Il m’avait demandé si j’étais intéressé pour devenir scénariste d’une petite série de planches humoristiques à publication mensuelle. J’ai répondu par la positive, et quoi de mieux que de me moquer du « blogueur influent » que certaines personnes se targuent d’avoir.
Voici donc la première planche…
Si vous n’arrivez pas à lire le texte en anglais de la deuxième case, c’est l’annonce d’une énième distribution basée sur Ubuntu qui ne fait que changer le thème d’icônes ou le fond d’écran… En clair, des productions du genre feu Micro-R OS…
Note : si cliquez dessus vous aurez une version plus grande et plus lisible au niveau des petits caractères
Le 18 août 2016, le projet Haiku a fêté ses 15 ans. J’ai appris la nouvelle en lisant une dépếche sur LinuxFR. Je dois dire que ma première réaction a été de dire : « Merde, déjà 15 ans ? »
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://download.haiku-os.org/nightly-images/x86_gcc2_hybrid/haiku-nightly-hrev50495-x86_gcc2_hybrid-cd.zip
–2016-08-19 12:31:58– http://download.haiku-os.org/nightly-images/x86_gcc2_hybrid/haiku-nightly-hrev50495-x86_gcc2_hybrid-cd.zip
Résolution de download.haiku-os.org (download.haiku-os.org)… 2a01:4f8:190:64c3::2, 78.46.189.196
Connexion à download.haiku-os.org (download.haiku-os.org)|2a01:4f8:190:64c3::2|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 301065529 (287M) [application/zip]
Sauvegarde en : « haiku-nightly-hrev50495-x86_gcc2_hybrid-cd.zip »
haiku-nightly-hrev5 100%[===================>] 287,12M 3,08MB/s in 93s
Après avoir dézippé l’ISO, j’ai fait chauffer mon ami VirtualBox. J’ai pris le modèle « Other/Unknown 64 bits » en modifiant la carte réseau pour la faire reconnaître comme une Intel PRO/1000 MT, la carte émulée par défaut ayant quelques petits bugs à l’utilisation.
J’ai ensuite lancé l’enregistreur de vidéo pour montrer l’installation d’Haiku et son utilisation. Vu l’énorme durée de l’installation, c’était tout aussi bien de le faire en direct.
Comme vous avez pu le voir, l’OS est assez léger, d’une rapidité et d’une souplesse comme rarement vu. Évidemment, il souffre d’une logithèque vieillissante, mais j’avoue que c’est un des « hobby OS » dont je prends du plaisir à lancer de temps en temps. Avec un peu de chance, la version béta 1 pour Noël 2016 ? Ce serait beau, non ?
Comme tous les 6 à 8 mois, j’ai le plaisir de voir arriver une nouvelle édition de la seule distribution GNU/Linux au nom qui ravirait les herpétologues, j’ai nommé la Viperr. Dans les deux mois qui suivent la sortie d’une nouvelle Fedora, cette version revampée pour utiliser OpenBox est rendue disponible.
J’ai donc fait chauffé mon ami wget et j’ai fait récupérer les 1,2 Go de l’ISO d’installation de la Viperr 9
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://coyotus.com/viperr/iso/Viperr9_x86_64.iso
–2016-08-17 12:47:21– http://coyotus.com/viperr/iso/Viperr9_x86_64.iso
Résolution de coyotus.com (coyotus.com)… 2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4, 213.186.33.4
Connexion à coyotus.com (coyotus.com)|2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1272971264 (1,2G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Viperr9_x86_64.iso »
Viperr9_x86_64.iso 100%[===================>] 1,19G 3,82MB/s in 5m 22s
Ensuite, mon ami VirtualBox a pris le relai pour faire fonctionner cette nouvelle version de la Viperr.
