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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 94 : Castle of the Winds, le rogue-like le plus célèbre pour MS-Windows 3.xx…

lundi 31 juillet 2017 à 16:30

J’avoue, j’aime les rogue-like, même si l’amour en question n’est pas réciproque. Quand j’ai eu mon premier kit multimédia, j’ai commencé à grappiller ici et là des CD-ROM pour alimenter mon PC fraîchement gonflé. On trouvait de nombreux partagiciels, dont le célébrissime Castle of the winds, développé par Rick Saada alias SaadaSoft et publié par Epic Megagames en 1993.

Rick Saada a été développeur pour Microsoft et sur son temps libre, il développait un rogue like. Avec l’arrivée de MS-Windows 3.0 en 1990, il décide de porter son jeu sur ce système d’exploitation, même s’il faut attendre 1992 pour que MS-Windows 3.1 soit vraiment populaire.

Rick Saada contacte Epic Megagames qui publie sous le modèle du shareware – un grand classique à l’époque – son jeu. Castle of the Winds est constitué deux parties dont seule la première est disponible librement. La suite est payante. Il y aura plus de 13000 demandes pour obtenir la version complète… Comme quoi, le jeu a eu sa petite gloire à l’époque 🙂

Outre le fait que c’est un rogue-like des plus classiques, il y a un côté jeu de rôle rajouté dessus avec des quêtes à remplir… Sa force est de ne demander que des ressources minimales – quoique relativement élevée pour l’époque – pour tourner. Si votre ordinateur est capable de lancer MS-Windows 3.0 ou 3.1, vous pouviez profiter du jeu sans vous prendre la tête avec un lancement sous MS-DOS…

Évidemment le jeu peut apparaître comme austère et limité, mais il faut se souvenir que sa force était de pouvoir être lancé assez facilement. En 1998, Rick Saada décida d’élever son jeu dans le domaine public. On peut récupérer les deux parties en toute légalité, mais vu que c’est du code 16 bits pour MS-Windows, il faudra passer par une émulation si votre OS est uniquement en 64 bits.

Mais que ne ferait-on pas pour découvrir une pépite du début des années 1990 ?

Où en est la Trisquel GNU/Linux 8, 33 mois après la sortie de sa version 7 ?

dimanche 30 juillet 2017 à 12:41

La Trisquel GNU/Linux est sûrement la distribution GNU/Linux 100% libre la plus abordable selon les « saints canons » de la Free Software Foundation. En effet, elle se base sur une distribution qui est devenue pour le grand public synonyme de Linux (oui, je fais volontairement une métonymie ici), la Ubuntu.

La dernière fois que j’ai parlé dans un billet dédié de ce projet, c’était en août 2014 pour aborder une préversion de la version 7, basée sur la Ubuntu 14.04 LTS. La version 7.0 finale sortira 3 mois plus tard, en novembre 2014, dixit la page de téléchargement de Trisquel.

Trisquel 7.0 LTS Belenos

Date de sortie: 11/03/2014 – 18:09

Et oui, le format de date est celui employé par les anglophones à savoir mois / jour / année.

Entre temps, la base de la Trisquel GNU/Linux, à savoir la Ubuntu est arrivée dans une nouvelle version LTS, la 16.04. Cependant, il a fallu attendre quelques 6 mois pour qu’un fil annonce sur les forums de la Trisquel GNU/Linux la disponibilité d’une première version alpha installable.

En janvier 2017, le seul – à ce que j’ai compris, merci de me dire si je me plante ou pas dans les commentaires – développeur dédié au projet a lancé un fil dédié aux versions de développement de la version 8 de la Trisquel GNU/Linux.

J’ai donc récupéré la dernière image ISO de développement en date. Au moment où je rédige ce billet, le 30 juillet 2017, c’est une image ISO datée du 19 juin que j’ai pu récupérer.

