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FredericBezies

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Chakra Linux 2015.11 « Fermi », un nouveau souffle pour la distribution orientée KDE ?

samedi 7 novembre 2015 à 21:37

Ah, la Chakra Linux… Derrière son nom qui tend vers la méditation, il se cache une distribution jadis basée sur Archlinux, dont les ponts ont été coupés avec en 2010, et qui a pour devise : KDE, uniquement du KDE.

La dernière fois que j’ai parlé de la Chakra Linux, c’était en mars 2013, avec la 2012.03 « Benz ». 2 ans et demi plus tard, le projet se prépare à la sortie d’une nouvelle version, du nom de code de « Fermi ».

La grande nouveauté de la version « Fermi » ? Le passage à Plasma. On peut toujours migrer d’une Chakra 2015.03 « Euler » avec KDE SC 4.14 vers Plasma, mais c’est une opération un peu casse-gueule…

En suivant un autre billet du blog de la distribution concernant les modifications à apporter aux dépots, on peut trouver un lien concernant les tests de la version « Fermi » et on peut récupérer des images ISOs de test. C’est ainsi que j’ai pu mettre la souris sur la version RC4, en date du 4 novembre 2015.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://rsync.chakraos.org/releases/testing/chakra-2015.11.5-fermi-RC4-x86_64.iso
–2015-11-07 16:26:28– http://rsync.chakraos.org/releases/testing/chakra-2015.11.5-fermi-RC4-x86_64.iso
Résolution de rsync.chakraos.org (rsync.chakraos.org)… 5.175.233.121
Connexion à rsync.chakraos.org (rsync.chakraos.org)|5.175.233.121|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2155806720 (2,0G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « chakra-2015.11.5-fermi-RC4-x86_64.iso »

chakra-2015.11.5-fe 100%[=====================>] 2,01G 557KB/s ds 72m 13s

2015-11-07 17:38:42 (486 KB/s) — « chakra-2015.11.5-fermi-RC4-x86_64.iso » sauvegardé [2155806720/2155806720]

Le serveur étant limité à 1 Mb/s en envoi, c’était un peu long à récupérer. Ensuite, j’ai réveillé mon ami VirtualBox pour voir ce que cette version RC4 de la Chakra 2015.11 « Fermi » a dans le ventre.

Au démarrage, on se retrouve avec un environnement Plasma 5.4.2 tout ce qu’il y a de plus classique. Première nouveauté ? Tribe a laissé la place à Calamares. Même si l’ancien installateur était très complet, il commençait vraiment à faire son âge 😀

Une fois Calamares lancé, il fait son travail, et autant dire qu’on peut aller se faire un café ou un thé avec ou sans petits gâteaux, le temps que l’installation se termine.

Au démarrage, un bug ennuyeux : pas de connexion filaire définie. Obligé de la rajouter à la main. Bug dans VirtualBox ? Bug de l’ISO ?

Autre petit mauvais point : pas de répertoire utilisateur créé au démarrage. Ouille. Bah, un petit coup de xdg-user-dirs-update dans une Konsole pour régler ce problème et vogue la galère.

Une fois les répertoires utilisateurs créés, j’en ai profité pour lancer l’ensemble et faire une capture vidéo de la distribution en action.

J’ai un sentiment mitigé en concluant cet article. C’est certain que le passage à Plasma donne un coup de fouet à la distribution qui en avait bien besoin. Quelques petits bugs, comme le réseau non activé après l’installation ou encore l’absence des répertoires utilisateurs gâche un peu le plaisir. Mais ce ne sont au final que des bugs mineurs qui ne pourrissent pas l’expérience de l’utilisateur. Peut-être que l’absence de l’outil de post-installation est responsable pour les quelques manques que j’ai pu voir ?

Dommage aussi que le port de Mozilla Firefox se plante à cause d’une bibliothèque manquante. Un bug sûrement connu qui sera corrigé d’ici la version officielle de la distribution.