L’écran de démarrage est sobre, et dès que la distribution est chargé, c’est Anaconda qui se charge directement. Inutile de s’attarder sur l’installateur qui fait le travail qu’on lui demande et qui le fait bien
J’ai pris les options par défaut, rajouté un compte utilisateur avec les droits administrateurs, et j’ai patienté la dizaine de minutes nécessaires à l’installation.
Création d’un compte utilisateur avec un mot de passe sérieux, c’est mieux, non ?
Bref, du « clic sur le bouton suivant autant de fois que nécessaire et patiente pour que tout soit terminé »
Difficile de faire plus clair, non ?
Une fois l’installation terminée, j’ai éteint la machine virtuelle pour que la post-installation soit capturée en vidéo.
Quel bilan tirer de la Viperr 9 alias Vipera Dagon ? C’est du solide et du très léger. On peut regretter encore l’absence d’un lecteur de musique ou d’un outil graphique pour ajouter des logiciels, mais cela se corrige rapidement.
Dommage aussi que l’auteur conserve le simple clic pour ouvrir un dossier dans Thunar, mais cela se corrige modifie aussi.
C’est une Fedora revampée pour être utilisable, sans tomber dans les excès des « ultimate edition » qui sont des horreurs aussi bien sur le plan technique que pratique. Évidemment, cela ne vous conviendra pas si vous cherchez les beaux effets graphiques qu’on peut voir dans les films et dans les séries.
Mais si une apparence simple mais pas simpliste vous attire et que vous ne modifiez pas votre logithèque toutes les 5 minutes, cette distribution sera pour vous. Seul manque, à moins d’avoir mal cherché, c’est un outil qui notifie l’arrivée de mise à jour.
Mais comme c’est une distribution pour un public qui a déjà fait ses dents sur la plan linuxien, ce n’est pas une absence effroyable.
Vous pouvez toujours tester la distribution en live en disant à Anaconda d’aller voir ailleurs s’il y est au premier démarrage. J’avoue que si je n’étais pas aussi accroc à Archlinux et Mate-Desktop, Viperr pourraît être dans le trio de tête des distributions que j’envisagerai.
Quatrième épisode de cette série, il sera plus fourre-tout que les précédents, car il ne concerne pas un genre en particulier. Mais une méthode de publication, la musique libre.
C’est vers 2006 ou 2007 que je découvre Jamendo, ainsi que des sites comme Altermusique ou dogmazic. Je ne sais plus par quel moyen j’entends parler d’un mouvement que je trouve bizarre : la musique sous licences libres. De la musique qu’on pouvait récupérer gratuitement et légalement, comme je l’avais fait pour mon système d’exploitation.
Un des albums qui cartonnait à l’époque, c’était « Listen » de Tryad. Je sortais d’une époque où je récupérais illicitement un peu de musique commerciale sur des réseaux comme Kazam ou encore sur Limewire… Toute une époque
J’étais déjà utilisateur de logiciels libres, mais de la musique sous licence libre, je me suis dit « Quoiiiiiiii ? »
J’ai donc lancé la lecture de l’album, m’attendant au pire, et une fois passé la première piste, je tombe sur « Breathe ». Et c’est le coup de coeur.
Je me suis alors mis à fouiller frénétiquement les sites de musique libre, et comme pour la musique commerciale, j’ai trouvé à boire et à manger.
Mais surtout des artistes que j’ai continué de suivre par la suite : Ehma, Roger Subirana (dont je reparlerai dans un futur billet), Zero Project, Strange Zero, In Limbo, Marker Beacon ou plus récemment Lily Anne Jutton. J’ai dû en oublier une tripotée ou deux, mais cela m’a permis de m’ouvrir à des univers musicaux que j’aurais boudé autrement…
Petite précision d’introduction. Par « ubuntu », j’entends l’idée développée au début par Canonical, à savoir rendre l’accès de la Debian GNU/Linux moins abrupt.
Bref, j’ai fait chauffer mon outil de tipiakeur, Transmission pour récupérer l’ISO de la SalixOS 14.2rc2 en version 64 bits. Cette fois, l’ISO utilise Xfce en lieu et place de Mate-Desktop.
