Kazam, en voyant combien de temps cela prenait, et si cela était bien entendu possible.

Ce n’est pas un concours de vitesse, mais c’est surtout une preuve de faisabilité.

J’avoue que j’ai été agréablement surpris par cette mise à jour, ce qui prouve que la Manjaro Linux justifie sa place parmi les grandes distributions. Il reste quelques points noirs, comme la préinstallation de Steam (et d’une floppée de paquets lib32 assez importantes). Et le bug un peu bizarre de l’absence de l’ajout de la traduction de LibreOffice, rapidement corrigé ! :)

Manjaro Linux montre encore qu’elle est bien une distribution pour utilisateurs intermédiaires, s’étant dégrossi avec des classiques comme une des nombreuses versions officielles d’Ubuntu et qui sont encore un peu effrayés par l’installation d’une distribution GNU/Linux plus basique comme une Archlinux.

« Fūjon » d’Anathème : du post-rock classique, ça fait du bien aux oreilles.

lundi 7 septembre 2015 à 18:23

La blogosphère francophone est un petit monde spécialement dans certains domaines un peu pointu, comme l’informatique libre ou encore la musique progressive. Il y a une partie de Ping-Pong avec Stéphane Gallay qui se résume à un « je te fais découvrir tel album, tu me fais découvrir tel autre ».

On doit être à peu de chose à égalité – Stéphane me le confirmera – dans cette partie de ping-pong à distance. Fin mai 2015, deux gros mois au moment où je rédige cet article, Stéphane parle du dernier EP du groupe nancéen Anathème, « Fūjon ».

J’avais mis le lien de côté, puis j’avais oublié d’écouter l’album. C’est la vie après tout. Très récemment, j’ai été contacté pour me présenter le groupe. J’avais stocké dans un coin de ma mémoire l’album en question, et en lisant le contenu du courrier, une lumière s’est allumée. Je suis allé sur la page Bandcamp du groupe qui propose son album, sous licence Creative Commons, à un prix exorbitant, à savoir 0,50€ ou plus. J’ai lancé la lecture.

Et ce fût une révélation.

Dès la première piste « Ruine », ce fut une énorme claque. Une atmophère intime, une ambiance sombre. Avec un tel titre, on ne pouvait pas s’attendre à une ambiance ultra joyeuse, non plus :)

La guitare rythme la piste comme le trotteuse d’une montre. C’est aussi la piste la plus courte de l’album. Avec la deuxième piste, on rentre dans le vif du sujet. « AgCat/V0 » est purement inspiré rock, avec une batterie sait se faire entendre. L’ensemble est classique. Mais il est maîtrisé, et c’est tant mieux !

« Baisers de Glasgow » est une piste entraînante, rapide. C’est ma piste préférée de l’EP. C’est aussi la seule piste qui ne soit pas entièrement instrumentale.

« Ohka », avant dernière piste qui ne dure que 7 minutes 16, commence tout en douceur. C’est aussi une des meilleures pistes de l’EP. La montée en puissance qui est un classique du post-rock se retrouve ici. Anathème reste dans ses classiques, comme je l’ai dit un peu plus haut, rien ne vaut les canons d’un genre musical s’ils sont exploités dans les règles de l’art.

La transition avec la dernière piste se fait tout naturellement. « U govnal » est toujours dans les canons du post-rock instrumental. Mais bon sang, que c’est bon quand c’est interprété avec une grande maitrise :)

J’avoue qu’après la fin de l’écoute, je m’en suis voulu de ne pas avoir écouté l’EP plus tôt. Il n’est pas impossible que j’explore le reste de la discographie disponible sur la page Bandcamp du groupe.

HandyLinux 2.2 : Un retour en fanfare de la distribution GNU/Linux à destination des grands débutants ?

lundi 7 septembre 2015 à 11:06

Le 6 septembre, Arpinux, papa de la HandyLinux a annoncé la sortie officielle de la version 2.2 de sa distribution GNU/Linux, basée sur la Debian GNU/Linux 8.2.0, plus connue sous le nom de code de Jessie.

Après une annonce postée sur la framasphere*, j’ai été sur le blog de la distribution qui annonce en grande pompe les nouveautés.