J’ai lancé mon ami VirtualBox pour voir ce qu’a cette future version 8.0 dans le bide. Pour gagner du temps, j’ai pris l’option d’installer directement l’image ISO.

J’ai noté que l’installateur propose de chiffrer l’installation dès le départ. N’en ayant pas besoin dans le cadre de cet article, j’ai décoché les deux options. Mais il était intéressant de noter leur activation par défaut. Après une petite dizaine de minutes d’attente, j’ai pu redémarrer sur la Trisquel GNU/Linux 8 en développement.

Après le redémarrage, on se retrouve sous une base Mate-Desktop (1.12 apparemment) et une traduction complète dès le départ ou presque. 172 Mo de mise à jour sont à effectuer. Pour une image ISO vieille d’un mois et demi, c’est assez correct.

Une fois les mises à jour terminées et après avoir vérifié que tout se lançait bien, j’ai décidé de montrer la Trisquel GNU/Linux 8 en action.

Comme vous avez pu le voir dans la vidéo, pour montrer le saut qualitatif depuis la Trisquel GNU/Linux 7.0 j’ai été obligé de montrer les deux. Comme je l’ai précisé, la Trisquel GNU/Linux 7.0 est encore utilisable, mais elle fait vraiment son âge maintenant. Si vous avez du matériel trop récent, dommage pour vous.

Pour en revenir à la version 8 de la Trisquel GNU/Linux, ce serait vraiment bien pour le projet que la distribution rafraîchie sorte d’ici la fin de l’année, après avoir tué le bug de l’auto-démarrage du lecteur d’écran et de l’impossibilité d’installer des extensions dans Abrowser.

Si la Trisquel GNU/Linux 8 sort en 2018, elle laissera dans l’esprit des personnes pouvant être intéressées par ce genre de distribution l’idée que les dérivées 100% libres sont souvent vieillottes voire ancestrales sur le plan de leur logithèque.

Ensuite, on peut se dire que le retard pris est dû à un manque de main d’œuvre pour construire la nouvelle version. Une nouvelle preuve qu’une fragmentation excessive peut devenir une sacrée source d’emmerdements dont souffre les utilisateurs, qu’ils soient des super-technophiles ou des utilisateurs effrayés par l’idée de mettre à jour un logiciel.

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 28 juillet 2017 à 09:31

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet ?

Côté culture ?

Bon week-end !

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 15 : GNUStep…

jeudi 27 juillet 2017 à 16:24

Oui, je sais. Vous allez me dire : un projet fou du logiciel libre qui commence par GNU, c’est presque une évidence. Mais ici, on attaque du lourd.

Il nous faut remonter en 1985 pour savoir ce qu’est GNUStep. En cette année, Steve Jobs se fait remercier à grand coup de pompes dans le fondement de la boite qu’il a fondé 9 ans plus tôt. En réaction, il se lance dans un nouveau projet informatique, modestement intitulé NeXT, que l’on peut traduire par « suivant ».

Dans l’esprit de Steve Jobs, l’idée est simple. Dépasser l’étape du Mac et aller vers une nouvelle vision de l’informatique. En 1988, le premier ordinateur de NeXT est présenté, c’est la NeXT Station, alias NeXT Cube à cause de sa forme.

Basé sur des processeurs Motorola 68030/68040 (la même famille de processeurs que les premiers Mac d’Apple), il est épaulé par un système d’exploitation graphique révolutionnaire pour l’époque, NeXTSTEP. C’est un unix (un BSD pour être plus précis) avec une interface graphique à l’ergonomie entièrement repensée. Un affichage léché (pour l’époque) et des outils de développement orienté objet complète l’offre. Autant dire qu’en 1990, ça déchire ! 😀

Vers 1993, en coopération avec Sun Microsystems, NeXTSTEP est porté sur différents processeurs (intel x86, PA-RISC et Sparc). Pour aider à la popularisation de NeXT, une spécification est développée et on l’appelle OpenStep.