Étant d’une humeur joueuse, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox en activant le support de l’UEFI, histoire de voir ce que donne la SalixOS avec un circuit UEFI, même émulé.
Au premier lancement, on constate qu’on ne peut pas installer la SalixOS en français, faute d’une traduction complète. C’est plus important de se friter sur des logiciels que d’aider aux traductions, après tout… Enfin, je dis ça, mais je dis rien
Par chance, les étapes sont assez classiques et l’anglais abordable. Après un démarrage un peu long, on nous demande de choisir le clavier à utiliser. Par défaut, c’est un agencement en qwerty. J’ai donc choisi le clavier fr-latin9.
On passe ensuite au partitionnement, étant donné que nous avons de l’UEFI, il faut utiliser du GPT avec le schéma suivant, le code étant entré au moment de la définition de la partition.
Partition EFI, 512 Mo, code EF00
Partition /, 20 Go, code 8300
Swap, 4 Go, code 8200
Partition /home, le reste, code 8300
Le swap est formaté, puis on passe à l’attribution des partitions. J’ai utilisé ext4 pour les partitions / et /home. Mais vous pouvez utiliser xfs pour / et /home, proposé par défaut.
La partition EFI est détecté puis l’installateur nous demande l’autorisation de la formater.
On passe ensuite à l’installation proprement dite. Il faut juste s’assurer de choisir la bonne source
Enfin, soyons fou, faisons une installation complète
L’installation des paquets prend une dizaine de minutes. Ensuite, on passe à la configuration du gestionnaire de démarrage, elilo qui est la version de lilo pour l’UEFI. Projet qui semble ne pas être dans les meilleures conditions en amont… Il faut juste penser à rajouter une « boot entry » pour que la SalixOS démarre
Quoiqu’il semble que l’installation d’une « boot entry » soit déconseillée sur les ordinateurs Apple.
On passe ensuite à la définition du fuseau horaire, de la traduction à utiliser… Miam ! Pour mémoire, on peut garder UTC par défaut, sauf en cas de double démarrage avec MS-Windows.
On n’a que l’embarras du choix pour les traductions
Après avoir autorisé ou pas l’activation du verrouillage du pavé numérique (numlockx), on passe à la création d’un compte utilisateur, l’accès au compte root étant désactivé.
Seule la version avancée permet de définir le nom complet de l’utilisateur.
Ultime étape : le choix d’un miroir proche pour les logiciels.
On peut ensuite redémarrer. Pour s’apercevoir que le support UEFI avec VirtualBox part en sucette… Pas de chance donc ! Une version RC3 dédiée à l’UEFI et son caractère capricieux n’est pas impossible.
N’ayant pas envie de tenter le diable avec Qemu, je me suis replié sur une installation en mode BIOS
Les étapes sont identiques, mis à part le partitionnement qui est le suivant :
Partition /, 20 Go
Swap, 4 Go
Partition /home
Comme pour mes essais avec l’UEFI, je suis passé par un formatage en xfs. Puis j’ai lancé Simple Screen Recorder pour capturer en vidéo la SalixOS.
Mis à part l’UEFI qui est laxatif à gérer, et l’utilisation d’un outil qui n’est plus développé en amont comme elilo, la SalixOS reste une très bonne distribution. Dommage que Mousepad refuse de se compiler ou que VLC réponde aux abonnés absents. On peut toujours compenser par Mplayer pour ce dernier cas.
Sa traduction est presque parfaite. On peut facilement rajouter des logiciels non libres plus ou moins incontournables dans la vie quotidienne, n’en déplaisent à certains théoriciens du libre.
Elle est tellement peu gourmande que des ordinosaures équipés de 512 Mo de mémoire vive ne serait pas trop ralenti. Reste ce laxatif circuit qu’est l’UEFI… Je crains le pire pour mon prochain équipement informatique, car je ne couperais pas à cette engeance !