Outre les habituelles montées en version de logiciels, le menu Handy a été réécrit depuis une feuille blanche pour en améliorer son ergonomie. On apprend aussi l’existence d’une première version en 64 bits, ce qui est somme toute logique. Le premier processeur 64 bits pour PC, c’était l’Athlon 64, sorti en septembre 2003. Déjà 12 ans !

Quand j’avais rédigé un article sur la HandyLinux 2.0 en mai 2015, j’étais déjà content du résultat.

Ce qu’on peut dire, c’est que la distribution profite vraiment de sa base Debian GNU/Linux. Le HandyMenu est toujours aussi pratique et plus facilement modelable que je ne le pensais au départ, le thème d’icones est sympathique. La frugalité de l’ensemble est idéale pour des machines équipée au minimum de 512 Mo. En dessous, j’avoue que j’ai quelques doutes.

Pour lutter contre le gaspillage en informatique, et dans le but de recycler quelques vieilles machines, la HandyLinux est une option que j’envisagerais pour deux raisons : la première, sa base. La deuxième l’interface du HandyMenu qui rend pas mal de services.

J’ai donc fait chauffer mon exemplaire de Transmission, et j’ai récupéré les deux images ISO de la Handy Linux 2.2. Oui, inutile de préciser que pour Archlinux, côté torrent, c’est de la folie furieuse :)

J’ai ensuite lancé mon ami VirtualBox, en installant les versions 32 et 64 bits en parallèle. Les deux étant chouchoutées : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et 128 Go de disque dur virtuel. L’installateur est le même que pour la HandyLinux 2.0. C’est l’installateur graphique de la Debian GNU/Linux Jessie. Austère mais plus que fonctionnel. Pas la peine de s’apesantir dessus.

L’installation se fait en 15 minutes, montre en main. Au premier démarrage, on a droit à l’écran d’accueil. Et on peut directement installer les mises à jour. Autant dire que l’action a été rapide, étant donné que j’ai installé la distribution le jour même de sa sortie :)

Les deux versions sont identiques en tout point. La seule différence notable ? Outre le fait que les deux architectures ne sont pas les mêmes, c’est l’écran de démarrage quand on lance la distribution en version 64 bits pour la première fois.

Au lieu de faire de pisser du texte au kilomètre – ce que je fais très bien dans le cadre de mon activité scripturale à tendance littéraire – il est plus simple de faire une vidéo pour présenter la HandyLinux 2.2.

L’équipe autour d’Arpinux a fait un excellent travail pour proposer une distribution GNU/Linux qui pourra séduire les personnes n’ayant pas envie de se prendre la tête. Le menu Handy nouvelle génération est un petit bijou. Sa personnalisation est assez intuitive. Changer de logiciel pour une activité n’a jamais été aussi simple. La simplification de l’interface de Gimp est aussi la bienvenue.

Dans les points faibles car il y en a comme partout.

  1. Le choix d’icônes, mais il faut respecter la mode, non ?
  2. Clémentine ne pointe pas directement vers le dossier Musique pour la bibliothèque audio.
  3. Le son « master surround » est désactivé par défaut (bug de VirtualBox ?) qui laisse penser que le son est mal en point.
  4. Le glisser-déposer pour le HandyMenu est perfectible, ne serait-ce que pour la zone « cible ».

Sinon, tout le reste est du pur plaisir : le support des technologies non-libres comme le mp3 – une distribution GNU/Linux qui vit dans le monde moderne, quelle joie – est la cerise sur le gâteau. L’aide en ligne est une bonne idée, mais une version hors-ligne serait aussi un bon point.

Ça me fait plaisir d’avoir d’aussi bonnes distributions à me mettre sous la souris de temps à autre.

Les installateurs conviviaux pour Archlinux, c’est la fête du slip à la taille XXL ?

dimanche 6 septembre 2015 à 19:08

Ancien utilisateur d’Archlinux – j’ai commencé à utiliser la distribution GNU/Linux qui est devenu synonyme d’OS en mise à jour en flux constant, largement avant que Microsoft ne reprenne ce principe pour son espiogiciel géant MS-Windows 10.

En octobre 2014, j’exprimais tout le bien que je pensais de cette idée d’un installateur graphique pour Archlinux. J’ai depuis décidé de revoir un peu ma position, en la modérant très légèrement, même si je considère que cela cache le côté « technique » de la Archlinux.