J’espère de tout coeur que la Chakra Linux 2015.11 Fermi en version finale n’aura plus les quelques petits problèmes auquel j’ai été confronté. En tout cas, je préfère largement la Chakra à ce que propose KaOS avec les mêmes bases : une base plus ou moins éloignée d’Archlinux – ou au minimum l’utilisation des outils et des recettes de paquets – avec une logithèque purement basée sur KDE.

Mate-Desktop 1.12 : une version de l’environnement de bureau qui va faire mal ?

vendredi 6 novembre 2015 à 15:00

Mate-Desktop, le successeur de Gnome 2.32 continue de parcourir son bonhomme de chemin. Seulement 5 mois après la sortie de la version 1.10, la version 1.12 de l’environnement pointe le bout de ses octets.

Dans les notes de publication on apprend que le port pour GTK3 a été amélioré, allant jusqu’à supporter GTK 3.18, idem pour le support de systemd – j’entends des dents grincer dans le fond de la salle – et que certains vieux bugs ont été envoyé ad patres.

Pour tout dire, mon eeePC qui était sous Xfce depuis que je l’ai récupéré fin janvier 2015 vient de migrer ce matin vers Mate Desktop en version gtk 3, et que les premiers contacts sont pas trop mauvais. Même si j’ai dû installer le noyau Linux LTS 4.1 à cause d’un bug assez ennuyeux dans le noyau Linux 4.3

Deux captures d’écran suffisamment parlante effectuée sur mon eeePC 1005HAG :

J’ai donc voulu mettre en parallèle les deux saveurs de Mate Desktop. Celle officielle avec GTK2 et celle qualifiée d’expérimentale donc celle avec GTK3.

Pour se faire, j’ai utilisé VirtualBox, dans lequel j’ai installé la même base, à savoir une Archlinux, avec Xorg, LibreOffice, Gimp et Mozilla Firefox.

Dans la première, j’ai mis en place Mate Desktop 1.12.0 basé sur gtk2 avec la commande suivante :

yaourt -S mate mate-extra

Dans la deuxième, j’ai fait installer Mate Desktop 1.12.0 basé sur gtk3 avec la commande suivante :

yaourt -S mate-gtk3 mate-extra-gtk3

Déjà, entre l’un et l’autre, la différence de taille n’est pas énorme en arondissant au Mo supérieur : 183 Mo récupérés et 643 Mo installés pour la version GTK2. 173 Mo récupérés et 604 Mo installés pour la version GTK3.

J’ai donc voulu comparer les deux Mate-Desktop en action, tout en gardant en mémoire que la version GTK3 est encore expérimentale.

Mis à part quelques petits problèmes pour la plupart esthétique, on s’approche d’une version basée sur GTK3 pour Mate Desktop. Peut-être que ce sera le cas pour la future version 1.14 de l’environnement ? En tout cas, que ce soit l’un ou l’autre, on voit que l’empreinte mémoire est assez faible. Du beau boulot, c’est le moins que l’on puisse dire ! :)

Ubuntu Mate 15.10 : essai transformé pour la dernière saveur officielle de la Ubuntu ?

jeudi 5 novembre 2015 à 20:25

La génération 15.10 d’Ubuntu est sortie depuis deux grosses semaines, au moment où je rédige cet article, à savoir le 5 novembre 2015. Maintenant que les premiers plâtres ont été essuyés, j’ai voulu voir si cette version d’Ubuntu qui m’avait agréablement surpris continue ou pas son bonhomme de chemin. En février 2015, je parlais de la Ubuntu Mate 15.04 presque béta 1, et j’avais été très satisfait du résultat.

Outre les images ISOs classiques, il y a des versions pour la Raspberry Pi 2 et pour PowerPC, dixit l’article du blog annonçant la version 15.10 officielle. Mon ami Transmission – vous savez l’outil de tipiakeur qui se fait renifler les fesses par le bras armé de l’Hadopi – a été mon allié pour récupérer en toute souplesse l’ISO en 64 bits.