Par la suite, une version 100% de l’implémentation d’OpenStep est lancée, c’est GNUStep.

En 1996, Steve Jobs reprend les manettes d’Apple, et le travail effectué durant l’époque de NeXT servira de base à ce qui deviendra MacOS-X en 2001.

Il y a un projet de liveCD basé sur Debian qui propose GNUStep, mais il faut savoir que le projet évolue très lentement. Il s’est passé près de 8 ans entre la sortie de la version 2.0 et la 2.5…

Pour montrer GNUStep en action, on peut aussi passer par le projet étoilé, mais qui semble être au point mort depuis 2014.

J’aurai bien pu installer le liveCD en suivant les instructions proposées, mais vu leur obsolence… Même en suivant les instructions du site officiel en partant d’une Debian minimale, le résultat n’était pas des plus probants, les applications typiques de GNUStep n’étant pas intégré au menu de WindowMaker qui est l’interface la plus adaptée, dixit le site officiel du gestionnaire de fenêtres :

Window Maker is an X11 window manager originally designed to provide integration support for the GNUstep Desktop Environment. In every way possible, it reproduces the elegant look and feel of the NEXTSTEP user interface.

Une traduction rapide ?

Window Maker est un gestionnaire de fenêtres X11 conçu à l’origine pour fournir un support d’intégration pour l’environnement de bureau GNUstep. De toutes les manières possibles, il reproduit l’apparence élégante de l’interface utilisateur NEXTSTEP.

J’ai fini par lancer la capture d’écran vidéo en me basant sur le liveCD, paradoxalement le plus fonctionnel…

L’ensemble est très beau… Mais il est aussi beau qu’il est incomplet. La plupart des outils sont datés de 2012, au mieux de 2014… Doit-on dire que c’est un projet qui est moribond ? Peut-être, mais laissons-lui encore une chance 🙂

En tout, on pouvait largement imaginer le choc entre 1990 et 1993 quand les PCs les mieux équipés tournaient sous MS-Windows 3.0 et 3.1…

« Too Busy Watching Invisible Things » d’Emma Fee, un premier album solo prometteur.

mercredi 26 juillet 2017 à 09:25

J’avais découvert Emma Fee via son groupe, les Happy Endings dont j’ai parlé du premier album le 17 juillet 2017. Cependant, en avril 2015, elle avait sorti son premier album solo. Le titre est un brin énigmatique : « Too Busy Watching Invisible Things » que l’on peut traduire par « Trop occupée à regarder des choses invisibles ».

Après une deuxième écoute, j’ai décidé de me faire plaisir et d’acheter l’album – qui ira rejoindre ceux de son groupe – dont je vais vous parler dans cet article.

On se retrouve avec la recette qui a fait le succès du premier album des Happy Endings. Même si la piste d’introduction flirte avec le pop-rock, on se retrouve avec des mélodies acoustiques portées par la voix d’Emma Fee. L’album est d’une durée respectable, 42 minutes pour 11 pistes.

Il suffit d’écouter les pistes « Sirene’s Lullaby », « String and Tin Cans » pour retrouver l’ambiance « beatlesque », acoustique et douce de l’album des Happy Endings. Dans cette catégorie, je demande « Missing You » ou « Her Roses ».

Que dire pour « Eyes of Mine » ? Mis à part en riant aux larmes : « Sir Paul, s’il vous plait, veuillez sortir de cet album ! »

Des pistes un peu plus « agitées » (si on peut le dire ainsi) pointe aussi le bout de leurs notes comme « Wrong » ou « Heart and Soul My Dear ».

La dernière piste « A Chapter » est celle à laquelle j’accroche finalement le moins. Peut-être que le piano en début de titre est de trop ?

Simple question : est-ce qu’Emma Fee va continuer sa carrière solo en parallèle de celle avec son groupe ? J’avoue que je serai bien content de le savoir. Comment cela, je suis trop curieux ?