Je tiens que pour écrire ce billet, j’avais besoin d’un album bien couillu, j’ai nommé « My Arms, Your Hearse » (« Mes bras, ton corbillard », tout un programme) d’Opeth sorti en 1998, l’album le plus dur de la discographie du groupe avec « Deliverance ». Fermons cette parenthèse rapide.

Pour mémoire, l’expression « fête du slip » désigne : un comportement sans-gêne, une situation qui dégénère ou devient absurde, un relâchement total. Merci au Wiktionnaire pour la définition.

Il y a deux méthodes principales pour installer une Archlinux. La traditionnelle, qui veut qu’on utilise les scripts d’installation. C’est la plus longue, et celle qui laisse le plus de maîtrise à l’utilisateur. C’est celle aussi qui demande le plus de connaissances.

Mais elle est considéré comme rébarbative, ce que je comprends aisément. Même si je propose régulièrement des tutoriels, je peux comprendre que des personnes voulant passer à Archlinux préfère avoir quelque chose de plus automatisé à se mettre sous la souris.

C’est ici que le bât blesse. C’est une fête du slip monstrueuse, car on trouve tout et n’importe quoi.

Un des premiers projets d’installateurs conviviaux dont je me souvienne, c’est le projet jadis connu sous le nom de CinnArch dont je parlais en août 2012, devenu depuis l’Antergos, dont le dernier billet que j’ai fait dessus n’était pas des plus tendres. C’était en décembre 2014. Faudra que je vois si des progrès ont été fait sur la NumixOS, car c’est plus une vitrine commerciale pour ce jeu d’icones qu’autre chose.

Comme si la situation n’était pas encore assez compliqué, il y a d’autres installateurs, plus léger qu’Antergos – ce qui n’est pas difficile – comme evo/lution. Quand j’ai fait ce billet en décembre 2014, j’étais pas trop mécontent du résultat. J’avoue que par la suite, j’ai utilisé cet installateur ponctuellement. La conclusion de mon billet était la suivante :

Donc, si vous n’avez pas envie d’utiliser les tutoriels que je vous propose ou encore de suivre le wiki pour installer une Archlinux, cette méta-distribution vous sera bien utile. Autant dire que c’est un outil que je suivrais de très près en 2015.

Aujourd’hui, j’ai appris que le projet evo/lution était abandonné au profit d’un autre, Architect Linux. À ce que j’ai compris, c’est une réécriture du projet précédent. Mais au lieu de conserver le nom déjà connu, on repart de zéro… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Il est vrai que depuis la version de décembre 2014, l’installateur n’avait plus beaucoup bougé et était presque inutilisable :(

Pour le moment, le site officiel du projet Architect Linux est une page sur le réseau social fantôme Google Plus.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression d’être un peu paumé sur le coup… Dans un billet « en vrac' » du 22 août 2015, j’ai parlé du projet « Achoo ». En gros, le même principe que evo/lution Architect Linux, mais en mode texte uniquement. J’ai pu le tester rapidement, c’est pas trop mal.

Depuis l’enregistrement de la vidéo, le 23 août 2015, l’installateur a encore été largement amélioré.

Vous pensiez que la situation n’était pas encore assez complexe ? Détrompez-vous et repentez-vous. Bref, dernier projet que je vais aborder, c’est Arch Anywhere. C’est un projet très jeune qui propose d’installer une archlinux en un claquement de doigt ou presque. Merci à Nicolas Roelandt pour un article posté sur le réseau social fantôme, j’ai nommé Google Plus. Sans cet article, je n’aurais jamais entendu parlé de ce projet qui veut proposer des ISOs deux fois par mois.

Bref, vous comprenez qu’il y a de quoi perdre son sang froid devant un tel bazar. Je n’ai pas parlé du projet Calamares, pour une simple et bonne raison : mis à part la nichesque BBQLinux, aucune distribution Archlinux « pure et dure » ne l’utilise.

Pour finir en musique, une des meilleures versions en concert du titre « Demon of the Fall » d’Opeth, tirée de « My Arms, Your Hearse ». Quand on est énervé, ça soulage :)

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 5 septembre 2015 à 19:17

Un minuscule en vrac’ pour finir la semaine. On commence par tout ce qui est informatique, libre ou pas.

Sur le plan culturel ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end :)