Il faut dire que l’ISO est devenue un peu lourde, elle dépasse de peu les 1,1 Go. Ce qui m’a donné envie de tester cette version sont deux outils précis : l’écran d’accueil et son extension pour l’installation facile de logiciels. Il faut dire que le Ubuntu Software Center alias Logithèque Ubuntu semble être de moins en moins en odeur de sainteté en ce début novembre 2015.

Bref, une fois l’image ISO récupérée, mon ami VirtualBox a été mis en route avec une configuration bien couillue pour être tranquille : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels.

Au démarrage de la distribution, on se retrouve avec un panneau d’accueil des plus classique. Une bonne idée jadis inventée par la LinuxMint (ou était-ce la Mandriva Linux ?) et reprise un peu partout.

La présentation fait penser à celui de la Manjaro Linux. Avec des codes couleurs proches. Si vous êtes allergique au vert, passez votre chemin !

En lançant l’installateur, on s’aperçoit que la distribution s’est un brin empatée. Elle recommande d’avoir 6,6 Go disponible par sécurité. La Ubuntu « classique » conseille d’avoir 6,9 Go disponible.

Après l’installation, au premier démarrage, j’ai lancé l’outil de recherche de mise à jour. Pas grand chose m’a été proposé, le plus gros morceau ayant été la migration vers Mozilla Firefox 42. Bizarre qu’il y ait si peu de correctifs au bout de 15 jours :)

J’ai ensuite capturé l’ensemble en vidéo, histoire de montrer la distribution en action.

Je dois dire que cette version est une très agréable surprise. Outre l’outil Mate Tweak avec son gestionnaire d’apparence, et l’écran d’accueil, on a une distribution qui est rapide, relativement légère (330 à 350 Mo au chargement, soit en gros autant qu’une Archlinux avec Xfce).

La traduction est très poussée, mais il y a un gros hic : l’écran d’accueil qui n’est qu’en anglais. La partie logithèque de l’écran d’accueil est franchement fluide, même dans une machine virtuelle.

On est loin de la Logithèque Ubuntu qui commence à faire son âge. Si l’écran pouvait être traduit pour la prochaine version LTS d’Ubuntu Mate, cela serait une sacrée pierre dans le jardin de la LinuxMint avec l’environnement du même nom.

En tout cas, je dois dire que pour moi, l’essai est vraiment transformé.

Fedora 23, une version un peu « ennuyeuse comme la pluie » de la distribution GNU/Linux communautaire de RedHat ?

mercredi 4 novembre 2015 à 14:24

Le 3 novembre 2015, la Fedora 23 a été rendue disponible. Outre le fait qu’elle propose dans sa version Workstation le dernier Gnome (le 3.18), le dernier LibreOffice (5.0) et pas mal de nouveautés en interne (comme une nouvelle version du trollifère systemd) et un noyau linux récent, c’est une Fedora comme une autre qui nous est proposée : du récent mettant en avant le logiciel libre et uniquement du libre.

J’ai dû fouiller pour trouver une version à télécharger via bittorrent pour récupérer de manière plus rapide et plus pratique l’ISO de la version dite Workstation. En effet, seul des téléchargements classiques sont disponibles sur le site officiel. Il faut vraiment chercher pour trouver toutes les images ISO en téléchargement via ce protocole de pair à pair assimilé par de nombreuses personnes à la copie illicite de productions merdiques commerciales.

Bref, j’ai fait chauffé mon Transmission pour récupérer l’image ISO en plus d’aider à la propagation d’autres projets libres.

Ensuite, mon ami VirtualBox a été mis en route avec une configuration gonflée pour être tranquille : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels. J’ai aussi rajouté le support de l’accelération 3D par sécurité pour que Gnome 3.18 ne soit pas trop ralenti.

Au démarrage, on a doit au classique panneau : testez ou installez la distribution. J’ai lancé l’installation, et Anaconda nouvelle génération (qui date de la Fedora 19 ou 20 ?) nous accueille.

Il faut noter qu’un effort a été fait au niveau de la saisie des mots de passe : si vous ne respectez pas les canons comme la présence de chiffre dans le code choisi, l’installateur ne vous laissera pas aller plus loin.

Étant donné que c’est une version avec Gnome, je sais qu’un assistant de premier démarrage est utilisé pour configurer un compte utilisateur. C’est pour cela que j’ai gardé toutes les options par défaut, n’ajoutant un mot de passe que pour le compte root.

Après le redémarrage, on arrive à l’assistant de configuration qui permet de créer un compte utilisateur avec l’ajout facultatif des comptes en ligne (Google, Microsoft, Owncloud ou Facebook) ou encore l’activation de la géolocalisation.

L’outil logiciels fourni avec la Fedora offre – théoriquement – la possibilité de récupérer et d’installer les mises à jour sans passer par la ligne de commande. J’ai essayé la recherche des mises à jour en mode graphique…

Elle est assez longue à démarrer et à se mettre en route. Quant à l’information, c’est le néant… Ou presque. Ce qui peut donner l’impression que la mise à jour est bloquée. Dommage qu’une barre de progression ne soit pas proposée. C’est un énorme manque dans l’outil de gestion graphiques des logiciels sous la Fedora.

Résultat des courses ? Plus d’un quart d’heure à patienter. Les mises à jour ont été appliquées au démarrage suivant. Une sécurité sûrement, surtout pour les logiciels du système mise à jour entre temps.

La liste des mises à jour est ensuite affichée à volonté via la zone de notification au démarrage suivant.

Pour avoir quelques outils comme VLC par exemple ou encore le support complet de certaines technologies non-libres comme le MP3, il nous faut passer par le dépôt rpmfusion.

Cependant, comme il n’y a pas – au moment où je rédige cet article, à savoir le 4 novembre 2015 – d’accès direct aux paquets pour la Fedora 23, il faut jouer de la ligne de commande. Pour éviter une « hurlante » de la part de la Fedora, j’ai remplacé la commande yum install par dnf install.

Malgré l’ajout de rpm fusion, impossible d’installer par exemple VLC fourni par RPM Fusion dans Logiciels. J’ai décidé donc de capturer en vidéo la Fedora 23.

Pour conclure ce rapide article, je dois avouer que cette version de la Fedora me laisse pour le moment sur ma faim. Dommage cependant que j’ai été confronté au bug de la traduction de LibreOffice. Mais je mets cela sur le compte de l’utilisation d’une version live un peu trop légère.

On sent qu’avec Logiciels, l’intention est bonne, mais il y a deux « trucs » qui m’ont fait tiquer :

  1. Pourquoi ne pas proposer une quelconque barre de progression ? Cela évite à la personne qui a installé la Fedora de se demander si elle ne s’est pas gelée.
  2. Pourquoi les paquets de RPM Fusion, dont un certain VLC pour citer un grand nom, ne sont pas proposés dans l’affichage des logiciels installables ?

J’ai l’impression qu’en ce moment, les grandes distributions GNU/Linux utilisables dès la sortie de l’emballage comme la Fedora, la famille Ubuntu ou encore OpenSuSE (pour les fans de chamaeleonidae) n’ont plus rien à proposer de vraiment révolutionnaires, et se contentent de peaufiner l’existant.

C’est une très bonne nouvelle pour l’utilisateur non technophile… Mais c’est d’un ennuyeux profond pour les technophiles et autres geek(ette)s passionné(e)s d’informatique alternative.

C’est mercredi, c’est musique :)

mercredi 4 novembre 2015 à 10:07

Comme tous les mercredis, un petit billet musical, qui vous laissera un léger arrière-goût métallique dans la bouche 😀

C’est pas grand chose, mais je n’ai pas énormément de temps à consacrer en ce moment à ma passion pour la musique. Désolé :(